« J’adore charrier mes collègues de Bruxelles »

Julien Van Roy se plie de bonne grâce à l’exercice du Thé ou Café.

Ju, tu préfères distiller une passe ou inscrire un panier?

Je suis 100% passe, même un peu trop parfois.

Plutôt attaque ou défense?

Je suis plutôt attaque (rires) même si une bête erreur défensive peut être super frustrante.

Netflix ou cinéma?

Netflix avec Madame mais ciné avec les enfants.

Plutôt pizza ou burger?

Plutôt pizza.

City-trip ou vacances à la plage?

City-trip car j’adore visiter mais à plage si c’est avec des potes.

Tu es plus Orange ou Proximus?

Orange à 100%, je suis manager du grand magasin à Liège (rires).

Tu préfères LeBron ou Curry?

LeBron m’épate par sa puissance et Curry par ses shoots mais celui que j’adore et qui m’impressionne pour le moment – et même depuis ses débuts au Real Madrid – c’est Doncic. Il est complet et a une aisance de fou.

Standard ou Anderlecht?

Standard, sans hésiter! Ce serait triste pour un Liègeois de supporter les Mauves… J’adore d’ailleurs charrier mes collègues de Bruxelles.

Et enfin, plutôt thé ou café?

Encore une fois, pas d’hésitation: café. Et même un peu trop, de café.

« Quand l’équipe va mieux en dehors du terrain, elle va mieux dessus aussi »

Ce week-end, le double derby entre Pepinster et Theux est revenu aux locaux qui ont encore un exploit à créer avant de profiter des fêtes de fin d’année: vaincre Waremme ce jeudi pour rejoindre les demi-finales de la Coupe de la Province.

En P3A, Pepinster recevait son voisin de Theux. Coup dur pour les locaux qui voyaient Nicolas Rossinfosse quitter le jeu après dix secondes à cause d’une entorse. Les Pepins allaient tout de même se relever et triompher 69-64. « Nous avons énormément utilisé notre secteur intérieur qui fut dominant toute la rencontre. A tel point que des prises à deux ont été tentées par les Theutois, ce qui nous a permis de ressortir la balle à des hommes seuls » commence Nicolas. « L’envie était également de retour. Après notre dernier match catastrophique à Spa, sans aucune envie de gagner ou de jouer, notre entraineur a pris la décision d’annuler l’entrainement et de le remplacer par un petit teambuilding devant un match de C1. Cela nous a aidé à retrouver l’ambiance du groupe du début d’année. Et quand l’équipe va mieux en dehors du terrain, elle va mieux dessus aussi. »

C’était ensuite au tour de la P2 locale de dominer son homologue de Theux. « Cet adversaire est compliqué à jouer, sûrement capable de battre tout le monde » poursuit la « Torche Humaine » pepine. « Mais nous avons défendu comme des morts de faim – ce qui nous a d’ailleurs valu le verre du coach – et nous avons su alterner jeu intérieur et extérieur en attaque. Cela nous a aidé à scorer, certes moins que d’habitude. Mais tout le monde sait qu’un match se gagne d’abord en défense!« 

Ce jeudi, un dernier défi se dresse sur la route des Pepins avec la réception de la P1 de Waremme en quarts de finale de la Coupe de la Province. « Il s’agit d’une équipe de P1 qui a un peu de mal à se trouver pour le moment. Il ne faut surtout pas se fier à leurs derniers matchs en championnat, nous savons de quoi ils sont capables même s’ils traversent une passe compliquée » prévient Nicolas. « Nous devrons aborder cette rencontre concentrés afin d’accentuer notre avance de cinq points. Et si nous défendons comme nous l’avons fait contre Theux, la victoire sera nôtre!« 

« Nous avons trouvé notre rythme de croisière »

Victorieux de Fleurus le week-end dernier, Herve doit enchainer ce jeudi à Angleur pour passer les fêtes au chaud.

Contre Fleurus, un adversaire qu’elles commencent à connaitre, Bonvoisin et ses coéquipières (26 points et 13 rebonds) l’ont emporté. « Nous avons livré une première mi-temps aboutie avec énormément de qualité dans nos prises de décisions offensives » débute Alain Denoël. Les locales comptaient même treize points d’avance à la dix-septième avant un petit relâchement. A la pause, huit longueurs séparaient les deux équipes.

« La reprise n’était vraiment pas bonne » regrette l’entraineur de Herve. « Nous avons joué avec beaucoup moins de détermination et de coeur et Fleurus en a profité pour revenir et même passer devant à 50-53. »

Heureusement, les Fromagères n’abdiquaient pas! « Nous avons cependant trouvé les ressources mentales pour bien finir et décrocher une victoire importante » sourit Alain. « Je ne peux qu’être satisfait de cette belle victoire devant un public génial. Un coach est toujours heureux lorsqu’il voit son équipe unie et sachant trouver des solutions dans l’adversité. J’ai pu compter sur neuf filles compétitives. Peu importe d’ailleurs mon cinq de base, ce sont toujours des filles différentes qui s’illustrent. Face à Fleurus, Bonvoisin fut excellente, Wera très précieuse et David héroïque puisqu’elle s’alignait malgré une luxation du coude. »

Un succès qui permet à Battice de dépasser le MOSA au classement et de revenir à hauteur de Sainte Walburge et Liège Panthers. « Nous avons un déplacement important à Angleur ce jeudi » reconnait le coach des Herviennes. « Si nous l’emportons, nous serons en avance sur le plan de marche fixé. Même si certaines filles sont fatiguées mentalement vu l’exigence de la division, la trêve n’arrive pas au bon moment pour nous. Nous avons trouvé notre rythme de croisière.« 

« Champion d’automne: aussi beau qu’inutile »

En s’imposant 63-76 à Neuville, Grâce-Hollogne a décroché le titre de champion d’automne en P3C. Julien Wéry revient sur cette dernière victoire et la première moitié de saison des Buffalos.

Julien, comment s’est déroulé votre dernier déplacement à Neuville?

Nous craignions réellement ce match car nous étions privés de quelques éléments pour le disputer. Mais, au final, nous l’avons très bien géré. Nous avons su profiter du manque d’adresse de Neuville dans le second quart pour développer un jeu plus rapide et prendre dix points d’avance à la pause. Nous avons bien géré la seconde période et avons inscrit à chaque fois les paniers importants qui empêchèrent nos adversaires de revenir.

A mi-saison, vous n’avez connu que deux fois la défaite.

Nous voilà, comme la saison dernière, champion d’automne. Cependant, c’est aussi beau qu’inutile. Je dois reconnaitre que je suis assez surpris par notre position au classement compte-tenu de notre début de saison assez moyen – trois victoires et deux défaites – et des difficultés que nous éprouvons pour remporter un match. Même si nous parvenons à la fin presque toujours à passer devant, nos obtenons nos victoires difficilement.

Quels seront vos objectifs pour le second tour?

Bien que notre bilan est actuellement excellent, nous allons continuer de prendre match par match en ayant conscience que chaque rencontre sera compliquée, peut-être encore davantage qu’au premier tour. Nous verrons où cela nous mènera.

« A Noël, nous retombons un peu en enfance »

Pierrick Van Den Brule évoque les charmes de la période de Noël.

Pierrick, d’où provient l’affection que tu portes à la fête de Noël?

C’est sûrement encore une des très bonnes valeurs que m’a inculqué ma maman. Je la remercie pour cela, la famille c’est très important.

Que représente cette fête pour toi?

Noël est une fête importante pour moi. C’est l’occasion de nous retrouver en famille, tous ensemble. C’est un moment agréable et cela permet de me changer les idées avant le blocus et les examens.

Quel est ton menu de Noël favori?

Nous faisons très souvent une raclette avant la traditionnelle buche de Noël (rires). C’est simple et même si quelqu’un n’aime pas le fromage, il y a d’autres choses à manger. C’est donc parfait et cela convient à tout le monde. Je ne suis pas très difficile (rires). Nous mangeons souvent beaucoup et gras, cela me plait fort bien (rires).

Quelles coutumes observes-tu à Noël?

Se voir en famille dans cette ambiance si particulière est déjà une coutume que j’apprécie hautement. Nous passons tous ensemble un bon moment et, rien que pour cela, Noël, c’est top. C’est aussi un très bon prétexte pour faire la fête, boire et manger!

En vrai épicurien, quels marchés de Noël ont ta préférence?

A celui de Liège, l’ambiance est vraiment top. Les tartiflette y sont un délice mais celui de Maastricht est apparemment – je n’y suis jamais allé, peut-être cette année? – l’un des meilleurs. Hormis cela, nous passons toujours un agréable moment au marché de Noël de Spa. Le basket y tient un stand où les joueurs travaillent, c’est vraiment une chouette ambiance.

Quels films sont tes immanquables de Noël?

A Noël, nous retombons un peu en enfance et nous regardons souvent des Disney ou ce genre de films. C’est très agréable, nous passons toujours un bon moment. Les films de Noël se ressemblent un peu tous mais j’aime quand même bien les regarder.

Le soir de réveillon est aussi celui de vraies affiches en NBA. Laquelle aurait ta préférence cette année?

Lakers versus Clippers. Les deux équipes de L.A., un vrai derby qui sent la poudre avec un Howard qui retrouve peu à peu son niveau et qui, selon moi, fait vraiment un super boulot. J’adore vraiment le jeu proposé par les Lakers. Un anti-small ball avec une équipe ultra-physique. Je me réjouis de voir si cela va fonctionner dans la durée et si les « Purple and Gold » iront loin en Playoffs avec ce style de jeu de plus en plus atypique.

« L’appétit vient en mangeant »

En s’imposant 70-79 à Visé, Montegnée conclut l’année à une très belle quatrième place. De quoi envisager la suite de la compétition avec sérénité et ambition.

« Je craignais ce déplacement à Visé, une formation qui était juste derrière nous au classement, d’autant plus que j’étais privé de trois joueurs et que je savais que Jordan Bawin devait partir à la mi-temps pour aller coacher » nous informe Jean-Louis Pire. « Nos deux premiers quart-temps ne furent pas bons défensivement – alors que c’est un de nos points forts. » Ayant encaissé quarante-sept points et menés de six unités, les visiteurs allaient parfaitement réagir.

« Nous avons rectifié notre défense pour ne plus encaisser que vingt-trois points et passer devant au marquoir » poursuit le coach de la Renaissance. « Grâce aussi à la bonne mentalité du groupe et à un bon pourcentage au shoot, nous ne fûmes plus rejoints par les Visétois. » Et Montegnée l’emportait 70-79.

Un résultat positif pour clore idéalement ce premier tour. « Nous entamerons la deuxième partie de saison à la quatrième place avec un bilan tout à fait remarquable de neuf victoires en treize rencontres » souligne Jean-Louis. « Cette série demeure très relevée, beaucoup de choses peuvent encore se produire en treize matchs. Le maintien était notre objectif pour cette première année à cet échelon. Il est déjà atteint, désormais ce n’est que du bonus et, comme on dit: « l’appétit vient en mangeant!«  »

« Moyen de faire un deuxième tour sympa si on ne fait pas les guignols »

En P2A, Prayon a conclu le premier tour par une probante victoire contre Aubel. Thomas Broset revient sur la prestation de ses couleurs ainsi que le premier tour réalisé par Trooz et les ambitions pour la suite du championnat. Interview.

Thomas, qu’as-tu pensé de votre victoire 77-65 contre Aubel.

C’était un match assez serré et puis nous avons eu un bon passage offensif tout en défendant mieux sur leurs shooteurs qui nous faisaient mal en deuxième période. Après cette bonne séquence, nous avons pris notre temps en attaque et mieux géré que d’habitude dans le money time afin de conserver notre petite dizaine de points.

De quoi aborder 2020 avec enthousiasme?

Oui, bien sûr. Je suis surtout content de gagner pour finir 2019 car nous restions sur plusieurs courtes défaites sans vraiment bien jouer. Je pense que nous pouvons encore mieux faire en étant plus malins. Nous pouvons faire un deuxième tour sympa et être tranquilles niveau classement si nous ne faisons pas les guignols.

« Nous n’avons rien d’un cador »

En P2A, Visé a conclu l’année par une fausse note lors de la réception d’Atlas. Une rencontre qui reflète le premier tour irrégulier des Visétois. Julien Moray analyse la situation de ses troupes pour Liège & Basketball.

Julien, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné contre Atlas?

Les consignes étaient claires pour ce match: contrôler le tempo, jouer un maximum sur jeu placé et profiter de notre impact physique. Ces consignes furent respectées pendant dix minutes sur l’ensemble du match, lorsque nous avons su prendre l’avance en première mi-temps ou revenir au score en deuxième. Mais impossible de faire quelque chose qui fonctionne pendant quarante minutes. Les prises de décision étaient catastrophiques, il y avait un manque de concentration en défense et j’en passe. Félicitations à Atlas et à Nicolas Franck, ils méritent leur victoire.

Terminer l’année par cette défaite 51-54 contre un adversaire a priori prenable doit être décevant?

C’est évidemment décevant mais ce match est le reflet de notre premier tour. Nous prestons de super matchs mais nous nous adaptons à l’adversaire et sommes incapables d’imposer notre jeu. C’est tout le contraire d’une équipe qui ambitionne de jouer la montée, malheureusement, car nous n’avons rien d’un cador.

La trêve arrive à point nommé?

J’espère qu’elle va faire du bien car notre second tour va recommencer en force: Ensival, Angleur et Pepinster.


« Christophe Mélon fut précis à distance »

Vendredi, Alleur recevait Awans avec la ferme intention de rattraper son faux-pas du week-end précédent à Aywaille. Mais Guillaume Thibaut et ses coéquipiers se sont inclinés 67-80 face à des Awansois qui continuent leur remontée au classement.

Les All Blacks démarraient très mal la partie et encaissaient un 0-11 d’entrée par une équipe d’Awans tranquillement installé dans son « game ». « Nous étions pris de vitesse par l’adversaire, battus sur de simples mouvements de « un contre un » et, offensivement, nous étions trop lents et en manque d’inspiration » regrette Guillaume Thibaut. Menés 16-25 après dix minutes, les choses ne s’arrangeaient pas ensuite pour les locaux qui regagnaient les vestiaires sur le score de 30-41.

« Nous sommes alors revenus avec de meilleures intentions. Plus de vitesse, de rigueur défensive qui nous permettaient de revenir à égalité dans le troisième quart » détaille l’ailier local. Trois paniers d’Awans redonnaient six points d’avance aux visiteurs avant d’entamer la dernière ligne droite.

« Le dernier quart démarrait de la même manière que le premier. Awans reprenait un avantage considérable sous l’impulsion de Christophe Mélon, précis à distance. Malgré un dernier sursaut d’orgueil de notre part, Awans finissait par s’imposer logiquement, 67-80, nous infligeant notre premier revers à domicile de la saison » explique Guillaume.

Les All Blacks terminent l’année par deux revers face à des équipes de seconde moitié de tableau. « Malgré ces deux couacs, notre premier tour reste positif » rappelle le fils de Roger. « La trêve arrive au bon moment, nous allons continuer de travailler pour atteindre nos objectifs car nous possédons un bon groupe sur le terrain et en dehors.« 

« Rester invaincus chez nous serait un beau challenge! »

En P3A, la Vaillante a conclu l’année par une probante victoire contre Liège Basket, 75-54. Les Brasseurs sont troisièmes d’une série dominée par Stavelot. Les Blancs-Moussis ont rendez-vous avec l’histoire ce mercredi. En cas de victoire contre la P2 de Saint-Louis, la bande de Damien Kessel se qualifierait pour les demi-finales de la Coupe de la Province.

En P3A, la Spéciale Aywaille a remporté son match pour la deuxième place en dominant assez largement Spa. Ce revers des Spadois associé à la belle victoire des Jupillois contre Liège fait de la Vaillante un beau troisième de la série, à égalité de défaites (trois) mais une victoire de moins que les Aqualiens. « Je suis évidemment très satisfait et heureux de notre classement à la mi-saison!« , s’enthousiasme Romain Thirionet. « D’autant plus que nous ne nous y attendions pas et jouons sans prétention. Nous prenons les matchs les uns après les autres pour passer du bon temps entre potes. L’objectif est plutôt de venir décompresser que de monter. Mais rester invaincus chez nous serait, par contre, un beau challenge!« 

Et c’est en bonne voie, les Jupillois ayant disposé de Liège, 75-54, lors du dernier match de l’année. Nous avons réalisé une prestation solide » souligne Romain. « Nous avons eu plus d’envie et de punch que l’équipe adverse bien que nous n’avons pas pratiqué notre meilleur basket durant toute la rencontre. Nous sommes toutefois restés concentrés et surtout très soudés. »

Plaisir est le mot d’ordre

Beau troisième d’une série promise à Stavelot, Jupille peut passer les fêtes au chaud avec le sentiment du devoir accompli. Pour les Blancs-Moussis, l’heure n’est pas – encore – à la célébration. Ce mercredi, les Bonaventure et leurs potes reçoivent l’hybride P2 de Saint-Louis avec, en ligne de mire, un ticket pour les demi-finales de la Coupe de la Province. « Nous avons hâte d’en découdre, nous sommes motivés et je pense que çela risque d’être un beau match!« , s’exclame Quentin Desert. « Nous abordons ce match sans aucune pression » embraie Damien Kessel. « Comme lors du tour précédent, nous ne sommes pas les favoris et le but sera surtout de faire plaisir au public et à nous-mêmes et de faire une dernière fois la fête cette année avant la soirée « Poull Ball » de vendredi.« 

Et avant d’affronter les Collégiens, les Stavelotains sont un peu dans l’inconnu. « Contrairement à Welkenraedt qui est un club de la région et dont nous connaissions une majorité des joueurs, Saint-Louis nous est étranger » nous précise l’entraineur local. « Vu le classement des Collégiens, il doit y avoir de la qualité dans cette équipe mais nous n’avons pas préparé cette rencontre de manière spécifique et nous allons surtout essayer de nous focaliser sur notre jeu. Si la qualité de jeu est là, que nous gagnions ou perdions, la fête sera belle.«