Auteur/autrice : Thiebaut Colot

Pour le maintien, les déplacements de Waremme à Sainte Walburge et de Spa à Dison vaudront leur pesant de cacahuètes.

Waremme a renoué avec la victoire le week-end dernier en dominant une équipe de Dison qui venait pourtant de s’offrir les deux premiers du général. « Nous avons pu voir ces dernières semaines que, dans cette série, tout le monde peut battre tout le monde. Cela pimente un peu plus le championnat » souligne Nicolas Gérads. « Le titre et le maintien vont se jouer jusqu’à la dernière minute. »

Une excellente manière, aussi, d’évacuer la pression avant de gravir la montagne Sainte Walburge. « C’est un match comme les autres pour nous. Nous ne voulons pas nous focaliser sur le classement, les joueurs adverses ou quoi que ce soit d’autre. Nous devons juste mettre le focus sur nous, notre jeu, ce que nous sommes capables de de faire – parfois très bien, parfois très mal – et rester dans nos schémas » ajoute le coach des Wawas. « Il ne faut pas vouloir prendre le match à son compte et jouer les uns pour les autres comme si nos vies en dépendaient. Il n’y a que comme cela que nos objectifs pourront être atteints.« 

« Inutile de nous soucier du classement si nous ne gagnons pas des matchs! »

Une absence de pression que revendique aussi Mike Laboureur avant le déplacement de Spa à Dison. « Sans pression mais avec beaucoup de concentration et d’engament » nuance-t-il. « Nous vivons une période compliquée avec les examens et des absences pour divers motifs. Ce n’est pas optimal comme préparation et nous devrons nous méfier de ce groupe soudé dans lequel quelques individualités peuvent faire la différence au bon moment. »

A l’instar de l’entraineur de Waremme, le pivot des Bobelins balaie les chiffres d’un revers de la main. « Nous voulons aborder chaque match les uns après les autres, sans poser notre regard sur le classement. Il est inutile de nous soucier des autres si nous ne gagnons pas des matchs! » conclut-il d’un imparable raisonnement logique.

Ce samedi, Tongres entame un mois ardu et décisif en recevant le leader Kontich. Focus.

Ce samedi, Tongres entamera une série de matchs ardus et potentiellement décisifs avec au menu deux fois Kontich, Ninane et Comblain. « Effectivement, notre mois de février est costaud mais je ne pense pas que notre saison se jouera en février. Elle se joue tous les week-ends » nuance Olivier Macfly. « Cela sera un mois compliqué avec ces deux matchs contre Kontich qui survole la série mais nous abordons tous les matchs de la même façon, avec la même envie de nous donner à fond sur le terrain » rajoute Julien Walravens.

Tout commencera par la réception de Kontich ce samedi. « Nous attendions depuis longtemps de pouvoir nous frotter à une équipe pareille dans un match avec de l’enjeu. C’est pour de telles confrontations que nous jouons au basket » s’enflamme le mentor des Limbourgeois. « Les Wolves possèdent un bel effectif avec des joueurs qui ont joué en D1 ou furent ultra-dominants en TDM1. Je me réjouis. Seul petit bémol, nous avons une semaine d’entrainement compliquée suite à plusieurs absences. Pas l’idéal pour préparer un topper. » Néanmoins, Tongres connait la musique. « Pour battre Kontich, il faudra rester au contact jusque dans le money time. A ce moment là nous pourrons les faire douter et nous aurons une chance » ajoute Oli. « Je suis allé deux fois voir les Wolves et c’est vraiment costaud » embraie Julien. « Il faudra batailler dès la première minute et ne pas nous laisser bousculer. »

Ensuite, ce sera la réception de Comblain, un déplacement à Kontich et un presque derby contre Ninane. « Deux équipes liégeoises pas faciles à jouer. Comblain aligne un Rondoz qui fait sa meilleure saison en TDM2 et un Goémé qui confirme tout le bien que je pense de lui » précise le coach de Tongres. « Ninane s’en sort super bien malgré la blessure de Mimi Dedave. Les Calidifontains sont des guerriers, ils ne vont rien lâcher. »

Du côté limbourgeois, l’ambiance est au beau fixe. « Cela se passe merveilleusement bien à Tongres! Je ne pouvais pas rêver mieux » sourit Julien. « C’est un club très professionnel qui se préoccupe beaucoup plus du basket et de ce qu’il se passe sur le terrain plutôt que du nombre d’heures passées dans la cafétéria (rires). »

Tongres réussira-t-il dès lors la passe de quatre? Premier élément de réponse ce samedi!