« Deux des meilleurs joueurs de l’histoire dans notre équipe »

Daryl Morey a confiance dans ses Rockets pour aller chercher le titre.

« C’est de la pression mais de la pression basket. On voit de la vraie pression dans le monde actuellement, heureusement il semble qu’on se dirige vers des changements importants, et que chacun se regarde dans le miroir. Mais concernant la pression liée au basket oui il y en a beaucoup mais encore une fois, avec deux des meilleurs joueurs de l’histoire dans notre équipe, on devrait gagner (le titre, ‘this thing’) » a déclaré Daryl Morey. Ce fan des stats avancées reste toutefois à l’affût pour renforcer son roster.

Va y avoir du sport!

Le calendrier des Coupes provinciales seniors et jeunes est sorti!

Et il va y avoir du sport avec d’emblée un Vaillante (P2) contre Spa (P1) qui pourrait déboucher sur une surprise avec le renfort des deux anciens Bobelins que sont Lhote et Moray pour densifier encore un peu plus le solide effectif jupillois. La P1 de Tilff devra se méfier de l’ambitieuse P2 de Verlaine tandis que l’Etoile et Saint-Louis croiseront le fer pour la deuxième fois après s’être rencontrés en ouverture de championnat. Ces trente-deuxièmes de finale auront lieu le weekend des 31 octobre et 1er novembre.

La « clutchitude » de Robert Horry dévoilée

Multi-titré, Robert Horry avait aussi la réputation d’être un joueur sacrément clutch. Comment faisait-il pour rentrer autant de paniers décisifs.

Avec les Rockets, les Lakers et les Spurs, Robert Horry a conquis plusieurs titres. Sept au total. Et le stretch four avant que ce poste n’existe réellement a également converti un paquet de shoots clutchs. Comment faisait-il? Son coéquipier à San Antonio, Tim Duncan, livre une tentative d’explication.

« Rob se la coule douce pendant tout le match. Et pendant toute la saison aussi, en fait. Il ne fait rien. Il n’a pas envie de jouer et se pointe de temps en temps. Puis vous le mettez sur le terrain dans le 4e quart-temps d’un grand match, que ce soit en saison régulière ou pendant les playoffs et d’un coup il dit : ‘OK, c’est le moment de jouer maintenant. Je me la suis coulée douce toute la saison, mais là, c’est l’heure’.Et il appuie sur le bouton, c’est tout. Aussi bizarre que ça puisse paraître, c’est très exactement ce qu’il fait (rires) » explique la légende de San Antonio.

« Il me reste un peu d’essence dans le réservoir »

Stop ou encore pour Andrew Bogut?

Si le pandémie mondiale n’avait pas interrompu la saison, Andrew Bogut serait revenu en NBA disputer les Playoffs. « J’avais des offres en provenance de NBA avant que la pandémie n’arrête tout, je devais potentiellement y aller après la fin de la saison NB » confie-t-il à SBS. « J’étais en pourparlers avec plusieurs équipes, qui voulaient que je fasse le voyage. »

Le Covid-19 est venu mettre à mal les plans de l’Australien qui s’apprêtait aussi à disputer les JO de Tokyo. Dès lors, l’ancien champion NBA hésite sur la marche à suivre. « Je me sens bien, je suis content de ma carrière si elle doit s’arrêter maintenant Mais je pense qu’il me reste un peu d’essence dans le réservoir » assure-t-il. L’idéal pour lui? Signer pour une grosse franchise à la sortie de l’hiver avant de se rendre au Japon avec les Boomers.

« Intensité, envie et culture basket dans le basket féminin »

Avec la P1 Dames de Spa, Quentin Desert a vécu une saison faste.

« Avec les Dames de Spa, j’ai vécu une saison géniale et je leur dois énormément » souligne Quentin Desert. « Elle m’ont permis d’évoluer dans mon coaching et de vivre des moments géniaux.« 

Devenu le prochain entraineur de la R1 Hommes de SFX, Quentin ne prolonge pas l’aventure dans la cité thermale. « Je suis vraiment triste de devoir quitter mes joueuses et j’espère vraiment rester en contact avec elles car j’ai passé avec ce groupe ma plus belle saison de coaching » ajoute-t-il. « Contrairement à ce que certains disent, il y a de l’intensité et de l’envie dans le basket féminin, de la culture basket aussi. » Et de terminer par un appel du pied: « S’il y a des intéressés pour coacher ces filles, qu’ils n’hésitent pas car elles recherchent toujours quelqu’un de motivé. »

« Gagner quel qu’en soit le prix »

Percutant avec Theux en troisième provinciale, Chris Albert évoluera la saison prochaine à l’échelon supérieur avec l’ambitieuse équipe d’Aubel. Entretien.

Chris, comment juges-tu la saison écoulée?

Elle s’est plutôt bien passée avec quelque hauts et quelques bas, malheureusement. La fin fut plus négative car l’équipe commençait à se dissoudre suite à l’annonce des transferts.

Avez-vous terminez à la place que vous convoitiez en début d’exercice?

Nous n’avons malheureusement pas su décrocher le strapontin que nous visions à cause de multiples blessures. Malheureusement, les blessés occupaient les mêmes postes sur le terrain, ce qui a engendré de sérieux problèmes de rotations entre le cinq et le banc. Lors de certains matchs, les ailiers devaient jouer pivots. Néanmoins, nous nous sommes battus ensemble pour mériter notre place finale malgré notre effectif réduit.

Qu’as-tu pensé de cette P3A?

Mis à part Stavelot qui était hors concours, la série était, en début de saison, inqualifiable. En découvrant nos adversaires, il était impossible de prédire quelles formations finiraient dans le Top 3 et quelles équipes risquaient de descendre. Tout le monde pouvait battre tout le monde, chaque équipe avait le couteau entre les dents et nous ne pouvions jamais nous dire qu’un match allait être une promenade de santé.

Es-tu satisfait de tes prestations?

Je ne suis pas le genre de joueur à me mettre en avant mais je pense avoir, dans l’ensemble, réalisé une bonne saison, avoir apporté à l’équipe et contribué à nos résultats.

Quels furent les moments marquants de cette saison?

Le début de championnat pendant lequel, pendant plusieurs matchs d’affilée, nous avons eu quelques altercations avec nos adversaires. Cela n’avait rien de personnel mais nous voulions gagner quel qu’en soit le prix.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

L’ambiance dans les gradins et notre public – qui amenait des tambours et des klaxons comme si nous disputions une finale – qui fut notre sixième homme et a grandement contribué à certaines victoires.

Nourris-tu certains regrets?

Mon plus gros regret demeure les agissements de l’équipe suite aux transferts mais je préfère ne pas m’étendre sur le sujet.

« Difficile de faire l’unanimité »

Michael Proesmans fait le bilan de Waremme en troisième provinciale.

« Ce fut une saison un peu spéciale car elle s’est terminée prématurément, au moment où nous retrouvions un peu notre basket. Nos résultats ne furent pas satisfaisants aux yeux de certains mais vu les circonstances et les blessures, je crois que notre place était bien dans le ventre mou du classement » commence Michael Proesmans. « En début de saison, beaucoup de personnes nous pointaient parmi les favoris mais j’ai toujours répété qu’il fallait prendre les matchs les uns après les autres et que cela ne serait pas facile car nous avions huit nouveaux joueurs. Il fallait que la sauce prenne. »

Dans une P3C ultra-compétitive, chaque faux-pas avait des conséquences. « Le niveau de la série était assez bon avec des équipes comme Alleur et Union Liège ainsi que Grâce-Hollogne ou Montegnée. Les moments marquants furent d’ailleurs notre victoire au premier tour contre l’Union et notre match retour contre Montegnée remporté sur un score NBA: 112-104 » poursuit le coach des Wawas. « J’ai apprécié les bons moments basket que nous avons su proposer. Dommage que ceux-ci ne furent pas plus réguliers. Nous avions souvent de gros passages à vide qui nous coûtaient la victoire. »

A la barre de Waremme, Michael a essayé de faire le job. « Je suis assez satisfait de ma saison malgré une remise en question. Ce n’est pas facile de diriger un groupe de quatorze joueurs et de contenter tout le monde. Je crois que je ne me suis pas trop mal débrouillé malgré quelques couacs. En tant que coach, c’est difficile de faire l’unanimité au sein de son groupe » conclut-il.

« Confiance en Beck pour succéder à notre coach mythique »

Maxime Clavier revient sur la dernière saison de Belleflamme en TDM2 sous la houlette de son papa et évoque l’avenir qui s’annonce radieux pour des Haricots ayant construit un effectif ambitieux pour leur retour en première régionale.

La saison:

« Elle fut compliquée, rien n’allait comme nous avions pu l’imaginer. C’était peut-être l’année de trop pour notre groupe. Notre force a toujours été le collectif et celui-ci se détériorait de semaine en semaine. C’était un cycle continu: nous avons perdu des matchs de peu en début de championnat et cela nous a plongé dans une spirale négative qui influençait tout le reste. Nous devenions craintifs à l’idée de gagner un match ou de simplement ne pas perdre une rencontre que nous pouvions gagner.« 

La descente:

« Nous savions que la saison serait compliquée. Personnellement, je suis de nature optimiste, je ne nous imaginais pas lanterne rouge. Mampuya nous a manqué trois-quarts de la saison alors qu’il était notre seul big man. Cela a compliqué notre « mission maintien. » Il y avait des semaines où je me disais que nous méritions notre place tellement nous étions catastrophiques et d’autres semaines où je me disais que nous aurions pu faire mieux. »

La TDM2B:

« Notre série était vraiment bien balancée avec seulement Kontich qui était injouable. Il y avait des surprises chaque weekend. »

Ses prestations:

« Je suis satisfait de mes prestations car j’ai continué à progresser. Je crois avoir livré ma meilleure saison depuis quatre ou cinq ans. Evidemment, nos soucis d’effectif m’ont permis d’avoir davantage de temps de jeu et la confiance qui va avec. Toutefois, je ne peux pas non plus être totalement satisfait de moi alors que je n’ai pas réussi à impacter suffisamment l’équipe pour remporter davantage de victoires. C’est donc du cinquante/cinquante. »

Les moments forts:

« Il n’y en a pas. La saison fut catastrophique et j’ai envie de l’oublier au plus vite pour repartir du bon pied. La seule chose que nous pouvons retenir, c’est que nous avons fini sur une victoire (rires).« 

Ce qu’il a particulièrement apprécié cette saison:

« Pouvoir évoluer à un niveau supérieur au nôtre, cela nous a permis de continuer à progresser à vingt-cinq ans et de nous rendre compte que nous devons bosser davantage, être mieux préparés et, surtout, ne pas être à 80%. Chaque semaine, nous devons être à 200%. Cette saison me l’a bien fait comprendre.« 

Ses regrets:

« J’en ai plusieurs. Le premier est que nous n’ayons pas eu un leader capable de tirer le groupe vers le haut dans les moments compliqués. Le second est de ne pas avoir profité davantage de cette dernière saison avec mon père. Après avoir tout gagné ensemble, j’aurais voulu lui offrir une meilleure fin. Un autre regret est de constater à quel point le basket tourne mal. Tout le monde critique la fédération mais pas parce qu’elle est nulle mais bien pour promouvoir des intérêts personnels ou partisans. Cela me dégoûte tant d’égoïsme au vu de la situation traversée. Quand je lis tous les jours les plaintes sur les réseaux sociaux, j’ai peur pour l’avenir de mon sport. Mon dernier regret est l’arrêt prématuré de la saison. Je crois que nous aurions réalisé un quatre sur quatre si nous avions joué jusqu’au bout. Nous avions trouvé la formule magique (rires). »

L’avenir:

« Je souhaite la bienvenue au coach David Beck qui va avoir beaucoup de boulot pour passer derrière notre coach mythique. Mais j’ai confiance en lui pour ce défi. Je souhaite aussi la bienvenue à mes nouveaux Haricots: Luca Fraipont, Jipé Darmont, Seb Maio et Kris Mayele. Je suis super satisfait de notre recrutement et impatient de recommencer sur les chapeaux de roues. »

« J’avais carte blanche mais je n’ai pas assez scoré »

Ayant connu toutes les divisions, de la P4 à la R2, avec Ninane, Sprimont ou Tilff, Baptiste Mottard a contribué à aider les Porais à rejoindre la première régionale pour la première fois de leur histoire. Entretien.

Baptiste, cette saison fut-elle satisfaisante?

Aucun match n’était facile, même contre les derniers. Nous devions être concentrés et nous donner à 100%. La série était très homogène. Je suis content des résultats dans l’ensemble, surtout du premier tour.

Cette seconde place était-elle votre objectif initial?

Nous voulions faire aussi bien que l’année précédente, c’est-à-dire nous qualifier pour les Playoffs. Cette deuxième place derrière l’ogre Waremme est donc une excellente place, et une place méritée vu le travail fourni et le collectif proposé sur et en dehors des terrains.

Que représente cette montée pour toi et pour le club?

Cette montée va me permettre d’évoluer dans la division la plus élevée dans laquelle je n’ai jamais joué – sauf à Sprimont où, en tant que jeune, j’ai eu la chance de participer à quelques matchs de D2, mais comme onzième homme. Ceci dit, je suis assez fier de pouvoir dire que je ne suis pas là par hasard car j’ai fait toutes les montées jusqu’à cette division: P4 à P3 à Ninane, P3 à R2 à Sprimont et P1 à R1 à Tilff. La première régionale est également la division la plus élevée atteinte par le club qui s’en réjouit.

Comment juges-tu tes prestations?

Je suis déçu de mon apport offensif cette année. « Pin » (ndlr: le coach Quentin Pincemail) et mes coéquipiers me donnent carte blanche et, malgré cela et hormis lors de quelques matchs, je trouve que j’ai trop peu scoré. Cependant, mes mauvais matchs se sont souvent soldés par une victoire. Et, sincèrement, je suis désormais assez « mature » – cet adjectif va faire rire mes coéquipiers car ce n’est pas trop ce qui me caractérise sur le terrain – pour ne penser qu’au résultat final et pas à ma prestation personnelle.

Quels furent les moments marquants vécus cette année?

J’en retiens quatre, deux positifs et deux négatifs. Tout d’abord notre super victoire à Waremme. Ensuite, les après-matchs; comment ne pas en parler? Les retours en van pour pouvoir profiter à fond de la troisième mi-temps, louer un gîte à Kain pour y faire la fête toute la nuit malgré la défaite: tous ces moments resteront gravés dans nos mémoires et font que nous possédons un super collectif. Le premier moment négatif est le départ prématuré de « Polska » (ndlr: Jérôme Niedziolka). Même si je comprends un peu sa décision car ce n’était pas facile à encaisser d’apprendre qu’il n’était pas conservé mais cela aurait été tellement bon de fêter son départ comme il le mérite, en plus de la montée. L’autre point négatif fut bien évidemment l’arrêt prématuré du championnat.

Nourris-tu des regrets?

Le seul que j’ai est de n’avoir pu terminer la saison pour jouer les Playoffs et mériter à 100% notre montée.


Zana-Niksa, duo de choix !

Les Carnets du basketteur, saison 3! Pour une fois, le « Carnet » vous transportera au-delà des frontières principautaires. Mais, comme vous allez pouvoir le constater le voyage en vaut la peine…

Nous sommes revenus assez récemment et à deux reprises sur le séjour transalpin de Niksa Bavcevic. Dans cette splendide région vaudoise, l’ancien « gourou du Paire » fréquente quotidiennement Nathan Zana (photo), un président de Vevey Riviera qui ne laisse pas indifférent… lui non plus. Le garçon est né, voici 43 ans, à Beer-Sheva, en Israël. Dès son plus jeune âge, il allait se montrer hyper actif tant sur le plan professionnel que sportif. Accrochez-vous : dans un premier temps, il se perfectionnait au sein des centres de formation du Maccabi Tel-Aviv (2600 affiliés) et d’Antibes tout en y effectuant quelques apparitions en Pro A : « Ce qui m’a permis de jouer contre les Laurent Sciarra, Yann Bonato et autre Tony Parker », cite-t-il les yeux dans les étoiles.

Après divers petits boulots, il montait sur les planches, via un one-man-show intitulé « L’homme moderne » qu’il présentait notamment à la Comédie St-Michel, à Paris. On était au début des années 2000 et il n’allait pas tarder à découvrir les charmes – sonnants et trébuchants – de la Confédération Helvétique. Flairant le bon filon, il y devenait agent immobilier. A succès. Il n’oubliait toutefois pas ses premières amours et était nommé assistant-coach de Monthey sous les ordres de… Niksa Bavcevic. Evidemment. Un duo de choc que l’on retrouve donc une poignée de saisons plus tard à Vevey.

Pour mieux cerner le personnage, voici un florilège de formules dont il a le secret : « Quand j’ai repris le club, il était en faillite et l’on m’a traité d’illuminé. Ma première décision a été de faire venir Niksa. » « Je m’engueule dix fois par jour avec lui, mais je l’adore. » « Vous connaissez un mec de plus de 60 ans aussi passionné que lui ? Ca n’existe pas et le manque d’implication de la plupart de jeunes actuels le rend fou. A juste titre. J’ajoute qu’il s’est quand même assagi (rires). » « Avec lui, j’ai deux priorités : devenir champion dans les trois ans et créer le plus important centre de formation du pays. » « Le basket suisse souffre d’une carence de gros sponsors. Sans eux, impossible de progresser. » « Au plus haut niveau, il nous faut des clubs 100 % pro. Je ne crois absolument pas au semi-professionnalisme. » « Incroyable, voire scandaleux : la Suisse est un des pays les plus riches au monde et la plupart des salles n’ont pas de parquet. » « Quant à nos installations d’entraînement, leurs murs déterminent souvent les lignes du terrain. » « En plus d’être président de Vevey, je coache aussi à Blonay (3e niveau). J’y ai été suspendu un mois entier pour avoir affirmé à l’arbitre qu’il aurait mieux fait de s’exclure lui-même. » « Cette saison, on a évolué en moyenne devant 400 spectateurs : un exploit car la fédé nous a fait jouer le mercredi soir ou le dimanche après-midi. » « Notre budget était de 400.000 FS (375.000 €) mais, vu l’actualité, il sera raboté de 25 %. Pour le boucler, il ne faut surtout pas compter sur les « rentrées spectateurs ». Sinon, on va droit dans le mur. » « En D1, de rares étrangers touchent jusqu’à 8000 FS (7.500 €) par mois. En revanche, la majorité des éléments autochtones perçoit 750 FS (700 €) : c’est de l’esclavagisme ! » « A part le foot et le hockey sur glace, nos politiciens se foutent carrément des autres sports. Nous devrions organiser une grande marche sur le Palais Confédéral pour leur prouver que le basket existe aussi. »

Le pire, c’est qu’il en est bien capable…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: Canal 9