« La pièce est tombée du mauvais côté »

En TDM2A, Spa est passé tout près de la victoire contre Louvain . En P3A, les Bobelins n’ont pas résisté à Stavelot.

TDM2 A : SPA – LOUVAIN B 74-76

« Disons que la pièce est tombée du mauvais côté », résume Bruno Dagnely, « Car, sur l’ensemble de la partie, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. S’ils continuent de faire preuve de la même application et détermination, les victoires vont arriver. » Après un démarrage poussif (3-3, 5e), les Bobelins (Franck, Vandenbrule 18 pts chacun) s’extirpaient à 20-13 (10e) et à 39-31 (22e). A ce moment, les Universitaires resserraient leur défense et inversaient la tendance à 49-54 (29e). A 72-67 (1’40 de la fin), Lodomez loupait ses deux coups francs et Louvain arrachait la victoire (74-76) « on the buzzer ». A épingler l’entrée au jeu tout en sobriété de Lucas Lambot, la nouvelle recrue locale. Sûr que les Spadois voudront renouer avec le succès, dès samedi prochain, aux dépens de… Pepinster.

P3 A : SPA – STAVELOT 67-94

Emmenés par Desert, leur Spadois de service, les Stavelotains se mettaient d’emblée sur mode « démonstration » et filaient ainsi à 5-18 (5e), ou encore, à 16-45, à l’approche du quart d’heure. Les leaders de la série en profitaient déjà pour faire tourner leur banc. Leurs courageux rivaux exploitaient dès lors la situation pour réduire quelque peu l’écart. Comme, par exemple, à 29-52, au changement de côté. Rien ne changeait à la remise en mouvement et les « Blanc Moussis » s’envolaient vers un succès, somme toute, aisé à 67-94. A souligner l’excellente ambiance tout au long des échanges… sur et autour du terrain.

Michel CHRISTIANE

« Nous voulions garder le coach sous pression »

En TDM2, Comblain est passé à un fifrelin de l’exploit. En P2, les Comblinois ont assuré contre LAAJ.

Ce samedi, Comblain recevait Kontich, ogre de TDM2B. « Nous avons rapidement pris la tête en jouant très juste offensivement et en dictant le tempo » nous explique Thomas Waonry. « Nous avons ensuite connu deux minutes de flottement et nous sommes faits punir. » Le marquoir passait de +10 en faveur des locaux à -10. « Nous avons bataillé pour revenir mais trop tard. » Score final: 97-102.

« Il nous a manqué deux minutes de concentration, nous fûmes de nouveau naïfs en nous relâchant » déplore l’intérieur local. « C’est frustrant de ne pas avoir fait tomber le leader mais il faut oublier ce revers et aller chercher les deux derniers matchs avant la trêve pour être plus sereins. »

« Nous voulions garder le coach sous pression »

En P2A, Comblain s’est imposé 73-67 contre LAAJ. Là aussi, les locaux démarraient bien. « Mais nos adversaires ont eu le mérite de ne rien lâcher et de rester au contact tout le temps » reconnait Steve Fontaine. « Mais comme souvent ces derniers temps, la balle tourne bien pour nous et nous n’avons jamais vraiment été en danger. Nous voulions juste garder le coach sous pression (rires). » Un nouvelle victoire qui permet au groupe de Thomas Doneux de consolider sa place dans le groupe de tête. « Prochaine échéance à Aubel un dimanche midi, cela risque d’être dur » conclut Steve.

Austin Burgett, de la Cité ardente à la Laponie suédoise

Les Carnets du basketteur saison 3! Tout au long de cette troisième année, notre sémillant chroniqueur vous proposera d’aller à la rencontre de personnages ayant marqué notre basket principautaire. Souvent au travers d’entrevues toujours révélatrices de leur personnalité. Focus cette fois sur Austin Burgett, le joueur « empêché » de Liège Basket.

Dans cette galerie de portraits, l’un de ceux-ci peut parfaitement être consacré à un personnage toujours en action sur les parquets. Comme, par exemple, Austin Burgett qui ne gardera sans doute pas un souvenir mémorable de la Principauté…

Le garçon a quitté la Cité ardente dès le 12 novembre passé. Le secret avait été bien gardé. Direction la Suède, en général, et Lulea, en particulier. Soit, tout au nord d’un pays déjà pas très méridional. C’est simple, sa nouvelle ville d’adoption fait partie de la glaciale Laponie. Il faut savoir qu’il a été appelé là-bas afin d’y remplacer le très spectaculaire LaRon Smith, auteur de 41 points et 15 rebonds lors du 1er match de championnat. Malheureusement, il était victime d’une blessure chronique et le club était obligé de s’en séparer. Quant à Austin, il réussissait sans problème le test qui lui était proposé.

Etonnant, rien ne prédestinait l’ancien protégé de Sacha Massot au basket. « Mon sport de prédilection était, en effet, le baseball où je me défendais assez bien », indique d’emblée l’étudiant à l’université de Notre Dame. C’est donc sur le tard qu’il se tournait vers le cuir orange. A nouveau avec un réel bonheur. Il s’apprêtait alors à embrasser une carrière professionnelle en Europe quand le couperet tombait : il devait se faire opérer suite à un sérieux problème cardiaque.

« Et quand j’ai été rétabli, plus personne ne voulait de moi », ponctue-t-il, fataliste, « Je n’ai donc eu d’autre solution que de travailler pendant un an comme graphiste aux USA. » Où il est prouvé qu’il ne faut jamais désespérer : « L’été suivant, mon pote Donovon Jack (ex-Liège aussi et à Louvain aujourd’hui) était engagé, en Slovénie, à Polzela qui avait besoin d’un pivot supplémentaire. Il a parlé de moi et c’était reparti… »

A son arrivée à Lulea, Burgett déclarait : « J’arrive de Liège qui a de gros problèmes et qui ne savait pas aligner ses renforts étrangers. Auparavant, j’ai terminé 3e du championnat slovène. J’ai été vite intégré au sein de l’équipe et, même si je n’ai que 26 ans, j’ai l’impression que je pourrai apporter mon expérience au groupe. » En attendant, Peter Oqvist, son coach, est tombé sous le charme : « Outre d’évidentes qualités physiques, Austin possède une grande intelligence de jeu qui nous sera fort utile. » On observera encore qu’il a désormais comme équipier cet ancien Montois qu’est Quinton Upshur et que la formation féminine du cru est engagée en EuroCoupe. Bref, c’est une véritable « culture basket » qui a droit de citer dans cette cité scandinave.

A noter que, vendredi soir, Lulea disposait de Nassjo (63-60) et que Burgett ne ratait pas sa « première » sous son nouveau maillot : 11 points, 4 rebonds en 19 minutes. Et ça ne fait que commencer…

Michel CHRISTIANE

« Une excellente prestation de Yannick Huppertz »

Ce vendredi, Saint-Vith a triomphé d’Harimalia. Après une période de disette, les troupes de François Henin retrouvent des couleurs et des ambitions. Analyse.

Ce vendredi, Saint-Vith a dominé Harimalia et décroché sa quatrième victoire de la saison, 65-51. Un superbe résultat obtenu face à une formation de premier plan – les Abeilles sont sixièmes en P3A. « Yannick Huppertz, dix-sept ans, a livré une excellente prestation avec vingt-six points. Il a parfaitement secondé Janosh Alt qui tourne à plus de vingt points depuis le début du championnat » détaille François Henin. « Harimalia n’a guère eu de réussite aux shoots. Nous avons beaucoup alterné en zone et notre adversaire n’a pas trouvé la parade. »

Une victoire acquise avec la manière et qui confirme le regain de forme du Power Tower. « J’ai recadré l’équipe et relancé les ambitions qui sont désormais le milieu de classement ainsi que de former les jeunes du club en leur offrant de l’expérience et du temps de jeu » nous précise l’entraineur local. Le réveil de Saint-Vith bousculera-t-il la hiérarchie en P3A?

« Surveiller les trois gars dominants »

Ce dimanche, Pepinster tentera de prendre la mesure de Gistel.

Le week-end dernier, Pepinster est passé tout près d’empocher les trois points à Louvain. « Nous avons bien joué, avec beaucoup de volonté et tout le monde a apporté quelque chose. Mais nous ne sommes pas repartis avec la victoire, c’est dommage » résume Hugo Maréchal.

Ce dimanche, les Pepins tenteront d’être plus réalistes face à Gistel. « Apparemment, c’est une équipe qui ne lâche rien et qui compte trois gars dominants » rapporte l’intérieur verviétois. « Il faudra donc les surveiller tout en étant redoutables offensivement car nous manquons souvent de justesse devant.« 

« Un problème récurrent au rebond »

Ce dimanche, une seule rencontre de P1 au programme: Bellaire versus Belleflamme. Un derby entre deux formations qui restent sur de douloureux revers.

Ne compter pas sur Gael Colson pour pratiquer la langue de bois. « Quand on sort de deux défaites d’affilée, le troisième match est toujours très important pour repartir de la meilleure des manières » reconnait-il. « Cela va nous faire du bien de rejouer à domicile après trois semaines passées à l’extérieur.« 

Au regard du classement, les Blue Rabbits partent favoris de ce derby. « Nous allons devoir bosser dur, surtout défensivement car nous avons trop encaissé à Hannut » prévient le coach local. « Nous devrons améliorer notre rebond, une problème récurrent depuis un petit temps, pour pouvoir développer notre jeu de transition et terminer le premier tour de la meilleur des manières. »

« Le partenariat avec Saint-Louis porte ses fruits »

Pour clore ce programme dominical chargé, Tongres accueillera Esneux. Un « presque derby » spécial pour Olivier Macfly qui affrontera d’anciens coéquipiers et le club dans lequel il évolue actuellement comme joueur. Interview.

Oli, que penses-tu du début de saison des Dragons?

Esneux réalise un excellent début de saison et a les armes pour jouer le Top 6 cette année.

Appréhendes-tu d’affronter ce club?

Non, je n’appréhende pas spécialement cette rencontre que nous allons préparer comme n’importe quelle autre : avec rigueur et discipline.

Qu’est-ce que cela te fera de croiser le fer avec le club dans lequel tu évolues comme joueur – en P2 – et avec d’anciens coéquipiers?

C’est toujours un plaisir de retrouver Esneux. Je m’entends vraiment bien avec le groupe, nous nous voyons régulièrement hors des terrains de basket. Ce sont de bons gars.

Quels souvenirs gardes-tu de tes expériences esneutoises?

Esneux est un club familial et chaleureux. J’y ai vécu deux montées comme joueur, de R1 en D3 et de P2 en P1. Ce fut un réel plaisir.

Que devrez-vous faire pour l’emporter?

Le partenariat avec Saint-Louis Basket porte ses fruits. Grâce à la double affiliation, Esneux aligne Matisse qui est dominant alors que Ventat produit d’excellentes prestations depuis l’entame du championnat. De plus, les Dragons possèdent des gars qui savent mettre la balle dans l’anneau. Chaque semaine, c’est un joueur différent qui score. Il va tous falloir les respecter.

« Un derby ne se joue pas, il se gagne! »

Ce dimanche, deux derbies auront lieu à Wanze. La P3 locale recevra Verlaine avant que la P2 affronte Huy.

Ce dimanche, les Sucriers tenteront de devenir la deuxième équipe de troisième provinciale à s’offrir le scalp de Verlaine. Une tâche ardue pour les locaux qui devront contenir les intérieurs et les shooteurs adverses tout en parvenant à trouver la faille dans l’hermétique défense des troupes de Jérôme Louwette.

Ce sera ensuite au tour de la P2 locale de négocier un autre derby avec la réception de Huy. Une rencontre spéciale pour Nicolas Gustin, ancien membre du matricule 550. « Ce sera un gros match. J’ai évolué à Wanze par le passé, c’est donc toujours particulier de revenir jouer ici » confesse le Hutois. « Ce sera un derby et un derby, cela ne se joue pas, cela se gagne (sic). Je pense donc que notre motivation sera décuplée pour tenter d’aller embêter Wanze qui semble bien tourner actuellement. »

Le bilan des deux formations est pratiquement inverse et plaide clairement en faveur des Sucriers. « Wanze est indéniablement favori mais cela reste du basket et tout peut arriver » assure Nico. « Nous devrons jouer intelligemment et éviter les erreurs stupides. J’espère que l’ambiance sera au rendez-vous mais je n’en doute guère car c’est souvent le cas à Wanze. »

« Nouveaux systèmes élaborés autour d’un Quick »

Le week-end passé, Aubel a brillamment sorti la tête hors de l’eau en s’offrant le scalp de Visé. Fred Perin revient sur la belle victoire des Herbagers, les changements tactiques autour de fast-food et le pétillant, houblonneux et explosif derby de ce dimanche contre Pepinster. Entretien avec l’homme aux soixante-deux points.

Fred, qu’as-tu pensé de votre prestation du week-end dernier achevée par une courte victoire, 63-61, contre Visé, l’un des tenors de P2A?

Cette victoire nous a vraiment fait du bien. Nous avons mené tout le match – et pas 38 minutes comme trop souvent – mais cette fois-ci nous avons tenu bon jusqu’à la dernière seconde, même si nous nous sommes laissés surprendre au dernier quart en encaissant presqu’autant que lors des trente premières minutes. Une victoire méritée, et importante!

Ce dimanche, vous recevrez un autre favori de la série: Pepinster.

Ce sera effectivement un beau derby ce week-end avec la réception de nos amis pepins. Nous sommes au début d’une alchimie et nous allons tout faire pour que cela continue. Nous commençons enfin à nous trouver et le coach – qui s’était remis en question suite à notre ultimatum (rires) – nous a dégoté deux nouveaux systèmes qu’il a élaboré avec Flo David et Stéph Ramaekers autour d’un Quick après un Super Sunday dont Aubel a le secret – véridique! Un changement payant vu le résultat enregistré contre Visé!

T’attends-tu à une chaude ambiance?

Que cela soit sur le terrain ou après le buzzer final, nous jouons à Aubel. Le Green Temple fera son effet, tout simplement.

Que devrez-vous faire pour réaliser la passe de deux ce dimanche?

Nous devrons continuer de défendre comme nous le faisons d’habitude et utiliser nos systèmes à bon escient. Dans notre série, tout le monde peut battre tout le monde. Et je me réjouis déjà d’offrir une bière de défaite à Chris Francot et Ju Lemaire (rires).

« C’est rageant! »

Après une première période catastrophique, Cointe s’est bien réveillé face au Brussels mais les efforts consentis pour revenir au score ont eu raison des Grenouilles. Reportage.

Ce vendredi, Cointe recevait le Royal IV Brussels, leader de première régionale. Face à cette impressionnante formation qui n’a connu la défaite qu’à une seule reprise depuis l’entame du championnat, les Grenouilles se loupaient complètement. La première période des locaux était catastrophique. « Nous avons raté douze lay-ups dans les vingt premières minutes » soupire Martin Henry. A la pause, le groupe de Ludo Humblet était relégué à dix-sept longueurs de son adversaire.

Le passage au vestiaire allait s’avérer salvateur pour les Cointois qui démarraient la seconde avec de bien meilleures intentions. « Nous avons commencé à joué défense en deuxième mi-temps et à faire des stops » reconnait Martin. « La confiance en attaque est revenue, mais un peu tard du coup. » Les Liégeois parvenaient à recoller à quatre unités des Bruxellois à l’entame du dernier quart. « Mais ensuite, les efforts consentis pour revenir se sont payés cash. Nous n’avons jamais su passer devant et avons craqué dans les trois dernières minutes. » Au final, Cointe s’inclinait 57-70, restant scotché à la dernière place du classement.

Les Grenouilles peuvent nourrir de sérieux regrets au vu d’une seconde période où elles se sont montrées supérieures au leader bruxellois. « Si nous avions joué toute la rencontre comme nous avons joué la seconde période, nous aurions gagné ce match » peste Martin. « C’est rageant de nous dire que la victoire aurait été pour nous si nous avions été concentrés dès le début!«