« J’attendais la reprise de pied ferme »

Lundi, Jérôme Niedziolka retrouvait ses nouveaux partenaires de l’Etoile pour un décrassage physique avant d’apprendre que tous les matchs du mois d’août étaient annulés et que le championnat ne recommencerait pas avant, minimum, début octobre. Entretien.

Jérôme, ce lundi tu retrouvais tes nouveaux coéquipiers de l’Etoile.

Oui, il s’agissait d’une reprise physique avec un jogging pour les groupes P1 et P4. Nous n’avons pas touché le cuir mais avons pu montrer où nous en étions physiquement.

Dans la foulée, l’AWBB annonçait l’annulation de toutes les rencontres du mois d’août et post-posait la reprise du championnat. Tu n’accuses pas trop le coup ?

Comme tout le monde, je suis déçu. J’attendais la reprise de pied ferme. Je n’ai plus joué un match officiel depuis décembre, cela me démange fortement. Et la routine des entrainements me manque aussi, ainsi que celle d’après les entrainements (rires).

Qu’est-ce qui te manque le plus ?

Retrouver mes coéquipiers, pouvoir m’entrainer et surtout toucher le cuir. Tout va être post-posé. J’en tire tout de même du positif : je vais pouvoir passer encore plus de temps avec ma compagne et mon fils.

Vous étiez une des premières équipes à reprendre l’entrainement. Ceux-ci seront-ils maintenus alors qu’aucun match ne pourra avoir lieu durant tout le mois d’août ?

Nous en saurons plus aujourd’hui, le coach doit voir avec le cabinet du bourgmestre. Je croise les doigts pour que nous puissions au moins poursuivre les entrainements.

« Welcome to the Bubble »

Matisse Thybulle partage en vidéo son quotidien dans la « bulle » d’Orlando.

Le rookie des Sixers a diffusé les épisodes quatre et cinq de son « vlog » intitulé « Welcome to the Bubble ».

Les trois premiers épisodes sont visibles ici.

« Cette expérience dans la bulle n’est pas la même pour tout le monde »

Même dans la « bulle » d’Orlando et au sein de la NBA il existe une « lutte des classes ».

Depuis la moitié des années ’80, la NBA a basé sa politique d’expansion et de croissance sur les « superstars ». Ce sont ces athlètes hors-normes qui sont mis en avant pour promouvoir la ligue, parfois au détriment de l’aspect collectif.

Certaines vedettes ont ainsi toujours bénéficié d’un traitement de faveur – notamment concernant l’arbitrage – de la part de la NBA et cela semble être à nouveau le cas dans la « bulle » d’Orlando.

« J’ai vu les vidéos de quelques chambres de superstars dans d’autres hôtels que le notre. Laissez-moi vous dire que cette expérience dans la bulle n’est pas la même pour tout le monde. Certains ont, en gros, des appartement de deux ou trois pièces. Malheureusement, je n’ai pas ça. Je n’ai pas de cuisine non plus, mais je sais que quelques gars en ont une dans leur chambre » explique JJ Reddick avant d’ajouter sur le ton de l’humour. « Je suis dans cette merde depuis 14 ans et je ne peux même pas avoir une belle chambre. »

« Jeu rapide et agressif »

Marc Hawley et Neufchâteau reprennaient hier le chemin de l’entrainement avant d’apprendre que la reprise du championnat était post-posée d’un mois.

Une décision que ne pouvait que regretter l’ancien coach de Ninane qui s’incline toutefois derrière la nécessité de placer la santé au centre des préoccupations, comme il l’explique dans ce reportage de TV Lux.

« Une reprise impossible tant que les contaminations seront à la hausse »

Avant même que l’AWBB décide d’annuler tous les matchs pour le mois d’août, Haneffe avait déjà décidé de post-poser sa reprise. Un choix logique pour Mika Berger même si le basket lui manque beaucoup. Interview.

Mika, avant l’annonce de l’AWBB d’interdire tous les matchs jusqu’au 30 août, Haneffe avait été un des premiers clubs à post-poser sa reprise au 15 août.

Oui, en effet, le club avait décidé de stopper jusqu’au 15. Mais, comme je m’y attendais, tant qu’il y aura une hausse des cas Covid, une reprise correcte sera impossible. Le basket ne se prête pas bien aux mesures visant à éviter la propagation du virus. Quand on observe le protocole mis en place par la NBA pour garantir la reprise de la saison et avoir un risque presque zéro, on ne peut qu’admettre que dupliquer cela chez nous est impossible.

Août est traditionnellement le mois de la reprise. Le basket va te manquer ?

Oh, il me manque déjà, c’est certain ! Avec l’équipe, nous avons tout même réussi à faire une petite garden chez notre capitaine, heureusement ! Mais l’ambiance du basket me manque vraiment. Toutefois, il faudra être vigilant: une reprise trop précipitée peut amener de nombreuses blessures et parfois des graves.

Le Covid-19 a encore frappé !

La Fédération prend ses responsabilités et le monde du basket un coup sur la tête.

Ce lundi après-midi, Sophie Wilmès donnait la conférence de presse post-CNS. Elle y détaillait les nouvelles mesures qui seront appliquées dans les prochaines semaines afin d’endiguer ce qui semble être une seconde vague de l’épidémie de Covid-19. Parmi les modifications majeures, une diminution de la « bulle » de quinze à cinq – et les mêmes pour quatre semaines – personnes. De quoi légitimement s’interroger sur la possibilité de pratiquer certains sports et activités dont, évidemment, le basketball.

Dans la foulée, certains clubs comme Haneffe (lire ici l’interview de Mika Berge) décidaient de post-poser la reprise des entrainements. Quelques heures plus tard, l’AWBB le couperet tombait: août sera un mois sans basket !

« Après avoir pris connaissance des décisions du Conseil national de sécurité, des évolutions de la situation COVID-19 et des décisions des autorités au niveau local, provincial et régional, les fédérations de basketball AWBB, Basketball Belgium et BasketbalVlaanderen se sont consultées et ont décidé de n’autoriser la pratique du basket que dans des conditions sûres et de développer une approche cohérente pour tous les acteurs de la communauté belge du basketball » communique l’AWBB. « Il a été décidé de suspendre tous les matches (matchs de coupe et / ou de championnat) jusqu’au dimanche 30 août 2020 inclus. Les matchs amicaux et les tournois ne seront pas autorisés pendant cette période. Les compétitions débuteront le week-end du 2 au 4 octobre 2020 au plus tôt, afin de garantir une période de préparation raisonnable d’au moins 4 semaines. Des directives supplémentaires seront publiées d’ici la fin de cette semaine, au plus tard le vendredi 31 juillet 2020. Les entraînements et les stages sont soumis à l’autorisation des autorités locales et subordonnées au respect des mesures de sécurité en vigueur.« 

Comme lors de l’apparition du virus en mars dernier, l’AWBB a pris ses responsabilités avec rapidité. Traditionnelle période de reprise des entrainements, des matchs amicaux et des tournois, août ne vivra pas cette fois au rythme du ballon qui rebondit. De quoi légitimement – même si, évidemment, la santé demeure primordiale et que chacun se doit de fournir les efforts nécessaires pour éviter une nouvelle flambée de contaminations – décevoir petits et grands qui se réjouissaient de pouvoir à nouveau pratiquer leur sport favori. Il ne reste plus désormais qu’à croiser les doigts pour que cette nouvelle série de mesures fonctionne afin de pouvoir dès septembre recommencer à fréquenter les salles de la Province.

Le fils de James Gulley en Turquie

Que de mouvements dans tous les sens pendant le dernier week-end en date dont on épinglera l’arrivée de Cook à Burgos. Amusant, on a retrouvé la trace d’une ancienne Sprimontoise qui ne sera plus professionnelle à la reprise. Plus de chez nous, il est sûr que Ninane ne veut pas louper son démarrage. Ce sont les infos d’EMCE.

Vestiaire hommes : de Cook à Dowe en passant par Rupnik

Tout comme sur les autoroutes, le trafic des mutations a été intense ce week-end et concerne pas mal de joueurs ayant transité sur nos parquets. Omar Cook (38 a, 1,86 m, Mons 05/06, premier match belge à Pepin) quitte Gran Canaria pour Burgos (toujours en D1 espagnole). Chris Dowe (28 a, 1,93 m, Brussels 16/17) passe de Wloclawek (Pol) au Maccabi Haïfa (D1 isr). Luka Rupnik (27 a, 1,86 m, Anvers 19/20) déserte la Métropole pour Nymburk (D1 tch). Reste Jarmar Gulley (28 a, 1,96 m, photo) qui, après avoir entamé sa carrière pro aux Musel Pikes (Lux), découvrira le championnat turc à Darussafaka Istanbul. Faut-il rappeler qu’il est rejeton de l’immense – au propre comme au figuré – James Gulley qui régala le Paire au début des années ’90 ?

… et vestiaire dames : fin de « carrière » d’une ex-Sprimontoise

Une Belgian Cats change de crèmerie, mais demeure en D1 espagnole. Il s’agit d’Helen Nauwelaers (24 a, 1,80 m) qui débarque à San Cristobal (Canaries) après son séjour à Bembride. Quant à Nadia Mossong (34 a, 1,82 m), elle a décidé d’arrêter-là sa carrière (7 clubs comme pro) après avoir fait monter (meilleure marqueuse de la série) Bolzano (Ita) en D2. Il faut encore savoir que la Grand-Ducale a défendu les intérêts de Sprimont en 12/13. Elle avait comme équipière étrangère l’Américaine, Erica Davis, et comme coach, Pierre Cornia, qui débutait au pays des carrières.

Ninane sera d’emblée basket au plancher…

A la lecture du programme des premiers duels amicaux, on observe que la TDM 2 calidifontaine sera d’entrée de jeu basket au plancher. Dès le jeudi 6 août (20 h 30), elle accueillera les « Luxos » de Neufchâteau. L’occasion pour Marc Hawley se revenir faire un petit tour sur les hauteurs de la Vesdre… Et, le dimanche 16 août (16 h), les Ninanais prendront la direction de la « Perle des Ardennes » et de son parquet à nul autre pareil. Petit conseil aux supporters visiteurs : avant la rencontre, profitez de votre visite à Spa pour découvrir l’expo-photos en extérieur qui se tiendra en plein centre-ville.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Musel Pikes

« Le tabouret aurait décidé du sort de cette bagarre »

Aux Sixers, Charles Barkley a vécu des réunions chahutées.

Avant de rejoindre Phoenix avec qui il disputa les Finals ’93, Charles Barkley évoluait à Philly. Et la situation pouvait être explosive quand les résultats ne suivaient pas, comme lors de cette réunion dans les années ’80.

« Ces réunions sont généralement très politiquement correctes. Le propriétaire de l’équipe s’est tourné vers moi et m’a demandé pourquoi je ne disais rien et restais au fond en secouant la tête. Je lui ai dit : ‘Parce que vous n’avez pas envie d’entendre la vérité. La vérité, c’est que ce gars-là est mauvais et celui-là aussi’. Les deux mecs en question se sont levés d’un bond et sont venus vers moi. Je me suis saisi d’un tabouret et ça allait y aller, mais d’autres joueurs se sont interposés. Sans quoi, le tabouret aurait décidé du sort de cette bagarre. J’ai quand même failli frapper deux coéquipiers à la tête avec un siège... » a raconté « Sir Charles ».

Doncic, Harden et Simmons voient (presque) triple

Le résumé de la nuit en NBA.

Luka Doncic est en pleine forme. Pour compenser l’absence de Porzingis, privé de match car ayant oublié de se faire tester, le Slovène a noirci la feuille de stats: 20 points, 11 rebonds et 9 passes en seulement 24 minutes. Mais ce sont les Pacers d’Oladipo (16 points et 7 rebonds) qui l’ont emporté, 118-110.

Presque triple-double aussi pour Ben Simmons qui a compilé 14 points, 11 passes et 9 rebonds contre OKC. Privés d’Embiid, les Sixers se sont inclinés 102-97. Revers également pour les Blazers – qui évoluaient sans leur meneur vedette – contre les Raptors: 110-104.

Les Celtics ont fêté le retour de Walker par une nette victoire 117-103 sur les Suns tandis que les Rockets ont profité d’un excellent Harden (31 points, 8 rebonds et 9 passes) pour dominer Memphis 119-104.

« Une chose vitale »

Plusieurs vétérans font des appels du pied répétés pour retrouver un jersey et regrettent que l’expérience ne soit pas davantage valorisée par les franchises NBA.

Eloigné des parquets depuis le début de saison, Raymon Felton se plaignait récemment du manque d’intérêt des franchises NBA pour les vétérans. « C’est très frustrant parce que je pense que c’est ce dont ces jeunes ont besoin. Les coachs en développement des joueurs sont excellents et c’est quelque chose dont les gamins ont besoin, mais vous avez également besoin d’un vétéran. Quand je suis arrivé dans la ligue, j’avais un tas de vétérans qui m’ont aidé – Juwan Howard, Kurt Thomas, Derek Anderson, Brevin Knight. J’avais des gars comme ça – des gars plus âgés qui avaient déjà joué plus de 14 ans dans la ligue – qui m’ont pris sous leur aile et m’ont appris beaucoup de choses, pas seulement sur le terrain, mais aussi hors du terrain. Je pense que ça manque maintenant. C’est une chose vitale que beaucoup d’équipes ne prennent pas en considération. Vous en avez toujours besoin. Vous avez toujours besoin d’un joueur plus âgé qui est dans la ligue depuis longtemps, qui sait ce que c’est que d’être en NBA, parce que ce sont des choses que les jeunes doivent savoir. Ces gars-là arrivent de plus en plus jeunes en NBA – à 18, 19 ans – ils ont donc besoin de conseils. Parfois, les entraîneurs ne sont pas en mesure de leur faire comprendre ce qu’ils ont besoin de comprendre et n’arrivent pas à faire passer le message. Parfois, ils ont besoin de l’entendre de la part de quelqu’un qui a connu ça pendant 15 ans et en qui il a vraiment confiance et qu’il écoutera. Je pense que c’est une chose vitale qui manque. J’espère qu’un jour ça va changer, mais je ne sais pas » confiait-il.

Un autre vétéran fait le même constat: Mario Chalmers. « J’ai vécu ça. Et, oui, c’est frustrant. Il y a le dicton: “Une équipe veut toujours un winner.” J’ai le sentiment qu’avec mon CV, j’ai prouvé que je suis un winner. Je ne suis pas un mauvais gars dans le vestiaire; Je ne suis pas un con. Donc, le fait de ne même pas avoir une chance ou un essai, rien de tout ça, c’est un peu décourageant. Mais c’est comme ça que le business fonctionne… Je suis vraiment surpris de voir comment ils se sont éloignés de cette philosophie. Ces gars-là sont très importants. Pour moi, certains de mes vétérans étaient D-Wade, Bron, Jermaine O’Neal, Jamaal Magloire et Zydrunas Ilgauskas, donc j’ai eu des vétérans qui ont été All-Stars et ils m’ont donné des conseils sur le basket, la famille, sur beaucoup de choses différentes. J’ai le sentiment que si j’étais GM en NBA ou quelqu’un qui dirige une équipe NBA, je voudrais avoir quelques vétérans dans mon équipe, juste pour m’assurer que mes jeunes gars suivent l’exemple et n’en font pas trop hors des terrains. Vous voulez vous assurer qu’ils se concentrent toujours sur le basket et qu’ils comprennent l’aspect business de tout. Une fois arrivé en NBA, vous avez beaucoup de liberté. Et si vous n’utilisez pas cette liberté à bon escient, cela peut vous poser beaucoup de problèmes. Je trouve que les vétérans sont bien pour ce genre de choses. J’ai eu beaucoup de vétérans qui m’ont aidé et j’ai le sentiment que les vétérans sont toujours nécessaires; quelqu’un qui a déjà traversé ça est toujours nécessaire pour aider à enseigner à la nouvelle génération » corrobore l’ancien meneur du Heat.

Pourtant, Chalmers estime que son aide pourrait être précieuse et multiplie les appels du pied, notamment envers les Lakers. « Je pense vraiment que je peux encore aider une équipe, surtout avec mon CV. J’ai beaucoup de connaissances, j’ai joué 4 finales NBA et j’ai remporté 2 titres de champion et un titre à la fac. J’ai le sentiment que je peux apporter beaucoup de connaissances à un jeune meneur de jeu et être un mentor. C’est dans ce rôle que je reviendrais en NBA, donc j’y suis ouvert si ça se présente » conclut-il.