Manu Musemena cartonne en TDM1

Manu Musemena cartonne en TDM1!

Le jeune meneur liégeois qui évolue en TDM1 à Gistel démontre toutes ses qualités. Dans la courte défaite de sa formation contre Guco Lier, 74-76, Manu a compilé 21 points, 3 rebonds, 6 passes et 4 steals. Une ligne de stats tout simplement impressionnante.

« Di Prospero est éternel! »

Alleur a posé de sérieux problèmes à l’Etoile Jupille ce mercredi soir mais, dans leur salle et comme depuis le début de saison, ce sont bien Marc Jacot et ses coéquipiers qui ont empoché la victoire, 73-65. Avec un bémol, toutefois, pour les locaux: la blessure de David Bernard. Reportage.

Ce mardi, l’Etoile Jupille, équipe invaincue en ce début de saison et candidate déclarée au doublé Coupe/championnat recevait Alleur, formation jeune et drivée par Damien Deblond. « Ce fut un match assez intense. Le jeune meneur adverse a tenu l’entièreté du match en défense « press tout terrain », mettant ainsi une pression constante sur nos deux distributeur » nous explique Marc Jacot.

Alors que les Jupillois sont adeptes de scores fleuves depuis le début de saison, c’est défensivement que cette rencontre s’est jouée. « Nous avons eu un peu de mal en première période mais nous avons su faire la différence en défense dans le troisième quart-temps » continue le « 3-4 » local. « C’est d’ailleurs grâce à notre solidité défensive que nous avons remporté ce match dans lequel nous n’avons pas marqué le moindre triple!« 

Au final, le groupe de Michel Nihon l’emportait 73-65, confortant ainsi son leadership sur l’élite provinciale. « Alleur va aller chercher quelques victoires. C’est une équipe jeune mais très bien organisée, avec un Serge Di Prospero éternel » souligne sportivement Marc Jacot avant d’aborder le point noir du jour: la blessure de David Bernard. « Il a du aller à l’hôpital suite à un ballon reçu sur son doigt. Notre kiné n’arrivait pas à le remettre en place. Croisons les doigts (sic) pour que cela ne soit pas trop grave.« 

Samedi, en Coupe de la Province, Jupille affrontera l’excellente P2 de Saint-Louis. « A huit, nous devrons reproduire la même défense que ce mercredi soir face à une équipe qui proposera le même style de jeu qu’Alleur » prévient Marc. Joli duel en perspective!

« Ma zone de confort se situe au delà des 6,75 mètres »

Pur produit Hutois, Nicolas Danze est de retour pour la deuxième fois à Braives, un club dans lequel l’ailier shooteur est également entraineur. Liège & Basketball vous emmène à la rencontre de ce fana de basketball. Entretien.

Nico, peux-tu nous retracer ton parcours?

J’ai commencé le basket à l’âge de six à Huy. J’y ai effectué toutes mes classes de jeunes, dont une année en U16 régionaux et deux saisons en U18 régionaux. Nous avions d’ailleurs terminé dans le top 3 régional. J’ai ensuite poursuivi à Huy en P2-P4-U21, ce qui porta mon total à treize années passées à l’Union. Contacté par Braives, j’ai rejoint les Giants pour y jouer en P2 et en P4. J’y suis resté trois ans et j’ai participé à la montée de P4 en P3. Je suis ensuite passé par Ampsin pour une saison en P2, Braives à nouveau et puis je suis parti à Modave, en P3. Nous sommes montées et j’ai rempilé pour deux saisons supplémentaires en P2 avant de revenir pour la troisième fois à Braives.

Pourquoi avoir décidé de revenir à Braives cette saison?

Je coache dans ce club depuis plusieurs saisons et, étant diplômé en éducation physique, j’y occupais aussi la fonction de Directeur technique. Cette année, j’ai du faire un choix: basket ou vie de famille. Lors de la saison 2018-2019, j’étais au basket cinq à six jours par semaines. Cela commencait à faire beaucoup et j’ai décidé de tout regrouper à Braives afin de ne pas devoir arrêter de coacher la belle équipe U12 avec qui je joue le top provincial. De plus, ayant déjà passé cinq saisons dans ce club auparavant, j’y suis attaché. Cela me tenait à coeur d’y revenir et de vivre le basket de cette façon, entre vie de club, coaching et joueur. Surtout que Braives commence à renaître doucement mais surement par la formation des jeunes et le sérieux qui s’y installe.

« Un sport complet et qui véhicule de vraies valeurs »

Tu sembles être un véritable passionné de la balle orange. Qu’apprécies-tu tout particulièrement dans le basket?

Avant tout la richesse que ce sport peut apporter à chaque individu au niveau personnel. C’est un sport qui transfère les valeurs nécessaires à la vie de tous les jours et la formation va dans ce sens. De plus, ce sport combine parfaitement lecture de jeu, aptitudes physiques, fair-play et collectivité.

Quel genre de joueur es-tu?

Selon moi, je suis un joueur plutôt polyvalent. J’ai ma vision des choses que je n’hésite pas à exprimer. Ma zone de confort se situe clairement au-delà des 6,75 mètres! J’aime jouer en périphérie et shooter, mais j’essaie de développer mon jeu intérieur. J’attaque d’ailleurs souvent le cercle en ce début de saison. Plus jeune, j’ai plutôt exercé un rôle de pivot, j’ai donc également des bases à ce niveau-là. J’ai eu la chance d’être formé pour pouvoir jouer un peu partout mais, clairement, ma préférence reste le shoot.

« L’intensité, base du basket moderne »

Tu redescends d’un échelon cette saison, quelles sont les plus grosses différences entre la P2 et la P3?

Ce qui change le plus entre ces deux divisions, c’est d’abord la vitesse et la lecture de jeu. Pour évoluer plus haut dans ce sport, il faut surtout être malin et travailler dans ce sens avec le coach. L’exécution est aussi d’une importance capitale. Une équipe moins talentueuse sur papier peut facilement battre une équipe composée d’excellents joueurs uniquement grâce à des détails et de l’intelligence de jeu. C’est ce qui est beau dans ce sport! En ce qui concerne les deux divisions que nous évoquons, il convient de mettre l’accent sur l’intensité, base du basket moderne.

Quelles ambitions avez-vous avec les Giants?

Nous n’en avons pas vraiment, contrairement à ce que la presse prétend. Nous prenons les matchs comme ils arrivent et apprenons de semaine en semaine à mieux nous trouver, à ce que le cuir circule davantage, à peaufiner nos automatismes. Il est indéniable que nous possédons une équipe où tout le monde sait jouer. Notre force sera le collectif et l’absence de « déchets ». Nous ambitionnons toutefois de finir dans la première moitié de la série mais, en toute franchise, nous ne pensons pas au titre de champion.

Merci Nico et bonne saison!

Merci aussi et je tiens à dédier cet entretien à mes deux anciens coéquipiers fans de cyclisme, Arnaud Pinte et Nicolas Gustin.

« Que le meilleur gagne! »

C’est un samedi qui fera date à Harimalia! En trente-deuxièmes de finale de la Coupe de la Province, la P3 locale et la P2 se défieront dans une joute aussi passionnée qu’amicale. Et la buvette risque bien de résonner de chants festifs jusqu’au premières lueurs de l’aube.

La saison dernière, la P4 d’Harimalia avait effectué un formidable parcours en Coupe de la Province. Ayant décroché son ticket pour la division supérieure grâce à un tour final admirablement maitrisé, le groupe de Pascal Goffin devra cette fois passer sur le corps de la P1 de Spa pour poursuivre l’aventure dans la compétition.

Une compétition qui réservera une belle surprise aux Abeilles car l’autre P3 locale devra, pour passer au tour suivant, créer la surprise face à la P2… d’Harimalia! »Pour nous, c’est une première que deux équipes du club se rencontrent » se félicite Goff’.

Face à la P2 locale, les pensionnaires de P3 ne partiront pas avec les faveurs du pronostic même si leur bilan en ce début de saison est excellent. « La P3 est une bande de potes et pratique un jeu très offensif et fort atypique » précise Pascal Goffin. « La P2 possède un groupe davantage défensif et monte en puissance à chaque sortie. »

S’il faudra bien un vainqueur à l’issue des quarante minutes, ce sera toutefois le matricule 2211 qui tirera le mieux son épingle du jeu. « Le club n’a donné aucune directive aux coachs et aux joueurs. Que le meilleur gagne… mais de toute façon, nous ferons la fête après » conclut Pascal.

« Nous sommes à notre place »

A domicile, Henri-Chapelle s’est incliné 71-79 contre Sprimont. Fred Ledain revient sur cette rencontre et sur le début de saison des promus qui recevront la P4 d’Ensival en Coupe ce samedi.

Fred, que retenir de ce revers contre Sprimont?

Contrairement à la rencontre contre Atlas où nous n’avons jamais eu droit au chapitre, nous sommes longtemps restés au contact face aux Carriers. Mais toutes nos erreurs défensives se payaient cash, notamment une certain faiblesse au rebond offensif que notre adversaire a su exploiter. Beaucoup plus athlétiques que nous, les Carriers nous ont usé physiquement en trouvant facilement la brèche alors que nous bataillions à chaque attaque pour inscrire deux points.

Des regrets?

Non, nous avons en vain tenté plusieurs défenses et nos trop nombreuses erreurs et lancers ratés nous coûtent cher. Il aurait fallu jouer plus juste pour inquiéter les Sprimontois.

Comment juges-tu votre début de saison?

Avec un bilan équilibré de deux sur deux, nous sommes à notre place et continuons notre saison dans la bonne humeur.

« Le public a répondu présent et mis une terrible ambiance »

Pour recevoir Cointe et assister à la première de Jimmy Stas sous le maillot des Oursons, le public était présent dans les gradins d’Andenne. Et, pour la troisième fois depuis début septembre, les Grenouilles se sont inclinées d’un minuscule petit point.

80-81 contre le Centre, 69-79 contre Vieux Campinaire et maintenant 57-56 à Andenne, n’en jetez plus, la Coupe est pleine! En s’inclinant pour la troisième fois d’un minuscule petit point, Cointe peut nourrir des regrets. La différence entre un début de saison idéal ou un départ « loupé » tient finalement à peu de choses… Un point, ou deux.

Pourtant, tout avait bien commencé pour les Grenouilles qui rentraient bien dans leur match avant de voir les Oursons revenir à leur hauteur et les dépasser. Et les Cointois de devoir courir après le score. « Il s’agissait d’un match délicat. Après trois défaites, il n’est pas toujours facile de rebondir » soulignait d’ailleurs Jimmy Stas à l’issue de la rencontre. « Mais l’équipe a pu le faire grâce à son envie et son public. Bien que nous jouions un mardi soir, le public a répondu présent. »

Venus nombreux soutenir leurs couleurs et assister à la première de l’ancien pepin sous le maillot des Oursons, les supporters d’Andenne ont porté leurs protégés vers une première victoire, 57-56. « Cela faisait longtemps que je n’avais plus connu une telle ambiance dans un match de R1. Cela fait vraiment plaisir » souriait Jimmy. « Je pense que nous méritons cette victoire pour avoir mené au score la majeure partie du match. J’adresse mes plus sincères remerciements à nos supporters qui ont fait l’effort de venir en semaine. J’espère que cela se répètera tout au long de l’année.« 

Du côté des Grenouilles, entre les blessés et les défaites d’un point, il est temps que la malédiction s’estompe et que Dubois et ses coéquipiers retrouvent ce petit brin de chance qui fait souvent toute la différence.

« Les trois bombes consécutives de Wéry ont fait mal »

En P3C, Sprimont, Aywaille et Modave se sont inclinés ce weekend et sont encore à la recherche d’une première victoire en championnat.

A Union Liège, Sprimont s’est incliné 66-51, laissant les « Unionistes » seuls et invaincus en tête de la série. « Un très bon match des jeunes Bruno Ceccato et Marvin Albert » nous précise Sacha Evrard. « Je dirige un super groupe mais nous devons être plus rigoureux.« 

A l’inverse de l’Union, les Carriers n’ont pas encore goûté aux joies de la victoire. « Pour le premier match à Alleur, c’est la P4 qui a joué. Pour le second à Neuville, nous avions quatre absents, un autre contre Visé et deux contre Liège » énumère le coach de Sprimont. « C’est impossible de gagner avec autant d’absentéisme, nous sommes obligés de prendre des gars de P4 à tous les matchs.« 

Wéry en sauveur

Tout comme les Sprimontois, Modave court encore après une première victoire. Ce weekend, les Castors se sont inclinés à Grâce-Hollogne, 74-64. « Nous n’étions que 5 mais sans les trois bombes consécutives de Julien Wéry, cela aurait pu être un autre résultat » avance Arnaud Croteux. « Nous avons réussi à installer un faux rythme et les Buffalos n’ont jamais su en sortir. Nous avons d’ailleurs bénéficié d’un nombre incroyable de contre-attaque. Julien Wéry a alors planté trois bombes pour faire passer les locaux devant. Nous sommes ensuite revenus mais Lhoest a remis un triple qui a fait mal au mental.« 

Un succès qui permet aux Buffalos de rester en embuscade – avec Alleur et Visé – derrière l’Union. « Nous ne retiendrons d’ailleurs que la victoire » peste Bruno Masciulli, encore sur la touche suite a des problèmes de dos et qui mets les bouchées doubles pour espérer être de retour aussi rapidement que possible. « Nous avons affiché un gros manque d’envie et d’agressivité face aux cinq valeureux Castors. Félicitations à eux! Ils ont livré un match courageux et nous ont bien embêté. La partie fut serrée et nous étions même menés à la pause. Depuis le début de championnat, nous connaissons un vrai problème d’adresse et cela nous met en difficulté. »

Aywaille, suite à sa défaite 84-56, à Montegnée continue de fermer la marche. « Actuellement, la mayonnaise a du mal à prendre » regrette Vincent Darmont. Waremme a enfin remporté sa première victoire, 43-61 à Visé. « Nous fûmes vraiment très solidaires durant toute la partie. Toutes les rotations ont apporté quelque chose » nous explique Michael Proesmans. « Cette victoire nous enlève pas mal de pression car personne ne nous voyait dans pareille situation et j’espère qu’elle va nous permettre de nous libérer. » Quant aux Giants de Braives, ils ont étrillé Neuville, 76-49.

Verlaine seul leader en P3B

En remportant une quatrième victoire de rang contre Harimalia, Verlaine s’approprie le leadership de la P3B.

C’est une nouvelle victoire qui est venue garnir l’escarcelle de Verlaine. Le groupe de Jérôme Louwette a imposé ses vues à Harimalia et empoché trois nouveaux points grâce à sa défense de fer. Un succès 73-51 qui place Verlaine seul en tête de la P3B.

Dans la même série, Bellaire a équilibré son bilan en dominant Pepinster 84-67 alors qu’Haneffe s’inclinait à Saint-Louis (74-55) et Wanze à Dison-Andrimont (69-60).

Verlaine fait partie des trois équipes encore invaincues en troisième provinciale. Stavelot (en P3A) et Union Liège (en P3C) son également dans ce cas de figure.

« Le basket est si riche de stratégies pour gagner »

Après quatre matchs, les Dames de LAAJ trônent en tête du classement en R2A. Un départ en trombe qui valide le projet d’Atlas. Liège & Basketball est allé à la rencontre de Pascal Vanderoost pour évoquer cette nouvelle saison, le basket féminin, la R2A, le coaching et sa jeune équipe de Jupille. Entretien fleuve avec un coach passionné.

Pascal, depuis combien de temps entraines-tu et quelles équipes as-tu déjà entrainé?

J’entame déjà ma dixième saison au coaching… En jeunes, j’ai entraîné dans toutes les catégories régionales aussi bien en garçons qu’en filles. En seniors, dans toutes les divisions dames excepté la D1.

Peux-tu nous retracer ton parcours sur le banc?

Après avoir commencé à coacher à Waremme, club dans lequel j’ai toujours joué, je suis passé passé durant six saisons à Haneffe où j’ai eu des jeunes et des seniors tout en collaborant avec les Panthers. J’ai aussi effectué trois saisons en seniors à Herve-Battice. Depuis deux ans, j’ai la grande chance d’être en charge de la section féminine que nous venons de recréer à Liège Atlas avec la R2 Dames et les U19, en partenariat avec Alleur pour ces dernières.

Qu’est-ce qui te plait dans le coaching?

Notre sport est si riche qu’il existe des tas de stratégies pour gagner un match. Anticiper les choix adverses pour tenter de les faire échouer tout en proposant un modus operandi cohérent est tellement grisant! Et, pour nous entraineurs, quel bonheur si nous y arrivons tout en permettant à nos joueurs de franchir des paliers et de s’améliorer.

Qu’est-ce qui te plait dans le basket? Et dans le basket féminin?

J’ai souvent rencontré des joueuses débordantes d’envie, d’abnégation, de motivation… Mais parfois brimées par un manque d’intérêt envers le basket féminin.  Tenter de leur apporter un enseignement similaire à celui prodigué en hommes, avec les mêmes exigences comme cela se fait au sein du basket-étude de Liège Atlas, est tellement satisfaisant et est l’une des raisons d’être de notre projet au sein du club du même nom. Les filles, bien que limitées par rapport aux hommes à cause de contraintes physiologiques – même si on tente de réduire ces contraintes – sont souvent plus scolaires et suivent dès lors plus aisément la voie indiquée par le coach une fois que cette voie est comprise. La gestion du groupe, bien que parfois délicate, reste un challenge tellement captivant. Après, la plus grosse différence réside dans le fait qu’il faille toquer à la porte avant de rentrer dans un vestiaire de filles (rires) !

« Une saison de stabilisation »

Quelles sont les forces de ton équipe de LAAJ?

Compter plusieurs joueuses issues du basket-études d’Atlas et d’autres qui travaillent avec moi depuis minimum un an nous permet d’insister davantage sur les détails sans devoir recréer toutes les bases d’un collectif, comme ce fut le cas la saison dernière à la genèse du projet. Nos autres forces sont la fougue inhérente à la jeunesse de notre équipe – la plus jeune de la série – qui permet parfois de surmonter certains obstacles et l’état d’esprit et l’entente entre les joueuses qui sont exceptionnels. De plus, nous possédons un banc très fourni, nous ne devons pas calculer nos efforts et les joueuses qui ne sont plus en catégories de jeunes réussissent à hausser leur niveau de jeu et créent ainsi une saine émulation.

Quels sont vos objectifs cette saison?

Après l’année du lancement, cette saison doit être celle de la stabilisation pour le groupe. Avec de si jeunes joueuses, les voir s’améliorer au fil des semaines – aussi bien individuellement que collectivement – en les rendant plus intelligentes et performantes est essentiel. Pour les moins jeunes, continuer de les voir s’améliorer même après avoir joué à un plus haut niveau est très satisfaisant. Quant au bilan comptable, je ne vais pas être original en disant que chaque match est préparé pour le gagner… Et j’attends des filles que chaque seconde prestée sur le terrain le soit avec l’ambition de gagner. Nous verrons où cela nous mène.

Que penses-tu du niveau de votre championnat et qui vois-tu parmi les favoris?

Notre championnat est d’un très bon niveau avec de nombreuses équipes qui ambitionnent les Playoffs, d’autres équipes très expérimentées et trois clubs possédants des D1… Tous les Liégeois seront redoutables : les Précieuses d’Esneux qu’on ne présente plus, Tilff et ses joueuses qui furent parmi les meilleures en R1 il y a quelques années, ainsi que Pepinster qui possède un mix entre jeunesse et expérience. Au sein des autres provinces, Neufchâteau brigue toujours les places d’honneur, Spirou Ladies et sa D1 et j’en passe et des meilleures. Cette saison vaudra la peine d’être vécue!

Comment qualifierais-tu votre début de saison avec quatre victoires dont trois par de si petits écarts et une « on the buzzer »?

Le début de saison est évidemment excellent en étant en tête du championnat après un mois. Deux victoires en prolongations et une sur le buzzer: le suspense est au rendez-vous (rires). Nous avons battu des équipes contre lesquelles nous nous étions inclinés la saison passée, des équipes qui ambitionnent les Playoffs. Et nous avons remporté ces victoires sans nos deux intérieures, blessées! Contrairement à la saison dernière, mes filles savent rebondir après des périodes de creux mais nous devons encore afficher davantage de constance et de justesse.

« La confiance est là mais nous gardons les pieds sur terre »

Tout comme l’Etoile Jupille, David Lamborelle réalise un début de saison tout feu, tout flamme. Avant de recevoir la P1 d’Alleur ce mercredi et de se rendre à Saint-Louis samedi, le jeune papa passe à l’interview.

David, tu as cartonné contre Sainte Walburge. Comment te sens-tu cette saison?

Ca va, je me sens bien! L’équipe est bonne et nous avons une super ambiance, comme toujours depuis que je suis à l’Etoile.

Vous avez deux matchs cette semaine. D’abord ce mercredi à domicile contre Alleur et puis samedi à Saint-Louis face à la P2 locale. Comment allez-vous aborder ces deux rencontres?

Nous n’avons pas entrainement cette semaine, nous n’avons donc pas vraiment parlé des matchs mais nous allons faire comme toujours et tout donner pour réaliser de grosses prestations.

Après un tel début de saison, votre confiance doit être à son zénith?

La confiance est là mais nous gardons les pieds sur terre. Nous savons très bien qu’il faut que nous nous « donnions » pour gagner, que cela soit contre la P1 des All Blacks ou chez la belle P2 du Collège.