« On pourrait croire au hold-up parfait »

Au MOSA, Henri-Chapelle a créé la sensation en s’imposant au bout du suspens et après prolongation. Reportage.

A domicile, Angleur rentrait bien dans la partie pour se détacher à 19-12 après dix minutes. Le second quart voyait les locaux accroitre leur avantage pour rentrer au vestiaire avec un conséquent viatique 42-28. « Avec quelques absents et face à un adversaire plus physique et plus mobile, nous avons observé et ajusté en première mi-temps avant de dominer la seconde partie du match » analyse Fred Ledain.

A la reprise, Henri-Chapelle se faisait moins perméable derrière et plus efficace devant. A la demi-heure, le marquoir affichait 58-48. Les Capellois profitaient du dernier quart pour recoller au score et arracher la prolongation. Dans celle-ci, les visiteurs prenaient d’emblée les commandes pour ne plus être rejoints et s’imposaient finalement 76-82.

« Caractère, volonté, abnégation, solidarité sont les maitres-mots de cette première victoire en déplacement » sourit l’entraineur victorieux. « On pourrait croire au hold-up parfait mais nous remportons les troisième et quatrième quart-temps ainsi que la prolongation. Nous méritions donc la victoire.« 

Un excellent résultat pour les promus. « Une victoire d’équipe dans l’adversité » ajoute Fred. « Et une mention spéciale à ceux qui ont moins joué mais qui n’ont cessé d’encourager ou sont montés au jeu pour suppléer aux fautes ou blessures de certains. Tout ne fut pas parfait mais je suis heureux de la mentalité et du caractère affichés par chacun. En bossant encore plus dur en semaine, nous récolterons davantage le weekend. »

MOSA Angleur BC – BC Henri-Chapelle : 76- 82

Score par quart-temps : 19-12 / 23-16 / 16-20 / 12-22 / 6-12

Henri-Chapelle : Putters 0, B Veillevoye 16, Henkens 8, Schills C Blessé et/ou transformé en moine pour son EVJH (rires), Biemar Blessé, Wilwertz 8, Lahaye 24, , Lekeu BlesséRoemers 5, Manu « Jabbar » Renkens 12 mais blessé fin de match, Loop 5, Schills JF 4.

« La jeunesse nous expose à plus d’irrégularités »

Weekend de rêve pour Alleur qui a vu sa R1 Dames s’imposer à Angleur, sa P1 gagner contre Sainte Walburge, sa P2 devenir la première formation à faire trébucher Saint-Louis et sa P3 dominer Giants Braives.

Dans le derby au MOSA, Hertay et ses coéquipières démarraient piano et se retrouvaient menées 24-14 après dix minutes avant de redresser la barre et de l’emporter 50-53. Une nouvelle victoire des filles de Jean-François Hanesse qui trônent au sommet de la division en compagnie de Ciney et Quaregnon. Résultats positifs aussi pour la P1 Dames contre Sainte Walburge 77-48 et pour la P2 Dames à Sainte Walburge, 49-62.

En première provinciale, Alleur a continué sur sa lancée de jeudi et de son exploit contre Aubel en prenant la mesure de Sainte-Walburge, 83-63. Un succès construit dans le deuxième quart par Serge Di Prospero (15 pions), Bastin (16 unités), Carbonari (15 points) et leurs coéquipiers. « Nous avons sorti une prestation très solide, surtout en défense, ce qui nous a aidé à faire le trou. Tout le monde a participé à cette victoire » nous résume Martin Di Prospero (9 pions).

En P2B, les All Blacks sont devenus les premiers à s’offrir le scalp des Collégiens, 67-64. « Saint-Louis est une très belle équipe et nous pouvons être fiers de cette victoire. L’esprit d’équipe est à mettre en exergue, nous avons joué avec du caractère. Notre excellente défense en seconde période – 26 points encaissés seulement – a fait la différence et ce résultat est la preuve que le travail paie » sourit Vincent Aldenhoff. « Notre début de saison est très positif avec ce trois sur cinq. Notre objectif reste le maintien, nous avons pour cela besoin de joueurs prêts à se battre toutes les semaines à 200%, ce qui n’a pas toujours été le cas. Ce groupe a beaucoup de qualités mais la jeunesse nous expose parfois à plus d’irrégularités.« 

En P3C, la « Bien Belle Equipe » d’Alleur n’a pas été inquiétée par Braives. Kesikidis et sa bande d’artilleurs l’ont aisément emporté 92-57 et confortent leur position de dauphin d’Union Liège.

Visé reçu cinq sur cinq

En P2A, Visé s’est imposé à Prayon 61-81. Une cinquième victoire de rang pour Victor Letihon et ses coéquipiers qui confortent leur leadership sur la série alors que Pepinster a remporté le choc du weekend contre Comblain.

Au repos avec la R2, Victor Letihon en profitait pour aller prêter main forte à la P2 visétoise. « Je ne joue pas beaucoup avec cette équipe, ce n’est que mon deuxième match avec elle. Il lui manque un meneur avec la nouvelle blessure de Nathan Steeman » nous précise ce jeune homme bien éduqué.

A Prayon, face à des promus pratiquant un basket atypique, Visé a glané sa cinquième victoire de rang. « Nous manquions un peu de rythme en première mi-temps et étions dominés au rebond. Nous avons amélioré cela en seconde période, ce qui nous a aidé a partir en contre-attaque. Nous avons creusé un écart de douze points sur le passage en zone des locaux qui ne sont plus revenus » analyse Victor.

Toujours invaincus, les Visétois confortent leur leadership sur une P2A particulièrement dense. « Beaucoup de joueurs restent frustrés de la récente descente. Tout l’équipe joue en confiance » conclut l’ancien Cointois conscient que Visé est parfaitement lancé dans l’optique du titre.

Un titre pour lequel bataillent également Comblain et Pepinster. Ce dimanche, le groupe de Jérôme Jennes a pris le dessus sur celui de Thomas Doneux, 78-64. Une quatrième victoire qui permet à Dossin et ses coéquipiers de prendre seuls la deuxième place de la série.

« Toujours spécial de jouer contre mes cousines, Sophie et Anne Chuffart »

Belle propagande pour le basket féminin liégeois que ce derby entre Tilff et Esneux joué devant un public venu en masse et brillamment remporté par les Poraises, 66-46. Caroline Laloux revient sur cette soirée réussie.

Caroline, que retiens-tu de votre derby contre Esneux?

Qu’il s’agissait d’une belle propagande pour le basket féminin liégeois. La salle était bien remplie avec une super ambiance aux abords du terrain et sur celui-ci. Jouer contre mes deux cousines, Sophie et Anne Chuffart, est toujours spécial car nous nous connaissons depuis toujours, surtout avec Sophie avec qui j’ai passé toute mon enfance sur et en-dehors des parquets.

T’attendais-tu à une telle victoire?

Non, pas du tout. Mais nous savions que c’était une question de mental et d’envie de la part de toute l’équipe. Jusqu’à samedi, ce dernier point était plutôt mitigé et ce derby nous a permis de montrer que nous savions faire de belles choses ensembles!

Qu’est-ce qui, outre le mental et l’envie, a fait la différence en votre faveur?

C’est notre collectif qui a fait la différence avec plusieurs filles au-dessus des dix points ainsi que notre grosse envie de gagner contre Esneux chez nous et devant notre public.

Justement, qu’as-tu pensé de l’ambiance et du public présent en masse ce samedi?

C’était super de voir le public répondre présent de la sorte. L’ambiance fut au rendez-vous et l’après-match entre copines fut suivi d’un sympathique repas organisé par les locales. Nous pouvons remercier Françoise Dabee et Christine Joiret ainsi que, bien sûr, notre coach « El professor » Xavier Pirlot pour l’organisation d’après-match!

Malgré l’excellente fratrie Bodson, Sprimont remporte le derby

Devant une belle assistance, Sprimont a dominé Ninane pour s’emparer du derby, 79-84. Reportage.

Les amateurs de basketball s’étaient déplacés à la salle Freddy Winkin ce dimanche pour assister au derby entre Ninane et Sprimont. « Nous attendons notre première victoire à domicile. La série me parait très homogène, gagner à la maison sera très important » nous confiait Théo Beaujean avant la rencontre. « Ce sera encore une vraie bataille physique. Nous devrons répondre dès l’entame des débats et décrocher cette première victoire de championnat à domicile.« 

Hélas pour les Calidifontains privés de Colette, Fassotte et des frères Giebens, c’était Sprimont qui prenait le meilleur départ. Malgré cinq points de Dedave (20 unités au total), Forthomme (5 pions) faisait 7-11 depuis la ligne de réparation. Sam Bodson – précieux avec 18 roses – ramenait ses couleurs à 11 partout après cinq minutes de jeu mais Lenglois (7 unités) « en un contre un », Perrier (15 pions) en splitant le « hedge » adverse et Hertay (11 points) d’un move à la Olawon faisaient 14-17. A mi-distance, Sam Bodson ramenait Ninane à 19-22 à la fin du premier quart-temps.

Cette partie enlevée et qui ne connaissait pas de round d’observation continuait sur un tempo élévé. Sam Bodson interceptait la outlet pass de Boxus qui était sanctionné d’une volontaire. Delvoye (4 points), en fade-away puis aux lancers, et Boxus (23 pions), diablement précis, redonnaient de l’air aux visiteurs. C’était 20-28. Les locaux ne baissaient pas les bras et Max Bodson (22 unités) ramenait Ninane à 26-28 sur un beau drive ligne de fond. Wuidar (13 pions) commençait alors son numéro en enfilant les paniers comme des perles. Mertens (4 points) évitait que l’écart ne se creuse trop. A la pause, le marquoir affichait 34-41.

Alors que les spectateurs pouvaient profiter de délicieuses assiettes de tapas dans une buvette bien remplie, la seconde période démarrait tambour battant. Sam Bodson d’un 2+1 et son frère d’un triple et d’un mid-range ramenaient Ninane à 53-57. Notelaers (6 unités) redonnait six points d’avance aux Carriers avant que Max Bodson ne conclue d’un triple dans le corner une superbe action collective digne des San Antonio Spurs de la grande époque. A la demi-heure, c’était 58-62.

Dans le dernier acte, Sprimont jouait juste. Henrard (6 points) enquillait un semi-hook et un panier inside pour faire 66-76 à l’entrée de money-time. Face à l’adresse de Boxus et à l’impact d’Hertay, Dedave se montrait précis pour ramener les Calidifontains à 74-80. Maxime Bodson enquillait de loin avant que son frère ne vole un ballon et file en contre-attaque pour faire 79-83. Trop tard. Depuis la ligne des lancers, Perrier scellait le score à 79-84, offrant ainsi la victoire, méritée, à des Sprimontois pourtant privés de Doneux, Thielen et Malpas.

Crédit photo: Talento

Le duo de Saint-Louis offre la victoire à Esneux

Grâce à sa paire Ventat/Matisse, Esneux l’a emporté 84-74 contre Anderlecht. Dans le presque derby contre Tongres, Comblain s’est incliné 73-83 malgré l’apport de Rondoz au scoring.

Belle victoire pour Esneux contre Anderlecht. « Il nous faudra jouer sur nos principes, tant en attaque qu’en défense, et, surtout, tenir quarante minutes sans nous relâcher » avait prévenu Guillaume Henrard qui fut écouté. Emmenés par Tom Ventat (16 pions) et Clément Matisse (25 unités), les Dragons faisaient le break dans le deuxième quart pour mener 49-41 à la pause. En seconde période, Vanoost (13 points) et ses coéquipiers ne craquaient pas et s’imposaient 84-74.

« Nous devrons vraiment être très concentrés car il s’agit d’un match important pour lancer notre saison. Cette formation est dangereuse, Yoann Hertay est un très bon joueur qui peut nous faire très mal mais il n’est pas le seul à être dangereux. Il faudra sortir une grosse prestation défensive à tous les postes et être focus sur notre jeu » avait annoncé Simon Chapelle avant de recevoir la bande à Macfly. Malgré les 21 points de Corentin Rondoz, Comblain s’est incliné contre Tongres, 73-83. Après un premier quart en faveur des visiteurs, Collard (12 points), Roland (12 unités également) et leurs partenaires recollaient à 36-37 à la pause. En seconde période, les Limbourgeois se montraient plus efficaces que leurs hôtes et décrochaient la victoire.

« Un déplacement compliqué à Comblain, contre une équipe très agressive qui n’est pas à sa place au classement » nous explique Olivier Macfly. « Mano a mano tout le match, nous passons devant à trois minutes de la fin et nous contrôlons le money time.Le groupe est resté soudé dans les moments difficiles. Une victoire collective avec une petite mention à Julien Walravens qui, pour moi, a livré son match référence.« 

« Une facilité déconcertante de Germay et Massot pour mettre la balle dans l’anneau »

Profitant des retours de Massot et Germay ainsi que de la bonne forme de Gaudoux et Deville, Waremme n’a laissé aucune chance à Genappe. Arnaud Bondue fait le point sur cette victoire et la situation des Wawas. Interview.

48-28 à la pause, la messe était déjà dite après vingt minutes pour Waremme. Gaudoux (22 pions), Massot, (18 unités), Deville (15 pions) et leurs coéquipiers géraient parfaitement la seconde période pour s’imposer 88-63

Arnaud, cela doit faire plaisir de renouer avec la victoire?

Oui, cela fait plaisir mais nous ne doutions pas de nous après notre élimination en Coupe.

Qu’as-tu pensé de votre prestation contre Genappe?

Nous avons livré un match très sérieux du début à la fin. Nous avions déjà vingt points d’avance à la pause et nous avons géré en seconde période.

Le retour des blessés vous a aidé à obtenir ce résultat?

Effectivement, être de nouveau au complet – sauf Moray bien entendu – nous fait du bien. D’abord car nous avons plus de rotations et que nous pouvons nous dire que nous pouvons nous donner à fond sur le terrain car nous savons qu’il y a quelqu’un sur le banc prêt à nous remplacer. Ensuite parce que Massot et Germay sont deux joueurs qui se trouvent toujours aux bons endroits aux bons moments et qui ont une facilité déconcertante à mettre la balle dans l’anneau.

« Haut-Pré se sauvera rapidement, Perin amène de la stabilité à Aubel »

A Haut-Pré, Aubel, grâce à son trio d’anciens Collégiens Bousmanne/Perin/Gerarts, a remporté le derby 66-76 et conservé son brevet d’invincibilité en championnat. Ans s’est lui nettement imposé contre le Fresh Air. Les retrouvailles entre Delsaute et ses anciens coéquipiers de SFX promettent d’être savoureuses.

Absent lors de l’élimination d’Aubel en Coupe AWBB à Alleur, Raph Perin était bien présent ce samedi à Ougrée. Avec 25 points, le polyvalent Aubelois a largement contribué au succès de ses troupes, tout comme ses coéquipiers Gerarts (22 unités) et Bousmanne (15 pions). « Nous avions a coeur de corriger le tir » nous confie ce dernier. « Nous avons bien démarré pour prendre une grosse dizaine de points d’avance mais nous n’avons jamais su tuer complètement le match. »

Alors que le marquoir affichait 31-44 à la pause, Francken (21 pions) ramenait Haut-Pré à 50-59 avant le dernier acte. « Notre adversaire, accrocheur, s’est battu jusqu’au bout » concède le pivot aubelois. « Avec ce genre de motivation, Haut-Pré se sauvera rapidement. De notre côté, nous avons pu compter sur Raph Perin, de retour de voyage, qui amène une stabilité et une tranquillité à l’équipe. » Au coup de sifflet final, Aubel l’emportait 66-76. « Nous sommes donc toujours invaincus avant le choc contre Ans » conclut Bousmanne.

Les Ansois, justement, l’ont aisément emporté contre le Fresh Air. Démarrant idéalement la partie, Mossay (24 pions) et ses coéquipiers menaient déjà 43-29 à la pause. Les locaux en remettaient une couche dans le troisième quart pour s’envoler définitivement et s’imposer 82-60. Les retrouvailles entre Delsaute (13 unités ce dimanche) et ses anciens coéquipiers de SFX promettent d’être savoureuses.

Crédit photo: Daniel De Paifve

« Notre public mérite mieux qu’un tel naufrage dans le deuxième quart-temps »

Après un bon départ, Spa a croulé contre Lambusart pour finalement s’incliner 64-83. Nicolas Franck revient avec lucidité sur le revers des Bobelins.

Nicolas, après deux semaines sans match, avez-vous manqué de rythme contre Lambusart?

Etonnamment, ce n’est pas à l’entame de match que nous semblons avoir manqué de rythme. Nous avons remporté le premier quart malgré une défense trop perméable: 22 points encaissés.

C’est donc ensuite que votre jeu s’est délité?

Oui, c’est dans le deuxième quart que le naufrage s’est produit. L’équipe semblait sans jus, sans énergie, sans envie. Nous savions que Lambusart dispose de bonne individualités capables de scorer et nous les avons laissés se mettre en confiance. Les visiteurs sont restés sur des bases de vingt points par quart-temps durant tout le match et nous n’avons pas réagi avant les dix dernières minutes.

Qu’est-ce qui t’interpelle le plus dans ce revers?

Outre notre piteux pourcentage aux lancers-francs et la question du rythme, c’est avant tout la caractère qui pose question. Nous n’avons pas eu de réaction et c’est plutôt cela qui nous a posé problème dans cette rencontre. Nous allons devoir nous remobiliser à l’entrainement pour proposer autre chose pour les prochaines échéances. Nous le devons à notre public.

« Oostkamp était dans un jour de folie »

Face à la réussite insolente d’Oostkamp, Pepinster n’a rien pu faire.

A Oostkamp, Pepinster a vécu sa première défaite de la saison à l’extérieur. Un revers lourd dans les chiffres: 93-55. « Nous fûmes dominés physiquement et dans tous les secteurs » reconnait Hugo Maréchal. « Ce Oostkamp là est le plus fort adversaire rencontré depuis l’entame du championnat. Mais nous avons bien vu que les locaux étaient dans un jour de folie et qu’ils ne joueront pas comme cela toutes les semaines. Malheureusement, c’est tombé sur nous. »