« Chaque match joué est une chance »

Après une première saison réussie en troisième provinciale, 2020-2021 devait être l’année de la confirmation pour la jeune escouade de Pascal Goffin.

Le basket est actuellement au point mort et difficile de dire s’il pourra réellement reprendre dans trois semaines. « Je ne sais plus quoi penser de cette situation. Nous nous sentons tous démunis mais nous gardons le moral » nous confiait Pascal Goffin la semaine dernière. « Si j’avais les clés en main, j’opterais pour une saison blanche, sans montée ni descente, mais en jouant le championnat normalement pour garder le rythme avec les mêmes règles que s’il n’y avait pas le Covid. Les matchs seraient remis uniquement pour cause de Covid et ceux-là ne serait pas rejoués. Une sorte de championnat amical en quelque sorte. Au moins, tout le monde serait prévenu et nous pourrions tout de même pratiquer notre sport. Si la saison s’arrêtait, j’ai peur que des matchs sans surveillance ni respect des règles sanitaires se fassent et là, ce serait bien pire. »

Après une première saison réussie en troisième provinciale, 2020-2021 devait être l’année de la confirmation pour la jeune escouade de « Goff ». « Nous avons eu la chance de pouvoir recommencer très tôt en juillet et nous sommes tactiquement au point » soulignait la cheville ouvrière d’Harimalia, club sur une pente ascendante mais qui n’en oublie pas – que du contraire ! – le rôle social d’un cercle sportif. « Par contre, notre préparation physique fut chamboulée de peur d’avoir de nombreux blessés et c’est ce qui est arrivé, malheureusement. Après plus de six mois d’arrêt, c’est normal, l’organisme a difficile à redémarrer. J’ai trois pivots sur quatre qui sont blessés. Nous devions nous adapter et nous dire que chaque match joué est une chance. Profitons-en un maximum. »