Barkley se mouille et surprend

Charles Barkley a donné deux outsiders surprenants pour le titre NBA 2020.

Les opinions de Charles Barkley sont souvent à contre-courant. L’ancien MVP a livré son choix pour le titre NBA. « Les Philadelphia Sixers à l’Est. Et si les Portland Trail Blazers récupèrent Jusuf Nurkic et Zach Collins, personne ne voudra les affronter. Ils ont le meilleur backcourt de la NBA avec Damian Lillard et C.J. McCollum. Ils ont Hassan Whiteside qui joue bien. Mais s’ils récupèrent Nurkic et Collins, personne ne voudra les jouer », assure le Hall Of Famer.

« Nous nous sommes tirés une balle dans le pied »

Le jeune talent Ugo Jacoby fait le bilan de la saison de Sainte Walburge en première provinciale.

« Pour moi, notre saison fut bonne car j’ai beaucoup appris mais pour l’équipe, ce n’était pas ce à quoi nous nous attendions » reconnait Ugo Jacoby. « Cela fut compliqué avec tous les changements de coachs et je pense que l’on joue comme on s’entraine. En début de saison, nous n’étions pas sérieux en semaine et nous nous sommes directement tirés une balle dans le pied avec plusieurs revers consécutifs.« 

Fort heureusement, les Sang et Marine sont tout de même parvenus à éviter la bascule et Ugo à progresser. « Nous visions initialement le milieu de classement mais à mi-saison, seul le maintien nous importait au sein de cette série de bon niveau avec des équipes qui mériteraient d’être en R2 mais manquaient de régularité » précise le jeune talent. « Je suis content de ce que j’ai produit même si je ne prenais parfois pas assez d’initiatives par rapport à mes coéquipiers. »

Ugo gardera quelques souvenirs de cette saison avant d’entamer un nouveau championnat pour lequel Sainte Walburge sera ambitieux. « Les grosses victoires nous ont marqués et aussi lorsque nous jouions bien, même lors des défaites, car ce n’était pas facile avec tous les absents. Le groupe est toutefois resté soudé » conclut Ugo.

« Terminer une saison sans rechute »

Encore frappé par la guigne cette année, Quentin Thielen espère enfin vivre une saison sans blessure à Sprimont lors de la prochaine campagne.

Quentin, comment évolues-ta blessure?

Super bien. Je prends mon temps. Avec le confinement, je n’avais plus mes séances de kiné en cabinet mais des séance que je devais effectuer à domicile. Mon kiné m’envoyait des exercices à faire pour toute la semaine. Mais ce qui est positif c’est que je n’ai plus aucune douleur.

Comment t’es-tu occupé durant cette période si particulière?

Comme je peux… J’ai fait beaucoup de vélo et de course à pied. J’ai aussi joué souvent à la Playstation avec Rémy Collard, mon acolyte des Top 1 (rires).

Tu as décidé, finalement, de rester à Sprimont la saison prochaine. Qu’est-ce qui a influencé ta décision?

Suite à l’arrêt en R2 de Visé, j’ai eu une discussion avec Jérôme Jacquemin, le nouveau coach de Sprimont. Je lui ai expliqué que si je voulais, à la base, redescendre de divisions c’était pour reprendre confiance en moi et, surtout, en mon genou après deux saisons blanches. Il l’a accepté et m’a proposé un beau challenge à Sprimont où je pourrai revenir à mon rythme et retrouver de la confiance. Je ferai TDM2 dès le début de saison pour être prêt à jouer quand je serai à 100% et P2 pour revenir tout doucement avec le kiné du club qui me limitera mon temps de jeu en début de saison.

Quelles sont tes envies pour quand le basket reprendra?

Mon envie première est de pouvoir déjà terminer une saison sans rechute… J’ai aussi envie de démontrer que j’ai le niveau de la TDM2 et que je peux encore y évoluer malgré les blessures que j’ai connues.

« La réalité du terrain est différente »

Sa première expérience avec un assistant-coach, la découverte d’un groupe « fantastique », l’aspect tactique propre à la deuxième provinciale, le timing de son départ à Cointe, les victoires sur le fil et la cinquième place de Visé en P2A: autant de sujets évoqués par Julien Moray.

« Nous n’avons pas su être réguliers, c’est la clé pour ambitionner les premières places. Notre cinquième place finale reflète bien notre saison. Les cinq premiers du championnat pouvaient revendiquer le titre mais Pepinster, Ensival et surtout Tilff furent plus réguliers. Ces équipes ont su remporter les matchs importants mais, surtout, n’ont presque jamais perdu contre des adversaires de deuxième partie de tableau » analyse Julien Moray.

Redescendu de R2, le coach de Visé fut surpris par la densité de la P2A. « Le niveau était incroyable et, je dois l’avouer, un peu inattendu » reconnait-il. « La moitié des équipes de notre série aurait pu se sauver en P1. Chaque match était une bataille et nous avons croisé pas mal de joueurs qui avaient le niveau de la régionale. Comment ne pas évoquer cette équipe de Tilff qui a fait preuve d’une maitrise et d’une intelligence de jeu impressionnante tout au long de la saison. »

Le timing n’était peut-être pas le bon

A l’instar de leur entraineur, les Visétois n’ont pas snobé leur division. « J’ai repris l’équipe P2 avec les mêmes envies, la même motivation et la même rigueur que lorsque j’officiais avec la R2 mais il est vrai que la réalité du terrain est différente » nous confie Julien. « Des systèmes qui fonctionnaient très bien en R2 n’avait finalement pas leur place en P2. Nous avons dû nous adapter et faire en fonction des défenses propres à la division qui sont complètement différentes qu’en régionale.« 

Beaucoup de beaux moments ont jalonné la campagne des résidents de la Cité de l’Oie. « Notre début de championnat avec un cinq sur cinq et des victoires sur le fil contre Mosa et Pepinster ainsi que notre incroyable victoire au buzzer à Sprimont » se remémore le coach. « J’ai surtout été heureux de faire partie de ce groupe qui, humainement, était fantastique. Les gars étaient super, motivés, toujours présents aux entrainements et j’ai vécu avec eux des moments inoubliables, surtout lors des après-entrainements ou matchs. Ils étaient de vrais sauvages!« 

Cette saison était la dernière de Julien à Visé, lui qui dirigera Cointe la saison prochaine. « J’ai apprécié travailler avec mon assistant Sébastien Lejeune. C’était pour moi une première expérience avec un assistant et j’en ai compris l’importance quand Séba m’a soufflé quelques idées pertinentes pendant l’année. Je lui souhaite le meilleur dans le coaching, il le mérite » sourit le futur entraineur des Grenouilles. « Je regrette de n’avoir pu terminer la saison, je crois que de belles choses auraient encore pu arriver. Je regrette également d’avoir connu cette équipe alors que j’étais en fin de cycle à Visé. Personnellement et pour mon apprentissage, je devais quitter Visé mais le timing n’était malheureusement peut-être pas le bon. Je recroiserai peut-être ces gars un jour…« 




« Le choix du coeur »

Alexandre Bousmanne revient sur la saison d’Aubel en deuxième régionale. Entretien.

Alexandre, que retenir de cette saison?

Cette saison fut top à trois semaine près. Nous avons très bien démarré par un dix sur dix, nous plaçant immédiatement en bonne position dans la course au titre et aux Playoffs. Nos résultats sont mitigés car nous avons enchaîné quatre revers alors que nous pensions être bien partis pour terminer premiers et aborder les Playoffs en pôle position.

Au final, vous ratez de peu la montée.

L’objectif d’Aubel était d’abord de voir comment le groupe allait vivre tout en espérant terminer en place utile pour les Playoffs. Là, l’objectif est atteint.

Méritiez-vous mieux que cette troisième place?

Non. Je persiste et signe: à plein régime et n’en déplaise à Fred-le-Magnifique, nous avions la meilleure équipe du championnat. Flénu en a fait les frais en prenant vingt-et-un points au Green Temple. Mais pour terminer à la première place, il faut savoir gagner partout et afficher la même motivation chez le premier comme chez le dernier. Nous nous sommes relâchés quelques semaines et l’arrivée du Covid nous a coûté la montée.

Comment juges-tu ce championnat de deuxième régionale que tu découvrais?

La R2 était une inconnue pour moi… Si nous avons dominé le début des débats, nous avons perdu quelque fois quand même dont une fois chez la lanterne rouge. J’ai trouvé la série homogène avec de nombreuses équipes piégeuses. Ce n’était pas d’un niveau faiblard comme je l’ai régulièrement entendu.

Comment juges-tu tes prestations?

Je suis satisfait de mon rôle dans l’équipe. J’ai beaucoup joué et je pense avoir presté une saison correcte. A trente-cinq ans, il est évident que mon corps n’est plus celui de mes vingt ans et que mon mollet souffre de plus en plus. Je suis content de pouvoir encore jouer à ce niveau-là même si je ne serai plus un top scoreur comme par le passé.

Quels furent les moments forts de cette campagne?

La double victoire contre Flénu avec notamment seulement cinq mecs pour disputer le match aller.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette saison?

Découvrir encore plus Aubel, un club avec des gens simples, passionnés et avec le cœur sur la main. Venir au Green Temple était un choix du cœur et nous ne l’avons pas regretté. C’est la raison pour laquelle nous avons rapidement accepté de prolonger. Cette année était aussi celle du mariage de Raph Perin où nous étions tous en équipe. J’ai également apprécié retrouver Sacha et Thibaut, découvrir davantage Romain, Martin et les autres et prolonger le plaisir avec Raph et Adri.

Nourris-tu certains regrets?

Le seul regret que j’ai est de ne pas avoir gardé François Manset. Pour les résultats, c’est la vie et nous aurons notre revanche l’an prochain.

« Verlaine était venu mettre les choses au point »

Après un départ canon, les expérimentés joueurs de la P3 de La Villersoise sont quelque peu rentrés dans le rang.

Dès le lancement du défunt championnat, La Villersoise caracolait dans les plus hautes sphères du classement. Mais, après un départ canon, Michael Louis et ses partenaires sont quelque peu rentrés dans le rang pour conclure la saison à une honnête sixième place. « Nos résultats furent bons au premier tour, moins au second car nous avions des déplacements délicats et moins de pressions grâce à notre bonne première partie de saison » nous explique l’ancien Aubelois. « Nous ne visions pas une place particulière, nous souhaitions simplement nous mettre rapidement à l’abri. Nous terminons à une place qui nous correspond bien même si nous aurions pu – ou dû – boucler l’exercice un ou deux rangs au-dessus. »

En P3B, le voisin de Verlaine faisait régner sa loi. « A part les hommes de Jérôme Louwette, la série était assez homogène et chaque équipe pouvait neutraliser son adversaire. Dans l’ensemble, c’était moins fort que la saison précédente mais tout de même loin d’être dégueulasse » continue Michael. « Mes prestations furent mi-figue, mi-raisin. Je pouvais très bien faire un bon match puis passer à côté le week-end suivant.« 

Malgré une fin de saison tronquée, Michael gardera quelques bons souvenirs de cette campagne. « J’ai apprécié l’ambiance au sein de ma nouvelle équipe. Nous savions boire un verre et rigoler après une victoire comme après une défaite » ajoute-t-il. « Si je regrette nos deux courtes défaites contre Harimalia et Ninane alors que nous avions la situation bien en main, je fus surtout marqué par la venue de Verlaine à Villers. Nous étions tous les deux invaincus et les futurs montants ont mis les choses au point. »

Bayern : ça passe ou ça casse !

Attention, les Munichois pourraient perdre leur titre dès aujourd’hui et, qui plus est, sur leur terrain. En péninsule ibérique, Van Rossom et Valence ont d’emblée répondu à l’attente alors que Lecomte et Gran Canaria souffraient devant le Real. Plus près de chez nous, connaissez-vous le « plancher des vaches » ? Ce sont les infos d’EMCE.

Fase Finale (Esp) : mieux pour Van Rossom que pour Lecomte

La journée de jeudi débutait par la victoire aisée (90-74) de Valence (Van Rossom 10) sur Andorre. Dans la foulée, le Real ne laissait aucune chance (91-73) à Gran Canaria (Cook 3, Lecomte 5 et photo). « Madrid a mis directement une pression énorme sur nos distributeurs et nous avons été en problème », constate le coach ilien. Dans la soirée, Burgos imposait ses vues (92-86) à Saragosse. Aujourd’hui, on suivra de près le choc opposant, à 18 h 30, Malaga au Barça. C’est tout simplement la première place du groupe qui sera mise en pâture.

Final 10 (All) : Göttingen out, Bamberg en ballotage défavorable

Sans aucun doute, le match de trop pour Göttingen (Ruoff 8, Kok 10) qui n’a rien pu (68-93 après 40-81, à la 30e) face à l’Alba Berlin. Ce n’était guère mieux engagé (33-45, au repos) pour Bamberg (Lee 7, Obasohan 10) contre Oldenburg, mais tout restait cependant possible au coup de sifflet final : 81-86. « Le danger venait de partout, mais nous avons limité la casse et pouvons encore nous qualifier samedi », prévient Roel Moors. Ce vendredi (20 h 30), Ulm finira la boulot aux dépens de Francfort tandis qu’auparavant, le Bayern Munich sera en grand danger (4 longueurs à remonter) devant Ludwigsburg. Esquisse de réponse à partir de 16 h 30.

Baron (ex-Spirou) et Punter (ex-Anvers) désertent l’Etoile Rouge

Une certitude, ces deux-là ne prolongeront pas leur séjour (mouvementé) à Belgrade. Kevin Punter (26 a, 1,93 m, Anvers ’17) défendra désormais les intérêts de l’Olimpia Milan (Série A). Quant à Billy Baron (29 a, 1,88 m, Charleroi 15/16… avec son frère), il serait en négociation plus qu’avancée avec Bologne. Reste Kyan Anderson (28 a, 1,80 m, Alost 15/16 puis Pau avec Crevecoeur) qui fait ses valises à Göttingen pour le Falco Szombathely (D1 hongroise).

Terrains extérieurs : dans la cour de la ferme de… Fayenbois

Fayenbois est le quartier le plus campagnard de Jupille. Sur les hauteurs de la commune, on trouvait la ferme du même nom et c’est dans sa cour que fut érigé – de bric et de broc – le tout premier terrain du club. Grâce en soit rendue à Jean Lucas, l’instituteur du coin. On était au sortir de la seconde guerre mondiale (’44) et le site était dénommé le « Plancher des Vaches ». Peu de temps après, les « Vert en Blanc » trouvaient refuge sur ce qui allait devenir les courts couverts du tennis de Fayenbois cher à André Stein. Pour l’heure, l’appellation officielle du cercle mosan est Liège Atlas Athénée Jupille.

La télé crève l’écran

Il y a bien longtemps qu’un week-end n’avait plus proposé un menu télévisuel aussi fourni… Vendredi : Malaga – Barcelone (18 h 30, Stéphane Druart) et Vitoria – Ténériffe (21 h 30, Pierre Vandersmissen) ; samedi : Burgos – Real (15 h 30, S.D.) et Valence – Saragosse (21 h 30, P.V.) ; dimanche : Ténériffe – Bilbao (15 h 30, S.D.) et Barcelone – Vitoria (21 h 30, P.V.). Le tout sur VOOsport World 3.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Gran Canaria Basket

 » Tellement de matchs avec de mauvais shoots »

George Karl analyse l’évolution du jeu NBA et la perte d’influence des pivots.

La NBA évolue, le jeu aussi ainsi que les postes et les qualités des joueurs. Fini ou presque le jeu au poste, la nouvelle arme de destruction massive est le tir à trois points dont certaines équipes ont fait leur fonds de commerce. « Je n’avais jamais imaginé qu’un si grand nombre de 3-points soient pris par match. Je pense qu’il faut un équilibre. J’aime le bons 3-points. Je n’aime pas les mauvais 3-points et trop souvent on prend de mauvais 3-points en pensant que ça ne pose pas de problème. Je crois vraiment que la sélection est extrêmement importante. Que les gars qui prennent les shoots devraient savoir quels shoots nos voulons et quels shoots nous ne voulons pas. Dans le jeu d’aujourd’hui, il y a tellement de matchs avec de mauvais shoots, une mauvaise sélections de shoots. Ça donne l’impression que le jeu est un peu hors de contrôle » explique George Karl. « Ce qu’on disait c’était ‘Aime le cercle autant que le 3-points’. On a toujours insisté sur le fait que quand tu avais le choix entre un 3-points ouvert un chemin vers le cercle ouvert, tu prenais le cercle. Ils jouent tous vite aujourd’hui, mais pas toujours vite et de façon intelligente.« 

Forcément, les qualités recherchées chez les joueurs ne sont plus les mêmes. Alors que presque toutes les bonnes équipes des nineties se basaient sur un pivot dominant, ce n’est désormais plus le cas. « Je ne suis pas anti-pivot parce que je pense qu’on a besoin d’un big guy au basket. Mais ce que j’ai appris c’est que quand ton pivot est le meilleur joueur sur le terrain, c’est difficile d’élever (dans le sens porter plus haut, ndlr) ton équipe. Je me souviens de matchs où DeMarcus était le meilleur joueur sur le terrain mais nous n’arrivions pas à gagner. Quand tu as le meilleur gars sur le terrain, j’ai toujours eu le sentiment que tu avais une chance de gagner, et que tu devais gagner » ajoute l’ancien coach des Sonics, des Kings et des Nuggets. « Je l’ai dit à propos d’Aldridge, KAT ou AD, les joueurs qui ont le pouvoir de contrôle le résultat d’un match. Le besoin d’avoir un big qui joue bien est toujours là. Dans le même temps, les arrières, le rythme de jeu et le shoot à 3-points, participent à élever davantage les autres compartiments du jeu. »

« Je vais aider les jeunes en P4 »

Arnaud Munten revient sur la dernière belle saison réussie par la P2 d’Hannut.

« Nous avons presté une très bonne saison malgré certaines absences pour les études ou à cause de blessures. Nous avons tout de même vaincu de grosses équipes pour finir là où nous le voulions. Nous souhaitions faire mieux que la saison précédente, ce que nous avons réussi même si deux ou trois défaites auraient pu être évitées » nous confie Arnaud Munten. « Le niveau de la série m’a paru bon, tout le monde pouvait battre tout le monde. Atlas Jupille, qui termine dernier, a perdu beaucoup de matchs de peu de points: chaque match était difficile. »

Cette saison fut particulière pour Arnaud. « Je suis papa depuis le six octobre 2019, cela compte aussi dans une saison. Le boulot, le bébé, et être présent aux entrainements et aux matchs – en sachant que je coache deux équipes et suis aussi arbitre – n’était pas simple mais j’ai toujours été là » nous explique-t-il. « J’ai bien démarré la saison mais je suis un peu déçu de mes dernières prestations. Dans l’ensemble, c’est toutefois plus positif que négatif. »

Comme chaque année, le groupe a bien vécu. « L’entente dans l’équipe et les troisièmes mi-temps sont remarquables. Notre équipe est vraiment soudée et cela se voit sur le terrain, notamment lors d’un moment de la saison où nous enchainions les victoires. La saison prochaine, le groupe fera encore mieux et pourrait jouer les trois premières places. »

Cela se fera sans le shooteur hesbignon. « Je redescends en P4 pour aider les jeunes d’Hannut qui vont faire leurs premiers pas en seniors. Le club a l’ambition de faire monter une P4 en P3 dans les deux ans » conclut le jeune papa.

« Pas l’habitude que les adversaires restent faire la fête »

Maxime André revient sur la saison de Belgrade en TDM2A. Interview.

Maxime, quel bilan fais-tu de cette dernière saison?

Il me reste un goût de trop peu, évidemment. Notre saison fut plutôt positive hormis notre début de second tour qui fut médiocre au niveau des résultats.

Avez-vous rempli vos objectifs?

Vu notre calendrier de fin de saison, je pense que nous allions nous battre pour la cinquième place qui allait se jouer entre nous, Spa et Nivelles que nous devions encore affronter. Même si nous étions dans une année de transition, notre objectif était le même: le Top 6.

Qu’as-tu pensé de cette TDM2A?

C’était une série où tout le monde – excepté SFX – pouvait gagner contre tout le monde. Chaque weekend, il fallait se battre pour la victoire. Mais j’ai connu des séries plus relevées lors de précédentes saisons.

Es-tu satisfait de tes prestations?

Je suis passé à côté de deux ou trois matchs mais je pense avoir fourni de bonnes prestations en général. De plus, je n’ai pas été blessé, c’est assez positif.

Quels furent les moments forts de cette campagne?

La victoire contre Anvers fut un moment marquant positivement. A contrario, la défaite contre Anderlecht en demi-finale de la Coupe AWBB nationale fut négative. Nous voulions défendre notre titre mais, au final, il est toujours à nous vu la fin de saison prématurée (rires).

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Les troisièmes mi-temps avec Pepinster et Spa chez nous. Nous n’avons pas l’habitude que l’adversaire reste faire la fête après les matchs (rires).

As-tu des regret?

Le seul est de ne pas avoir gagné cette demi-finale car en finale, j’aurais pu affronter mon beau-frère Boxus et mes amis Steve Lenglois et Gaëtan Hertay. Mais comme tout a été annulé…