« On est devin ou on ne l’est pas »

Quel scénario nous réserve ce Belgique – Italie qui déchaine les passions dans notre Plat Pays et dans la Botte transalpine ? Stéfan Lantin se jette à l’eau.

C’est avec son adorable petite fille que Stéfan Lantin va supporter les Diables Rouges ce vendredi contre l’Italie. Et face à la Squadra Azzura, l’ancien joueur de Tilff et Waremme place la Belgique gagnante 3 à 1 ou 3 à 2. « Les Belges vont ouvrir le score avant que les Transalplins n’égalisent à un partout avant la mi-temps » nous précise-t-il. « En seconde période, les Diables planteront deux autres goals avant de tenir le choc défensivement – peut-être en concédant tout du même encore un but à l’Italie – comme face au Portugal. »

Et pour pousser la balle au fond des filets, cet all-around player qui envisage un retour sur les parquets mise sur Eden Hazard, Romelu Lukaku et Meunier ou Vermaelen sur un centre tandis que Lorenzo Insigne sera le goléador italien. « On est devin ou on ne l’est pas » rigole Stef en guise de sympathique conclusion.

Les Belges ont la cote en Israël

Après Max De Zeeuw qui a brillé en Winner League cette année, ce sera au tour de Retin Obasohan la saison prochaine.

Retin Obasohan a toujours relevé les défis qui se sont présentés à lui. « J’ai grandi avec beaucoup de compétition juste chez moi, ce qui était bien. Mes frères et moi avons toujours essayé de nous battre. À 12 ans, cependant, j’ai quitté la maison à Anvers pour rejoindre une académie de basket-ball et finalement, après l’école secondaire, est parti pour l’Amérique pour jouer au basket-ball collégial pour l’Alabama Crimson Tide » racontait le Belgian Lion dans un long entretien accordé à la FIBA« Ce fut une grande expérience dans tous les sens parce que non seulement je me suis amélioré, grâce à beaucoup de travail acharné et avec un excellent coaching, mais j’ai aussi étudié la finance et l’économie et obtenu ma maîtrise en marketing. »

Ayant remporté le titre en République Tchèque tout en étant élu MVP des finales, Retin Obasohan était prêt pour relever un autre défi. L’explosif combo-guard a décidé de rejoindre Israël – un championnat dans lequel Max De Zeeuw s’est éclaté – et l’Hapoël Jérusalem, comme le révèle La DH. Dans la ville sainte, il retrouvera son coach à Nymburk. De quoi être dans les meilleures dispositions pour performer la saison prochaine.

Crédit photo: Hapoël Holon

« Les allers-retours supprimés: que du bonheur ! »

Pour Liège & Basketball, Pierrick Van Den Brule se confie sur sa passion du 3×3 et les qualités indispensables pour briller dans cette discipline.

Pierrick, tu es classé 55e joueur belge de 3×3. Qu’aimes-tu spécifiquement dans cette discipline ?

J’aime tout dans le 3×3. On peut y jouer avec énormément d’intensité. Je peux d’ailleurs assurer que même si on joue moins longtemps qu’en 5×5, la fatigue est tout aussi importante après un match. De plus, dans cette formule, on retire les allers-retours d’un terrain de basket. Pour moi, ce n’est que du bonheur (rires) ! Ce que j’aime aussi dans cette discipline, c’est que personne ne peut se cacher. Les aides défensives sont plus compliquées à mettre en place et donc, si un joueur est moins bon que son opposant direct, on peut directement frapper là où ça fait mal. Bref, j’aime tout dans le 3×3, que cela soit celui du Huggy’s Bar ou sur un terrain (rires).

Comment vas-tu aborder les tournois estivaux de 3×3 ?

Ceux de cet été seront pour nous amuser. Nous n’avons plus joué depuis pas mal de temps, le basket me manque, j’ai faim de basket ! Avec Pierre Lejeune, Nicolas Franck et Jérôme Wuidar, nous participerons au tournoi de Spa et je suis persuadé que nous allons bien nous y amuser. Personnellement, je veux juste reprendre du plaisir sur un terrain. Mais comme je reste un sale mauvais perdant, je ne compte pas nous laisser battre si facilement. Comme nous n’avons plus joué depuis un an, je vais essayer de disputer au préalable quelques 3×3 pour me permettre de retrouver des sensations. C’est d’ailleurs une des meilleures préparation pour la saison.

As-tu suivi les exploits des Lions 3×3 qui se sont qualifiés pour les Jeux Olympiques de Tokyo et l’Euro de Paris ?

Je n’ai pas regardé tous les matchs mais tout de même quelques uns. C’est une super nouvelle pour eux, le basket et le 3×3. Personnellement, je préfère regarder les matchs de Jean-Patrick Nyamsi, il est vraiment impressionnant et j’adore ce qu’il fait en 3×3 comme en 5×5. J’ai joué une fois contre lui en 5×5 et il est très solide et vraiment très fort. Mais en 3×3, il est tout simplement injouable !

Quelles sont les qualités requises pour briller en 3×3 ?

Pour qu’une équipe performe en 3×3, elle doit avoir des shooteurs. Le shoot à trois points est une arme indispensable pour gagner dans cette discipline. Ensuite, il faut tous être prêts physiquement car, je le répète, on court vraiment beaucoup et tout le temps en 3×3. Enfin, la cohésion de l’équipe doit être au top car mettre la balle là où ça fait mal permet de remporter des matchs.

Les Buffalos comme surprise du chef ?

Les Buffalos seront-ils la surprise du chef en Coupe AWBB 3×3 ?

Poser la question c’est déjà un peu y répondre. Favoris pour le titre avec les Neuvillo-Hutois de Flémalle, les Buffalos pourraient bien aussi créer la surprise lors de la première Coupe AWBB 3×3. Un tout nouveau concept qui a déjà réussi à séduire plusieurs clubs de la région tels que Sprimont, Pepinster, LAAJ, RSW Liège Basket, Spa et Saint-Louis. « C’est un très belle initiative et un concept inédit car je ne connais aucun pays qui organise une telle compétition » souligne Sélim Ben Aissia, Responsable marketing à l’AWBB et en charge du développement du 3X3. « Avec le Covid, nous avons pu nous réunir autour de la table pour définir ce projet qui sera une vraie compétition que nous voulons aussi prestigieuse que la Coupe AWBB traditionnelle en 5X5. »

Seul club évoluant exclusivement en provinciale(s) parmi les inscrits liégeois, Grâce-Hollogne possède pourtant de sacrées références avec les Blanchy, Bollaers, Riga, Sauveur et autres Wéry, Thiry et Etienne. Sans pression, les Buffalos pourraient bien forger de vrais exploits et devenir la bonne surprise de cette nouvelle compétition qui s’annonce particulièrement stimulante.

Bako et l’ASVEL dans l’histoire pour le plus grand bonheur de Tony Parker

L’ASVEL, le prochain club de Julie Allemand, a réalisé le doublé en Jeep Elite au terme d’une saison aussi éprouvante que spéciale.

De l’avis de tous, cette saison en Jeep Elite fut particulièrement éprouvante. Un tel sacerdoce que de nombreux joueurs voulaient même supprimer les Playoffs, provoquant l’ire de Tony Parker. Toutefois, ceux-ci se sont tenus et Ismaël Bako a brillé lors du Final Four, conduisant les Lyonnais vers un troisième sacre depuis l’arrivée du meneur des Spurs comme Président/propriétaire. « J’ai beaucoup de fierté et je suis vraiment, vraiment content pour le club, pour tout le monde. Il y a eu un travail monstrueux pendant toute l’année, ce fut une longue, longue saison. De terminer avec un doublé et de la façon dont ça a été fait -parce qu’il nous manquait pas mal de joueurs, la moitié de l’équipe-, ça a montré la force collective et comment on construit nos équipes. Tout le monde peut apporter. Sur ce Final Four, on a montré du caractère. Félicitations à Dijon pour une saison incroyable, mais sûr ce match-là, notre équipe a vraiment montré beaucoup de caractère, et l’expérience a aussi aidé » déclarait un TP ravi après la finale.

Crédit photo: San Antonio Spurs

Un Chris Paul royal envoie les Suns en Finals !

Avec 41 points et 8 passes, Chris Paul a survolé cette rencontre dominée par les Suns qui retrouvent enfin les Finals.

Peu aurait parié sur Phoenix en Finals et pourtant, les Suns ne se sont pas privés d’éliminer les Clippers grâce à une dernière victoire 103-130. Un succès forgé grâce à un collectif sublimé par un CP3 royal: 41 points à 16 sur 24 aux tirs et 8 passes. Le meneur vétéran va découvrir les Finals pour la première fois de sa carrière.

« Pas un choix facile mais Alleur a de belles ambitions »

Les All Blacks pourront encore compter sur Matthieu Dallenogare la saison prochaine. Et c’est tant mieux !

Comme beaucoup de jeunes, Matthieu Dallenogare a subi cette crise sanitaire et les conséquences qui en découlaient. « Le second confinement était plus difficile mentalement que le premier » reconnait ce superbe joueur. « C’est toujours l’occasion de faire d’autres choses mais les activités sociales, rencontrer d’autres personnes, le sport et l’opportunité de faire des activités qu’on aime manquaient énormément. »

Privé de son sport favori, Matthieu tâchait toutefois d’entretenir la machine. « J’essayais de continuer à pratiquer des activités sportives comme la course, le vélo ou du renforcement musculaire mais, malheureusement, cette activité sportive n’était pas aussi régulière que lorsque je suis plongé en pleine saison de basket » nuance-t-il.

Comme d’autres membres de son équipe, Matthieu a décidé de poursuivre à Alleur. « Ce ne fut pas un choix facile car il y a d’autres projets intéressants dans la Province mais Alleur a de belles ambitions et j’ai toujours bien aimé ce club. Au final, le choix était tout de même évident » nous confie-t-il avant de se projeter vers août prochain. « Si nous pouvions déjà vivre une saison complète, ce serait bien. Et si nous pouvons en plus nous amuser, gagner, nous améliorer et faire des troisièmes mi-temps dignes de ce nom, ce serait parfait ! » Voilà qui est dit !

« Une demi-finale contre l’Espagne serait de la folie ! »

Depuis l’Espagne, Martin Gillotay préface ce quart de finale des Diables Rouges contre l’Italie. Vamos !

Martin, quel est ton pronostic pour ce quart de finale entre la Belgique et l’Italie ?

En tant que grand fan des Diables, je penche pour une qualification de leur part. Par contre, avancer un score est un peu compliqué car l’Italie est en grande forme et son équipe tourne bien. Mais j’ai confiance en nous !

Tu as une double bonne raison d’espérer la victoire de la Belgique.

En effet, j’ai décollé mercredi pour vingt jours de vacances en Espagne. J’espère une demi-finale face aux Hispaniques car je serai sur place pour y assister. Ca serait la folie !

« Ce n’était pas beau à voir mais on a fait le travail »

Lors du TQO, Boban Marjanovic a placé la Serbie sur de bons rails en seconde période pour une victoire 94-76.

Il a fallu un grand – c’est le cas de le dire – Boban Marjanovic (18 points et 10 rebonds) pour que la Serbie l’emporte sur la République Dominicaine, 94-76. A la pause, les deux formations étaient à égalités mais Teodosic (6 points et 6 passes) et ses compatriotes ont réussi à revenir plus conquérants sur le parquet en seconde période.

« C’était un match difficile pour nous car c’est la première fois qu’on joue ensemble » a expliqué Igor Kokoskov sur le site de la FIBA« Certains de nos joueurs ont commencé à bosser avec nous il y a deux jours seulement, ce n’est pas facile. Ce match était exactement ce à quoi on s’attendait mais on l’a gagné, c’est le plus important. Ce n’était pas beau à voir mais on a fait le travail. Il y a eu beaucoup d’erreurs de notre part et on doit les corriger. »

Crédit photo: PP Photography Amateur