« Ca m’a gonflé »

Emmenés par un excellent Anthony Davis, les Lakers remportent le game 1 contre les Nuggets tandis que LeBron digère moyennement le second trophée de MVP de Giannis Antetokounmpo.

Dans le premier quart-temps de ce game 1, les Nuggets frôlaient la perfection en terme d’adresse pour se détacher de deux unités. Ensuite, dans les douze minutes suivantes, Jokic (21 points et 6 rebonds), Murray (21 pions et 5 passes) et leurs coéquipiers allaient être sanctionnés à tire-larigot pour le corps arbitral. Davis (37 points, 10 rebonds et 4 passes) et les Lakers en profitaient pour prendre dix points d’avance à la pause et en remettaient une couche au retour des vestiaires pour s’assurer une victoire tranquille, 126-114.

L’autre info de la nuit, c’est le second trophée de MVP remporté par Giannis Antetokounmpo. Le Grec a largement devancé LeBron James (200 points d’écart environ). « Ca m’a gonflé. C’est ma véritable réponse. Ça m’a gonflé car sur 101 votes, j’ai obtenu 16 premières places. C’est ce qui m’a le plus gonflé. Ne vous y trompez pas, je vais très bien. Le barème de vote est un peu bizarre parfois, selon moi. Je ne dis pas que le vainqueur ne méritait pas le MVP, mais ça m’a gonflé » rouspétait LBJ en apprenant le décompte des votes qui rappelle avoir souvent terminé second au cours de sa carrière. « Que ce soit pour remporter le titre, soit maintenant à quatre reprises pour le titre de MVP. Je ne suis jamais venu dans cette ligue pour être MVP ou champion. J’ai toujours dit que je voulais juste m’améliorer chaque jour et que le reste suivrait naturellement. Certaines choses ne sont pas de mon ressort et on ne peut pas le contrôler, mais ça m’a gonflé. »

Si Giannis est fier d’être reconnu pour la deuxième fois d’affilée, il se focalise sur un objectif plus grand. « Ne m’appelez pas MVP, ou double MVP, tant que je ne suis pas champion » assure le « Greak Freak ». « Je veux continuer de progresser, je veux me concentrer sur ma famille. J’ai eu un super rendez-vous avec les propriétaires. On a parlé de l’équipe, de ce qui n’a pas marché, de ce qu’on peut améliorer. Tant que tout le monde est sur la même longueur d’onde et se bat pour la même chose, chaque jour, à savoir être champion, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas rester à Milwaukee pour les 15 prochaines années. »