« Scary Terry » ne pourra pas défier Bojovic

Liège sera à nouveau sans ses renforts étrangers pour fêter le retour de Terry Deroover au Country Hall.

Après avoir enthousiasmé le public liégeois pendant deux saisons, Terry Deroover porte désormais les couleurs de Malines. Le nouveau Kangourou, toujours aussi difficile à contenir, ne pourra malheureusement pas croiser Milos Bojovic, son ancien coéquiper, sur le parquet du Country Hall. En effet, ce sera encore sans ses renforts étrangers que les Principautaires devront évoluer ce vendredi soir. « Suite aux bonnes nouvelles de mardi passé, nous pensions pouvoir obtenir les permis uniques pour nos 4 joueurs étrangers » peut-on lire sur la page facebook de Voo Liège Basket. »Cependant l’administration y relève des points qui nous mettent en difficulté. Un membre de notre Conseil d’Administration a pris contact avec le gouvernement wallon afin de voir si une solution est envisageable. Malheureusement le prochain conseil n’aura lieu que jeudi prochain (le 7 novembre), nous attendons donc une réponse à cette demande.« 

Une situation ubuesque qui pénalise considérablement les troupes de Sacha Massot, sans parler des quatres joueurs interdits de compétition et qui doivent réellement commencer à trouver le temps long.

Crédit photo: Philippe Collin

« Nos entrainements sont assez poussés »

Avant un déplacement à Waterloo ce samedi, Martin Henry évoque les conditions d’entrainement des Grenouilles de Cointe. Interview.

Martin, avec les problèmes que connait la salle de Cointe, n’avez-vous pas peur de perdre le rythme?

Ce n’est évidemment pas facile de nous entrainer sur un demi ou même un tiers de terrain. C’est une évidence. Toutefois, physiquement, les entrainements sont assez poussés donc ce n’est pas préjudiciable pour nous à ce niveau là. Cela reste davantage embêtant pour jouer des « quatre contre quatre » ou des « cinq contre cinq » car nous ne pouvons pas profiter pleinement du terrain.

Après l’annulation de votre derby contre Liège, vous irez ce samedi à Waterloo. A quel genre de match t’attends-tu?

A un combat physique, pendant quarante minutes et lors duquel nous devrons être concentrés de la première à la dernière seconde si nous voulons pouvoir l’emporter.

« Vandeghen revanchard a sorti un très gros game! »

Face à la « Bien Belle Equipe » d’Alleur pas totalement au complet, Comblain a livré une bonne prestation pour renouer avec la victoire et se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Province. Reportage.

Venu nager au R Hôtel avant de recevoir Alleur, Christophe Lambion nous confiait toute l’importance de cette rencontre pour une équipe de Comblain actuellement dans une mauvaise passe. Concernés et motivés, les Comblinois ont livré une prestation enthousiasmante pour éviter l’upset et se défaire de la « Bien Belle Equipe », 83-66. « Cette victoire va rassurer le groupe qui était en plein doute après les défaites enregistrées en championnat lors desquelles nous avions joué à l’envers, sans esprit de groupe et avec un pourcentage catastrophique au shoot » souligne le pivot comblinois à l’issue de la confrontation.

Pour ce déplacement, les All Blacks n’étaient pas au complet. « Dommage de ne pas avoir affronté cette équipe au complet. Axel Schoonbroodt, Peter Delrez et Gérald Henkin étaient absents et Nico Borguet est sorti sur blessure. Mais, même ainsi, cette équipe joue bien au basket » assure Christophe. « Comme toujours à domicile, nous fûmes bons avec un Vandeghen revanchard. Il a sorti un très gros game. La différence s’est faite sur le rythme et, surtout, sur la gestion des arbitres. Les Alleurois se sont directement énervés après 45 secondes de jeu et le sont restés tout le match. »

Un résultat positif pour des locaux peu habitués à voyager loin dans cette compétition. « Cela nous change des années précédentes où, bizarrement, nous étions toujours éliminés au premier tour » rigole Tof’. « Mais notre coach avait explicitement définit les quarts de finale comme objectif en début de saison. Cette victoire est également pour la confiance en vue du gros match qui nous attend dimanche contre Visé. »

« Aller le plus loin possible »

A Aubel, Pepinster s’est imposé haut la main face à des Herbagers déforcés. Nicolas Rossinfosse débriefe la victoire des siens qui sont désormais qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Province.

Alors que beaucoup d’observateurs s’attendaient à une confrontation intense et à suspens entre Aubel et Pepinster, ce fut loin d’être le cas, les visiteurs s’imposant largement 47-72. « Aubel était fortement déforcé. Les Herbagers n’étaient que six » nous précise Nicolas Rossinfosse. « Il n’y a pas grand chose de positif à retenir de cette rencontre, nous nous sommes laissés imposer un rythme lent par la zone adverse et n’avons quasiment jamais su imprimer notre tempo alors que nous aurions dû le faire. »

Voilà les Pepins qualifiés pour les huitièmes de finale. « Nous n’avons pas d’objectif précis dans cette compétition, juste aller jusqu’où nous en sommes capables, le plus loin possible de préférence » conclut la Torche humaine verviétoise.

« Des joueurs qui shootent de partout »

C’est deux derbies en quatre jours que s’apprêtent à vivre les Neuvillois avec la réception de Saint-Louis ce jeudi avant de se rendre à Liège dimanche. Deux rencontres de prestige qu’évoque Kevin Reyserhove pour Liège & Basketball. Interview.

Kevin, vous allez vivre deux derbies en quatre jours avec la réception de Saint-Louis jeudi avant de vous rendre à Liège dimanche. Notes-tu des similitudes entre ces deux équipes?

Pour être franc, je n’ai encore vu aucune des deux équipes. Vu que nous récupérons nos blessés, je me concentre principalement sur notre jeu, et c’est déjà pas mal (rires).

A quels genre de matchs t’attends-tu?

Je m’attends à des jeunes qui vont mettre de la vitesse, de l’intensité et, pour Saint-Louis – Liège je connais moins – , des joueurs qui shootent de partout.

Comment allez-vous aborder ces deux rencontres de prestige?

Nous n’avons pas d’objectif particulier. J’espère retrouver le collectif défensif de la semaine dernière avec de l’envie. Pour le reste, si nous pouvions en gagner un des deux, ce serait top. Mais c’est loin d’être fait.

« Notre coach a peut-être un lapin à sortir de son chapeau? »

Jeudi de gala à Theux avec deux rencontres de Coupe au programme – contre Alleur et Waremme – dans lesquelles les locaux, outsiders, pourraient bien créer la surprise.

A dix-neuf heures, la P2 locale – et son groupe taillé pour la montée -affrontera la P1 d’Alleur, véritable sensation de ce début de saison en première provinciale. « Nous devrons aborder ce match comme si c’était un match de P2, sans nous mettre de pression et nous verrons ce que cela donne. Nous n’avons rien à perdre et tout à gagner » analyse Arnaud Delhaes qui en a vu d’autres au cours de sa longue carrière.

A vingt-et-une heures, la P3 locale ne partira indéniablement pas favorite face à la P1 de Waremme. « Comme pour tous les matchs, la clé sera de prendre du plaisir et d’essayer de produire le meilleur basket possible » avance Jason Dorjo. « Inutile de nous prendre la tête, la Coupe n’est pas un objectif mais nous aborderons toutefois cette rencontre pour la gagner. Notre coach a peut-être un lapin à sortir de son chapeau?« 

Face aux récents promus, Theux aura fort à faire. Plus le défi est grand, plus le plaisir est intense! « Nous jouerons sans pression et sans complexe. Waremme est un très belle équipe de P1 composée de bons joueurs et nous essayerons de rivaliser le plus longtemps possible et – pourquoi pas? – de créer la surprise » conclut Jason.

« La série reste très ouverte »

En P2B, Huy a remporté une précieuse victoire à Awans, 57-63. Nicolas Gustin revient sur cette rencontre, le début de saison des Hutois et le championnat de deuxième provinciale.

Nico, victoire importante que celle conquise à Awans?

Oui, c’est une belle victoire. Nous sommes allés la chercher collectivement. Malgré un effectif réduit de seulement sept joueurs, nous sommes restés solidaires et avons joué avec un gros coeur.

Avec trois victoires en sept match, que penses-tu de votre début de saison?

Notre début de saison fut un peu compliqué mais, depuis quelques matchs, nous sommes dans une meilleure dynamique et le groupe avance dans la bonne direction.

Que penses-tu de cette série de P2B?

Cette série reste très ouverte. Tout le monde peut battre tout le monde et cela implique de faire preuve de rigueur et de concentration à chaque match.

« Nous pouvons mieux faire »

De retour sur les parquets depuis deux semaines, Jordan Delrez n’a pu empêcher Dison de s’incliner à Hannut ce mardi en Coupe et de quitter la compétition. Le meneur de poche verviétois revient sur cette rencontre et le début de saison mitigé des Disonnais qui se rendront dimanche à Bellaire.

« Cela fait du bien d’être de retour sur les terrains » sourit Jordan Delrez. « Ce fut long d’être un mois et demi sur la touche en ne pouvant pas aider, ni supporter mes coéquipiers. Il me faut toutefois un petit temps pour retrouver totalement le rythme.« 

Ce mardi, les Disonnais se rendaient à Hannut dans le cadre de la Coupe de la Province. « La Coupe n’était pas un objectif mais nous nous déplacions en Hesbaye pour tenter d’arracher la victoire. Nous avons abordé cette rencontre comme une rencontre de championnat » nous précise Jordan. « Malheureusement, nous avons perdu ce soir (ndlr: lire mardi) 75-63 mais il faut reconnaitre qu’il n’est pas évident d’évoluer dans la salle d’Hannut. Toutefois, je pense qu’il y a du positif à retirer de ce match. A nous de corriger certains détails afin de pouvoir ramener les trois points lors de notre prochaine sortie.« 

Un prochain match qui aura déjà lieu ce dimanche dans une autre salle difficile à appréhender: Bellaire. Les Blue Rabbits ont retrouvé de leur éclat et voudront continuer leur excellente série. A l’inverse, Dison est en train de louper son début de saison avec un famélique bilan de deux victoires en sept rencontres. « Je ne dis pas que nous sommes frustrés mais nous sommes tous conscients que nous pouvons beaucoup mieux faire » reconnait Jordan. « Il faut toutefois rappeler que nous n’avons pas été épargnés par les blessures, maladies, absences pour le boulot, etc. Du coup, nous n’avons pas beaucoup eu l’occasion de faire du cinq contre cinq et nous devons encore créer certains automatismes et nous trouver sur le terrain. »

Le retour de son meneur coïncidera-t-il avec le sursaut de Dison?

« La ferveur est de retour dans les vestiaires et les gradins »

Plus rien n’arrête la Vaillante. Aux Argilières, la P3 locale a remporté le derby l’opposant à Belleflamme, 77-66. La P2 des Brasseurs a quant à elle vaincu Atlas 98-68.

Deux derbies avaient lieu ce weekend aux Argilières. En P3A, l’affiche de la septième journée de championnat opposait la Vaillante à Belleflamme. « Nous avons commencé sur les chapeaux de roues en accélérant énormément le rythme et en partant en contre-attaque. Cela a très bien fonctionné et nous a permis de clore le premier quart avec une première avance » nous relate Romain Thirionet. « Ensuite, l’équipe adverse a profité de son expérience pour casser le rythme et nous endormir. » Une tactique payante, Belleflamme restant dans la course. Néamoins, les locaux ne s’en laissaient pas compter et l’emportaient 77-66.

« Nous avons mené toute cette rencontre – hormis à une reprise où Belleflamme est passé devant pendant quelques secondes – qui fut très engagée, nerveuse et serrée » poursuit Romain. « De façon inattendue, nos adversaires se sont braqués sur le cours des évènements et sur les décisions arbitrales et cela a fait la différence.« 

Avec un splendide bilan de cinq victoires en sept rencontres, Jupille caracole dans le peloton de tête de P3A. « Qu’est-ce que j’aime jouer avec ce groupe quand nous jouons pour les autres, avec envie et passion, sans énervement entre-nous » se félicite le versatile poste 4 des Brasseurs. « Depuis que le coach nous a donné un coup de pied aux fesses concernant notre comportement, j’observe un réel changement et les résultats suivent! » Et de conclure par « une énorme dédicace » aux supporters Jupillois. « Ils furent extraordinaires pour nous encourager. La ferveur n’est pas de retour que dans les vestiaires mais aussi dans les gradins et cela fait plaisir. Entendre une trentaine de supporters donner ainsi de la voix, cela a un réel impact. »

Pour la P2 locale, les résultats suivent également après une remise en question salutaire. Kevin Lesoinne et ses coéquipiers en enchainé par une troisième victoire consécutive en dominant Atlas 98-68. Un derby lors duquel les visiteurs ne furent guère épargnés par le corps arbitral et qui permet à la Vaillante de poursuivre sa remontée au classement.

« J’aurais dû arrêter en même temps qu’Hamaite et Jacob »

Thibault Wéry n’est plus l’entraineur de Braives en troisième provinciale. L’ancien mentor d’Haneffe et de La Villersoise est remplacé par Laurent Chatelain. Nicolas Danze déroule la chronologie des évènements et explique les raisons du schisme entre le technicien et son groupe et Thibault Wéry nous livre ses impressions.

A la suite d’une nouvelle défaite de Braives – 75-57 à La Villersoise – en P3C, Thibault Wéry et le matricule 2499 ont décidé de se séparer. Une rupture qui trouve ses racines plus en amont, comme nous l’explique Nicolas Danze. « Cela faisait un petit temps que le groupe n’était plus en phase avec certains éléments de la vision du jeu de Thibault. Son message ne passait plus et, pour certains joueurs, ses choix étaient plus que discutables, tant sur le plan offensif que défensif » commence le shooteur de Braives. « Au fil des semaines, nous avons accumulés et remarqués plusieurs lacunes dans notre jeu. Nous ne nous connaissons pas tous et les connaissances basket de chacun étant différentes, nous n’étions pas toujours d’accord les uns avec les autres. Nous avons eu plusieurs discussions pour demander au coach de refixer les principes, d’avoir un message clair pour que nous évoluions tous ensemble dans la même direction et avec des consignes identiques. Rien n’était clair pour nous et j’imagine que, du coup, pour lui non plus. »

Une prise de conscience collective pour aider Braives à retrouver des résultats davantage en adéquation avec son standing. « Après cette entrevue demandant à notre désormais ex-entraineur d’établir des bases claires pour tous, nous n’avons pas réellement observé de changements. Les phases de « cinq contre cinq » à l’entrainement étaient trop peu souvent interrompues, les erreurs défensives et offensives trop peu souvent corrigées. A mesure que les semaines passaient, cela s’est ressenti de plus en plus jusqu’au moment où Thibault a tristement perdu du crédit » continue Nicolas. « Nous n’avions pas spécialement envie de perdre trop de temps afin de ramener une dynamique positive dans le groupe et avons donc opté pour le changement.« 

C’est un adage bien connu, le coach est toujours le premier fusible à sauter mais Nicolas et ses coéquipiers demeurent lucides quant au travail abattu par Thibault Wéry. « Il faut toutefois souligner que Thibault demeure un caoch présent à 100% du temps, à l’écoute et qu’en fonction du nombre, il fait toujours le job du mieux qu’il peut » reconnait ce passionné de basket. « L’opération s’est conclue de manière amicale et compréhensive. L’équipe et le club ont vraiment voulu faire cela dans les règles car le club lui doit tout de même beaucoup après trois années de loyaux services.« 

« J’aurais du partir avec Hamaite et Jacob »

Du côté du principal intéressé, l’effet de surprise n’est que modéré. « Je m’y attendais à moitié » nous confirme Thibault Wéry. « A la reprise en août, j’ai très vite compris que nous n’avions pas le même objectif et les mêmes valeurs. La bonne deuxième mi-temps de la semaine dernière m’a freiné dans ma décision mais je serais déjà bien parti à ce moment là. Le match de ce weekend n’a fait que confirmer ma décision. Comme j’avais donné ma parole, j’ai malgré tout proposé d’essayer encore une semaine dans l’espoir d’aplanir les choses mais ce n’était pas du goût de certains joueurs. »

Une fin d’aventure à Braives en eau-de-boudin et un changement d’ère chez les Giants. « Parmi les regrets que je peux avoir, c’est sans doute celui de ne pas avoir mis un terme à ma carrière en même temps que Mathieu Hamaite et Christophe Jacob est le seul qui me vient à l’esprit. C’était ma première idée et j’aurais dû la suivre » nous confie ce sportif émérite qui était une fois venu coacher à Aywaille en… vélo! « Les joueurs qui m’estimaient se sont manifestés hier (ndlr: lire lundi) par des marques de sympathie à la hauteur du respect mutuel que nous avons les uns envers les autres.« 

Pour remplacer Thibault Wéry, les Giants ont jeté leur dévolu sur Laurent Chatelain, un ancien basketteur qui a trente de carrière derrière lui et a déjà coaché Opr-Jauche en P2 et P1.