« Un coach qui nous convient parfaitement »

Comme l’ensemble de ses coéquipiers, Romain Pirson a décidé de rester à Pepinster. Interview.

Romain, comme tes coéquipiers, tu repars pour un tour avec Pepinster. Ce fut une décision facile à prendre.

Oui, le choix de rester à Pepinster pour la saison prochaine a été facile et logique à faire pour moi. La saison passée fut écourtée et nous nous réjouissions de redémarrer celle-ci avec les transferts et le nouveau coach Pascal Horrion. L’objectif de départ était avant tout de trouver du plaisir à jouer, un objectif atteint sur les peu de semaines où nous avons pu fouler les parquets. Nous formons un groupe très bien balancé entre jeunes et moins jeunes. Toute l’équipe est sur la même longueur d’ondes avec un coach qui nous convient parfaitement. Je me voyais mal renoncer à prolonger à Pepinster avec la bonne bande que nous formons.

Quelles seront vos ambitions la saison prochaine ?

Elle restent identiques, à savoir trouver du plaisir, jouer match après match et être compétitifs. La reprise ne sera pas facile après autant de mois sans basket, nous devrons reprendre petit à petit et être patients.

Crédit photo: RBC Pepinster

« La R1 sera une découverte »

Ce sera avec la R1 d’Ans que Quentin Thielen reprendra du collier. Interview.

Quentin, enfin débarrassé de tes pepins physiques, tu nous avais annoncé vouloir reprendre du collier. Finalement, c’est à Ans que te retrouveras les parquets. Pourquoi avoir choisi la R1 ansoise ?

J’ai choisi d’aller à Ans car le projet m’intéresse vraiment. Je pense que pour retrouver le plaisir de jouer, je ne pouvais espérer mieux qu’un club avec une bonne ambiance. De plus, la R1 est la seule division dans laquelle je n’ai pas encore évolué. Ce sera donc une découverte.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau chapitre de ta jeune carrière ?

J’espère simplement pouvoir rejouer et prendre du plaisir sur le terrain comme en dehors. Et, bien sûr, je veux me prouver que les deux ans que j’ai passé à tout faire pour revenir n’ont pas servi à rien et que je suis en mesure d’apporter ce que l’on attend de moi.

« Fier de mon poulain »

Finalement, les retrouvailles entre David Beck et Luca Fraipont auront tourné court, le Covid empêchant la tenue de cette saison et le jeune et incroyable scoreur ayant pris la décision de rejoindre la P2 de Wanze pour le prochain exercice.

Sous la férule de David Beck, Luca Fraipont avait explosé à Haneffe. Parti ensuite pour une saison à Waremme avec, au bout, la montée en R1, l’incroyable jeune scoreur avait décidé de rejoindre ses potes et son mentor à Belleflamme pour une saison qui devait voir les Haricots tout casser sur leur passage.

Mais comme le Covid avait empêché Luca Fraipont et Waremme de fêter leur montée en R1, le virus empêchait le combo-guard et Belleflamme de régner sur la première régionale. Et, finalement, Fraipont décidait de quitter l’ABC Arena pour rejoindre l’ambitieux projet des Sucriers et la deuxième provinciale, comme l’annonçait L’Avenir. « Je ne suis pas trop déçu, Luca m’avait déjà prévenu fin décembre de sa décision » nous confie David Beck. « Je pense que c’est mieux pour lui car il se met une pression monstre au niveau régional. A Wanze, il pourra se concentrer pleinement à ses études en se rapprochant de la maison. »

Même si David et Luca ne seront plus réunis la saison prochaine, on sent le lien fort qui unit l’espoir et son formateur. « C’est un gamin que j’ai formé depuis qu’il est en pupilles à Haneffe et je ne lui souhaite que le meilleur ! C’est un gamin qui a énormément de talent et quand je vois son parcours, je ne peux qu’être fier de mon poulain » conclut le coach des Haricots qui a déjà des pistes pour le remplacer.

Le GOAT… du flopping !

La NBA a peu goûté au « flop » grossier de LeBron James contre Memphis.

Qu’on se le dise, le jeu a évolué. Finies les intenses bagarres des nineties, place désormais à des basketteurs qui, à l’image des « footeux », n’hésitent pas à plonger au sol à chaque contact et même lorsqu’il n’y en a pas !

Contre Memphis, assez grossièrement, LeBron James a tenté d’obtenir un coup de sifflet en sa faveur en réalisant un flopping magistral et franchement ridicule. Son coéquipier Kyle Kuzma a imité son patron.

https://www.youtube.com/watch?v=xB9RnVd-KQs

La NBA s’est penchée sur les images et a décidé d’avertir les deux Lakers qui, la prochaine fois qu’ils tenteront un plongeon de footballeur, écoperont de 5000 dollars d’amende. Une paille, évidemment, vu les émoluments des deux gaillards…

A noter que LBJ n’en est pas à son coup d’essai comme le démontre la compilation ci-dessous. Un fameux GOAT…

Kohajda et Valladolid enchainent

Avec son valeureux pivot liégeois, Valladolid a corrigé Oviedo, 102-84.

Hormis dans un troisième quart trop permissif, Kohajda (7 points) et Valladolid ont parfaitement maitrisé Oviedo. Après un premier quart-temps relativement équilibré, les locaux comptaient quatre unités d’avance et profitaient des dix minutes suivantes pour prendre le large. A la pause, le marquoir affichait 51-32.

Au retour des vestiaires, Speight (15 pions), Brown (16 unités) et les visiteurs allumaient et grignotaient une partie de leur retard pour faire 71-63 à la demi-heure. Mais dans les dix dernières minutes, Justin et ses coéquipiers mettaient les choses au points pour s’imposer dans les grandes largeurs, 102-84.

Crédit photo: Ana Puente

Du cœur, des tripes et de l’envie pour la 1e victoire !

Les Liégeois, avec leurs tripes, sont enfin allés chercher cette première victoire tant espérée. Un succès conquis de haute lutte, au bout du suspens et d’une prolongation chez des Bears accrocheurs.

A chaque match ou presque, les Liégeois prouvent lors de certaines séquences qu’ils peuvent jouer les yeux dans les yeux avec tous leurs adversaires. Mais à chaque match, certains passages coûtent cher – parfois trop cher – aux Principautaires. A commencer par les débuts de rencontre où, trop souvent, Liège se retrouve mené à l’issue des dix premières minutes, comme ce fut le cas ce dimanche à Louvain. Distancés 27-20 après le quart-temps inaugural, les troupes de Lio Bosco allaient profiter de Bojovic (23 points en sortie de banc) et d’une meilleure défense pour réduire l’écart à 41-38 à la pause.

Mais, rebelote au retour des vestiaires, avec des Bears qui creusaient leur avance avant que Iarochevitch (20 points, 8 rebonds et 3 passes) et ses comparses ne retrouvent la bonne carburation pour faire jeu égal et revenir à 58-55 à la demi-heure. Le dernier quart promettait alors une belle empoignade, les deux formations étant au coude-à-coude et se rendant coup pour coup. Avec Brieuc Lemaire (11 points, 8 rebonds et 4 passes) au four et au moulin et beaucoup d’abnégation, les Principautaires recollaient à 68-67 et passait devant, 68-69, sur deux lancers de Lhoest (11 points et 7 rebonds) à un peu plus d’une minute du terme. Une minute étouffante pour tout le banc liégeois qui croisait les doigts pour décrocher ce premier succès tant convoité.

Une fin de match en forme de montagnes russes

Bojovic ne tremblait pas sur la ligne des lancers pour donner un peu d’air à sa team, 68-71. Aux lancers-francs, aussi, Delalieux (10 points et 5 rebonds) ramenait les locaux à 70-71, le suspens étant à son comble alors que les Principautaires rejoignaient le banc pour le temps-mort demandé par Lionel Bosco. Avec quarante secondes à jouer, Liège devait trouver le moyen de marquer ou de provoquer une faute tout en utilisant bien l’horloge et d’ensuite s’arc-bouter en défense.

Au sortir du temps-mort, Bojovic ratait sa tentative mais, derrière, les Liégeois forçaient une perte de balle. Iaro, depuis la ligne, pensait sceller la victoire de Liège, 70-73. Malheureusement, après avoir marqué son premier lancer, Heath (18 points, 5 rebonds, 5 passes mais 7 ballons perdus) ratait le second, Delalieux s’emparait du rebond et obtenait deux nouveaux lancers. Le Louvaniste ne tremblait pas et envoyait les deux équipes en prolongation !

Toute la gammes des émotions en quelques minutes

Après avoir cru tenir enfin cette première victoire tant espérée, Gorgemans (4 points et 4 rebonds), Boxus (11 points et 1 contre important) et leurs coéquipiers devaient se reconcentrer pour aborder au mieux ces cinq minutes additionnelles. Et, la bave aux lèvres, la rage au corps et avec une envie décuplée, Lhoest – qui montrait la voie à ses partenaires – et les Liégeois faisaient rapidement 73-80. Cependant, les locaux pliaient mais ne rompaient pas -encore – et revenaient à 78-80 alors que Iaro, en excès de fautes, devait quitter le terrain. Bojovic redonnait un peu d’air en convertissant l’un de ses deux lancers, 78-81, mais l’atmosphère demeurait électrique. Liège sortait une bonne défense et parvenait ensuite à envoyer Brieuc Lemaire sur la ligne de réparation. L’ancien Montois loupait le premier alors qu’il ne restait plus que 30 secondes à jouer dans cette prolongation mais convertissait le second avant de voler un ballon et de marquer dans la foulée pour faire 80-84 ! Romain Boxus – très propre et tellement précieux lors de cette joute dominicale – scellait la victoire liégeoise par un ultime lancer, 80-85.

Liège, malgré un Basic encore très moyen (5 points à 2 sur 7, 4 passes, 2 balles perdues et 5 fautes) et un Potier discret (3 steals, 2 passes en 17 minutes) et des rotations limitées (huit joueurs utilisés), décrochait enfin cette première victoire tant attendue. Les Liégeois ont su compenser leurs petites erreurs par de l’envie, du cœur et de l’abnégation. Bravo !

Ce premier succès permet aux Principautaires de croire encore aux Playoffs et, en débloquant le compteur, de passer la trêve internationale avec le sourire avant de reprendre gonflés à bloc début mars pour l’importante réception du Spirou.

Crédit photo: Philippe Collin

« Un mâle alpha, un leader »

Cette nuit, New York a décroché une nouvelle victoire grâce à son nouveau et inédit backcourt.

D-Rose se sent déjà bien parmi les Knicks. Il l’a prouvé cette nuit avec 16 points et une association prometteuse avec l’étonnant rookie Quickley (22 pions). « C’est génial de pouvoir jouer avec Rose, d’apprendre de lui. Il m’apprend quelque chose tous les jours, que ce soit sur ou en dehors du terrain. J’apprends énormément de lui. Je ne veux pas les dévoiler parce que beaucoup de ces choses vont me suivre toute ma carrière. Je m’inspire de son énergie. C’est un mâle alpha, c’est un leader. C’est super d’avoir quelqu’un comme ça à mes côtés » souriait le supersub des Knicks dans le New York Post. « Il a cette capacité à faire ressortir le meilleur de ceux autour de lui » soulignait Thibodeau dont le lien avec Rose ne s’est jamais distendu.

Victoire pour Torreborre qui frôle le triple-double !

Au terme d’un très long déplacement et malgré la perte ultra-rapide de leur pivot titulaire, les Dornbirn Lions se sont imposés chez les BBC Nord Dragonz. De quoi réjouir Francis Torreborre qui a frôlé le triple-double et n’avait pas envie de passer six heures de route à ruminer une défaite !

Ce samedi, Dornbirn retrouvait les parquets. « Cela faisait trois weekends que nous n’avions pas eu match et nous nous étions vraiment bien préparés, tous les jours, pour ce déplacement car nous savions que cela pouvait être un match à prendre » nous explique Francis Torreborre ce dimanche matin. « Nous affrontions beaucoup d’anciens joueurs de D1 croate, slovène, des joueurs d’expérience. Cette équipe était grande avec des pivots de 2m15 et 2m08, et jouait très bien collectivement et offensivement. »

Ayant préparé ce match très sérieusement, Les Lions subissaient un vrai coup dur après seulement dix secondes de jeu lorsque le pivot titulaire de l’équipe se blessait à la cheville sur une rotation défensive. « Cela a porté un coup au moral de l’équipe, cela nous a un peu coupé les jambes » reconnait l’explosif Liégeois. « Au fond de moi, j’étais frustré. Mais je me suis dit que cela n’allait pas se passer comme ça et que nous devions gagner coûte que coûte. »

Après un très mauvais départ, les Lions entraient petit à petit dans leur match. « Nous commencions à trouver notre rythme offensivement et défensivement. J’utilisais beaucoup la pénétration pour scorer ou servir un coéquipier démarqué » continue Francis. Le ballon bougeait bien et les visiteurs réduisaient progressivement l’écart pour n’être plus distancés que de quatre longueurs à la pause.

Torreborre au four et au moulin !

Au retour des vestiaires, les Lions poursuivaient sur leur lancée. « A l’inverse des matchs précédents, notre début de troisième quart fut très sérieux. Nous ne nous sommes pas effondrés et, au contraire, sommes passés devant » souligne l’ancien scoreur d’Alleur et de Liège. Dornbirn contrôlait alors les échanges – comptant jusqu’à douze point d’avance – et s’imposait méritoirement.

« Je suis très content et très fier de mes coéquipiers car ce ne fut pas facile. J’ai dû dépanner un moment en défense sur un poste 4 car notre pivot lituanien a rapidement eu des fautes » sourit Francis. « Nous avons su aller chercher cette victoire au caractère. »

Il faut aussi mettre en avant l’excellente prestation du Liégeois qui a frôlé le triple-double avec 25 points, 10 passes décisives et 8 rebonds. « Mais je m’en fiche des stats, le principal c’est la victoire et que le coach soit fier de nous. Et puis, je n’avais pas envie de passer six heures de route à ruminer une défaite » conclut Francis avec le sourire.

Crédit photo: Walter Zaponig

Avec une bonne défense, tout devient plus facile

Après leur large victoire à Liège, Robeyns, Hazard et le Brussels ont continué sur leur lancée pour s’offrir un belle victoire à Malines.

C’est en défense que réside la clé de la réussite des Bruxellois. Le message était visiblement passé et les métropolitains livraient une remarquable prestation défensive en première période. Avec neuf points concédés lors des dix premières minutes et quatorze lors des suivantes, Robeyns (9 points et 4 rebonds), Hazard ((8 points, 3 rebonds et 4 passes) et les Bruxellois filaient à 22-30 à la pause.

En seconde période, c’est grâce à son attaque que le Brussels faisait alors la différence face à des Kangourous toujours privés de Deroover. Le troisième quart permettait aux visiteurs de faire 42-59 et la partie se concluait finalement sur le score de 63-83.

Crédit photo: Brussels Basketball

Le Real bat Valence en Coupe du Roi, un Classico comme finale

Sam Van Rossom et Valence se sont inclinés 85-74 à Madrid en Coupe du Roi. La finale se disputera ce dimanche pour un vrai Classico entre les Madrilènes et les Blaugranas.

Un revers lié au mauvais départ pris par Valence, mené 29-17 après dix minutes. Les Madrilènes allaient même compter quinze longueurs d’avance à la pause avant de voir Sam Van Rossom et ses coéquipiers réduire l’écart dans le troisième quart sans toutefois être capables d’inverser la tendance dans la dernière ligne droite.

Le Real Madrid et Barcelone se retrouveront en finale ce dimanche en fin d’après-midi.