« Tous chauds pour faire un peu d’opposition »

Kevin Stilmant a repris le chemin des parquets pour participer à son premier entrainement avec ses nouveaux coéquipiers de Liège Basket.

« Je ne suis encore allé qu’à un seul entrainement pour le moment car je n’ai encore ni la voiture, ni l’appartement que le club va me donner » nous précise ce contreur d’exception. « C’est donc plus compliqué pour m’y rendre. »

Néanmoins, et malgré les conditions particulières, Kevin a savouré ce premier galop d’essai. « Nous sommes tous contents de pouvoir nous ré-entrainer » nous confirme-t-il. « Mentalement, nous sommes tous assez chauds pour faire un peu d’opposition mais nous ne pouvons pas car nous respectons les mesures sanitaires. » Patience, les mesures pourraient s’assouplir très prochainement.

Crédit photo: Philippe Collin

« Mes joueurs savent me pousser au-delà de mes limites »

Jordan Bawin revient sur la saison de Belleflamme qui fut désigné descendant de P1 avant d’atterrir finalement en deuxième régionale. Interview.

Jordan, que retenir de cette saison?

Elle ne fut pas vraiment à la hauteur de nos attentes. Nous avons beaucoup trop alterné les hauts et les bas et cela trop longtemps. Un weekend, nous étions capables du meilleur et le suivant était totalement différent. C’est dommage car avec davantage de régularité, nous n’en serions pas là.

Vous avez finalement été désigné descendants en P2.

Nous n’avons pas terminé à la place que nous visions. Nous avons toutefois remporté des victoires face à des équipes bien classées mais nous ne répondions pas présents lors des matchs à notre portée. C’est donc évident que nous méritons cette place mais nous pouvons regretter de ne pas avoir terminé la saison.

Qu’as-tu pensé de la première provinciale que vous quittez pour… la R2?

La série était très belle, il y avait des rebondissements chaque weekend et la compétition était très présente.

Qu’est-ce qui te plaît dans cette équipe?

Je suis arrivé dans un club hyper familial et j’adore coacher cette équipe car, chaque semaine, les gars savent se remettre en question tout en conservant une bonne ambiance dans le groupe. Avec mes joueurs, nous pouvons discuter de tout et de rien et ils savent me pousser au-delà de mes limites, me pousser à trouver des solutions pour avancer avec eux. Ce qu’il y a de bien avec ce groupe, c’est qu’il y a toujours du boulot. Je suis un jeune coach et je ne demande qu’à apprendre encore et c’est ce qui se produit avec cette équipe.

Quels furent les moments marquants de cette campagne?

Notre bon début de saison et puis notre série de quatre victoires en janvier alors que tout les observateurs nous désignaient descendants. Cela a redistribué les cartes. L’arrêt du championnat à trois jours d’un match à Sainte Walburge – si nous avions gagné là-bas, nous ne serions sûrement pas descendus – ainsi que des blessures de joueurs aux mauvais moments m’ont aussi marqué.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Les après-matchs, tant avec la D3 qu’avec les joueurs et les autres équipes. Aller à Braine en Coupe AWBB et se faire retirer le permis trois heures et être bloqué dans une station service aussi (rires).

Nourris-tu certains regrets?

Comme tout le monde, j’ai des regrets. Celui d’avoir traversé une mauvaise passe offensivement en début de saison. Rien ne voulait rentrer, nos pourcentages étaient catastrophiques. Nous terminons quatrième meilleure défense de la série, cela rend cette mauvaise passe encore plus regrettable. Mais mon principal regret demeure l’arrêt de la saison: nous ne saurons jamais si nous serions réellement descendus. Mais la santé passe avant tout et nous oublions vite ces petits regrets pour repartir de plus belle la saison prochaine.

« Des fous rires avec Rondoz »

Avant de rejoindre Ninane, Thomas Waonry revient sur la dernière campagne vécue sous le maillot de Comblain.

« Nos résultats furent en demi-teinte. Nous avons eu de mauvaises passes et deux bonnes passes. Je pense que nous aurions pu figurer plus haut dans le classement avec davantage de constance et de concentration aux entrainements. Nous avons parfois oublié que la victoire en match passe par de la préparation chaque semaine » nous explique Thomas Waonry. « Notre série était très relevée, tout le monde pouvait battre tout le monde. C’est très réjouissant car chaque weekend devient un défi. »

Quelques moments forts et regrets ressortent de cette saison tronquée. « Les deux matchs contre Sprimont et celui contre Neufchâteau furent les moments marquants de cette saison. Nous avons survolé ces rencontres en jouant presque parfaitement et toute l’équipe s’amusait et était décontractée. C’est rare à ce niveau-là » enchaine le futur Calidifontain. « Je regrette d’avoir laissé passer quelques matchs parce que nous ne nous entrainions pas bien. Et je regrette aussi de ne pas avoir pu disputer les deux derniers derbies: ma revanche contre Ninane et contre mon ancien club d’Esneux« 

Néanmoins, c’est avec de jolis souvenirs que l’expérimenté intérieur quitte Comblain. « J’ai vraiment apprécié la relation que j’ai eue avec certains coéquipiers avec qui j’ai vraiment passé du bon temps. On parlait déjà avec Rondoz des fous rires que nous prendrons la saison prochaine en jouant l’un contre l’autre » conclut-il en se réjouissant que le club de Comblain puisse organiser prochainement un rassemblement afin de fêter la fin de cette saison tout à fait spéciale.

« Les belles années ne sont pas derrière moi »

Avant de rejoindre Haut-Pré pour écrire un nouveau chapitre de sa prolifique carrière, David Iliaens revient sur sa dernière campagne avec les Dragons du « moustache club » d’Esneux.

La saison:

« L’objectif de la saison de décrocher une place en Playoffs fut rempli même si le club avait décidé de ne pas nous y inscrire suite aux départs et arrivées pour la prochaine saison. Sans cette pandémie, si nous avions participé à ces Playoffs, je crois que nous avions toutes les armes pour les gagner.« 

La position des Dragons:

« Nous ne nous sommes uniquement entrainés que quelques fois au complet au mois d’août, notre contrat est rempli même si nous aurions pu finir un peu plus haut avec un rien plus d’automatismes pour finir certains matchs. »

La première provinciale:

« Venant de P2 où nous avions vraiment survolé les débats, cela faisait un bien fou d’avoir davantage de compétitivité en face chaque weekend. Cela m’a beaucoup plu de devoir jouer les matchs dans leur entièreté et ne de pas me dire à la mi-temps que la partie était pliée. Le championnat P1 est le plus agréable car en plus de jouer uniquement dans notre province, quand on arrive à mon âge, on connait pratiquement tout le monde dans chaque salle (rires). »

Ses performances:

« Je suis satisfait de mes prestations car je ne m’entraînais cette saison que maximum une fois toutes les trois semaines avec l’équipe. Mes performances n’en ont pas été impactées et cela tient aussi à la grande confiance que le groupe m’a accordé car ce n’était pas une situation simple. Je remercie d’ailleurs mes coéquipiers pour cela. Mon objectif caché aurait été une sélection au All Star mais, vu la situation, ce ne sera pas pour cette année et cela me motive d’autant plus pour la prochaine saison. »

Les moments forts:

« Je pense que tout le monde sera d’accord pour dire que l’arrêt de la saison suite à la crise sanitaire est le fait le plus marquant tant par son impact humain et social que par le manque qu’il suscite quant à la pratique de notre sport. Dans une moindre mesure, avoir figuré dans le Top 5 des marqueurs malgré mon faible nombre d’entrainements sur la saison me donne envie de sourire et me fait penser que les plus belles années ne sont pas derrière moi.« 

Ses coups de cœur:

« Tout et l’équipe ainsi que Le coach « Hub la moustache » et avoir rejoué avec mon pote Boris Blanchy plus de dix ans après avoir quitté le Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas où nous nous étions rencontrés. Mon passage à Esneux restera l’un des meilleurs de ma carrière. »

Ses regrets:

« Ce n’est pas un regret mais ne plus jouer avec Eliott Alderson « The Flying Dragoon » me manquera sûrement malgré nos douze ans d’écart et sa passion pour l’arbitrage. Mon unique regret sera de ne plus pouvoir admirer la « touch » et la créativité hors-norme de ce précurseur de la balle orange qu’est Olivier Matray alias MacFly qui me fait rêver depuis près de vingt ans. Je l’affirme, on ne peut apprendre ce qu’il arrive à faire, cela doit être inné (rires).« 

« Une grosse reconstruction »

La superbe troisième place de la Vaillante en P3A, le match fou à Harimalia, la fin de cycle des Jupillois et les nombreux renforts qui arrivent, le recadrage nécessaire et réussi: Romain Thirionet fait le bilan de la saison 2019-2020. Entretien.

Romain, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler et que penses-tu de vos résultats?

Nous avons fait une belle saison, peut-être une des meilleures avec celle lors de laquelle nous avions fini en quarts de finale de la Coupe il y a deux ans. Après une saison précédente plus compliquée, le coach avait mis les points sur les « i ». Le recadrage était nécessaire et fut globalement bien respecté. Les résultats ont suivi et nous étions dans une belle dynamique. Tout ne fut pas parfait, c’est certain, mais d’un point de vue sportif, nous pouvons être satisfaits.

Cette troisième place était votre objectif initial?

Nous visions un Top 4 et nous terminons troisièmes derrière un leader incontestable et son dauphin – La Spéciale Aywaille – qui nous a toujours rendu la tâche compliquée. Le contrat est donc rempli.

Comment juges-tu cette P3A?

J’ai trouvé notre série très costaude et très compacte! Inutile d’évoquer les champions qui ne jouaient pas dans la même catégorie. Pour le reste, j’avais l’impression que tout le monde pouvait battre tout le monde, chaque weekend réservait son lot de petites surprises… Au final, c’est toujours plus agréable et passionnant quand cela se déroule de cette façon: aucune victoire gagnée d’avance et un classement qui ne cesse de changer au fil des semaines.

Comment analyses-tu tes prestations?

Ce n’est jamais facile de juger ses propres prestations, il faudrait plutôt demander au coach (rires). Je pense toutefois que j’ai fait le taff, ni plus, ni moins. Je n’ai raté que très peu d’entrainements ou de matchs – sauf pour une petite blessure en début de championnat – et je fus assez constant à ce niveau-là. Toute personne qui me connaît sait que je ne suis pas du tout un marqueur (rires). J’aimerais progresser un peu à ce niveau-là et prendre plus mes options. Les conditions seront plus favorables l’année prochaine pour le faire, le coach sera peut-être content comme ça.

Quels furent les moments marquants de cette campagne?

Au niveau sportif, j’en ai plusieurs en tête: la très courte défaite à Stavelot, le match de folie à Harimalia où nous sommes passés de +20 à la pause avant de laisser les Abeilles revenir à égalité pour finalement l’emporter de vingt points – je me réjouis déjà d’être le 22 août! -, notre première mi-temps en Coup contre Welkenraedt avec qui nous avons fait jeu égal, sans oublier notre victoire à Ensival où, sans un cadet qui n’avait jamais joué en seniors, nous aurions fini le match à quatre.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Avoir retrouvé cette fougue qui caractérise tant notre équipe. Cet esprit de gagnant et l’envie de jouer ensemble sans calcul étaient revenus. Cela s’est fort ressenti car notre équipe a recommencé à faire « vibrer » et déplacer nos supporters. La saison précédentes, nos gradins étaient inhabituellement vides. Cette année fut plus attractive et c’était bien plus agréable. Enfin, deux « jeunes » que nous avons intégré petit à petit dans notre groupe feront partie de l’équipe à part entière la saison prochaine. C’est un fait important.

Nourris-tu quelques regrets?

Sans aucun doute la fin de saison prématurée qui me laisse – comme à tout le monde – un goût amer. Nous avions comme dernier objectif d’accrocher les montants chez nous, cela nous aurait permis de clore la saison de la meilleure des façons. De plus, notre noyau éclate pour la prochaine saison. Cela nous laisse encore plus d’amertume de n’avoir pu refermer ce chapitre tous ensemble sur une bonne note.

Pourquoi cette fin de cycle?

Certains arrêtent pour raisons professionnelles ou par peur de faire la saison de trop. D’autres ont l’impression d’avoir fait le tour, veulent voir autre chose ou, encore et de façon incompréhensible, pour une raison de compétitivité. La fin brutale n’a peut-être pas laissé pour certains le temps d’expliquer leur choix même si, bien évidemment, chacun est libre de faire ce qu’il trouve juste.

Avec quel effectif repartirez-vous au combat?

Nous devions rebâtir une équipe autour du coach et de quatre gars: Gaëtan Remacle, David MedarTTT, Denis Coemas et moi-même. Les deux jeunes – Régis Makindo et Thomas Blondiaux – sont intégrés définitivement au groupes. Deux anciens – Diego Boscariol et Sergio Dos Santos – font leur grand retour. Pour compléter tout cela, nous saluons l’arrivées de trois renforts. Christophe Van Bossuyt et Kevin Tarchamp qui jouaient avec notre P2 cette année, ainsi que mon frère qui accepte enfin de venir jouer avec moi! Il s’agit d’une grosse reconstruction mais ce groupe me plaît énormément.

Où a été prise cette photo ?

Sûr que certains « Collégiens » n’auront pas tardé à reconnaitre cette cour de récréation alors qu’en Espagne, le tandem Lecomte-Van Rossom ne désarme pas. Mais, pour commencer, je vous emmène à Ulm, une ville visitée par une délégation pepine et dont l’équipe de basket s’érige en « révélation munichoise ». Ce sont les infos d’EMCE.

Les insolites du mardi

10e à l’arrêt de la compétition, la formation d’Ulm constitue l’immense surprise du « Turnier » allemand pour le titre. Une équipe qui n’est pas sans me rappeler certains souvenirs et autres anecdotes germaniques… On est le 30 septembre ’92 et, au 1er tour aller de la Coupe Korac (3e participation), Pepinster ne laisse pas la moindre chance (106-82) à… Ulm. La confiance règne au moment d’aborder le (voyage) retour effectué en train : sponsor oblige. Nous partons de Verviers Central jusqu’à Cologne puis correspondance pour notre destination sur une ligne reliant Munich. Pas de chance, notre hôtel se situe à la gare-même – sponsor oblige (bis) – et l’on est sans cesse réveillé par le passage des trains de nuit. Petite visite touristique, le mercredi 7 octobre, pour découvrir une ville possédant la plus grande église protestante du monde ainsi que le plus haut clocher de la planète. Il culmine à 161 mètres et décline 768 marches. Pas de quoi décourager les Olivier Lejeune et Schoonbroodt qui les gravissent au pas de charge. En les attendant, notre guide nous confie (quasi) fièrement qu’il faisait partie de Wehrmacht, l’armée d’Hitler. Autre caractéristique de cette entité de 120.000 habitants,

elle se niche le long du Danube. On est en Bade-Wurtemberg et de l’autre côté du fleuve, c’est la Bavière. Quant à la salle, elle se trouve au sein du campus universitaire alors que le coach n’est autre que l’« Alostois » Brad Dean. Les Hoëgnards s’y inclinent 96-92, mais en découdront avec Vitoria (Esp) au stade suivant. « Il faut bien avouer que l’Américain Jarvis Walker nous a fait un peu peur en début de match », concluait Pierrot Raskin.

Fase finale (Esp) : Lecomte et Van Rossom toujours bien placés

Le suspense demeure entier dans la poule B où l’on assiste à un passionnant regroupement en tête. Suite aux faux-pas de Valence (Van Rossom 8) et de Burgos devant Madrid (95-90) et Gran Canaria (91-87, Lecomte 12), ces quatre formations sont désormais sur un strict pied d’égalité : 2 victoires pour 1 défaite. Un quatuor qui se disputera donc les deux places qualificatives. Quant à Saragosse et Andorre, ils sont d’ores et déjà éliminés.

Final 10 (All) : le match de trop pour Oldenburg et Larson

Une seule rencontre était lundi à l’affiche de l’Audi Dôme de Munich. A savoir, la manche initiale de la seconde demi-finale opposant Berlin à Oldenburg. En réalité, le match de trop pour Larson (4) et les siens qui étaient d’emblée submergés par l’Alba (49-33, à la pause) et la reprise s’avérait du même tonneau pour aboutir à 92-63. Avec un handicap de près de 30 unités, on imagine mal Oldenburg capable d’inverser la situation lors du « retour » de mercredi. D’ici là, Ulm (lire ci-dessus) et Ludwigsburg serons face-à-face (20 h 30) en vue d’une qualification (inespérée) pour la finale.

Terrains extérieurs : un club aux initiales célèbres

Et, une fois de plus, on retourne à l’école. C’est effectivement dans cette cour de récréation que l’on entendit les premiers dribbles d’un club qui finit d’ailleurs par jouer dans la… « cour des grands ». L’indice du jour : le cercle du cru était surtout connu grâce à ses célèbres initiales.

La télé crève l’écran

Tout comme hier, vous aurez votre soirée de libre. En effet, vous pourrez suivre, à 15 h 30, Vitoria – Malaga (VOOsport World 3, Stéphane Druart) et, à 18 h 30, Bilbao – Barcelone (VOOsport World 3, Pierre Vandersmissen).

Michel CHRISTIANE

David Bertans, premier joueur à déclarer forfait

Le Letton n’accompagnera pas les Wizards à Orlando.

Free Agent au terme de la saison, David Bertans a préféré déclaré forfait pour éviter de se blesser ou de tomber malade et n’accompagnera pas les Wizards à Orlando. D’autres joueurs suivront-ils le même exemple?

« Pas grand chose à apprendre à mes joueurs »

Comme la saison précédente, Didier Pissart a conclu la saison sur une montée avec Alleur.

La saison passée, Didier Pissart était parvenu à faire monter l’une de ses P3 d’Alleur en P2. Cette saison, rebelote! Uniquement à la tête de la « Bien Belle Equipe », le sympathique Président d’Hamoir a mené ses talentueuses et expérimentées troupes à un titre autour duquel elles tournaient depuis longtemps. « Pour nous, cette saison, bien que particulière vu son arrêt et dont l’issue finale s’est jouée hors-terrain, fut bonne » commence « Ditch ». « Notre objectif était de faire mieux que la saison passée – troisième place – et fut atteint. Avec seulement trois défaites, notre bilan est plus que positif même si, et il ne faut pas l’oublier, il restait encore des matchs très importants à jouer. »

Le Covid en a décidé autrement et Alleur termine en tête de la P3C, décrochant la montée à l’étage supérieur. « Nous aurions pu terminer sur n’importe quelle marche du podium » concède Didier. « Le « hic », c’est que nous ne le saurons jamais. Notre série était très relevée. Il était impossible, avant chaque rencontre, de prédire le vainqueur. »

La saison prochaine sera un beau défi pour un groupe pas dénué de talent(s) et qui semble défier le temps qui passe. « C’est agréable de pouvoir coacher une bande d’amis dans cette « Bien Belle Equipe ». Je n’ai pas beaucoup de choses à apprendre à mes joueurs vu leurs parcours comme joueurs ou coachs dans des divisions bien plus hautes » souligne humblement Didier. « Le moins bon moment de cette saison restera la blessure d’Axel Schoobroodt, le meilleur fut la victoire contre la P1 d’Ensival en Coupe. Et toutes les troisièmes mi-temps, bien sûr (rires).« 

« J’aurais dû aller pêcher »

Avec son franc-parler légendaire, Chris Francot revient sur la saison vécue par Pepinster en P2A. Interview.

Chris, quel bilan fais-tu de cette dernière saison?

Dans l’ensemble, nous avons fait ce que nous devions en obtenant cette deuxième place avec une équipe composée de très jeunes gars et d’anciens – même de très anciens – joueurs. Ce mix n’est jamais simple à gérer, nous avons beaucoup appris en une saison.

Cette deuxième place te satisfait-elle?

Evidemment, je ne vais pas me plaindre d’une deuxième place mais nous aurions dû finir premiers et gratter une finale de Coupe.

De l’extérieur, cette P2A semblait stimulante.

Chaque année le niveau augmente car il y a de moins en moins d’écart entre les équipes. La série était très compacte, un ou deux faux-pas se payaient cash. Oui, cette série était excitante.

Comme juges-tu ta production?

Je pense ne pas trop mal m’en être sorti jusqu’à ce qu’un arbitre un peu trop zélé décide de pourrir ma saison – okay, j’y suis peut-être aussi pour quelque chose. Deux mois de suspension, c’est vraiment très long. Rien que pour cela, je demeure frustré de cette saison.

Quels sont les moments forts que tu gardes en mémoire?

La demi-finale de Coupe nous a marqués. L’ambiance, la tension, le derby, tous les ingrédients étaient présents. J »aurais tant voulu la disputer.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Jérôme Jennes a vraiment réussi à trouver un équilibre solide dans l’équipe en étant rigoureux et exigeant mais aussi en discutant beaucoup avec ses gars. Ce genre de troupe n’est pas facile à gérer et il a su créer un vrai groupe. J’ai adoré découvrir cette génération des moins de vingts ans, mes jeunes coéquipiers sont devenus mes petits frangins.

Nourris-tu certains regrets?

J’essaie vraiment de ne jamais en avoir. Mais le jour où j’ai coaché et été abritré par Monsieur M******, j’aurais dû aller pêcher ou me mettre un énorme murge le jour avant et être tellement mal que je n’aurais pas pu ouvrir ma grande bouche. Cela aurait permis à la team de conserver son effectif complet pour les matchs très importants. Même à bientôt quarante ans, j’apprends encore.


« Je ne suis plus du tout le même »

Pour la première fois cette année, Romain Bruwier s’est exclusivement consacré au basketball, avec Verviers en TDM2 et Visé en R2. Entretien.

Romain quel bilan fais-tu de la saison qui vient de s’achever?

Pour une première saison consacrée complètement au basket, je suis plus que satisfait. La double affiliation a bien fonctionné et je n’ai pas eu de grosse blessure, la seule chose que je redoutais! Je ne suis plus du tout le même qu’en début de saison et mon amélioration est, je pense, conséquente.

Es-tu satisfait des résultats enregistrés avec Visé et SFX?

Avec Visé, je pense que nous remontions tout doucement pour retrouver la place au classement qui nous était destinée. Notre groupe était à nouveau au complet et nous jouions de mieux en mieux ensemble. Avec SFX, cette dernière place était plutôt prévisible mais la manière n’y était pas vraiment. Nous aurions voulu aller chercher une victoire et prouver ainsi que nous nous étions tous améliorés au fil des mois. Nous méritions mieux.

Qu’as-tu pensé de la TDM2A?

Je pense que nous sommes tombés dans la mauvaises série. Nous avions de longs déplacements et trois ou quatre de nos adversaires étaient dignes de jouer à l’échelon supérieur. Nous fûmes rapidement en dehors des discussions pour le classement et nous jouions match après match sans vraiment connaître l’adversaire et avec pour seul but d’apprendre un maximum et de faire mieux chaque semaine.

Comment juges-tu tes prestations?

Avec Visé en R2, Christophe Grégoire me faisait confiance et j’ai pu m’exprimer plus facilement avec ma taille et ma vitesse pour alimenter le score. J’avais aussi l’occasion de remonter sur l’aile. Avec Verviers, c’était plus compliqué. Je jouais en dessous avec pour objectif de stopper les pivots adverses qui comptaient une bonne vingtaine de kilos de plus que moi. Ce n’était pas évident de m’exprimer en début de saison mais, au fil du temps, le coach trouvait des alternatives aussi bien en défense qu’en attaque. Avoir joué en TDM2 – et en plus à une place qui ne m’est pas vraiment destinée – ne peut que m’aider pour la suite de mon parcours.

Quels furent les moments marquants de cette saison?

C’est naturellement l’accident sur la route de Gand mais nous nous en sommes vite remis et cela n’a fait que renforcer les liens de l’équipe. C’est donc déjà oublié!

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

J’ai adoré jouer dans ces deux équipes. D’un côté, j’étais le rookie qui avait tout à apprendre dans une super ambiance et sans trop de prises de tête. De l’autre, il y avait un autre type d’ambiance avec des gars de mon âge avec les mêmes objectifs et un coach plus jeune. Tout le monde s’y retrouvait.

Nourris-tu certains regrets?

Absolument aucun. Je n’aurai quasiment pas pu rêver mieux et la destination que je prend pour la prochaine saison ne fait que confirmer que j’ai passé une super saison.