« Ne pas se battre est un aveu de faiblesse insupportable »

 

Dernier match de la saison pour La Spéciale Aywaille qui reçoit La Villersoise ce dimanche. Depuis le début de saison, et encore plus depuis quelques semaines, les Aqualiens sont victimes d’une cascade de blessures. Liège & Basketball est allé à la rencontre d’Alexandre Koch, un des rares joueurs de l’effectif des locaux à être -partiellement- épargné par la gigne.

 

« La malchance nous a frappé et, par conséquent, il est difficile de gagner des matchs de telle envergure (ndlr: Aywaille a affronté les équipes du top sur la fin de saison) à six » concède Alexandre Koch. « Mais, malgré notre effectif largement réduit depuis la mi-février, nous travaillons déjà pour la prochaine saison. Et cela, ça compte. »

L’ailier aqualien se caractérise par un engagement absolu, peu importe le score ou l’adversaire. « C’est vrai, je joue à fond ou, du moins, j’essaie » continue celui que ses amis surnomment Crousty. « Il est impossible d’être bon tout le temps et dans tout. Mais si tu te bats du début à la fin, tu contribues au maximum de tes possibilités même si tu n’es pas en réussite. »

Un autre chose frappante concernant le meilleur scoreur de La Spéciale, c’est à quel point il abhorre la défaite. « Perdre, ou du moins ne pas se battre pour tenter de vaincre, est pour moi un aveu de faiblesse que je ne conçois pas dans la pratique d’un sport collectif et compétitif » nous explique-t-il. « Il va de soi que chaque joueur doit toujours, et j’insiste là-dessus, faire son maximum pour qu’une rencontre ne se termine pas par une défaite. Perdre me donne vraiment la nausée. » Et de conclure, malicieux: « Heureusement, dans notre club, les troisièmes mi-temps sont vraiment géniales, ce qui permet, parfois, d’évacuer un peu les sentiments négatifs liés à un revers. »