Les championnes en titre ne parviennent plus à gagner.
Qu’est-ce qui cloche à Washington ? L’absence de Delle Donne ne peut expliquer la panne sèche dont est victime la franchise de la Capitale. Cette nuit, après vingt minutes, la messe était dite: 27-48. Meesseman (10 points, 6 rebonds et 2 passes) et ses coéquipières parvenaient bien à recoller à huit points sur un triple « on the buzzer » de la fin du troisième quart mais c’était pour mieux boire le bouillon à nouveau dans la dernière ligne droite. Les Mystics semblent avoir perdu leur magie et continue de dégringoler au classement où elles ne sont désormais plus que huitièmes – ex-aequo avec le Fever de Julie Allemand – avec un bilan de trois petits succès en huit rencontres.
Incontestable fer de lance offensif de la P2 de Comblain, Tom Durante revient sur les adversaires et coéquipiers qui l’ont marqué, les coachs qui l’ont façonné et livre ses souhaits pour le basket liégeois.
Un adversaire a davantage impressionné Tom Durante que tous les autres: Manu Lecomte. A juste titre vu le parcours (NCAA et Espagne) du jeune Belgian Lion. Parmi ses coéquipiers, « Romain Boxus était le plus fort en jeunes et Xavier Hubert en seniors » nous confie le meneur de Comblain. « Et le plus drôle est sans aucun doute Steve Fontaine !«
Deux coachs ont particulièrement impacté Tom. « Barry Mitchell car c’est lui qui m’a presque tout appris et Jean-Pierre Fransquet qui me fut aussi fort utile » continue le Comblinois qui reconnait que la salle de Comblain et celle de la Vaillante ont ses faveurs. « Cette année, le déplacement que j’aimerais vraiment gagner, c’est à Stavelot. Mais il y a plusieurs déplacements que nous pouvons redouter » ajoute Tom.
Au moment de prendre congé, le scoreur du Mailleux livre son souhait pour le basket liégeois. « Que les gens se tirent vers le haut au lieu de se mettre des bâtons dans les roues » conclut-il.
Elue pour la seconde fois Defensive Player of the Week, Julie Allemand a, comme ses coéquipières du Fever, calé en seconde période face aux Las Vegas Aces.
La rencontre démarrait sur les chapeaux de roues et les deux équipes se rendaient coup pour coup. C’était 33-31 en faveur de la franchise du Nevada et puis 60-59 à la pause. En seconde période, le Fever calait complètement et ne pouvait suivre le rythme offensif de Las Vegas. Julie Allemand (6 points, 3 rebonds, 5 passes et 2 steals) et ses coéquipières – maladroites derrière l’arc avec seulement 3 triples inscrits en 18 tentatives – s’inclinaient finalement 98-79.
On le croyait parti vers une retraite paisible, mais Mike Green pourrait subitement rebondir en D1 italienne. Alors que pas mal de clubs reprennent, malgré tout, l’entraînement, de nombreuses équipes complètent leurs cadres… avec notamment quelques Etasuniens ayant transité par chez nous. Ce sont les infos d’EMCE.
Vers un tandem d’« anciens Belges » à Crémone
Vous le lirez ci-dessous, l’ex-Ostendais, TJ Williams, évoluera désormais à Crémone, au sein du gratin italien. En Lombardie, il pourrait être rejoint par un autre « Ricain » encore mieux connu en Principauté. Il s’agit, en effet, de ce bon vieux Mike Green (35 a, 1,85 m) qui hanta les couloirs du Country Hall en 09/10. Il découvrit alors des championnats autrement plus huppés avant de signer, lors de l’exercice précédent, à Igokea (D1 bosnienne). Il pourrait donc connaître une seconde jeunesse dans la Botte.
La transhumance estivale bat son plein
C’est une flopée d’Américains ayant sévi sous nos latitudes qui s’apprêtent à découvrir de nouveaux environnements. Jugez plutôt… On commencera avec deux anciens Côtiers. A savoir, Dwight Buycks (31 a, 1,91 m, 2012) et TJ Williams (25 a, 1,90 m, 18/19) qui porteront respectivement le maillot de Nanterre (Jeep Elite, en provenance de l’Olympiakos) et de Crémone (Série A, en provenance de Beer Sheva, Isr). Lors de la dernière campagne en date, Tyler Rawson (24 a, 2,08 m) n’est apparu qu’à 3 reprises à Limburg United et prend maintenant la direction de Tizona (D2 esp). L’ex-Spirou Moses Greenwood (23 a, 2,01 m) met lui le cap sur Kouvot (D1 fin) tandis que Rion Brown (28 a, 1,98 m, Brussels de 14 à 16) défendra les intérêts de Ljubljana (D1 slo, en provenance de Bursa, Tur). Reste notre compatriote, Killian Van Den Landenbergh (22 a, 1,97 m, 4 duels pour Mons), qui rejoint Den Helder (D1 hol).
La télé crève l’écran
Horaire inhabituel, ce soir, sur Eleven Sports 2 qui aura de la NBA à son programme dès 20 heures. Et ce, à l’occasion de la confrontation entre San Antonio et Houston.
Après un mois dans la « bulle », comment les Lakers vivent-ils cette expérience inédite.
Certains comme LeBron James s’en accommodent aisément. « Personnellement, je pense que je suis de plus en plus à l’aise à jouer dans une salle vide » avance le « King » qui était pourtant, au début de la pandémie, monté au créneau pour dire que cela n’avait aucun sens de jouer en l’absence de spectateurs et qu’il s’y refuserait.
D’autres éprouvent davantage de difficultés. « Ca pèse au fil des jours. J’ai l’impression que tu deviens un peu claustrophobe en restant au même endroit à faire les mêmes choses chaque jour sans que cela varie. Mais c’est nécessaire pour l’objectif que nous avons, qui est de remporter un titre NBA » confie Javale McGee. « Dans notre habitat, nous avons nos petites habitudes au quotidien. Donc ça devient une routine. Les tests chaque jour. L’entraînement. Donc dans ce sens, nous nous sommes ajustés. Mais je pense que pour certains gars, plus longtemps ils sont loin de leur famille ou de leurs enfants, plus ça devient difficile » ajoute Danny Green avant d’évoquer l’absence des proches qui peut aussi peser. « Vous pouvez en quelque sorte voir de la tension. Vous voyez des gars qui se chauffent pendant les rencontres et sur les réseaux sociaux. Vous pouvez voir ça au quotidien, ça pèse sur les gars, ils deviennent tendus et se demandent quand ils vont pouvoir faire venir leur famille ici. Mais aussi qui peuvent-ils faire venir ? Combien de personnes ? Ils comptent les jours. »
Kuzma rentre le tir de la gagne, les Lakers renouent avec la victoire mais ne se rassurent pas, les Suns demeurent invaincus et Booker s’empare d’un nouveau record, Marjanovic et les Mavs dominent Gobert et le Jazz, Chris Boucher fait honneur à son patronyme et les Raptors prennent le dessus sur les Bucks, Butler calme TJ Warren: c’est le résumé de la nuit en NBA.
Ca y est ! Les Lakers ont enfin renoué avec la victoire mais sans pour autant se rassurer. Face à des Nuggets dont le temps du jeu du cinq majeur était scrupuleusement limité, LeBron James (29 points et 12 passes), Anthony Davis (27 points, 6 rebonds et 5 passes) ont éprouvé de sérieuses difficultés. Heureusement, Kuzma (25 points à 11 sur 16) ne flanchait pas pour inscrire le triple de la victoire (124-121) à la dernière seconde. « Jésus aurait pu se trouver devant moi, j’aurais tout de même shooté » rigolait Kuzma devant les micros d’ESPN. « C’est une action qu’on a répétée quelques fois avant la reprise. Le coach avait foi en moi et ça a payé. Cela montre que lui et mes coéquipiers ont confiance en moi. Neuf fois sur dix, ce sera pour LeBron James. C’est une question de confiance.«
L’autre affiche de la soirée était le duel entre Bucks et Raptors qui pourraient vraisemblablement se retrouver en finale de Conférence. Les deux équipes ont fait tourner leur effectif et c’est Toronto qui s’en est le mieux sorti, 114-106. Chris Boucher (25 points) a fait honneur à son patronyme avec un dunk de… boucher sur Middleton et Ilyasova.
Utah et Dallas pourraient aussi se retrouver en Playoffs et les coachs n’ont pas voulu abattre leur carte. Privés de Doncic et Porzingis, les Mavs ont pu compter sur Hardaway (27 pions) Boban Marjanovic (20 points et 9 rebonds) – qui a mangé Gobert – et Seth Curry (22 points à 8 sur 11) pour arracher la victoire, 122-114.
Cette nuit marquait aussi les retrouvailles entre Jimmy Butler et TJ Warren, quelques mois après s’être chauffés. « On fire » depuis plusieurs matchs, l’ailier des Pacers était bien moins en réussite (12 points à 5 sur 14), à l’instar de ses coéquipiers, et la victoire est revenue à « Jimmy Bucket » (19 points, 11 rebonds et 5 passes) et ses partenaires, 114-92. « On lui a simplement rendu les choses compliquées. Il était chaud dernièrement, mais quand vous affrontez le Heat, on a toujours quelque chose en réserve » déclarait Butler à propos de Warren après la rencontre. « Ils nous ont agressés d’entrée, et ils sont très bien coachés. Je dirais qu’ils avaient un bon petit plan sur nos écrans sur le porteur de balle. On doit être capable de faire les bons ajustements en attaque. Mais je le répète, on a eu de bonnes opportunités, mais on n’a simplement pas mis dedans ce soir. On ne peut pas baisser la tête. C’est juste un match et il en reste beaucoup à jouer » a commenté le Pacer. Cette petite rivalité a en tout cas ajouté une touche de piment à la rencontre. « En ce moment, tout ce qui touche à la NBA est bon. On en a besoin. On a besoin de compétition. L’essentiel de cette rivalité entre Butler et Warren était juste dans la presse, et qui s’en préoccupe vraiment ? Je sais que c’était il y a des mois, mais on est là pour finir la saison, sur le point de disputer les playoffs au coeur d’une pandémie mondiale. Aujourd’hui, tout se passe bien, et si cette histoire permet d’intéresser les gens, alors OK » a avancé Erik Spoeltra à ce sujet.
Enfin, retrouvailles avec les Playoffs il pourrait y avoir pour les Suns, toujours invaincus après leur victoire 128-101 contre OKC. Comme d’hab’, Devin Booker (35 points) a illuminé le jeu des Suns s’emparant au passage du record du plus grand nombre de matchs à plus de 30 points réussis par un joueur de Phoenix avec un total de 90. Saric a confirmé sa bonne forme (16 points et 9 rebonds), Johnson et Bridges (18 points chacun) ont bien compensé le faible temps de jeu de Ayton (17 minutes pour 10 points et 6 rebonds) qui a bien failli rater la partie pour avoir oublié de s’être fait tester.
Face aux Rockets qui l’avaient mis au placard sans ménagement, Carmelo Anthony a livré une excellente prestation sublimée par un panier clutch pour offrir la victoire à RIP City. Une gestion des moments chauds que « Melo » apprécie tout particulièrement.
Depuis qu’il a retrouvé un strapontin chez les Blazers, Carmelo Anthony prouve – si besoin était – qu’il a encore du basket plein les mains. Face aux Rockets, il a livré une prestation impeccable (15 points et 11 rebonds) sublimée par un triple décisif dans la dernière minute afin d’offrir la victoire à Portland contre son ancienne équipe de Houston.
Toujours efficace, toujours clutch, « Melo » a encore de belles années devant lui! Sa « clutchitude » est précieuse pour des Blazers en course pour arracher en place en Playoffs. « C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Quand on l’a, on l’a pour toujours » confiant « Melo » à ESPN. « Il faut le vouloir aussi, il faut se mettre dans ces situations, prendre ces tirs et se réjouir de vivre des moments comme ça.«
Malgré son pessimisme, Pierrick Van Den Brule croise les doigts pour que le championnat démarre début octobre en même temps que la Foire de Liège. Entretien.
Pierrick, comment as-tu réagi à l’annonce du report de la reprise du championnat ?
J’étais très déçu. Le basket me manque énormément. Personnellement, j’ai cru que tout redeviendrait normal lorsque, fin juin, la seconde vague tant attendue ne se manifestait pas. Mais vu les nouveaux chiffres, la décision de la fédération est la bonne. De plus, notre premier match de championnat était à Anvers. Ce n’est pas trop le moment de nous rendre là-bas je pense (rires).
Du coup, il va te falloir te débrouiller pour peaufiner ta condition physique de ton côté.
Oui et c’est vraiment dommage car j’étais prêt physiquement et voilà que tous mes efforts sont réduits à néant. Il ne faudra pas râler si, en début de saison, on constate que j’ai pris quelques kilos (rires). Plus sérieusement, je fais un peu de vélo et je vais courir – mais très peu – de temps en temps. C’est évident qu’un travail de remise en forme devra être effectué avant de pouvoir rejouer des matchs. De plus, contrairement aux autres années, je ne peux pas aller jouer tous les jours à la Plaine de Cointe.
Es-tu optimiste pour une reprise début octobre ?
Malheureusement non, je ne pense pas que le championnat reprendra en octobre. Le sport n’est pas du tout la priorité pour le moment et c’est tout à fait normal. Je pense que nous nous dirigeons plus vers une reprise en janvier mais j’espère me tromper et recommencer la compétition avant et surtout pas après ! Nous allons croiser les doigts et respecter les mesures pour le permettre. Et peut-être aurais-je une bonne surprise début octobre avec la reprise du basket et surtout l’ouverture de la Foire à Liège (rires) !
Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que la compétition s’est stoppée brutalement mi-mars ?
Ce qui me manque le plus, c’est vraiment de jouer des matchs, avoir de la compétition et être habité par l’envie de gagner. Je ne retrouve cette envie dans aucun autre sport. Sur un terrain, je trouve que c’est beaucoup plus facile de faire des efforts physiques pour me surpasser. Je ne retrouve pas cela ailleurs. Revoir mes coéquipiers et fêter après nos matchs, cela me manque aussi, tout comme aller voir des matchs, revoir d’anciens coéquipiers et des amis.
Investir dans sa structure, le premier conseil de Serge Crevecoeur via Coach to Coach by Swich.
La plate-forme Coach to Coach by Swish diffuse d’intéressantes capsules vidéo pour aider les coachs sur différents aspects de leur job. Ici, l’épisode un avec Serge Crevecoeur.
Le brave Niksa doit se dire que Vevey a pas mal de points communs avec le Pepinster de fin de règne… Pendant ce temps, cette « belle plante » d’Andy Van Vliet s’apprête à débuter sa carrière professionnelle en Lituanie. Sans oublier un consultant de la télé belge privilégiant Alaphilippe par rapport à Van Aert. Ce sont les infos d’EMCE.
Vevey n’a pas obtenu sa licence pour le prochain championnat
Le championnat de D1 suisse part-il en sucette ? On peut se poser la question quand on sait qu’une formation a préféré se retirer (faute de moyens financiers) et que deux autres n’ont pas obtenu leur licence en première instance. Elles sont allées en appel et Monthey a obtenu le fameux sésame. Ce qui n’est pas le cas de Vevey (photo). Bref, Niksa Bavcevic et les siens sont interdits de compétition. Du moins jusqu’à présent car le club de la Riviera s’apprête à réclamer la juridiction du Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Voilà qui ne va améliorer les relations entre le bouillant président de Vevey et les huiles de la fédération helvétique…
Le géant anversois, Andy Van Vliet, signe en Lituanie
On vous l’accorde, il n’est pas très connu sur notre « plantète basket ». Pourtant, le géant Andy Van Vliet (25 a, 2,10 m) demeure sur une dernière campagne en NCAA pour le moins convaincante : 13,2 points et 8,9 rebonds au sein de la réputée université de Williams and Mary. Désormais, l’Anversois redécouvrira notre basket continental puisqu’il vient de s’engager, pour les deux prochaines années, avec le BC Siauliai (D1 lituanienne). A quand une sélection chez les Lions ?
La pépite ( ?) du week-end
Ok, elle n’a rien à voir avec le basket, mais elle m’a fait bondir, samedi, dans mon divan. Malgré la canicule. On est en plein suspense, sur la RTBF, pour savoir qui remportera Milan – San Remo : Van Aert ou Alaphilippe ? Au micro, Rodrigo Beenkens et son horripilant comparse, le Nordiste Cyril Saugrain. Et celui-ci, dans l’emballage final, de subitement s’époumoner : « Allez Julian ! » Avant de se rendre compte qu’il est rétribué par un employeur (d’Etat) belge et d’ajouter sur un ton monocorde à peine audible « Allez Wout ». Prenons l’éventualité, dans un cas similaire, d’un consultant belge criant sur France 2 ses préférences pour le Campinois par rapport au coureur français. Je vous laisse imaginer les réactions…
La télé crève l’écran
Même si Eleven Sports a tenu la vedette, ce week-end, grâce à la reprise du championnat de foot, la chaîne n’en poursuit pas moins sa couverture de la NBA. Pour preuve, vous pourrez suivre, à 0 h 30, la confrontation opposant Toronto à Milwaukee.