« Une demi-saison à partir de janvier »

Aux Argilières, Jérôme Niedziolka n’est plus autorisé qu’à prendre ses propres rebonds. Fichu virus !

L’Etoile avait commencé très tôt sa préparation, bien avant la majorité des clubs, et cela avait conduit cette toute nouvelle phalange à d’excellents résultats en Coupe AWBB. Malheureusement, Jérôme Niedziolka et ses partenaires n’ont jamais pu commencer leur championnat et se retrouvent désormais, comme tout le monde, à l’arrêt. « Je suis quand même frustré de la suspension de la compétition. C’est une décision difficile à entendre et à accepter pour un joueur mais c’est ainsi, nous n’avons pas le choix » soupire le Rodman des Argilières. « J’essaie de trouver du positif (ndlr: y en a un paquet en ce moment) dans chaque situation, du coup ce nouvel arrêt me permet de passer plus de temps en famille, ce qui n’est pas négligeable. »

Suite à des suspicions ou des cas avérés de Covid chez leurs adversaires, les Etoilés n’ont pas pu entamer un seul match de championnat avant que l’AWBB ne mette la saison sur pause. « Nous étions tous déçus de n’avoir pu disputer le moindre match surtout que nous étions, à mon sens, prêts à jouer » continue Jérôme. « Nous sortions de bons résultats en Coupe, nos entrainements étaient de qualités et nous voulions tous en découdre avec le championnat. » Et d’oser: « C’est partie remise. »

Pour l’instant, les entrainements sans contact sont toujours autorisés. « Mon optimisme me pousse à dire que nous pourrons nous ré-entrainer de façon classique dans un mois et recommencer le championnat mais je pense quand même que nous nous orientons plus sur une demi-saison à partir de janvier » ajoute l’ancien Porai qui fait contre mauvaise fortune bon coeur. « J’aime bien travailler le shoot et le physique, cela ne m’a jamais dérangé. Mais cela ne remplace pas le « cinq contre cinq » (rires). »

Julie Allemand chef d’orchestre de BLMA

Succès facile en Coupe de France pour une excellente Julie Allemand et BLMA à Montbrison.

En seizièmes de finale de la Coupe de France, Montpellier se rendait mercredi soir à Montbrison, formation militant en Ligue 2. La logique fut respectée puisque les troupes de Thibault Petit s’y sont imposées 71-99.

Il n’y a guère eu de suspens dans cette partie: 12-29 après dix minutes, 25-54 à la pause, les « Gazelles » étaient appliquées. Julie Allemand a parfaitement joué son rôle de chef d’orchestre avec 11 points, 6 rebonds et 9 passes en seulement 25 minutes. Sa coéquipière Hines-Allen avait la main chaude: 32 points inscrits à 78% aux tirs !

Le prochain match de Julie Allemand aura lieu le 24 octobre. BLMA recevra Nantes.

Crédit photo: BLMA

Un ex-Liégeois au top au GDL

Doté d’un gros QI, Austin Burgett a trouvé un bonheur tout simple à l’Etzella Ettelbrück, désormais seule en tête de la Total League luxembourgeoise. A quelques jours de la joute face à Bordeaux, Thomas Creppy fait son trou du côté de La Rochelle. La D1 dames, elle, espère retrouver le chemin des terrains fin novembre. Ce sont les infos d’EMCE.

D1 dames : pour un retour à la compétition le week-end du 22 novembre

Même si certains clubs n’étaient, semble-t-il, pas invités, une réunion concernant l’avenir immédiat de notre élite féminine s’est bel et bien tenue vendredi passé. On ne s’en étonnera pas outre-mesure, les principaux initiateurs de ce rendez-vous étaient Castors Braine, Namur Capitale et Kangoeroes Malines. Soit, nos trois formations professionnelles. Le but principal de leur démarche est d’essayer de reprendre dès que possible la compétition tout en respectant les règles sanitaires. Et, dans la foulée, d’éviter d’évoluer devant des gradins vides. Dans le meilleur des cas, le week-end du 22 novembre est en point de mire.

Burgett (ex-Liège), plus souriant que Carrington (ex-Limburg)

Autant commencer avec la mauvaise nouvelle : ayant transité par Limburg United (18/19), Khadeen Carrington (28 a, 1,93 m) se réjouissait de défendre les intérêts de Monaco (Jeep Elite). Sa joie aura été de très courte durée car l’Etatsunien vient de s’occasionner une rupture des antérieurs du genou droit. Il est out 6 mois… au minimum. En revanche, tout baigne pour Austin Burgett (photo) du côté d’Ettelbrück. Ce week-end, l’équipe d’adoption de l’ancien Liègeois est allé gagner (96-101) le match au sommet à Esch et se retrouve unique leader avec un prometteur 5 sur 5. Il faut préciser que l’autre US de l’Etzella – le très spectaculaire Henry Pwono – constitue un véritable « couteau suisse » tant apprécié au Grand-Duché.

Quand Thomas Creppy se place, Sami Demirtas se déplace…

A quelques jours du duel face à Thomas Van Ounsem (Bordeaux), l’autre Thomas (Creppy) est en train de trouver sa place du côté du Stade Rochelais (N1). L’ancien Pepin de Bruxelles tourne à une moyenne de 5 points et 4,5 rebonds par match, via un bilan provisoire de 2 victoires et autant de défaites. Après un long séjour à Charleroi, Sami Demirtas prenait la direction de Limburg United où il ne s’éternisait pas. Encore lui fallait-il dénicher un nouveau club. C’est chose acquise puisque le Namurois a signé au Guco Lierre, cette référence de TDM1 drivée par Steven Ibens.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Etzella Ettelbrück

« Cette bulle s’est révélée plutôt géniale »

La « bulle » d’Orlando fut une réussite – notamment au niveau lucratif – et ce n’est pas Marcus Smart qui dira le contraire.

« « Je ne vais pas mentir, je m’attendais vraiment à ce que la bulle soit nulle. Mais vous savez quoi ? Cette bulle, en réalité, s’est révélée… plutôt géniale » a reconnu Marcus Smart dans The Player’s Tribune.

La NBA peut aussi se montrer satisfaite. Selon le Sports Business Journal, la NBA a ainsi pu récupérer 1,5 milliards en droits TV grâce à sa « bulle » floridienne.

« Une sorte de défouloir »

Sans basket, la vie est moins chouette mais François Lodomez ne compte pas rester inactif. Entretien.

François, t’attendais-tu à un arrêt aussi inopiné de la compétition ?

Non. Je dois reconnaitre que je pensais que même s’il y avait un nombre de cas plus élevé, avec les mesures mises en place nous pourrions continuer à jouer et faire une saison complète.

Quels sentiments prédominent chez toi en ce moment ?

De la déception, évidemment. Au-delà de l’aspect compétition, le basket est notre passion, une sorte de défouloir après notre boulot. Cette annonce fut compliquée à gérer pour beaucoup, je crois.

Allez-vous continuer les entrainements ?

La reprise est toujours indéterminée. Cela permettrait de maintenir l’activité mais, d’un autre côté, c’est frustrant de s’entrainer pour ne pas jouer. Nous comblons comme on peut: course à pied, tennis. Je ne compte pas rester inactif pendant ces minimums trois semaines.

Quelles serait la solution idéale pour la suite de la saison ?

Il y a des experts et la fédération qui se penchent sur la question et sont mieux placées que nous pour envisager l’avenir car ils disposent de davantage d’éléments pour affiner leur réflexion. L’idéal serait toutefois de reprendre, quitte à faire des matchs à huis-clos mais cela reste compliqué au niveau des contacts. Je ne suis pas certain qu’il existe une solution qui soit à la fois « safe » et qui nous fasse plaisir par rapport à notre passion du basket. De toute façon, les cartes sont dans les mains des décideurs, pas dans les nôtres malheureusement.


« J’essaie de ne pas brûler les étapes »

Blessé avant même l’entame du championnat, Pierrick Van Den Brule prend son mal en patience.

Avant même l’entame du championnat, Pierrick Van Den brule se retrouvait sur la touche suite à une vilaine entorse à la cheville. Heureusement pour le Bobelin, l’opération a pu être évitée. « Ma blessure évolue favorablement. Je dois toujours marcher avec des béquilles et je porte une attelle mais je peux poser le pied par terre, ce qui facilite mon quotidien » nous informe le sympathique pivot. « J’ai très peu de douleurs et je vais chez le kiné tous les jours. J’ai récupéré pas mal de mobilité, cela avance plutôt bien. »

Comme toujours dans ces cas là, la patiente est le maître-mot d’une guérison optimale. « J’essaie de ne pas brûler les étapes même si mon envie de rejouer est grande » ajoute Pierrick. « Pas mal d’entrainements sont annulés à Spa, je ne suis pas certain que nous jouerons avant la fin du premier tour. Cela me laisse donc le temps de revenir en pleine forme. »

Crédit photo: Charnikon Prod

« J’ai bien besoin de faire de la muscu »

A Sainte Walburge, le basket est à l’arrêt. Alexandre Aerts se confie sur la situation actuelle.

« Je m’attendais à un break mais pas aussi tôt après la reprise du championnat. En ce qui me concerne, je n’ai pas encore joué un match officiel » rappelle Alexandre Aerts. « Il y a un mélange de frustration, d’incompréhension et plein d’autres sentiments tellement la situation est compliquée. »

A Sainte Walburge, le basket est à l’arrêt. « Nos entrainement sont suspendus jusqu’au lundi après le congé de Toussaint » nous précise le nouveau Sang et Marine. « Je vais continuer de m’entrainer de mon côté, d’aller jouer, si c’est possible, au basket et de faire de la muscu, j’en ai bien besoin (rires). »

Difficile de se projeter dans l’avenir alors que la situation sanitaire évolue défavorablement. « Je n’ai pas de solution, j’essaie juste de faire attention à moi et aux autres. Tant que ma famille reste en bonne santé, je suis déjà très content » conclut l’ancien espoir de LAAJ.

La Coupe à Mayombo

La saison démarre sur les chapeaux de roue pour la Liégeoise qui, aux commandes de Keltern, a gagné dimanche la Coupe d’Allemagne. Pas vraiment le cas de Chloé Bully déjà éliminée avec Herner au stade du 1er tour 20/21. Après l’Okapi Alost, Jean Colinet (ex-staff du Standard) coache dans le Borinage. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (belgo-allemande) du week-end

Un peu comme chez nous, on disputait seulement ce week-end la finale féminine de la Coupe d’Allemande. La compétition se disputait sous forme d’un Final Four. Et, dès samedi, Keltern et Emmanuella Mayombo (6) prenait la mesure (103-82) de Hannovre. Place dès lors à l’apothéose du lendemain après-midi contre Wasserbürg. Après un démarrage assez partagé, notre meneuse principautaire montrait la voie (13) et Cvitrovic (20) lui emboitait le pas avec une victoire (et une coupe, photo) à la clé sur le score de 76 à 68. « Nous avions fait, de la reconduction du contrat de la Belge, notre priorité absolue et elle a déjà payé d’exemple », commente un coach admiratif.

Coupe d’Allemagne (2) : Herner déjà out malgré Chloé Bully

En même temps que la finale, on entamait également le 1er tour de la Coupe 20/21. Avec pertes et fracas pour un Herner TC signant un véritable scénario-catastrophe. Jugez plutôt : la phalange de Chloé Bully menait encore 85-77 à moins de deux minutes du gong, mais se faisait coiffer sur le fil par Göttingen à 85-86. Et ce, malgré l’excellente prestation de la Hesbignone (13). Faut-il préciser que le mentor-maison n’était pas à prendre avec des pincettes ? « Outre la méforme de l’Américaine Stockton, voilà ce qui arrive quand on se fout de la défense ! » Difficile d’être plus clair.

Un ex-coach mental des Rouches de Sclessin à Flénu (R1)

J’ai toujours apprécié Jean Colinet pour son élégance tant verbale que comportementale. Le Brabançon a été longtemps assistant-coach à l’Okapi Alost, mais s’occupa aussi de la seconde phalange de Mons et de l’équipe de Waterloo. On ignore plus volontiers qu’il a également été le coach mental des Standardmen –sacré challenge ! – durant la saison 2012/2013. Sans club depuis la reprise, il vient de prendre en charge la R1 de Flénu après la démission de Jean-François Anderlin. « Pour mon premier match là-bas, nous avons été battu de peu par Waremme qui possède une bien belle équipe », confie-t-il. Personne ne dira le contraire…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Rutronik Stars Keltern

Les seniors de Waremme à l’arrêt

Face à la situation sanitaire actuelle, Waremme met ses équipes seniores à l’arrêt.

« A des degrés divers, nous sommes tous touchés par la pandémie, affectés par ses répercussions dans notre quotidien. Au niveau basket, quasi tous les plans faits pour cette année ont volé en éclats. Nous en sommes réduits à piloter à vue, avec un épais brouillard » peut-on lire dans le communiqué de l’ABC. « Acteur sportif, acteur social et acteur civil, le Club espère pouvoir composer au mieux. »

Rien ne change… pour le moment

Alors que la rumeur d’un arrêt des compétitions bruissait hier, l’AWBB a envoyé aux clubs un démenti formel.

Hier soir, la suspension des compétitions de basket-ball pour les plus de douze ans était annoncée jusque fin décembre. Une information à laquelle a réagi prestement l’AWBB via un démenti envoyé par mail aux clubs.

« Mesdames, Messieurs, L’avenir.net vient de publier une information relative à l’arrêt de toutes les compétitions AWBB. Le conseil d’administration tient à informer tous les amateurs du ballon orange qu’il s’en tient actuellement aux décisions prises le 13 octobre 2020 à savoir : la suspension des compétitions jusqu’au 8 novembre inclus à l’exception des U12. Toute information contraire n’engage que son auteur » peut-on lire dans le communiqué de l’AWBB.

Il faudra donc encore attendre avant de connaitre les prochaines dispositions choisies par nos fédérations mais la situation générale n’incite malheureusement pas à l’optimisme.