« Notre collectif se soude autour de nos arrivées »

Deux beaux derbies en R2 Dames étaient prévus ce dimanche avec le déplacement d’Esneux à Pepinster et celui d’Alleur à Huy.

Pour lancer sa saison en R2 Dames, Esneux a parfaitement maitrisé son sujet contre Cointe. « Je suis très content de cette victoire 94-51. Nous avons plus que fait le job face à une jeune – uniquement composée de 2003 et 2004 – et courageuse équipe de Cointe qui n’a rien lâché du début à la fin malgré l’écart généré dès le premier quart-temps. Félicitations aux Grenouilles » sourit Julien Schreiber.

Ce dimanche, un nouveau derby attendait les Précieuses avec un déplacement à Cointe. « Les Pepines étaient déforcées de leurs joueuses de D1 la semaine dernières par précaution Covid mais se sont néanmoins mises en confiance avec un score fleuve contre Woluwé » rappelle le mentor esneutois. « Je me méfie de notre adversaire mais je ne le crains pas. A l’exception de quelques joueuses, Pepinster reste une jeune équipe et notre expérience doit faire la différence. Surtout si les Pepines sont amputées de leurs joueuses du top. »

Pour empocher les trois points le long de la Vesdre, la recette était connue mais ne pourra être appliquée. « Notre défense et notre jeu de transition doivent faire la différence. Le collectif se soude autour de nos arrivées et cela fera la différence dans les moments difficiles » conclut Julien.

L’autre derby à suivre aurait eu lieu à Huy où les locales devaient recevoir Alleur. Les Hutoises se sont largement imposées à Namur Capitale le week-end dernier tandis que les Alleuroises craquaient d’un chouïa contre Profondeville.

Cependant, malheureusement, aucun match ne sera disputé ce week-end, l’AWBB ayant pris la décision de suspendre temporairement les championnats.

« Wuidar détient les clés de ce derby qui pourrait être le dernier »

Avec des effectifs déforcés et une préparation perturbée, le derby de TDM2 – qui pourrait déjà être le dernier de cette année civile – entre Spa et Sprimont sera « particulièrement particulier ». Analyse.

Dans l’attente du résultat d’un test Covid, les Sprimontois ont dû faire l’impasse sur leurs entrainements cette semaine après avoir déjà vu leur match du week-end précédent contre Tongres être annulé. « Je suis certain que nous étions prêts pour ce début de saison » affirme Jérôme Jacquemin. « Mais il faudra voir ce samedi comment nous pourrons nous en sortir en n’ayant pas touché la balle depuis dix jours. Ce sera un peu tout ou rien, nous attendons depuis tellement longtemps. »

A Spa, la préparation aussi fut perturbée et les entrainements donnés par Nicolas Franck. « Le contexte est assez particulier pour aborder ce derby. C’est une situation unique et la préparation ne fut pas optimale pour Sprimont comme pour nous » reconnait Pierrick Van Den Brule qui fait partie de ceux qui remplissent l’infirmerie spadoise qui affiche déjà presque complet. « Mais comme pour tous les derbies, cela va se jouer principalement à l’envie. Les Carriers ne se sont pas entrainés de la semaine et auront les crocs. De nôtre côté, avec les nombreux blessés que nous comptons, chaque joueur sait qu’il aura la chance de pouvoir s’exprimer et nous pourrons ainsi jouer plus libérés que d’habitude. »

L’aspect mental aura sans doute un rôle prépondérant dans ce derby entre deux jeunes et enthousiasmantes formations. « Nous devrons être attentifs aux fautes car notre banc n’est plus très fourni. Nous savons aussi qu’il s’agira d’une guerre des nerfs car malgré les mesures Covid, je pense qu’il y aura du monde dans les tribunes. Il faudra pouvoir gérer cela » prévient le récent diplômé qui est bien conscient que compte-tenu de la recrudescence des contaminations et de l’évolution de la situation sanitaire, ce derby pourrait déjà être le dernier de l’année civile. « Nous savons très bien que la situation sera évaluée de semaine en semaine et que nous devons jouer chaque match comme si c’était le dernier car, concrètement, ce pourrait être le cas. Mais je crois qu’indépendamment de cela, aucun joueur ne manque de motivation pour ce derby. C’est pour ce genre de match que nous jouons au basket-ball ! »

Motivation au zénith et belle bagarre « in the paint »

Ce derby promet notamment une belle bagarre dans la peinture. « Louper ce match me rend dingue. Je suis persuadé que je me serai super bien amusé, je connais beaucoup de monde à Sprimont » peste Pierrick qui ne pourra contrôler la raquette spadoise. « Je ne me fais pas trop de soucis, nos intérieurs sont en forme. Oli Léonard a planté 18 points le week-end passé et Martin Wintgens 20. Et Nico Franck est toujours aussi impossible à arrêter. Malgré mon absence, les intérieurs sprimontois vont avoir du boulot. »

Ceux de Spa aussi car la doublette Meunier et Skrelja – avec en plus Fontaine en soutien – compte peut d’équivalents physiques dans la Province. Mais le danger peut venir de partout chez les Carriers. « J’ai joué avec Meunier et Titeca en championnat interscolaire l’année passée, je les connais » rappelle Pierrick. « Titeca est vraiment un très bon joueur. J’aime bien son style de jeu, il a peu de déchet et est très efficace dans le « un contre un ». Mais celui qui me fait plus peur pour samedi, c’est mon ami Jérôme Wuidar. Depuis le début de saison, il est réellement en feu. » Et d’ajouter: « Nous devrons absolument trouver un moyen de le limiter car je pense que c’est lui qui détient les clés de ce derby. C’est un très fort joueur qui sait tout faire et Jérôme Jacquemin le met en confiance. Cela le rend d’autant plus dangereux. »

Le décor est posé, les acteurs piaffent d’impatience en coulisses en croisant les doigts pour qu’une mauvaise nouvelle de dernière minute ne viennent pas les empêcher de monter sur la scène spadoise. « Ce match s’annonce indécis. J’espère que les joueurs vont nous offrir un beau spectacle. Pour ma part, je suis prêt à me casser la voix pour encourager mes coéquipiers et faire du bruit. J’ai vraiment hâte d’en découdre pour ce qui sera sans doute une fête du basket liégeois en nationale ! » conclut le sympathique pivot des Bobelins.

Action forte de LAAJ

Liège Atlas Basket Jupille supprime tous ses matches (+12 ans) du week-end.

Au travers d’un communiqué, le club mosan a fait connaitre sa position vis-à-vis de l’actuelle évolution de la pandémie. En voici les principaux extraits : « La direction de Liège Atlas Basket Jupille a pris la décision de supprimer tous les matches de toutes ses équipes de plus de 12 ans de ce week-end. Nous espérons que notre fédération prendra elle aussi et enfin ses responsabilités par la suite sans quoi nous nous réservons la possibilité de procéder de la sorte les week-ends suivants… Le championnat actuel doit être une parenthèse qui ne donnera lieu à aucune montée, ni relégation. »

Voilà qui devrait susciter pas mal de réactions…

M.C.

« Le Einstein du basket »

Isiah Thomas en remet une couche: LeBron est le GOAT et son cerveau est celui d’un génie. De quoi glaner ce soir un nouveau titre avec les Lakers ?

« Pour chaque légende, on peut retracer la généalogie de la manière dont sa grandeur est née. Kareem, Magic, Bird, Jordan, moi-même, il suffit de voir comment on appris le jeu à travers nos coaches à la fac et chez les pros. LeBron James est arrivée du lycée. Qui était son prof ? Son cerveau est celui d’un génie. C’est pour ça que je le surnomme le Einstein du basket » a déclaré Thomas dont l’inimitié envers Michael Jordan est connue de tous. « J’admire son appétit insatiable d’être au top et d’y rester. Je n’ai jamais vu un joueur dominer autant de catégories statistiques différentes. Certains ont dominé dans des compartiments. Mais jamais on a vu un joueur qui avait tout. Il le montre, sans discontinuité, depuis 17 ans. A l’heure actuelle, Kareem Abdul-Jabbar est pour moi le meilleur de tous les temps. Mais quand LeBron James prendra sa retraite, il sera le meilleur à avoir jamais joué au basket. »

Cette nuit, LeBron James peut remporter son quatrième titre et permettre aux Lakers de devenir la franchise la plus titrée de toute la NBA.

Déjà un drôle de derby

Peu importe la manière, riveraines de la Meuse et de la Hoëgne n’auront qu’un objectif demain soir : gagner. Toujours en D1 dames, sérieux test pour les Namuroises à Courtrai. Rendez-vous majeur, samedi, à Stavelot où le basket féminin fait son retour depuis des lustres, via un duel contre… Malmedy. Ce sont les infos d’EMCE.

Liège Panthers – RBC Pepinster : interdiction de perdre !

Ayant loupé leur entrée en scène, Liègeoises (chères à Elia Fontaine, photo) et Pepines n’ont déjà plus le droit de perdre à nouveau la face, samedi (18 h 30), dans un derby déjà sous tension. « Nous avons littéralement offert la victoire aux Courtraisiennes et nous devons immédiatement rebondir aux dépens de nos voisines », prévient-on sur les hauteurs du Sart Tilman. On suivra aussi de près le périple (d. 14 h) de Namur (vainqueur de Boom, jeudi) précisément à Courtrai qui retrouvera enfin sa « Lange Munte ». Les Carolos, elles, voudront confirmer (d. 11 h 15) au détriment des Waregemoises tandis que la « légion étrangère » malinoise risque de souffrir (d. 15 h) au SKW.

A voir ce week-end

Voici une série de rencontres qui vaudront le déplacement. A condition qu’elles ne soient pas remises d’ici là… Focus d’emblée sur le derby des Ardennes qui, en P3 D, mettra aux prises (s. 17 h) Stavelotaines et Malmédiennes. Il faut, en effet, savoir qu’il s’agira du retour du basket féminin sénior dans la cité abbatiale depuis des lustres. Toujours en dames, le face-à-face de R1 (d. 13 h 30) opposant le Mosa à Alleur s’annonce ardemment disputé. Au rayon masculin, ce sont deux équipes déjà en belle forme qui en découdront (v. 21 h) en P1 avec des Hannutois recevant les Liégeois de l’Union. En R1 (v. 20 h), le président waremmien a bien fait comprendre à ses protégés qu’il n’acceptera pas une seconde défaite, cette fois, face à Flénu… qui s’est déjà séparé de son coach.

Les Lions iront en Lituanie et les Cats mettront le cap sur le Portugal

Conséquence de la pandémie, la plupart des compétitions internationales se déroulent désormais dans des « bulles ». C’est ainsi que les Belgian Lions poursuivront leur qualification à l’Euro 2022, à Vilnius (Lituanie), du 23 novembre au 1er décembre prochains. Quant aux Cats, elles prendront la direction du Portugal, du 8 au 15 novembre. Et plus précisément d’Odivelas qui se situe dans la périphérie de Lisbonne (juste à côté de l’aéroport) et qui dispose d’imposantes infrastructures.

Sudistes : Maël Widart et Vincent Bouffioux s’ajoutent à la liste

Ca ne fait jamais un pli : quand vous établissez une liste, vous n’êtes pas à l’abri de l’un ou l’autre oubli. Raison pour laquelle, il convient d’ajouter deux noms supplémentaires au listing des basketteurs francophones ayant trouvé leur bonheur à l’étranger. A commencer par Maël Widart (assistant de la N2 dames de Trégueux) et dont la phalange bretonne affrontera, demain, Nantes Basket. Plus au sud, Vincent Bouffioux a pris en charge la R2 de Gap Alpes confronté, samedi soir, à l’ASPTT Marseille.

La télé crève l’écran

En théorie, on devrait connaitre le champion 2020 de NBA à l’issue du week-end. Les Lakers tiennent la corde à 3 – 1 et pourront assurer le coup, dès cette nuit, à partir de 3 heures. Sinon, Miami aura droit à une prolongation, lundi, à 1 h 30. A suivre sur Eleven Sports 2. Sans oublier, ce vendredi (20 h), le derby athénien entre le Pana et l’Olympiacos, sur VOOsport World 1.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Liège Panthers

Poussart guide Herve vers la victoire en Coupe AWBB

Emmené par la paire Poussart/Slaviero, Herve-Battice s’est aisément imposé à Blegny en Coupe AWBB.

Les locales comptaient cinq points d’avance à l’entre-deux initial et faisaient jeu égal avec les Fromagères pourtant en effectif (très) réduit. Dans le second quart, Poussart (21 pions) et ses coéquipières se montraient à la fois intransigeantes derrière et productives devant pour faire le break. C’était 20-40 à la pause. Au retour des vestiaires, Slaviero (21 unités) et les visiteuses en remettaient une couche pour tuer définitivement tout suspens et s’envoler vers une large victoire, 43-85.

Les troupes d’Alain Denoël se rendront à Liège Panthers dimanche pour un superbe derby.

« Je n’ai pas reconnu le MOSA des dernières saisons »

Après une préparation compliquée, Visé a parfaitement lancé sa saison en dominant le MOSA Angleur de la tête et des épaules. Les Visétois veulent construire sur ce succès pour enchainer ce samedi à Awans. Reportage.

Clap première ! Après six mois privés de toutes les compétitions officielles – et en croisant les doigts pour ne pas que le championnat soit à nouveau stoppé -, les Visétois ont pu à nouveau goûter à l’effervescence d’un match officiel. « Quel plaisir de reprendre enfin la compétition » sourit Remy Voet. « Nous savions que démarrer la saison par une confrontation avec le MOSA ne serait pas évident et nous avions à coeur de mieux prester que lors de nos matchs de préparation qui furent compliqués. Et contrairement à nos précédentes prestations, nous avons fait preuve de caractère pour accrocher cette première victoire à domicile – avec une excellente mentalité – qui a fait un bien fou au groupe. »

Les résidents de la Cité de l’Oie n’ont pas fait dans la demi-mesure en s’imposant 83-53. « Nous avons pris le match en main dès les premiers instants en imposant notre tempo. Nous avons ainsi pu dérouler collectivement tout du long » souligne le pivot visétois. « Notre banc a eu un apport indéniable et cela nous a aidé à garder cette constance dans l’intensité durant toute la partie. Offensivement, Angleur a éprouvé des difficultés face à notre défense et je n’ai pas reconnu le MOSA des dernières saisons, tant au niveau du caractère que de son identité défensive. » Et d’ajouter: « Ce match doit servir d’exemple pour la suite en espérant que le Covid-19 nous en laisse l’opportunité. Au vu de la situation actuelle, ce n’est pas gagné ! »

Samedi, Rémy et ses coéquipiers se rendront à Awans pour affronter une équipe qui a elle aussi idéalement débuté le championnat de P2B.

« Défendre dur et planter quelques triples »

Cette saison, Hannut devrait confirmer à nouveau son statut de valeur sûre de l’élite provinciale et pourra toujours compter sur Simon Lambert. Entretien.

Simon, quel bilan fais-tu de la saison passée ?

Nous avons livré une saison très correcte compte-tenu que nous devions intégrer quatre nouveaux joueurs, ce qui n’est jamais évident. Nous sortions d’une saison à huit et nous nos sommes retrouvés à onze dans l’équipe, ce qui a forcément réduit le temps de jeu de certains… Alors même si, selon moi, la balle tournait un peu moins bien que lors de la saison précédente, nous avons malgré tout assuré notre statut.

Es-tu satisfait de votre classement final ?

J’avais annoncé en début de saison que le Top 3 serait constitué d’Ensival, Jupille et Hannut et je ne me suis pas trompé. Nous n’avions qu’une victoire de retard sur nos deux concurrents mais nous ne voulions pas forcément monter. Nous sommes finalement exactement là où nous devions nous trouver.

Tu es un routinier de l’élite provinciale. Qu’as-tu pensé du défunt championnat ?

Il était plus équilibré que lors des autres années. Tout le monde pouvait battre tout le monde, ce qui est toujours bien pour le suspens. D’ailleurs, tant dans le haut du tableau que dans le bas du classement, la lutte fut incroyable même si, au final, la logique fut respectée, tant pour le montant que pour les descendants.

Comment juges-tu tes prestations ?

J’ai vécu un début de saison compliqué avec une blessure contractée durant l’été et que j’ai trainée jusqu’en octobre. Par la suite, j’ai retrouvé le niveau qui est le mien et je pense avoir fait ce que l’on attend de moi: défendre dur et mettre quelques shoots à trois points. Dans l’ensemble, j’ai livré une honnête saison mais si ce ne fut pas ma meilleure.

Quels furent les moments fort de cette campagne et qu’as-tu particulièrement apprécié ?

Positivement, nos victoires à l’arraché – notre victoire venue de nulle part à Spa par exemple – me restent en mémoire car nous avons toujours du mal à faire les choses simplement. Négativement, notre élimination de la Coupe juste avant les fêtes nous a fait mal. Comme toujours, j’ai apprécié l’ambiance de la P1. Les matchs sont tendus, il y a parfois pas mal de supporters, cela joue dur sur le terrain et dans les tribunes. Les troisièmes mi-temps se passent aussi super bien et c’est ce que j’apprécie dans cette division.

Nourris-tu quelques regrets ?

Oui, notre élimination en Coupe car je reste persuadé que nous pouvions aller plus loin.

« Des guerriers en défense »

Après un beau premier succès en prolongation à Genappe, Tom Piron et Belleflamme doivent enchainer ce vendredi contre Huy. Interview.

Tom, quel sentiment prédomine après le beau succès acquis à Genappe après une prolongation ?

Je suis heureux du résultat mais surtout de la manière. Nous ne fûmes pas bons offensivement – notamment à cause de la grosse pression défensive des locaux – mais nous fûmes des guerriers en défense en encaissant seulement soixante-cinq points en quarante-cinq minutes.

Quelles sont vos ambitions cette année ?

Dans une premier temps, nous jouerons clairement le maintien et nous voudrons nous mettre à l’abri le plus rapidement possible.

Vendredi vous recevrez une équipe de Huy qui a pris une sérieuse casquette le week-end passé. Est-ce là un match à ne déjà pas perdre ?

Nous abordons chaque match avec la même motivation et la même envie de gagner, que cela soit Huy, Genappe ou n’importe quelle autre équipe de la série.

A quoi devrez-vous être attentifs pour éviter le faux-pas ?

Nous devrons afficher la même mentalité défensive qu’à Genappe.