« Faire partie d’une culture de la gagne »

Ce fut dur mais les Mavs ont réussi à s’imposer à Atlanta pour mettre fin à une série de six revers consécutif.

« Je veux faire partie d’une équipe qui gagne, d’une culture de la gagne, donc quoi qu’il faille faire je le fais » déclare Tim Hardaway (22 points en sortie de banc) au Dallas News. Avant de dominer Collins (35 points et 12 rebonds) et les Hawks 116-122, les Mavs restaient sur six revers de rang.

« Quand on joue bien, on joue bien en défense, et ce soir toute l’équipe a fait du bon boulot de ce côté-là. C’est ce qui nous met en rythme, c’est ce qu’on doit faire à tous les matchs […] Ce n’était pas parfait, mais on a gagné et c’est tout ce qui compte pour moi. Nous étions tellement contents après le match. Ça a été long, mais ça fait du bien de gagner un match » savourait Doncic (27 points, 8 rebonds et 14 passes). Le Slovène fut bien secondé par Porzingis (24 points et 11 rebonds).

Reste à voir si ce succès est le début du renouveau des Mavs qui défieront les Warriors ce jeudi. « Il faut vite qu’on rentre parce que ça va vite enchaîner. Le match de demain est à 18h30, ce qui est assez inhabituel pour un match de la conférence Ouest qui passe à la télévision nationale. Mais les défis vont continuer de se présenter. Rien ne sera facile, mais on avait bien besoin de cette victoire ce soir. On doit continuer à se battre, ça ne va pas devenir plus facile. Nous sommes heureux d’avoir gagné ce soir, mais maintenant on se tourne vers Golden State » concluait Rick Carlisle.

« Allez-vous mener l’équipe à la victoire ? »

Faire des stats c’est bien, gagner c’est mieux.

« J’ai dit à Zion à la fin de la rencontre que c’était de loin son meilleur match de la saison si on prend en compte les deux côtés du terrain. C’est de loin la meilleure prestation défensive que j’ai vue de sa part. Il a couvert énormément de terrain. Il a bossé extrêmement dur » félicite Stan Van Gundy après la victoire de NOLA sur Phoenix, 123-101.

Williamson (28 points, 7 rebonds et 6 passes) et Brandon Ingram (23 points et 6 assists) furent les plus en vue cette nuit pour les Pelicans qui réalisent toutefois un mauvais début de saison. « Ce dont je suis le plus content au sujet lui et Brandon c’est que nous savons qu’ils vont faire des stats, mais la question c’est : est-ce que vous allez mener l’équipe à des victoires ? C’est quelque chose de difficile à faire. Il faut aider les autres et les rendre meilleurs. C’est ce que les meilleurs joueurs font. Les joueurs qui mènent les équipes à des victoires jouent des deux côtés du terrain et aident leurs coéquipiers des deux côtés du terrain. Ces gars ont fait ça ce soir. Et je pense que c’est ce qu’ils font, mais Zion a fait un grand pas en avant défensivement ce soir » conclut le coach de New Orleans.

https://www.youtube.com/watch?v=qKQ4EioGMoo

Philly ne perd JAMAIS contre Charlotte !

Et Joel Embiid est toujours aussi puissant. Le pivot camerounais a permis aux Sixers de continuer leur folle série contre les Hornets.

Pour la quatorzième fois d’affilée, Philly a battu Charlotte. Un succès 111-118 qui doit beaucoup à Joel Embiid (34 points et 11 rebonds) et à Tobias Harris (26 pions) ainsi qu’à Ben Simmons qui a noirci la feuille (15 points, 6 rebonds et 9 passes).

https://www.youtube.com/watch?v=8quPxA0k_J4

PG13 ne rate rien, Sabonis et Giannis les métronomes

Paul George était bien plus adroit cette nuit que lors des derniers Playoffs. Sabonis, lui, semble incapable de livrer un mauvais match, tout comme Giannis, en triple-double.

Avec un superbe 8 sur 9 from donwtown (pour 36 points), PG13 a brillé dans la victoire des Clippers à Cleveland, 99-121.

Domantas Sabonis (33 points, 12 rebonds et 6 passes) assure soir après soir, comme Giannis (21 points, 14 rebonds et 10 passes). Et si les Pacers surprennent positivement cette saison, les Bucks, eux, continuent de rouler sur leurs adversaires.

Sans-faute des Cats ?

Relâchement interdit pour les protégées de Pierre Cornia, en cette fin de semaine, en banlieue de Porto. Le tirage au sort de la C3 n’a pas fait de cadeau aux Montois alors qu’Holon (sans De Zeeuw) a mordu la poussière devant un rival à sa portée. Lourd échec de Neuchâtel en coupe de Suisse. Ce sont les infos d’EMCE.

Tout savoir (ou presque) sur les prochains adversaires de Belges

C’est le Centro de Desportos de Matosinhos (nord-ouest de Porto, photo) qui servira de cadre à cette nouvelle « fenêtre » qualificative à l’Euro 2021. On le sait, nos Cats ont déjà leur ticket pour le rendez-vous franco-espagnol de juin prochain (17 au27). Reste encore à mieux connaitre les futures rivales de nos compatriotes. Celles-ci seront opposées, dès ce jeudi (16 h), aux Finlandaises (1 sur 4) que nous avions battues récemment sur le score de 85 à 58. A surveiller, Elina Koskimies (24 a, 1,81 m) évoluant à Biskaia (D2 esp). Sans oublier Sofia Pelander (29 a, 1,90 m), la partenaire de Chloé Bully en Allemagne. En revanche, pas de trace d’Anissa Pounds (14 sélections) passée par Pepinster. Samedi (19 h), les nôtres en découdront avec le Portugal (1 sur 4, aussi). Un pays organisateur qui s’appuie surtout sur la longiligne et expérimentée Da Silva (30 a, 1,90 m, ex-Namur). Pour l’heure, elle joue à l’Estudiantes Madrid (D1) en compagnie de Jana Raman. Dernier résultat en date : Belgique – Portugal 59-49.

FIBA Europe Cup : les Montois héritent des Ukrainiens de Prometey

Dans le pot des « meilleurs troisièmes », les Renards ne pouvaient qu’hériter d’un adversaire de poids. Ils ne sont pas « déçus » car, en 1/8e de finale de la FIBA Europe Cup, ils se coltineront aux Ukrainiens de Prometey. Les nôtres risquent de souffrir aux rebonds avec la présence, dans la raquette d’une face, de Myke Myers, l’ancien intimidateur ostendais. En cas de qualification, les Hennuyers seront opposés au vainqueur d’Arged Stal (Pol) – Den Bosch (Hol). Des Bataves coachés par Jean-Marc Jaumin, passé par… Mons de 2002 à 2005 et qui se souvient encore d’un certain déplacement au Paire où son face-à-face avec Damir Milacic reste dans les mémoires…

Mercredi noir pour l’Union Neuchâtel et pour l’Hapoel Holon

En Coupe de Suisse, les protégés de Daniel Goethals se sont lourdement ramassés (66-85) face à l’impressionnant sens collectif de Massagno. Tout était dit dès la demi-heure : 47-69. L’apport de Xavier Ford ne sera pas du luxe. En « Winners League » israélienne, Maxime De Zeeuw n’a toujours pas pu prêter main forte à ses équipiers d’Holon. Faut-il y voir une relation de cause à effet ? Toujours est-il que l’Hapoel local était dans les cordes à la 30e minute (63-71) et ne parvenait pas à redresser tout à fait la situation pour s’incliner in extremis sur la marque de 90-92. Reste à savoir si le Braivois d’adoption sera présent, samedi soir, à Eilat ?

La télé crève l’écran

A partir de 15 h 50, VOOsport World 4 ainsi que la « Een » vous proposeront l’entrée en matière des Cats contre les Finlandaises. A 21 h, ce sera au tour de VOOsport World 3 de programmer la confrontation d’Euroligue opposant Valence au CSKA Moscou.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : fédération portugaise de basket

Melo un peu plus dans l’Histoire !

Russell Westbrook a beau s’être fendu d’un triple-double et Bradley Beal d’un nouveau carton offensif, c’était bien Carmelo Anthony le héros du jour dans la victoire des Blazers dans la capitale américaine.

Cette nuit, Bradley Beal (37 pions) et Russell Westbrook (17 points, 12 rebonds et 10 passes) ont tout tenté pour contrecarrer les plans des Blazers mais la soirée devait être historique pour Carmelo Anthony (21 unités).

« The meloman » a dépassé Do Wilkins au classement des scoreurs les plus prolifiques de l’Histoire et occupe désormais le treizième rang de ce prestigieux classement. D’ici la fin de saison, Anthony pourrait même encore grimper significativement et dépasser Oscar Robertson, Hakeem Olajuwon et Elvin Hayes.

Dans le sillage de son sixième homme de luxe et de Trent (26 pions à 7 sur 9 derrière l’arc) et Lillard (32 points et 8 assists), Portland s’est imposé 121-132 dans la capitale américaine.

« Je reste les pieds sur terre »

Limburg fonde de grands espoirs sur Ajay Mitchell.

Disposant d’un gros temps de jeu depuis le début de saison, Ajay Mitchell brille et épate avec Limburg. Le cercle limbourgeois fonde de grands espoirs sur le fiston de Barry. « Je sais que tout le monde à United aime me voir jouer. Le président Maarten Bostyn est également un fan. Les experts prédisent un bel avenir pour moi. Selon eux, je dois être capable de devenir aussi bon que Dusan Djordjevic d’Ostende d’ici quelques années. Cependant, je reste les pieds sur terre » confie Ajay dans un article de Het Laatste Nieuws relayé par Basket360.

Crédit photo: Limburg United

« Cela pourrait être un problème pour la survie de nos clubs »

Pour Liège & Basketball, Christophe Hougardy explique sa décision de prolonger à Ensival et s’inquiète des conséquences de cette longue trêve forcée. Interview.

Christophe, tu prolonges à Ensival. C’était une décision logique et facile à prendre ?

Il était clair que nous avons tous envie de goûter à la régionale à Ensival et que j’ai un groupe hyper sympa en dehors du terrain avec, en plus, un projet avec les jeunes sur quelques saisons, je l’espère.

En tant que coach, qu’est-ce qui te manque le plus depuis que le basket-ball est proscrit ?

C’est le social, me retrouver avec les joueurs.

Cette longue trêve forcée a-t-elle diminué ta passion pour ce sport ou, au contraire, l’a-t-elle renforcée ?

La trêve n’a rien changé à ma passion pour ce sport. Mais nous nous réjouissons tous de recommencer au plus vite. Et de remonter sur les terrains.

Plusieurs coachs s’inquiètent de voir cette année blanche avoir un impact conséquent sur la motivation et les aspirations de ses pratiquants.

Ils ont raison, cette longue trêve aura probablement un impact, surtout sur les joueurs plus âgés qui ont des vies familiales et professionnelles probablement plus remplies. Il est concevable d’imaginer que certains voudront arrêter complètement ou aller jouer plus bas, avec moins de responsabilités et de contraintes. Il faudra encore attendre quelques semaines pour connaître les décisions des uns et des autres. Les clubs risquent de rencontrer ce genre de soucis mais aussi concernant les bénévoles et cela risque d’être un problème pour la survie de nos clubs. Nous espérons toutefois tous que ce virus sera bien vite derrière nous et que nous pourrons reprendre une vie normale dans nos activités et loisirs en dehors de la sphère professionnelle.

« Chaque année, c’est un gros chantier »

Pour Liège & Basketball, Luc Ceulers explique la décision de remplacer Nicolas Gerads par Maxime Gaudoux à la tête de la P1 des Wawas, le projet global du matricule 709, la collaboration avec Liège Basket et l’impact – tant au niveau économique que sportif – de la crise sanitaire sur l’ABC Waremme. Entretien.

Luc, pourquoi avoir décidé de ne pas poursuivre avec Nicolas Gerads pour la P1 et de nommer Maxime Gaudoux à la place ?

Nous voulons garder une vue globale pour les différentes équipes seniors dans la perspective du futur du club. Les noyaux R1 et P1 évoluent d’année en année, côté P3 nous souhaitons avoir le groupe et le coach pour pouvoir jouer le top. Notre réflexion est de placer les bons profils aux bons endroits à chaque saison. Nous tenions aussi à renforcer les liens entre R1 et P1 et Maxime Gaudoux nous semble indiqué au vu des modifications des effectifs à venir.

Tu souhaites que Nicolas Gerads reprenne la P3 ?

Oui, clairement. Nous estimons qu’avoir Nico pour diriger ce groupe-là serait le meilleur « match ». A lui de voir, pour ce challenge-là et le reste de ce que nous avons discuté.

Waremme va continuer de collaborer avec Liège ?

Oui, absolument, Waremme et liège tiennent à ce projet. Certains articles parus voici quelques temps (ndlr: dans d’autres médias) sont allés trop loin en annonçant que notre collaboration cessait. Ce n’est pas le cas. Simplement, nous avons appris des difficultés que ce début de partenariat a mis en lumière et nous adaptons les modalités de cette collaboration pour la R1. Il nous reste encore à la développer dans les faits pour les équipes de jeunes. Reconstruire un noyau R1 compétitif s’annonce être un gros chantier. Chaque année, pour toutes les catégories, c’est un gros chantier. Et cela risque d’être encore plus difficile cette année avec les conséquences multiples de la crise sanitaire sur le basket en général. C’est un vrai défi qui nécessite de faire des choix.

Tu le disais, tu ambitionnes que votre P3 joue le top. L’objectif est de décrocher la montée en P2 ?

Je ne vise pas des montées pour des montées mais bien de garder le club vivant sur le long terme, de pouvoir proposer suffisamment d’équipes pour les jeunes et les seniors afin qu’un joueur formé chez nous ou arrivé en cours de route à l’ABC Waremme puisse y trouver un niveau qui lui correspond. Nous n’y sommes pas encore, mais c’est l’objectif.

La crise sanitaire a-t-elle fortement impacté économiquement l’ABC ?

Comme tous les clubs à des degrés divers car les structures sont variables, Waremme souffre de la situation et a une balance déficitaire pour cette saison blanche. Même si la fédération a baissé certains frais, cela n’est pas suffisant pour atteindre l’équilibre. Les cotisations ne couvrent chez nous même pas 40% du budget de fonctionnement annuel, les évènements ont tous été annulés et plusieurs sponsors ont leurs propres difficultés. La saison prochaine et les suivantes seront délicates.

Tu as aussi des craintes au niveau sportif ?

Il est légitime de s’interroger sur la prochaine saison. Quel sera le niveau et l’envie des joueurs ayant arrêté pendant si longtemps? Certains auront-il perdu le « feu », la passion. Je crains un rétrécissement de la base, ce qui serait problématique pour le basket en général. D’où la nécessité de proposer un projet cohérent.

« Le Covid pousse à la réflexion »

Quentin Pincemail en fait le constat: la crise sanitaire provoquée par un pauvre pangolin a poussé de nombreux basketteurs à la reflexion et cela pourrait avoir un impact sur les clubs.

A Tilff, Baptiste Mottard et Matthieu Henrioulle ont souhaité prendre un peu de recul et quitter la R1 pour la P2, moins exigeante et chronophage. Une réflexion forcément liée à la longue interruption du basket qui pousse de nombreux passionnés à réévaluer leur investissement pour leur sport favori. « De nombreux affiliés se découvrent d’autres passions ou prennent de nouvelles habitudes lors de cette année blanche et confinée » reconnait Quentin Pincemail. « Cela risque de se traduire par pas mal de joueurs qui souhaiteront peut-être faire des choix différents et ce sera une problématique à laquelle seront confrontés beaucoup de clubs et de coachs. »

Une crainte légitime que d’autres coachs que nous avons sondé partagent et que la fédération redoute également.

Crédit photo: Marc Paulus

N.B. : Et parce que ce pauvre Pangolin est mis à toutes les sauces et parfois aux meilleures, nous ne pouvons que vous conseiller la lecture de « L’injuste destin du Pangolin ».