Andy Van Vliet, le plus Lituanien des Lions

Outre Michael Gilmore, un autre jeune Belge passé par les States fête sa première sélection avec les Belgian Lions: Andy Van Vliet.

L’absence de plusieurs cadres pour le voyage en Lituanie des Belgian Lions profitent à d’autres joueurs moins connus du grand public. Mardi, nous vous présentions Michael Gilmore, un pivot qui évoluaient outre-Rhin la saison dernière. Un autre Belge, lui aussi passé par les States, fête sa première sélection en équipe A: Andy Van Vliet.

Né en 1995, ce solide gaillard de 2,13 mètres et 107 kilos jouera pratiquement à domicile pour ces qualifications. En effet, ce jeune pivot qui était dans les sélections jeunes avec Gilmore, Bako, Van Wijn, Lecomte et Kesteloot, s’est engagé, en août dernier, pour deux ans avec le club de Siaulai. « On a été convaincus par leur projet et il faut aussi avouer qu’il y a de bons joueurs. Ils ont été très honnêtes avec moi et je pense que c’était la meilleure situation pour moi car on me proposait beaucoup de minutes et un rôle important dans le groupe. De plus, on affronte de grosses équipes comme le Zalgiris Kaunas, Rytas Vilnius ou encore Neptunas » explique à la DH celui qui est le seul Belge à évoluer dans ce que beaucoup considère comme le berceau du basket.

C’est à Anvers, à 16 ans seulement, que Van Vliet fait ses grands débuts sur les parquets de D1. Son potentiel éveille l’intérêt de plusieurs clubs un peu partout en Europe mais, aussi, outre-Atlantique. Et le jeune intérieur décide de franchir l’océan pour rejoindre l’université du Wisconsin, en NCAA 1. Durant les trois saisons qu’il passe chez les Badgers, Andy Van Vliet goûte peu aux joies du terrain mais en profite pour se construire un corps. Grâce à un copieux programme de conditionnement physique, le Belge prend une quinzaine de kilos de muscles afin de peser davantage dans la raquette.

Désireux de fouler plus régulièrement les parquets, le jeune pivot décide de changer de fac, direction la Virginie et Williams and Mary University, toujours en NCAA 1. Après une saison « redshirt » (en raison de la règle des transferts dans la compétition universitaire américaine), Van Vliet s’épanouit parfaitement au sein de sa nouvelle équipe. « Je suis arrivé droit dans une équipe bien en place, où j’ai reçu beaucoup de temps de jeu et où je pouvais jouer un rôle important. De cette façon, je pourrais me mettre en valeur et enfin réaliser mon rêve de grandir en tant que basketteur professionnel » confie-t-il à Basketball Belgium. Pour sa dernière saison sur le campus de Williamsburg, le Belge compile plus de 13 points et 8 rebonds ainsi que près de 2 contres. De quoi, forcément, attirer l’œil des clubs européens.

Arrivé cet été à Siaulai, Van Vliet a rapidement pris ses marques pour aligner 10 points et 6 rebonds par matchs avec sa nouvelle équipe. Ultra motivé par sa sélection avec les Lions, le néo-pro se veut ambitieux. « Je suis heureux de retrouver des visages familiers du passé. L’intégration se déroule sans problème et toute l’attention est maintenant concentrée sur la préparation en vue du match de vendredi contre la République tchèque. Avec un troisième succès, les Belgian Lions peuvent franchir une nouvelle étape vers le Championnat d’Europe en 2022. C’est toute l’ambition de cette sélection d’affamés » affirme-t-il à Basketball Belgium.

Business, as usual

Transféré trois fois en une semaine, Trevo Ariza s’empare du curieux record du joueur le plus souvent tradé.

Rien que ces sept derniers jours, Trevor Ariza a été transféré trois fois ! Le « 3&D » devient le détenteur d’un curieux record: celui du joueur ayant été transféré le plus souvent. En effet, Ariza a ainsi été échangé pas moins de dix fois !

Voici la liste des transferts dans lequel fut impliqué celui qui a vu du pays:

Février 2006 : de New York à Orlando
Novembre 2007 : d’Orlando à Los Angeles (les Lakers)
Août 2010 : de Houston à New Orleans
Juin 2012 : de New Orleans à Washington
Juillet 2015 : de Washington à Houston
Décembre 2018 : de Phoenix à Washington
Janvier 2020 : de Sacramento à Portland
Novembre 2020 (3 transferts) : de Portland à Houston, puis Detroit, et enfin Oklahoma City

« Tous les étudiants sont dans le même bateau »

Tant avec Liège Basket et Waremme que pour ses études, Edouard Duperroy a vu son quotidien drastiquement modifié suite à la seconde vague du Covid-19. Interview.

Edouard, comment vis-tu ce second confinement ?

Sans doute un peu mieux que le premier mais ça commence tout de même à faire beaucoup, là.

La situation actuelle te perturbe-t-elle dans tes études ?

Tous les étudiants du supérieur sont dans le même bateau avec les cours en ligne du matin au soir et c’est vraiment pénible. Toutefois, moi, de par mes études d’éducation physique, j’ai un peu de chance. Mes études nécessitent de la pratique et cela me fait bouger car je dois me rendre trois ou quatre fois par semaine à l’école. Cela me permet de voir du monde et cela fait vraiment du bien.

Comment cela se passe-t-il avec ton club de Liège ?

Avec Liège, tout se passe très bien. Il y a vraiment une très chouette ambiance dans le groupe et cela donne envie de travailler et d’être ensemble. Pour l’instant, je garde la forme en m’entrainant individuellement (ndlr: les joueurs de Liège sont en chômage temporaire et ne reprendront pas la compétition avant 2021) pour être le plus prêt possible pour janvier.

As-tu déjà un peu suivi les débuts du championnat de l’EuroMillions Basketball League et qui vois-tu se positionner parmi les favoris pour le titre ?

Oui, bien sûr, j’ai suivi ça. Ostende a encore , comme chaque année, une grosse équipe et va vouloir aller chercher un nouveau titre de champion !

Qu’est-ce qui te manque le plus dans cette période inédite ?

C’est, bien évidemment, la compétition. J’attends – nous attendons tous en fait – janvier avec impatience.

Crédit photo: Philippe Collin

Un ex-Luxo, équipier de Lebron James

Il y a de ces gens qui sont nés sous une bonne étoile. McKinnie en fait sans conteste partie, lui qui portera le maillot des Lakers après celui d’une très modeste D2 luxembourgeoise. Les Namuroises n’ont pas à se plaindre non plus, elles qui devraient se qualifier en EuroCup. La tâche s’annonce beaucoup plus aléatoire pour les Malinoises. Ce sont les infos d’EMCE.

Alfonzo McKinnie : de Wasserbillig à Los Angeles

Pour Alfonzo McKinnie (28 a, 2,03 m, photo), le conte de fée se poursuit. Il n’y a pas si longtemps, le garçon évoluait encore aux East Pirates de Wasserbillig, en D2 luxembourgeoise. Il y brillait sans pour autant y casser la baraque. Il retraversait l’Atlantique et les Raptors faisaient appel à ses services pour quelques piges. Il était cependant remarqué par les Warriors avec lesquels, il décrochait la bague NBA. Il n’y était toutefois pas prolongé et mettait le cap sur Cleveland. Voici peu, les Cavaliers l’échangeaient avec McGee quittant ainsi les Lakers. Bref, notre ex-« Luxo » débarque chez les champions de Los Angeles où il aura notamment comme équipier, Lebron James. A « LA », il percevra un salaire annuel de 1,8 millions de dollars. Voilà qui le changera quelque peu par rapport à son millier de $ mensuels au Grand-Duché…

EuroCup : tirage au sort (doublement) favorable aux Namuroises

Dès l’été passé, on savait que les Mosanes n’avaient pas à se plaindre de l’adversaire dont elles héritaient pour le 1er tour de l’EuroCup : les Luxembourgeoises de Grengewald. La seconde vague de la pandémie a obligé les responsables de cette compétition continentale à procéder à une refonte du calendrier. A ce stade, il n’y aura qu’un seul match déterminé par tirage au sort. Et celui-ci a encore été favorable aux Namuroises qui recevront les Grand-Ducales, en principe, le mercredi 16 décembre. A noter que nos compatriotes ont introduit une demande afin de jouer le lendemain. En cas de qualification (probable), les St-Servaitoises seront versées dans une poule de 4 réunie au sein d’une même « bulle » du 19 au 22 janvier. Les Malinoises, pour leur part, accueilleront (me. 16/12) les Espagnoles de La Laguna avec la Cat, Helen Nauwelaers.

Etranger : une ancienne Namuroise en Italie et un ex-Giant en Allemagne

Cette période de fenêtre internationale coïncide avec une activité renforcée sur le marché des transactions. Au rayon féminin, l’habituée du hall Octave Henry namurois (de 17 à 19) qu’est Elena Bestagno (28 a, 1,77 m) dirigera dorénavant la manœuvre de Vigarano, en D1 italienne (7000 âmes, près de Bologne). Côté masculin, Demitrius Conger (30 a, 1,98 m, Anvers 16/17) défendra, à la reprise, les intérêts d’Ulm (sur les bords du Danube), en 1.Bundesliga. La saison dernière, il évoluait au Real Betis (Endesa Liga, Esp) qui vient de virer son coach.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Los Angeles Lakers

Heat, Pelicans et Kings cassent leur tirelire

Jackpot pour Bam Adebayo, Brandon Ingram et De’Aron Fox. DeMarcus Cousins opte pour les Rockets pour se relancer et Bogdanovic devrait évoluer aux Hawks la saison prochaine.

Bam Adebayo et Miami se sont rapidement entendus pour une prolongation de contrat au maximum autorisé par la NBA. L’intérieur floridien percevra 163 millions sur cinq ans. Ce ne sera qu’un minimum car des bonus et clauses font partie du deal et pourraient permettre à Adebayo d’empocher 32 millions supplémentaires.

Comme Adebayo mais aussi Tatum et Mitchell, De’Aron Fox a prolongé dans la franchise qui l’a drafté. Le meneur qui tournait à 21 points et 6 passes la saison dernière héritent également d’un contrat max.

Jackpot également pour Brandon Ingram. Le Kevin Durant du pauvre a reçu une extension de contrat max par New Orleans. Ainsi, l’ancien Laker percevra 185 millions sur cinq ans. La saison dernière, Ingram compilait 23,8 pts, 6,1 rbds et 4,2 pds. Malgré la perte de Jrue Holiday, avec un effectif jeune – avec le phénomène Williamson !- ainsi que le renfort de Steven Adams, NOLA peut voir l’avenir en rose.

Il était destiné à enchainer les contrats max mais les blessures en ont décidé autrement. Depuis plusieurs saisons, DeMarcus Cousins est frappé par la gigne. Le pivot aux mains de velours a opté pour les Rockets pour tenter de se relancer après deux (presque) saisons blanches. Il a signé un contrat d’un an, non garanti.

Enfin, la fin de la saga Bogdanovic approche. L’excellent ailier a paraphé un contrat de 72 millions sur quatre ans avec les Hawks (qui confirme ainsi leur superbe campagne de recrutement). Sacramento ne devrait pas s’aligner et laisser le Serbe filer en Géorgie.

« Je voulais le voir de mes yeux »

Chouchou des fans des Celtics, Tacko Fall prolonge avec Boston.

Le gentil géant a signé un « two-way contract » d’une saison avec les Celtics et devrait ainsi continuer sa progression et ravir les fans de Boston.

« J’ai acquis beaucoup d’expérience, surtout en playoffs. On entend beaucoup sur l’intensité des playoffs, et c’est effectivement différent. Il faut être davantage concentré. On affronte la même équipe plusieurs fois, et ils proposent tellement de choses différentes qu’il faut s’adapter. Et puis les joueurs jouent tellement dur, et je voulais le voir de mes yeux. Aujourd’hui, je sais que ce que j’ai à faire. Les gens vous le disent en permanence, mais quand vous le voyez de vos propres yeux, quand vous le visualisez, vous comprenez ce qu’il faut faire et ça m’a beaucoup aidé dans mon développement » a déclarant le pivot sénégalais.

« Un expert du triple-simple »

Nicolas Batum s’apprête à signer dans une grosse écurie. Coup dans l’eau pour un prétendant ou vrai renfort pour aller décrocher le titre ? Certains basketteurs liégeois ont leur avis.

Pour accueillir Gordon Hayward et le rétribuer grassement (120 millions sur quatre ans), les Charlotte Hornets ont dû faire de la place dans leur effectif et le ménage dans leurs finances. La « victime » ? Nicolas Batum qui devait encore percevoir 27 millions de dollars cette année pour agiter les serviettes sur le banc servir de mentor aux jeunes frelons. Le Français a été coupé par la franchise de Michael Jordan mais touchera – étalés sur trois ans – la totalité de ses émoluments.

Une vraie chance pour l’ailier tricolore qui sortait de sa pire saison en carrière (3,6 points en 22 matchs disputés) et n’entrait plus dans les plans de James Borrego. Bien que nombre de « trolls » estiment que « Batman » est déjà cramé, ce ne semble pas être le cas de nombreux dirigeants outre-Atlantique qui voient l’ancien Manceau comme une recrue de choix pour amener du liant en attaque et de la polyvalence en défense.

Ainsi, pas moins de six franchises seraient sur les rangs pour enrôler Nico Batum: Bucks, Clippers, Jazz, Nets, Warriors et Raptors. Six équipes solides et qui visent, au minimum, les Playoffs. Et l’embarras du choix pour l’actuel capitaine de la sélection tricolore. De quoi également remotiver Nicolas Batum après deux dernières saisons bien ternes en Caroline du Nord.

« Nico est dans la forme de sa vie. Ça fait deux mois qu’il bosse dur avec des coaches. Il a perdu dix kilos. A l’entraînement ce matin il a mis 98 tirs à trois-points en cinq minutes, dont 53 de suite ! », déclare ainsi son agent à nos confrères de basketsession. « On savait que ça allait bouger, donc on lui a dit de travailler dur pour qu’il soit prêt. On est super heureux pour lui. Il va enfin pouvoir rejouer et montrer ce dont il est capable. Vous allez être surpris, il va tout casser ! »

Un enthousiasme (méthode coué ?) de bon aloi alors que Batum s’apprête vraisemblablement à relancer sa carrière. Et si le Français parvient à retrouver un peu d’adresse, son profil de « 3&D » polyvalent pourrait effectivement parfaitement coller avec une franchise ambitieuse.

Pour Greg Kesikidis, la destination que doit privilégier « Batman » est toute trouvée. « J’aimerais bien qu’il signe aux Warriors. Dans les systèmes de Steve Kerr, avec son QI basket, il sera à l’aise. Enfin je l’espère » nous confie celui qui, rappelons-le même si c’est devenu un secret de polichinelle, a appris à Steph Curry à shooter depuis le parking. « Batum peut mettre un shoot de temps en temps en plus. C’est quand même le gars qui est un expert du triple-simple (rires). »

Le vétéran franchouillard suivra-t-il les recommandations de la légende vivante de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur ? Feuilleton à suivre même si « c’est un process qui peut prendre du temps » d’après ce que l’agent de l’associé de Tony Parker à Lyon a déclaré à Basketusa.

« Le travail ne fait que commencer »

Mardi, Justin Kohajda s’est envolé pour Valladolid où l’attend un beau nouveau défi.

Mardi, Justin Kohajda s’est présenté à l’aéroport pour quitter le plat pays en direction de l’Espagne où l’attend un superbe défi. « Je m’apprête à m’envoler vers mes rêves, mes rêves d’enfance et d’adulte dont j’ai tant rêvé, dont j’ai tant voulu et travaillé pour y arriver, mais le travail ne fait que de commencer » écrivait ainsi sur les réseaux sociaux le sympathique pivot qui en profitait pour remercier ses proches pour leur soutien inconditionnel.

Véritable force de la nature, fort rebondeur, capable de scorer inside mais disposant aussi d’un shoot intéressant à mi-distance, énergique et combatif en diable, l’ancien joueur de Liège – qui rappelle, pour les connaisseurs, par certains aspects de son jeu Ronny Turiaf ou Geoffrey Lauvergne – possède des qualités certaines qui devraient l’aider à transformer son aventure ibérique en franche réussite. Bonne chance Justin !

Crédit photo: Philippe Collin

Mirotic, roi de l’interception

Après avoir refusé des ponts d’or pour rester en NBA, Nikola Mirotic brille à nouveau en Euroleague dans un registre pour le moins surprenant.

Après avoir brillé en NBA à Chicago et New Orleans, notamment, Nikola Mirotic avait refusé tous les contrats que lui avaient proposé plusieurs franchises pour acter son retour en Europe.

Sous les couleurs du Barça, le naturalisé espagnol s’éclate. En Euroleague, compétition que domine d’ailleurs sa formation, Mirotic compile 16,6 points et 6,8 rebonds. Il occupe respectivement les cinquième et troisième meilleures places dans ces deux catégories statistiques. Et ce n’est pas tout: Mirotic est aussi le meilleur… voleur de ballons de la compétition ! Avec près de deux steals par match, l’intérieur devance une floppée de meneurs et d’ailiers.

Tchèques sans fer de lance

Futurs adversaires des Lions, les Tchèques présenteront un visage sensiblement rajeuni, mais tout aussi ambitieux. Danger, donc. Loin de Vilnius, je vous propose aussi un crochet par la colline de Chèvremont où avait lieu un pèlerinage à nul autre pareil. A Kigali, enfin, les Sénégalais s’appuieront sur trois « Belgicains ». Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (chèvremontoise) de la semaine

Décidément, mes brèves ont la fâcheuse tendance à prendre des allures de rubrique nécrologique. Aujourd’hui, c’est pour vous annoncer le décès de Pierre Tilman (81 ans). Ce nom ne vous dit sans doute pas grand-chose. Il faut savoir que l’instit de St-Paul, juste à côté de l’évêché, était l’organisateur du pèlerinage des sportifs qui avait lieu chaque année à la mi-mai à Chèvremont. Les Merckx, Laboureur et autre Waseige y participèrent jusqu’en 2012, date de la 74e et dernière édition. Parmi la foule, on trouvait aussi nombre de non-croyants. Ce qui constituait sa principale singularité. J’y reviendrai dans un futur « Carnet ». Quant à Pierre, il fut longtemps correspondant sportif à la « Gazette de Liège » et, à la retraite, vint en aide aux sans-abris du centre-ville. Un grand Monsieur fidèle en amitié.

Euro 2022 : la Tchéquie, un de nos adversaires vu de l’intérieur

Durant la « bulle » de Vilnius, nos Lions (sans le trio Tabu-Serron-De Zeeuw) seront opposés à la République Tchèque (v. 15 h 30) et à la Lituanie (d. 18 h 30). Aujourd’hui, plein feu sur une République Tchèque qui fut la révélation du récent Mondial en Chine en terminant en 6e position. Nos compatriotes auront donc intérêt à être sur leurs gardes. Même si leurs rivaux présenteront un visage sensiblement modifié. « Nous devons faire face à plusieurs absences dont la principale est celle de Hruban (31 ans), notre principal fer de lance qui accorde désormais la priorité à sa famille », déclare Ronen Ginzburg, le coach fédéral. Et de poursuivre : « En revanche, nous récupérons Ondrej Balvin (photo) et ses 217 centimètres qui représente l’avenir de notre basket. Il ne sera pas de trop pour affronter des Belges toujours invaincus dans cette compétition. » A noter que Ginzburg est israélien mais a obtenu, en octobre, la nationalité tchèque.

AfroBasket 2021 : le Sénégal, un trio « belgicain » aux commandes

L’AfroBasket se disputera l’an prochain. Les éliminatoires, via quatre bulles, auront lieu du 25 au 29 novembre prochains opposant, au total, seize nations. Parmi celles-ci, on recense le Sénégal qui a rejoint Kigali, capitale du Rwanda. Une sélection dont plusieurs représentants sont des habitués de nos parquets. Qu’on en juge : elle se compose notamment de Pape Badji (Okapi Alost) et d’Ibrahima Fall (Giants Anvers) tandis qu’Amar Sylla (Filou Ostende) a rejoint dare-dare ses équipiers pas plus tard que le week-end dernier. Ils entameront les débats, dès mercredi, face au Kenya.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA