« Le cerveau de l’équipe »

Présent à NYC pour la Saint-Sylvestre, Gael Colson n’a pas manqué de faire un saut au Barclays Center pour assister au match entre les Nets et les Clippers.

Pour fêter la fin d’une année 2021 à la fois compliquée – Covid et ses conséquences – mais aussi très réjouissante – récente paternité -, Gael Colson, grand amoureux des States, avait eu l’excellente idée de prendre un vol en direction de Big Apple. Et vu que les Knicks semblent moins fringants que la saison passée, l’ancien shooteur vedette de Pepinster a opté pour Brooklyn pour recevoir sa dose de « NBA Basketball ». Au menu ? La réception des Clippers toujours privés de Kawhi Leonard. « C’était impressionnant de voir tous ces incroyables joueurs de si près. J’ai pu me rendre compte à quel point ils sont monstrueux » sourit le coach de la P1 de Bellaire qui fut marqué par de nombreuses choses durant cette belle soirée vécue au Barclays Center. « La facilité avec Kevin Durant score est impressionnante. Avec sa taille et son shoot, il est inarrêtable. Quand il veut marquer, c’est dedans. Et si James Harden est pénible à regarder à cause de sa nonchalance, il a cale aisément un triple double avec 32 points, 12 rebonds et 11 passes tellement il est malin et précis. C’est le cerveau de l’équipe, je n’avais jamais vu ça. Tout comme la précision de Patty Mills, une vraie machine derrière l’arc. »

Chez les Angelinos aussi, Gael a apprécié le shox. « La puissance physique de Blesdoe est sidérante. On dirait un joueur de NFL » rigole l’ancien mentor de LAAJ. « Par contre, alors que les Nets ont perdu après voir mené 47 minutes et 40 secondes, ils continuaient de rire, comme s’ils s’en foutaient. Cela m’a chiffonné ! » Et de conclure. « Je ne suis toujours pas revenu du coaching de Steve Nash, qui joue avec seulement sept joueurs ! »

« Dix allers-retours en moins d’une minute »

Pour Liège & Basketball, Maxime Princen revient sur la belle aventure comblinoise. Interview.

Max, quel bilan fais-tu de cette première moitié de saison ?

Nous avons fait le boulot… Avec des hauts et des bas, de très bons matchs et d’autres moins bons, nous avons rempli notre objectif de début de saison.

Quels furent les meilleurs moments que tu as vécus avec le Mailleux ?

Pour l’aspect non-sportif, cela restera sans aucun doute le team building autour du feu en début de saison. Au niveau sportif, la venue d’Ostende avec une salle remplie comme je ne l’avais jamais vue fut sans doute un de mes plus beaux souvenirs de basketteur.

Et le pire ?

Il n’y en a pas vraiment eu… Chaque fois qu’il y a un problème, ne prenons le temps d’en discuter tous ensemble dans le vestiaire. Mais j’oubliais quand même quand Ludo Humblet nous demande de faire dix allers-retours en moins d’une minute (rires).

Quel fut le fait marquant de ce premier tour ?

La venue d’Otende, évidemment, mais plus généralement, c’est le fait que nous soyons attendus partout. Chaque semaine, c’est la guerre.

Lequel de tes coéquipiers s’est le plus distingué ?

Je n’ai pas vraiment un MVP en tête car ce qui est magique à Comblain, c’est que tout le monde peut prendre feu et scorer vingt points. D’ailleurs, le scoring n’est jamais le même d’une semaine à l’autre… C’est ce qui fait la dangerosité de notre équipe. Mais si je dois en choisir un, j’opte pour Coco Rondoz car même si je le connais bien maintenant, il est toujours aussi impressionnant et indispensable à l’équipe.

Quels sont tes souhaits pour 2022 ?

Tout ce que je souhaite et bien au-delà des résultats, c’est de nous continuer à m’amuser, à prendre du plaisir, rester avec des personnes que j’apprécie et jouer car c’est notre passion commune.

Et quels seront vos objectifs pour le second tour ?

Ils resteront inchangés: aller à la guerre chaque match, respecter les consignes et donner tout ce que nous avons quand nous sommes sur le terrain. Si ces objectifs-là sont remplis, nous verrons où cela nous mène !

« Une véritable star du basket féminin chez nos voisins »

Les Pepines accueillent un super renfort.

La TDW1 pepine se renforce. « C’est sinistré mais la tête haute que le RBC Pepinster East Belgium souhaite lancer l’année 2022. L’arrivée de Jill Bettonvil, poste 4-3 de 1,88 m et d’origine néerlandaise, est annoncée pour venir compléter l’effectif de son équipe de TWD1.Jill est une véritable star du basket féminin chez nos voisins où elle est internationale depuis de nombreuses années. Son CV est d’ailleurs impressionnant, elle a gagné deux fois le championnat et la coupe des Pays-Bas en 5-5. Elle a également remporté le championnat et la coupe en Allemagne avec le TSC Herner et a obtenu une médaille d’argent à la FIBA 3×3 Europe Cup 2018 en Roumanie. C’est suite à ce dernier résultat qu’elle a décidé de se consacrer pleinement à la compétition 3c3, avec sa sœur de deux ans sa cadette, afin de viser une qualification pour les J.O. de TOKYO qu’elles ont raté de peu. Le cœur brisé par cette non qualification, elle a décidé d’attendre avant de se relancer dans une nouvelle compétition mais ces derniers temps le basket lui manquait trop. C’est donc chez nous, consciente du challenge qui l’attend, qu’elle va reprendre le 5c5 et essayer de participer à notre opération sauvetage. Nous lui souhaitons évidemment la bienvenue dans notre club et espérons que sa grande expérience, ses qualités sportives et humaines porteront notre équipe » annonce Pepinster dans un communiqué.

D’une année à l’autre

Si les compétitions ont longtemps été mises en veilleuse en cette période de fêtes, l’activité s’est révélée extrêmement intense en coulisse. Et a concerné pas mal de nos Principautaires. Comme vous allez pouvoir vous en rendre compte à la lecture d’un bilan à cheval sur 2021 et 2022. Ce sont les infos d’EMCE.

Après la Turquie, E. Mayombo veut retrouver la joie de jouer en Espagne

A la mi-décembre, la Liégeoise (29 a, 1,70 m, photo) ne figurait pas sur la feuille de stats d’Antalya 07. Il y avait effectivement anguille sous roche car on apprenait, peu après, qu’Emmanuella avait signé à Clarinos Ténériffe, l’actuelle lanterne rouge ibère. Elle espère donc retrouver la joie de jouer en Espagne où, entre les réveillons, elle était déjà alignée (8 pts) lors du déplacement perdu (88-56) à Valence avec Celeste Trahan-Davis (ex-Braine). Sur l’île, elle s’aligne en compagnie d’Ivina Tikvic (27 a, 1,94 m), ayant fait la préparation avec Braine en 2020 avant de se retirer sur ses terres croates.

Selon le site « Eurobasket », Emma Meesseman est la n°1 européenne

Depuis 18 ans déjà, le site de référence « Eurobasket » décerne, via le vote de spécialistes (agents, coaches, journalistes) ses Awards de l’année. Et (heureuse) surprise, deux Belges figurent dans le 5 majeur continental : Julie Allemand (meilleure distributrice) et, bien évidemment, l’incontournable Emma Meesseman (meilleure centre). La plaque tournante des Cats qui ne s’arrête d’ailleurs pas en si bon chemin puisqu’elle est, en outre, élue « Joueuse Européenne 2021 » toutes catégories confondues. Respect !

Autre arrivée de l’autre côté des Pyrénées, celle de N. Jankovic (ex-Pepin)

Lors de son séjour wegnolais (de 13 à 15), Nikola Jankovic (27 a, 2,06 m) avait laissé entrevoir un réel potentiel. Surtout physique. Le Serbe a néanmoins éprouvé du mal à confirmer. Il a entamé la saison au Mega Belgrade avant d’être recruté récemment par les décideurs de Breogan Lugo (6e sur 18 de l’Endisa Liga). Outre le fait de devenir l’équipier de Tyler Kalinoski (29 a, 1,93, ex-Anvers), le solide Nikola trouvera en Galice l’opportunité de rebondir sur la scène européenne.

Vevey Riviera et Niksa Bavcevic survole le match au sommet de D2 suisse

Si Jankovic avait débarqué à Pepinster, c’était grâce à Niksa Bavcevic. Pour l’heure, le coach belgo-croate permet à Vevey Riviera de lorgner avec insistance vers un retour au sein de l’élite helvète. Juste avant la Noël, le choc de l’antichambre suisse opposait ses troupes à celle de Morges. Le moins que l’on puisse écrire est que les spectateurs furent privés du moindre suspense. En effet, Vevey explosait son adversaire sur le score sans appel de… 82 à 45. D’aucuns se souviendront que Morges avait été un des derniers clubs de Julien Rahier, le Jevoumontois de Huy et du Paire.

De Mokango à Pearson en passant par cette vieille connaissance de Katic

Pas grand monde se souvient de Chanel Mokango (33 a, 1,88 m) arrivée au Dexia Namur en février 12 pour y clôturer la saison. Cette fois, la Congolaise passe de Leganès (D1 esp) à Ezalig Idare (13e/14 en Turquie). Là-bas, elle y remplace la Russe, Albina Razheva (27 a, 1,88 m, Braine 18/19), débarquant à Gyor (4e en D1 hongroise). En revanche, on n’a pas oublié le dynamisme ravageur de Ryan Pearson (31 a, 1,98) durant son bail anversois de 13 à 15. Après une expérience mexicaine, il renforcera l’Universitario Montevideo, en Uruguay. Recruté l’an passé par Ostende, Kaleb Wasson (23 a, 2,08 m) y resta dix jours, ne s’y entraîna jamais (prétextant une blessure) et regagna les States. Cette fois, il s’est engagé par Rishion Le-Zion (D1 isr). Pour combien de temps ? Présent à Alost pour les playoffs 19, Quincy Diggs (31 a, 1,98 m) demeure en Hongrie, mais quitte Sopron (7e) pour Kaposvari (8e). Enfin, cette vieille connaissance de Radko Katic (2,08 m) fait toujours des ravages dans les raquettes. Après celles d’Ostende (15 à 17) et du Spirou (17 à 19). Depuis, il est retourné dans sa Serbie natale. Plus exactement à Radnicki où, avec la formation locale, il a étrillé 98-78 Slodes tout en enfilant 29 points. Il est d’ailleurs le meilleur marqueur de la ligue domestique, via une moyenne de près de 19 unités. Pendant ce temps, il va sur ses… 42 ans.

Après avoir écumé notre Principauté, Ferguson présent au choc autrichien

A quelques heures du réveillon de Nouvel An, le championnat autrichien était émaillé par le choc des co-leaders. Au terme de cette rencontre au sommet, le BC Vienne imposait ses vues (76-68) à St-Pölten dans sa splendide salle. Dans les rangs des visiteurs, on trouvait la trace de Chris Fergusson (32 a, 2,03 m) ayant écumé notre Principauté à l’occasion de ses débuts européens. Soit, au hall du Paire durant l’exercice 12/13 avant de prendre la direction du Country Hall de 13 à 15.

Last minute : un Ourson (ex-Huy) à Loyers B et une Batave au Paire

Le changement d’année a encore été marqué par deux arrivées importantes dans le Namurois et sur les hauteurs hoëgnardes. Pierre Baudelet avait pris en charge, l’été passé, la R1 de Huy avant de rapidement s’éclipser. Après une courte période sabbatique, l’Andennais a accepté de coacher Loyers B, lanterne rouge en R2. A Pepinster, on avait promis des renforts pour la reprise. Le premier de ceux-ci décline le profil de l’internationale hollandaise (3×3), Jill Bettonvil (29 a, 1,88 m). On y revient dès demain…

Ostende : un renfort US sous le sapin avant une expédition en Bosnie

Les Côtiers devaient encore connaitre leur rival en « play-in » de la Ligue des Champions. Désirant aller le plus loin possible dans cette compétition, ils ont pu compter sur un généreux sponsor afin d’enrôler un renfort US bien connu sous nos latitudes. Il s’agit, en effet, de Demitrius Conger (31 a, 1,98 m, photo) ayant défendu les intérêts d’Anvers en 16/17. Place maintenant à une véritable expédition en Bosnie où, dès le 4 janvier, les Ostendais iront croiser le fer avec Igokea – sorteur du POAK Thessalonique – dont la salle se trouve au milieu de nulle part : à Laktasi, un bourg de 5879 habitants. Moins encore que… Remicourt !

Michel Christiane

Crédits photos : Clarinos Ténériffe, Filou Ostende

« Poursuivre les compétitions aux conditions actuelles »

La compétition reprendra bien début janvier.

« Compte tenu que l’appel du monde sportif semblerait avoir été étendu (des décisions pourraient être prises la semaine prochaine), que le prochain Codéco » ordinaire » est programmé pour le 28 janvier 2022, jeudi soir, après réflexion, le conseil d’administration et les comités provinciaux de l’AWBB ont pris, en parfaite concertation, la décision de poursuivre les compétitions, aux conditions actuelles, à partir du week-end des 7, 8 et 9 janvier 2022 et ce pour tout le mois de janvier. D’une manière générale, les modalités sont identiques à celles qui étaient d’application en décembre 2021 » annonce l’AWBB.

« Difficile pour les finances du clubs sans les revenus du bar et des entrées »

Pour Liège & Basketball, Mayron Wilkin revient sur les derniers mois compliqués de Verviers en R1, entre inondations et Covid. Interview.

Mayron, quel bilan fais-tu de ce premier tour de championnat ?

Un bilan mitigé. Nous pouvons faire beaucoup mieux.

Quels furent les meilleurs et les pires moments vécus jusqu’ici ?

La victoire contre le Centre de formation fut l’un des meilleurs moments mais, les meilleurs restent les après-matchs ! Le pire, c’était la défaite contre Flénu qui a fait mal au moral.

Quel fut le fait marquant de ces derniers mois ?

Le retour dans notre salle qui fait plaisir malgré les défaites… Malheureusement, nous ne jouons déjà plus dans notre salle à cause du Covid. Difficile pour les finances du club quand il n’y a plus de revenus cafétaria et entrées depuis le début de saison.

Quel joueur mérite un coup de projecteur ?

Benjamin Mahiat est, pour moi, LA révélation de ce début de saison dans notre équipe.

Quels sont tes voeux et objectifs pour 2022 ?

Un sans-faute à domicile, nous éloigner le plus possible de la zone rouge et pouvoir jouer libérés.

« Nicolas Sumkay: un shooteur capable de s’enflammer et de défendre le plomb »

Pour Liège & Basketball, Jason Troisfontaine analyse les grands débuts de Tilff en première régionale.

« Avec six victoires et cinq défaites, notre bilan est positif » sourit Jason Troisfontaine. « Nous prouvons jusqu’à présent que nous avons tout à fait notre place dans la division. Le groupe est nouveau et le travail des joueurs et du staff technique fut énorme. Même si nous possédons encore une grosse marge de progression, nous pouvons déjà être très contents des résultats obtenus. »

Les Porais ont conclu l’année civile par un exploit. « Ce déplacement à Loyers, alors invaincu, restera le meilleur moment de notre premier tour à l’inverse de celui à UBCF Quaregnon avec une rencontre retardée et commencée à vingt-deux heures et dans laquelle, jamais dedans, nous avons reçu une belle correction » rappelle l’ancien Calidifontain. « 

Si les arrêts de coach assez tôt dans la saison ont marqué le forward de Tilff, un de ses coéquipiers lui a également tapé dans l’oeil. « Je ne connaissais que très peu Nicolas Sumkay mais j’ai appris à le découvrir au fil des semaines et j’ai pu constater à quel point il était un véritable shooteur capable de s’enflammer – comme à Loyers – mais aussi de défendre le plomb » salue Jason. « J’espère récupérer tout le monde en pleine forme après la trêve et continuer d’avancer dans cette division. » Et de conclure: « Comme nous sommes les promus, notre objectif premier reste le maintien ainsi que, bien évidemment, prendre un maximum de plaisir sur le terrain comme en dehors. »

« L’incertitude qui pèse constamment sur notre championnat »

Pour Liège & Basketball, Romain Bruwier revient sur les derniers mois vécus avec Liège et évoque la seconde moitié de saison. Entretien.

Romain, comment analyses-tu cette première moitiée de saison avec RSW Liège Basket ?

Avec la D3, nous sommes tous un peu frustrés de notre début de saison. Nous avons laissé filer trop de victoires importantes dans le money time. Je pense que nous avons prouvé que nous avons notre place en D3 mais il reste à confirmer notre progression et à enchaîner un maximum de victoires.

Et en D1 ?

C’est un peu le même bilan, malheureusement, avec deux petites victoires et un goût de trop peu. Mais le groupe est vraiment bien dans les deux équipes et nous n’aurons plus rien à perdre et tout à prouver à partir de janvier.

Quel fut le meilleur moment que tu as vécu ces derniers mois ?

Ce fut sûrement la victoire contre Alost en championnat et lors de laquelle tout le monde avait fait un bon match. Je retiens aussi les matchs de préparation en début de saison.

Et le pire ?

Ce furent probablement les blessures à répétition ainsi que l’incertitude qui pèse constamment sur notre championnat et la reprise de celui-ci. Mais, aussi, d’avoir été sortis de la Coupe U21 par forfait alors que nous avions gagné de trente points.

Lequel de tes coéquipiers sort du lot ?

Impossible de n’en citer qu’un seul. Le groupe est bien rôdé et tout le monde se met au service de l’équipe. C’est pour cela que l’un d’entre-nous peut sortir une grosse prestation un week-end et puis laisser sa place le week-end suivant et travailler pour l’homme en forme. Je vais tout de même pointer du doigt la prestation de James Potier en début de saison, de Justin Kohajda et Will Robeyns contre Alost, de Bazoumana contre le Brussels et le retour de blessure de Brieuc Lemaire.

Quels sont tes envies et objectifs pour cette seconde moitié de saison ?

Le moins de blessures possible pour l’ensemble de l’effectif et une grosse deuxième partie de saison et des victoires, surtout en BNXT League car je pense que nous avons vraiment de quoi obtenir de bons résultats. Et pourquoi ne pas créer la surprise en nous qualifiant pour les Playoffs ?

Crédit photo: Philippe Collin

« Nous étions annoncés bons derniers »

Marvin Gabriel et les Disonnais ont vécu un premier tour en deux-temps mais sont solidement installés dans le ventre mou du classement, faisant ainsi mentir les pronostics alarmistes d’avant-saison.

Le bilan de Dison-Andrimont en P1:

« Nous restons sur notre faim à l’issue de ce premier tour. Plusieurs défaites ont révélé les lacunes défensives que nous devions travailler mais nous n’avons pas retenu les leçons. Cependant, nous sommes là où nous voulions être pour la trêve vu que nous étions annoncés bons derniers et que nous avons joué correctement notre rôle d’outsider, empochant quelques précieuses et méritées victoires en début de saison. »

Le meilleur moment de 2021:

« Nos quatre victoires inaugurales. Nous fûmes poussés dans nos retranchements mais notre travail collectif, aussi bien devant que derrière, avait porté ses fruits ! »

Le pire moment de 2021:

« La défaite à Alleur. Nous y avions montré une super mentalité en deuxième mi-temps et ce revers conserve un goût amer qui a quelque peu impacté notre moral. »

Le fait marquant du premier tour:

« De voir que les les promus et les outsiders sont dans le bon en ce début de saison. Le niveau de la série est vraiment élévé et nous pouvons constater que tout le monde peut battre tout le monde. Même les All Blacks ont trébuché (rires). »

Le MVP de Dison-Andrimont:

« Nous sommes dans un sport collectif et nous avons gagné nos matchs en groupe. Certes, deux noms – Kpako et Cédric Petit – viennent rapidement à l’esprit mais d’autres comme, par exemple, François Beauve et Jérémy Closset, ont fait aussi du super boulot. Je reste sur l’idée que le vrai MVP, c’est l’équipe. »

Ses voeux pour 2022:

« Le retour du public et de ces divers moments que nous pourrions passer à boire un verre après les matchs sans devoir nous préoccuper de la crise sanitaire. Et, surtout, que la saison continue ! »

Les objectifs des Disonnais pour le second tour:

« Retrouver notre hargne du début de saison, remporter quelques victoires avec la mentalité affichée lors des quatre premières rencontres et éviter de rester dans la mauvaise passe que nous traversons actuellement. Nous allons nous relever au caractère pour aller au bout. »

« Gobert est insupportable mais nous fait en même temps beaucoup rire »

Difficile de louper l’animosité de Sacha Gorlé envers Rudy Gobert. Explications.

Sur les réseaux sociaux, il est difficile de ne pas constater que Sacha Gorlé est loin d’être le supporter numéro un de Rudy Gobert, et c’est peu de le dire ! « Sincèrement, si nous ne nous occupions que de ce qu’il propose sur le terrain sans prêter attention à son ‘body language’, ses expressions et, surtout, ses déclarations, ce serait probablement un joueur pour lequel j’aurais beaucoup de respect car en toute objectivité, il a un gros impact sur son équipe et cela malgré un talent ballon en main probablement largement inférieur à la moyenne NBA » commence le pivot d’Aubel. « Mais… il trouve toujours le moyen de l’ouvrir, de se ridiculiser, de se prendre un melon incroyable. »

Et Sacha d’étayer ses propos. « Des exemples de ce que j’avance, il y en a des dizaines. Mais je vais donner mon Top 3 qui me fait beaucoup rire » enchaine-t-il. « Tout d’abord, quand il a frotté ses mains sur tous les micros en conférence de presse en mode ‘le Covid je n’y crois pas, rien à foutre’ avant d’être juste après annoncé positif, ainsi que Mitchell, la star de l’équipe qu’il avait contaminé au passage. Le match du soir a dû être annulé et la saison peu après. Ensuite, lorsqu’il a pleuré en interview parce qu’il n’avait pas été élu DPYO ou parce qu’il n’était pas All Star. Enfin, plus récemment, lorsqu’il s’est montré très fier d’avoir contré Lillard qui fait pourtant 30 centimètres de moins que lui. Il s’en est allé donner des coups de poings contre le pied du panier en mode ‘qui peut me défier, je suis trop fort, à qui le tour’. Pour se rendre compte ensuite que la balle était toujours en jeu et revenir sur le terrain et se prendre un gros ‘and one’ sur la tronche. » Et de conclure: « Bref, mes sentiments sont mitigés. Gobert est insupportable mais nous fait en même temps beaucoup rire ! » Ne change pas Rudy ! »