Le coup de gueule de CP3 a fonctionné

Particulièrement contrarié après le derniers revers contre OKC, Chris Paul avait donné de la voix. Le collectif des Suns a parfaitement compris le message en prenant la mesure des Warriors.

Cette fois, Chris Paul devait avoir le sourire. Avec sept joueurs à douze points ou plus, Phoenix a dominé Golden State 114-93. Encore une fois, Steph Curry (27 points) était trop seul.

Batum en patron

Batum en patron, les Clippers s’imposent en Floride.

Greg Kesikidis est un devin. « Batum peut mettre un shoot de temps en temps » avançait cet été l’emblématique artilleur de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. Depuis lors, « Batman » donne raison au plus Grec des Liégeois. Cette nuit, en l’absence de Leonard et George, l’ailier tricolore (18 points à 6 sur 9 de loin et 6 rebonds) a pris les choses en main pour conduire les Clippers à une victoire 105-109 sur le parquet de Miami, plongeant les Floridiens un peu plus dans la crise.

Une page se tourne à Hannut

Après un long et fructueux bail avec Hannut, David Beck quitte le coaching de la P1 des Hesbignons annonce L’Avenir. Benoit Blanchy et Laurent Bollaers quittent également le matricule 2309 pour rejoindre l’ambitieuse P3 de Grâce-Hollogne.

Ce ne sont sans doute que les premiers changements – avec la non-reconduction de Nico Gerads à la tête de la P1 de Waremme – d’une « intersaison » qui risque d’être agitée sur fond de Covid. Les dix derniers mois particuliers vécus par les basketteurs risquent de leur faire réévaluer leur investissement basket, comme nous le confiait récemment Quentin Pincemail. « De nombreux affiliées se découvrent d’autres passions ou prennent de nouvelles habitudes lors de cette année blanche et confinée » prévenait le mentor des Porais qui a vu deux de ses joueurs emblématiques quitter sa R1 pour rejoindre la P2 du matricule 97. « Cela risque de se traduire par pas mal de joueurs qui souhaiteront peut-être faire des choix différents et ce sera une problématique à laquelle seront confrontés beaucoup de clubs et de coachs. »

C’est L’Avenir qui révèle l’information: David Beck ne sera plus l’entraineur de la P1 d’Hannut la saison prochaine. « Une page se tourne et une autre s’ouvre! Merci à ce club pour tout ce qu’il m’a amené humainement et sportivement ! Merci aussi au président qui est devenu un ami très cher ! Fort en communication, en management, en charisme ! J’ai baroudé dans plusieurs clubs et JAMAIS je n’ai eu un président comme toi ! MERCI Patrick Lambert, MERCI à certains joueurs de m’avoir supporté pendant ces 7 saisons, MERCI BC Hannut ! Je vous dis au revoir et pas adieu !« , écrit David Beck sur les réseaux sociaux.

Les Buffalos affichent leurs ambitions

L’Avenir révèle encore que le coach hesbignon deviendra Directeur Technique des Buffalos de Grâce-Hollogne et que Laurent Bollaers et Benoit Blanchy prennent aussi la direction du matricule 2309.

Une décision pas si surprenante que ça dans le chef du scoreur vedette d’Hannut. « Ces deux vagues du Covid et ces deux périodes de confinement qui ont mis à l’arrêt le monde du basket me font revoir mes priorités et mes futures envies sportives. Tout en continuant à jouer au basket, mais en réduisant mes séances d’entrainements, j’aimerais me laisser tenter par des trails ou d’autres activités sportives dans le style » nous confiait Benoit en décembre.

L’ancien joueur de Ninane et d’Awans avait déjà annoncé la couleur en juillet dernier. « Ce sera ma dernière saison à Hannut où j’ai envie de prendre beaucoup de plaisir et de tout donner » nous annoncait-il alors. « Même si ce club est formidable, j’ai envie d’un nouveau challenge… Peut-être rejouer avec des anciens de l’Athénée de Jupille? Je ne sais pas où ni avec quels joueurs exactement mais j’ai envie de relever ce nouveau défi qui me tient à cœur depuis quelques années. J’en parle d’ailleurs énormément avec Julien Wéry qui bosse dans la même école que moi. Je ne me fais plus tout jeune et je sens que la saison 2021-2022 sera la bonne pour se lancer.« 

Chez les Buffalos, sous la houlette de Gael Verzele, Benoit retrouvera justement Julien Wery pour former une redoutable traction arrière. Avec les arrivées de l’artilleur et du pivot hesbignons, Grâce-Hollogne affiche ses ambitions pour la prochaine saison après plusieurs années à échouer d’un rien à décrocher son ticket pour la deuxième provinciale. Du côté d’Hannut, c’est une page qui se tourne alors que l’effectif avait déjà commencé à se rajeunir ces deux dernières années avec les signatures de Virgile Materne et Samuel Bisschop.

Gillet et Troisfontaines terminent sur une victoire

L’aventure européenne d’Ostende se termine par un succès convaincant contre Darrusafaka, 77-67.

Une victoire encore acquise grâce à l’excellente défense des Côtiers qui n’autorisaient que 27 unités aux Turcs en seconde période. Gillet (5 points, 4 passes et 2 rebonds) et Troisfontaines (4 points, 3 rebonds et 2 passes) contribuaient à aider Ostende à quitter la scène européenne sur une note positive. Les troupes de Dario Gjergja concluent leur campagne européenne à la troisième place de leur groupe avec un bilan de deux victoires en six matchs et vont désormais se concentrer pour ramener la Coupe à la Versluys Arena et, surtout, empocher un dixième titre consécutif !

Crédit photo: BC Ostende

« Nous avons vraiment faim de cette première victoire »

Week-end importantissime pour les Liégeois qui retrouvent la compétition après douze jours passés à peaufiner leurs automatismes. Liège se rendra d’abord au Spirou Charleroi vendredi avant d’accueillir Limburg United pour le retour de Sacha Massot au Country Hall.

Eliminés de la Coupe de Belgique, les Liégeois ont eu douze jours pour peaufiner leurs automatismes, en espérant ne pas voir leur bonne dynamique s’enrayer. « C’est frustrant car nous sommes actuellement dans une bonne spirale mais ces douze jours vont aussi nous laisser le temps de corriger nos erreurs » nous confiait Ludo Lambermont au sortir de la bonne prestation des Principautaires chez les Renards.

Ce vendredi, c’est au Pays Noir que se rendront les troupes de Lionel Bosco pour y affronter le Spirou, une équipe assez similaire à celle de Liège et qui ne compte dans ses rangs qu’un étranger – désormais deux avec Sergio Llorente. Eliminé d’un cheveu par Louvain en Coupe, Charleroi, pas épargné par les blessures, a montré d’évidents progrès et affiche un bilan de deux victoires en sept rencontres.

Les Carolos sont, à l’instar de Leuven, le Brussels et, dans une moindre mesure, Limburg, des concurrents directs de Liège Basket. « Ce sera un match très important à gagner car nous avons vraiment faim de cette première victoire et je pense qu’elle pourrait vraiment lancer notre saison ! », nous assurait Ludo.

Les Liégeois enchaineront par une autre rencontre importante, vendredi à domicile contre Limburg. Le scénario idéal serait, évidemment, deux victoires qui permettraient à Iaro et ses coéquipiers de faire un bon au classement et de ne pas être distancés dans la course aux Playoffs, l’objectif avoué des membres du noyau des Sang et Marine.

Crédit photo: JPh Ciraolo

« Frapper les premiers »

Après un week-end sans match, Justin Kohajda et Valladolid veulent se relancer face à la lanterne rouge. Interview.

Justin, vous avez pu bénéficier d’un week-end sans match. Ce petit break t’a-t-il fait du bien ?

Oui, cela m’a permis d’un peu déconnecter avec le basket (ndlr: Justin et ses coéquipiers n’ont eu que quatre jours de congé durant les fêtes de fin d’année) et, surtout, de me reposer physiquement.

L’équipe semble traverser une mauvaise passe avec plusieurs défaites successives. Comment vit le groupe ?

Nous avons malheureusement enchainé trois revers, c’est vrai. Mais la saison est encore très longue. Je pense que toute l’équipe et le staff se sont remis en question. Nous avons beaucoup travaillé sur la cohésion et le collectif ces deux dernières semaines et je pense que cela va porter ses fruits.

Ce vendredi, vous affronterez la lanterne rouge. Est-ce là un match à ne pas perdre ? Que devrez-vous faire pour renouer avec la victoire ?

Ce sera un match piège, assurément. Il ne faudra surtout pas sous-estimer nos adversaires car, dans cette ligue particulièrement, tout le monde est capable de battre tout le monde. Nous devons retrouver le dynamisme et le collectif que nous avions déjà montré auparavant et, surtout, frapper les premiers et rester constants.

Crédit photo: Ana Puente

Un incroyable panier de Grigonis crucifie Valence

Malgré un bon Sam Van Rossom, Valence s’est incliné contre le Zalgiris Kaunas. C’est sur un incroyable panier « on the buzzer » de Grigonis que les Lituaniens ont volé la victoire aux locaux.

Sam Van Rossom – à qui Ajay Mitchell est désormais comparé – fut efficace pour Valence avec 9 points et 3 assists mais les locaux se sont inclinés 78-79 après une remontada aussi belle qu’inutile.

Menés 38-47 à la pause, Sam Van Rossom et ses coéquipiers allaient profiter de la seconde période pour recoller aux basques des Lituaniens. Devant d’un point à quelques secondes, les locaux allaient voir Grigonis (12 points) rentrer un incroyable panier « on the buzzer » pour arracher la victoire, 78-79.

Les Spurs surprennent les Celtics

Les Spurs ont surpris des Celtics pourtant au complet.

Malgré un effectif pas forcément clinquant, San Antonio réalise un bon début de saison. Cette nuit, les Spurs ont pris la mesure des Celtics, 110-106.

Boston pouvait pourtant compter sur un effectif au complet avec le retour de Tatum (25 pions) mais le collectif texan a su émerger.

Match avancé à Liège

Le match contre le Brussels est avancé au huit février. Mais avant cela, un gros week-end attend les Principautaires.

« Attention, en raison de la convocation du joueur du Brussels Thomas MASSAMBA avec l’équipe de Suède, le match VOO Liège Basket – Phoenix Brussels prévu initialement le 19 février à 20h30 est reprogrammé au lundi 8 février à 20h30 » informe Liège Basket sur sa page Facebook.

Mais avant cela, un week-end chargé se profile pour les Liégeois avec un déplacement à Charleroi samedi suivi de la réception de Limburg dimanche.

Crédit photo: Philippe Collin

« Trois années très positives avec un groupe fort soudé »

Nicolas Gerads ne sera plus l’entraineur de Waremme la saison prochaine, laissant sa place à Maxime Gaudoux.

Nicolas Gerads ne sera plus l’entraineur de P1 la saison prochaine. Cette décision a autant surpris le principal intéressé que les observateurs extérieurs. « J’ai reçu d’ailleurs beaucoup de messages de soutien et de sympathie » nous précise Nico qui, s’il est logiquement déçu, n’est toutefois pas amer. « Dans un club comme dans une entreprise, il faut faire des choix et s’y tenir. Je n’ai aucune animosité envers les dirigeants ou le club, je ne suis d’ailleurs pas « viré » de Waremme, le Président souhaitant que je reprenne la P3 pour tenter de la faire monter en P2. »

Néanmoins, après trois années fructueuses avec son équipe qu’il a conduite de la deuxième provinciale à l’élite de la Province tout en décrochant, au passage, une demi-finale de Coupe, Nico est logiquement déçu de ne pas poursuivre l’aventure avec un groupe qui n’a pas manqué de lui clamer son affection. « Je ne peux que regretter que nous ne nous soyons pas mis autour de la table pour discuter » nous confie l’ancien espoir ostendais. « Le club souhaitait faire davantage de liens entre la P1 et la R1, c’est un argument que j’entends mais j’aurai sans doute pu œuvrer dans cette direction également. Waremme a visiblement un projet, amener du sang neuf ne fais non plus jamais de tort. »

Un discours résolument positif du désormais ex-capitaine de navire de l’équipe B du matricule 709. « Je ne retire que du positif de ces trois années avec ce groupe. Je suis arrivé comme un cheveu dans la soupe au sein d’un groupe fort soudé avec qui j’ai rapidement tissé des liens très forts. Nous étions toujours ensemble et avons su transformer certaines épreuves – comme lorsque nous étions en mauvaise posture après le premier tour en P2 pour finalement décrocher la montée – en belles histoires » souligne Nicolas. « Si je devais d’ailleurs quitter Waremme, j’en serais triste car c’est un club dans lequel je m’amusais bien. »

Quant à l’avenir, Nicolas se laisse le temps de la réflexion, lui qui se tâtait déjà auparavant quant à la direction à prendre avec ses différentes équipes. « Je ne ferme pas la porte à Waremme, j’y habite. Je laisse un peu les choses refroidir avant de prendre une décision » conclut celui qui a déjà vu plusieurs clubs venir aux nouvelles avec, pour certains, des offres concrètes.

C’est en tout cas une page qui se tourne pour un groupe qui pourrait subir un sérieux lifting pour la saison 2020-2021 et qui verra Maxime Gaudoux prendre le relais de Nicolas, amenant avec lui une indéniable expérience du haut niveau. Quant à Nico, nul doute qu’il rebondira avec brio, à Waremme ou ailleurs.