« Saïd El Ajjaji nous a crucifié en prolongation »

Match à suspens ce weekend en P2A entre Theux et Henri-Chapelle. Les locaux l’emportèrent en prolongation au terme d’un scénario hitchcockien. Reportage.

Privé à nouveau de trois joueurs, les Capellois rentraient bien dans la partie pour compter douze points d’avance. Les Verts s’adaptaient ensuite aux visiteurs et répondaient du tac-au-tac dans le second quart. « Nous conservions alors quelques longueurs d’avance malgré plusieurs manquements et erreurs défensives » commence Fred Ledain. A la pause, le marquoir affichait 26-36.

« Ensuite, ce fut une panne offensive des deux côtés » poursuit l’entraineur Capellois. Les paniers se faisaient rares et Theux en profitait pour grignoter légèrement son retard. « Plaisant jusqu’à alors pour le spectateur neutre, le match perdait en qualité offensive et les observateurs assistaient à de nombreux ratés » reconnait Fred. A la demi-heure, c’était 33-40. « Nous ne parvenions que trop rarement à prendre la défense locale en défaut et nous montrions stériles de loin. Plusieurs fois, nous fûmes sanctionnés par l’horloge des vingt-quatre ou quatorze secondes. Alors que nous résistions comme nous le pouvions depuis le début du deuxième quart-temps, Theux prenait finalement l’avance sur le fil mais ne parvenait pas à conclure. Grâce à quelques tentatives désespérées, nous arrachions la prolongation. »

52 partout, les deux formations bénéficaient de cinq minutes de temps additionnel pour se départager. « Dans la prolongation, les locaux pouvaient compter sur un public très bruyant et sur l’apport de Said El Ajjaji, auteur de sept points en cinq minutes, pour nous crucifier pour le plus grand bonheur des supporters locaux » ajoute Fred. Au final, Theux émergait sur le fil, 63-61.

Un derby comme on les aime

« Même si Theux n’a rentré que douze lancers sur trente-trois tentatives, nous pouvons nourrir quelques regrets à l’issue de ce derby » analyse l’entraineur de Capelle. « Avec seulement cinquante pourcents depuis la ligne de réparation, nous avons abandonné quatorze points qui auraient permis de l’emporter. Mais un derby reste un derby… Passion, amitié, respect et ambiance étaient les maîtres-mots de celui-ci où la pièce aurait pu tomber d’un côté comme de l’autre. »

Une rencontre lors de laquelle Henri-Chapelle a séduit par moments. « Si nous méritons la victoire sur les deux premiers quarts lors desquels nous avons bien respecté les consignes, Theux a très bien su nous faire déjouer lors des deux suivants. Nous avons malheureusement affiché deux visages lors de cette joute » reconnait Fred. « Avec deux défaites consécutives lors de derbies, nous devons désormais nous concentrer sur les prochaines échéances qui s’annoncent difficiles avec la réception de Prayon et le déplacement à Pepinster. Vivement le retour des absents pour continuer notre travail et décrocher au plus vite quelques victoires importantes.« 

« Il faut un sain dialogue avec le corps abritral »

Le derby de P3A entre Aubel et Pepinster n’a pu arriver à son terme. Analyse en compagnie des coachs des deux équipes.

Ce dimanche, Aubel recevait Pepinster pour un derby de P3A. « Ce fut un match équilibré. Nous avons assisté à un chassé-croisé au cours de la première période. Les Pepins menaient d’un point grâce à la qualité individuelle de leurs joueurs et Rossinfosse (20 unités) se montrait particulièrement percutant » commence Jean-François Loop. « A la fin du troisième quart, Aubel prenait une légère avance et semblait pouvoir s’envoler. Le coach adverse perdait alors quelque peu son sang-froid et se voyait infliger une faute technique, rapidement suivie d’une seconde synonyme d’exclusion.« 

La partie basculait alors. « Les discussions se prolongèrent à la table et le chronomètreur se faisait ensuite exclure. Les joueurs de Pepinster y ajoutaient leur grain de seul et l’arbitre décidait de mettre un terme à la rencontre alors qu’il restait une minute et trente-cinq secondes à jouer dans le troisième quart-temps. »

Une issue regrettable, tant pour Aubel qui livrait une belle prestation que pour Pepinster qui n’avait pas l’opportunité de défendre ses chances jusqu’au bout. « Nous sommes toujours restés calmes et avons gardé notre sang-froid. Nous fûmes patients, ce qui a peut-être eu le don d’irriter notre adversaire qui n’a pas trouvé de solution pour prendre le match à son compte » avance l’entraineur Aubelois. « Mes joueurs ont suivi mes consignes à la lettre, j’en suis ravi. »

Respect partagé et dialogue positif

Du côté de Pepinster, on regrette évidemment la tournure des évènements. « Je ne connais pas le nom de ce cher monsieur qui officiait dimanche mais il nous avait déjà sifflé à Saint-Vith et avait sorti mes deux meneurs pour deux techniques et deux volontaires » nous précise Christophe Francot. « Il a fait preuve d’une arrogance et d’un manque de respect incroyables dès le début de la rencontre. Les coups de sifflets étaient inexistants, à côté de la plaque ou mal dirigés. C’était en tout cas l’impression que cela donnait pour tous les observateurs du match. »

Le coach pepin revient également sur l’incident. « Je n’ai pas bronché en première période alors que cet arbitre n’avait sifflé que trois petites fautes en tout et pour tout contre nos adversaires. En seconde période, après deux flagrantes violation de pieds et une faute inexistante sifflée à l’encontre d’un des mes joueurs, j’ai demandé des explications et reçu ma seconde technique » nous explique Chris. « Je me suis dirigé vers la table pour apposer mes réserves et cet arbitre a continué à être irrespectueux envers moi et mon père qui était à la table. Je lui ai alors posé une question – « me parleriez-vous de la sorte dans la vie de tous les jours? » – et il a pris la décision d’arrêter le match.« 

Loin de se faire passer pour un enfant de coeur, l’entraineur de Pepinster dresse un constat néanmoins partagé par plusieurs amateurs de basket à travers les salles de notre belle Province. « J’ai bien conscience de ne pas être le plus facile à gérer » reconnait Chris. « Mais je ne mérite pas que l’on me manque de respect ou que l’on me parle de manière déplacée. Personne ne mérite cela. C’est un sport que nous pratiquons tous pour nous amuser. Qu’un « ref » soit moins bon n’est pas un souci, nous commettons tous des erreurs. Mais j’aspire à ce qu’il puisse exister un sain dialogue avec le corps abritral.« 

Joueurs, coachs, arbitres, bénévoles forment un « tout » nécessaire à la bonne pratique du basketball chaque weekend et, comme dans chaque aspect de la vie quotidienne, le dialogue est un outil indispensable pour désamorcer les conflits et permettre la bonne tenue des activités. Le spectacle ne devrait finalement avoir lieu que sur le terrain, ce que chacun, sans doute, désire.

« Je relève le challenge par amitié »

Sainte Walburge a un nouvel entraineur: Pascal Goffin.

Après la démission d’Yves Dehousse, la P1 de Sainte Walburge se cherchait un nouvel entraineur. Les Sang et Marine connaissent désormais leur nouveau mentor, Pascal Goffin ayant décidé de relever le challenge que lui a proposé Christian Camus. « J’ai accepté essentiellement pour aider. Bien entendu, c’est un beau challenge mais ce n’est pas l’aspect prépondérant. C’est l’amitié qui l’est dans ce cas. Si j’avais voulu coacher en P1, j’aurais essayé beaucoup plus tôt.« 

Le défi est de taille pour Pascal et Sainte Walburge qui doivent se remettre à gagner pour rapidement obtenir leur maintien. « Je connais pratiquement tous les joueurs de cette équipe et je vais garder les systèmes offensifs et défensifs qu’utilise Chris afin de ne perturber qu’un minimum le groupe » nous précise Pascal. « Quant à l’avenir, il se situe à Harimalia, mon club. Mais si cumuler les deux devient possible à l’avenir, alors pourquoi pas.« 

Duo de feu à Waremme, attaque prolifique à Huy

Waremme et Huy se sont imposés dans les grandes largeurs ce weekend.

A domicile Waremme s’est largement imposé contre Andenne, 117-20. Un festival offensif dont Gaudoux (30 points) et Massot (26 unités) furent les principaux instigateurs. Les Oursons furent directement renvoyés dans les cordes, menés 31-18 après dix minutes et 67-37 à la pause.

A Ressaix, Huy fut intransigeant défensivement et séduisant offensivement. Emmenés par un super Paulus (24 unités), les troupes de Lio Bosco faisaient rapidement la différence pour mener largement à la pause, 34-62. La suite était du même acabit avec des visiteurs terminant en boulet de canon pour l’emporter 62-105.

Le double double-double de Koch offre la victoire à Aywaille

Collective et emmenée par un Alexandre Koch épatant, La Spéciale Aywaille a dominé Ensival, 80-67.

Défait en prolongation la semaine passée à Dison, Aywaille avait à coeur de prendre sa revanche face à une autre équipe verviétoise: Ensival. Face à des jeunes Ensivalois particulièrement agressifs en défense, les locaux profitaient de leur domination intérieure pour prendre d’emblée les commandes de la partie. Après dix minutes, Wey (18 points) et ses coéquipiers menaient 22-14. Les visiteurs se montraient adroits et incisif dans le « un contre un » mais Laval (17 points) et ses partenaires contrôlaient les échanges alors que Van Roy (10 unités) se chargeait de la distribution avec efficacité malgré la grosse pression adverse. A la pause, le marquoir affichait 45-31.

Le second quart était davantage équilibré. Alexandre Koch, énorme avec 24 points et plus de 20 rebonds, permettait à sa formation de garder la tête hors de l’eau. Ensival jouait crânement sa chance et parvenait même à revenir à six points, 52-46. Après un temps-mort aqualien, Gouvienne (4 unités), Moreau (2 points) et leurs partenaires repartaient du bon pied et pour conclure la demi-heure avec une avance confortable, 62-48. Dans le dernier quart, Ensival, devait terminer la rencontre à quatre, plusieurs joueurs étant en excédent de fautes, mais la messe était déjà dite et La Spéciale l’emportait méritoirement, 80-67. A noter l’excellente prestation du duo d’arbitres.

La Spéciale Aywaille – Ensival C : 80-67

Score: 22-14 / 23-17 / 17-17 / 18-19

Aywaille: Laval 17, Gouvienne 4, Vanlaar 2, Van Roy 10, Koch 24, Philipkin 1, Muylkens 2, Wey 18, Moreau 2.

« Le jour et la nuit par rapport à la semaine passée »

A domicile, Neuville a pris sa revance des derniers Playoffs en atomisant Quaregnon, 90-67. Reportage.

Vaincus en finale des Playoffs de R2 par Quaregnon en mai dernier, les Neuvillois ont directement mis leur adversaire sous l’éteignoir ce samedi. Après dix minutes, le break était fait pour Delfosse (19 points) et ses coéquipiers qui menaient très largement, 29 à 12. Le second quart était équilibré et les deux équipes se quittaient sur le score de 49-32. Sumkay, Dufour (16 points chacun) et les Neuvillois profitaient de la reprise pour en remettre une couche et asseoir définitivement leur victoire, 90-67.

« Ce fut le jour et la nuit par rapport à la semaine dernière où nous avions l’air d’aimer encaisser et d’en redemander » souligne Kevin Reyserhove en mettant en avant l’envie défensive collective de ses ouailles. « Contre Quaregnon, tous les joueurs ont respecté nos principes défensifs et ont pu compter les uns sur les autres.« 

Une prestation magistrale qui en appelle d’autre? « C’est effectivement notre meilleur match jusqu’à présent mais ne nous emballons pas. Il y a encore beaucoup de choses à travailler et ce ne fut pas le meilleur Quaregnon ce samedi » tempère le coach du Rebond.

« Tous les joueurs ont fait le job »

Ca y est! Malgré un effectif réduit, Spa a décroché sa première victoire de la saison en première provinciale en s’offrant le scalp du leader Saint-Louis, encore invaincu jusque là. Antoine Massart débriefe l’exploit de sa formation avant un déplacement à Esneux ce lundi en Coupe de la Province.

Ce samedi, Spa, toujours à la recherche d’une première victoire en championnat, recevait Saint-Louis, invaincu, pour le match des extrêmes. Un constat qui se vérifiait – mais en sens inverse – après seulement vingt minutes. Grâce à un excellent second quart, Huby (23 unités) et ses coéquipiers regagnaient les vestiaires avec une avance confortable, 41-26. La reprise finissait d’achever Batardy (11 pions) et ses coéquipiers et Spa s’envolait au marquoir pour s’imposer méritoirement 73-55 malgré un sursaut visiteur dans la dernière ligne droite.

Antoine, que retiens-tu de cette rencontre?

Nous étions seulement sept pour disputer cette rencontre mais tous les joueurs ont fait le job. Offensivement, nous avons joué juste. Nous fûmes patients sur jeu placé et nous avons très souvent pris les bonnes options. Nous avons bien shooté car notre sélection de shoots était bonne et découlait des systèmes. Défensivement, nous sommes restés solidaires et avons contrôlé le rebond.

Cette première victoire peut-elle vous libérer et lancer votre saison?

Elle fait évidemment du bien au moral des jeunes. Il faut désormais confirmer et continuer de la même manière.

« Nous sommes à notre place »

Emmenés par un duo Dallenogare/Lozina ultra-productif, les All Blacks d’Alleur ont dominé Dison-Andrimont 98-72. Adrien Lozina revient sur cette rencontre, la forme croissante de sa formation et les ambitions de celle-ci.

Les vingt premières minutes entre Alleur et Dison étaient équilibrées. A la pause, le marquoir affichait 44-41. Dans le troisième quart, Gonzales (15 points), Delrez (16 unités) et les Disonnais voyaient les locaux accroitre leur avantage pour se détacher à 67-56 à la demi-heure. Les dix dernières minutes étaient pratiquement à sens unique. Lozina (18 points), Dallenogare (27 unités) et leurs partenaires étaient « on fire » et assommaient les Verviétois pour s’imposer 98-72.

Adrien, que retiens-tu de cette rencontre?

Que nous avons à nouveau réalisé une grosse prestation collective, notamment en défense en seconde période où nous avons limité Dison à trente points.

Es-tu surpris de vos excellents résultats?

Nous pouvons être surpris, en effet, vu la jeunesse et l’inexpérience du groupe. Mais, en même temps, nous savons qu’il y a de la qualité dans cette équipe et nous sommes actuellement dans une bonne dynamique. Avec ces cinq victoires, nous sommes à notre place.

Cinq victoire et deux défaites depuis le début de saison, une belle quatrième place au général. De quoi commencer à vous faire lorgner sur les Playoffs?

Nous n’y pensons pas. Il ne faut pas nous voir trop beaux et nous devons continuer de prendre chaque match avec le même esprit. Nous verrons ensuite où cela nous mène.

Revers en déplacement pour Belleflamme et Pepinster

En déplacement, Pepinster et Belleflamme se sont inclinés sans toutefois avoir démérité.

Face à l’ogre Kontich, les Haricots ont brillé pendant vingt minutes, faisant jeu égal avec l’armada locale. A la pause, Walewyns (16 unités), Makengo (17 pions), Deplus (12 points) et leurs coéquipiers n’étaient menés que de trois longueurs, 44-41. La reprise était en faveur des locaux qui passaient à 67-54 avant d’alourdir le score dans la dernière ligne droite. Belleflamme s’inclinait finalement 90-69 sans avoir démérité.

A Lambusart, les Pepins démarraient bien la rencontre avant de voir les locaux faire le break dans le deuxième quart. C’était 37-26 à la pause. La reprise voyait Agapit (18 points), Nyssen (15 unités) et leurs partenaires dominer les locaux pour recoller à 53 partout à la demi-heure. Pepinster craquait finalement dans la dernière ligne droite, laissant la victoire à son adversaire, 75-67.

« Une atmosphère électrique en fin de match »

Weekend de rêve pour Ninane! La R2 de Nicolas André a remporté le derby à Haneffe, les Dames ont remporté le choc de P3B et conservé leur brevet d’invincibilité tandis que la TDM2 a renoué avec la victoire face à l’armade de Tongres.

« Yes!« , s’exclamait Luc Dubois en nous prévenant de la victoire de Ninane contre Tongres, épilogue d’un weekend idyllique pour le matricule 1200.

Samedi, face à d’expérimentés Templiers, la jeune garde ninanaise avait décidé de créer la surprise et l’exploit et de décrocher sa seconde victoire de la saison en mettant la main sur ce derby, 86-92. Profitant des largesses offertes par la défense locale, Van Michel (22 points), Sam Bodson (20 unités), Gary Dupont (18 unités) et leurs coéquipiers allaient virer en tête à la pause 43-47. Mieux, les visiteurs profitaient du troisième quart pour accroitre leur avance (60-67) avant de bien résister à la tentative de retour de Mika Berger (18 pions), Benoit Tassin (26 unités) et de leurs partenaires.

Une belle victoire qui traduit les progrès constants réalisés par les jeunes Calidifontains. « Mon discours reste le même après cette jolie victoire: seul l’entrainement paie. Néanmoins, nous encaissons encore beaucoup trop, notamment dans le premier quart (28 points). Toutefois, je félicite les joueurs qui ont mérité de bout en bout cette victoire. Il y a eu de l’intensité, de la justesse offensive et, pour ne rien gâcher, une attitude exemplaire face à une atmosphère électrique en fin de match » nous livre Nicolas André.

Colette toujours jeune, les dames invaincues

C’était ensuite au tour de la P3 Dames du matricule 1200 de remporter son choc face à la Vaillante Jupille. Les deux équipes présentaient un bilan formidable de quatre victoires et zéro défaite et se livraient bataille pour le leadership de la série. Dans une salle des Argilières toujours complexe à appréhender, Claire Dubois et ses coéquipières ont fait preuve d’abnégation en défense pour l’emporter 45-55 et prendre ainsi seules la tête de la P3B.

Enfin, dimanche après-midi la TDM2 calidifontaine recevait son (presque) voisin de Tongres. Des Limbourgeois dirigés par Olivier Macfly, un ancien de la maison blanche et rouge. « Les locaux sont, pour le moment, dans une spirale négative et je me méfie fortement de cette bête blessée » prévenait ce dernier. Les affaires démarraient très mal pour le groupe d’Yvan Fassotte qui se retrouvait mené de 14 points après seulement quelques minutes de jeu. Sous l’impulsion de Colette (20 unités) ayant définitivement retrouvé une seconde jeunesse, Ninane recollait à 22-24 au quart-temps et restait au contact de l’armada limbourgeoise lors des dix minutes suivantes.

Menés 36-43 à la pause, Dedave (21 pions) et ses partenaires profitaient du troisième quart pour réduire un peu l’écart, 57-62, avant de dresser les barbelés et de lâcher les chevaux pour passer devant et arracher avec brio leur première victoire à domicile de la saison, 79-72. Qu’on se le dise, Ninane est de retour!