« Il est de retour »

Parti de la « bulle » pour une urgence familiale, Lou Williams a été aperçu dans un strip-club d’Atlanta. Le sixième homme des Clippers devra respecter une quarantaine de dix jours avant de pouvoir rejoindre ses coéquipiers.

Je ne peux pas trop en dire sur son voyage parce que je n’étais pas avec lui. Mais il est de retour, c’est tout ce que je peux vous dire. Et bien sûr ces photos sont sorties et évidemment nous n’avons pas aimé ce que nous avons vu » a réagi Doc Rivers. Le passage de Lou Williams dans une « boîte à fesses » en Géorgie a fait les choux gras de la presse mais la NBA s’est montrée relativement clémente avec l’un des meilleurs sixièmes hommes de la ligue.

« Touchés dans notre égo »

Avant de retourner à Spa, Benjamin Mertens revient sur la saison passée avec la R2 de Ninane.

La saison:

« Nous avons malgré tout fait une bonne saison avec une équipe qui était de loin la moins expérimentée de la série et c’est sans doute ce manque d’expérience qui nous a fait perdre quatre ou cinq match prenables. Mais contre Huy ou Andenne, malgré la jeunesse de l’effectif et la pression du maintien, nous avons toujours réussi à gérer le stress. »

Le classement des Calidifontains:

« L’objectif était clair dès le début: le maintien. Il est acquis même si je pense que nous aurions pu compter quelques victoires supplémentaires. »

La deuxième régionale:

« C’était une série très relevée. Je ne m’attendais pas du tout à cela car, en sortant de P1, tout le monde me disait que la P1 liégeoise était plus forte que la R2. Ce n’était pas le cas – cette année et dans notre série du moins – et le jeu en R2 était beaucoup plus physique et rapide. »

Ses prestations:

« Je regrette mon manque de régularité. »

Les moments forts:

« Notre victorie à Huy qui fut savourée par tout le monde car nous avions été un peu touchés dans notre égo par certains propos tenus. Cette victoire nous a vraiment reboosté (rires), c’est de bonne guerre. »

Ses coups de cœur:

« Le groupe était vraiment top et l’ambiance toujours présente. »

Ses regrets:

« Ne pas avoir terminé la saison à Ninane et profité comme je l’aurais voulu. Je me réjouis déjà de recroiser tout le monde au bord des terrains. »

« Je crois au vote local »

Alors que les Etats-Unis traversent des heures sombres, certains joueurs des Wizards se mobilisent pour encourager la population à faire la différence par les urnes.

Rarement les Etats-Unis auront semblé si déchirés. Entre la gestion catastrophique de la crise sanitaire et la montée en puissance du mouvement « Black Lives Matter », le pays semble au bord de l’implosion. Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les States ont perdu en prestige et sont parfois devenus la risée de toute la planète. Heureusement, le trois novembre prochain, les Américains pourront se prononcer dans les urnes pour solliciter un changement, politique d’abord, sociétal ensuite. C’est en ce sens qu’il faut comprendre le message qu’a choisi d’afficher Ian Mahinmi sur son maillot.

« Au départ, je voulais mettre « Vote locally » (votez localement), car je crois au vote localJe pense presque que ça a plus d’impact sur votre vie que les élections présidentielles. C’était mon message. Je crois que dans le système dans lequel nous vivons, c’est la façon la plus précise de demander le changement, donc je voulais faire passer ce message et j’apprécie l’opportunité de pouvoir le faire » explique le pivot français.

Un message partagé par l’Allemand Moritz Wagner.  » Venant d’Europe, je trouve que peu de gens participent à la politique ici aux États-Unis » a souligné celui-ci. Les joueurs de la franchise de la capitale administrative et politique des Etats-Unis appellent au vote, quoi de plus logique finalement ?

Leonard déchire, Bol épate, Kuzma régale et Korver rajeunit

Le résumé des six matchs de la nuit en NBA.

Cette nuit, les Bucks, pourtant meilleure défense de NBA, ont favorisé une opération porte ouverte contre les Kings. Kyle Korver en a profité pour rappeler que malgré son âge avancé (39 ans), il était toujours capable d’allumer. Le vétéran a inscrit 22 points pour offrir la victoire à Milwaukee 132-123.

La défense n’était pas non plus au rendez-vous de la confrontation entre Lakers et Magic. Après avoir pris un départ canon, Kuzma (25 points à 10 sur 13) et ses partenaires ont baissé de rythme mais l’ont tout de même emporté 119-113.

Dans la courte victoire du Jazz contre le Heat (101-99), Rudy Gobert a assuré: 21 points, 8 rebonds, 2 contres et un seul tir raté. Son compatriote Noah a lui sorti la machine à contres (5 au total) dans la victoire des Clippers sur les Wizards, 105-100. Une rencontre marquée par la maladresse de Kawhi Leonard: 3 sur 16 dont un très moche 0 sur 8 from downtown.

Bol Bol a, lui, plutôt épaté. Pour son second match, le jeune géant a de nouveau assuré en compilant 15 points, 3 rebonds, 3 passes et 2 contres. Mais se sont les Pelicans qui se sont imposés, 119-104.

Enfin, dans le match des éclopés, l’équipe B de Brooklyn a vaincu l’équipe B des Spurs 124-119. Caris LaVert termine meilleur marqueur de la rencontre avec 27 points.

« A l’aise dans le corner »

Ben Simmons a développé son tir à trois points. De quoi devenir le meilleur scoreur des Sixers ?

Depuis son arrivée dans la ligue, Ben Simmons épate les observateurs par sa qualité de passe, sa capacité à scorer en pénétration et à défendre le plomb aussi bien sur des meneurs que sur des ailiers ou des intérieurs. Par contre, le shoot du jeune Australien a toujours été décrié. Désormais replacé en partie sur le poste 4, Simmons a bossé son tir à distance afin de devenir une vraie menace.

« Il faut que je trouve le bon équilibre en jouant mon jeu. J’ai bossé dessus, nous avons travaillé pour me placer dans le corner. Je me sens vraiment à l’aise de cet endroit. Donc je suis prêt à prendre ce tir et je suis vraiment content que mes coéquipiers parviennent à me trouver » a-t-il expliqué devant la presse. « Je veux essayer de changer mon style de jeu. Je veux saisir toutes les opportunités. J’ai bossé sur cet aspect pour devenir plus à l’aise. Je vais continuer de pénétrer, d’attaquer le cercle. Mais je veux aussi évoluer. »

« Michael Jordan n’est pas sorti du banc »

Nouvelle sortie hallucinante de LaVar Ball qui compare son fils à… Michael Jordan !

« Quand les gens me parlent de voir LaMelo à Golden State, ils me disent : ‘c’est ok si LaMelo sort du banc et apprend de cette manière ?’ Ils me disent des trucs du genre et moi j’ai toujours la même réponse ‘non’. Et là, ils me répondent : ‘Kawhi, il est sorti du banc. Giannis est sorti du banc’. D’accord, c’est vrai. Mais Michael Jordan n’est pas sorti du banc« , a déclaré LaVar Ball à l’occasion du Road Trippin’ Podcast.

Cela se passe de commentaires…

Thibs nouveau coach des Knicks

Tom Thibodeau s’apprête à parapher un contrat de cinq ans avec les New York Knicks.

Alors que la candidature de Jason Kidd prenait de l’ampleur ces derniers jours, ce devrait finalement bien être Thibodeau qui dirigera les Knicks la saison prochaine. L’ancien mentor des Bulls devrait s’engager pour cinq ans avec la franchise de Big Apple pour y mener à bien la reconstruction entamée depuis… trop longtemps.

Meesseman remporte le duel belgo-belge

Julie Allemand a réussi ses premiers pas en WNBA mais c’est Emma Meesseman et les Mystics qui ont remporté la victoire.

Ce samedi, Julie Allemand faisait ses grands débuts en WNBA. Pour l’occasion, la Liégeoise et le Fever d’Indiana affrontaient les championnes en titre, les Mystics d’Emma Meesseman.

La distributrice belge a reçu beaucoup de temps de jeu – 32 minutes – et a inscrit son premier panier sur une pénétration à droite. Au total, Julie Allemand a compilé 8 points et 3 assists. Meesseman a elle comptabilisé 14 points, 5 rebonds et 3 passes en 26 minutes. Rapidement, Washington a mis la main sur la rencontre pour mener 62-35 à la pause et s’imposer assez largement 101 à 75.

« De cadets en P2 avec le même noyau central »

Avant de quitter son club formateur pour rejoindre La Spéciale Aywaille, Gwenaël Degré revient sur la première saison de Prayon en deuxième provinciale. Interview.

Gwenaël, comment juges-tu la saison qui s’est achevée à la mi-mars ?

Comme tout le monde, j’estime qu’elle fut malheureusement trop courte. Au final, nous avons atteint notre objectif. Nous voulions obligatoirement nous maintenir pour cette première saison en deuxième provinciale.

Avez-vous terminez à la place que vous visiez ?

Oui et non. Nous maintenir est une chose mais je pense que tous les compétiteurs de cette équipe aspiraient à finir plus haut. Peut-être que si la saison était allée à son terme, nous aurions pu gratter quelques places.

Qu’as-tu pensé de cette P2A qui a séduit tous les observateurs ?

Globalement, notre série était très homogène, hormis peut-être les membres du Top 4 qui se démarquaient par une certaine constance dans leurs résultats. Chaque match était souvent très disputé jusqu’au dernier quart lors duquel la différence s’opérait. Bravo à Tilff pour son titre mérité.

Comment juges-tu tes prestations ?

Ce fut une grosse année sur le plan professionnel avec, en plus, la remise de mon TFE. Ces deux facteurs cumulés m’ont pris une grande partie de mon temps et, notamment, la plupart de mes samedis. J’ai donc dû trop souvent laisser mes coéquipiers se débattre seuls. Maintenant que la partie scolaire est derrière moi, je vais pouvoir arranger au mieux mes horaires de travail pour me reconnecter davantage avec le basket. Ce sera un vrai plaisir.

Quels furent les moments forts de cette campagne ?

Nos début fébriles durant lesquels l’équipe a dû trouver ses marques dans cette nouvelle division. Nous avons dû apprendre à jouer pour un nouvel entraineur et digérer la greffe de nouveaux joueurs. Un changement de coach à mi-saison nous a tout fait reprendre à zéro. Je crois que nous ne nous en sommes pas trop mal sortis au vu de ces circonstances. Nos victoires coup sur coup contre Comblain et Visé ont démontré que nous avions notre place dans cette division.

Qu’as-tu particulièrement apprécié ?

Notre équipe est restée fidèle à elle-même malgré l’instabilité autour de la structure de la team. 80% des membres de l’équipe se connaissaient et jouaient ensemble depuis près de dix ans – et même plus pour certains. Nous sommes montés de cadets en P2 avec le même noyau central. Nous restons chaque année une bande de potes qui se voient en dehors des terrains. C’est avant tout une fraternité solide qui ressort de cette équipe.

Nourris-tu certains regrets ?

Comme pour tous les joueurs de la Province, la fin prématurée du championnat me laisse un goût amer, même si c’était nécessaire. La trêve estivale est déjà très longue en générale, là c’est un fossé qui sépare les deux exercices.

« La montée de P2 en P1 reste la plus difficile à obtenir »

Avant de prendre la direction de l’US Awans, Errol Koçur revient sur la saison d’Harimalia en P2B.

« Notre saison fut mitigée, nous aurions pu engranger davantage de victoires. Nous espérions sincèrement finir plus haut au classement mais cette série de P2 était compliquée et nous a réservé bien des surprises » nous confie Errol Koçur. « La montée de P2 en P1 reste, selon moi, la plus difficile à obtenir. Pas mal d’anciens bons joueurs descendent en deuxième provinciale et le niveau y est assez bon. »

Comme ses partenaires, le futur pivot de l’US Awans a quelque peu déçu cette année. « Individuellement au niveau basket, c’est l’une des pires – si pas la pire! – saisons de ma carrière. A oublier au plus vite » affirme-t-il. « J’ai par contre adoré l’équipe. Les gars étaient top, de vrais gars et une ambiance familiale. Et après les matchs, à Hermalle, on sait faire la fête, c’est indéniable!« 

Comme tout le monde, l’intérieur à la mèche argentée fut stupéfait par l’apparition du Covid-19 et ses conséquences. « Quand l’arrêt de la saison fut annoncé, nous pensions tous reprendre après quelques jours ou semaines. Et quand on regarde maintenant… c’est dingue » avoue-t-il, encore incrédule. « Je regrette de ne pas avoir apporté plus à l’équipe cette saison mais nous jouons pour nous amuser et ce fut le cas, nous avons passé de super moments. »