« Montrer que nous sommes une vraie équipe »


Au terme d’une partie âprement disputée, Waremme l’a emporté, 64-62, contre Awans. Les Wawas continuent leur excellent second tour mais sont, à nouveau, frappés par la guigne. Reportage.


Cette rencontre entre Waremme et Awans avait tout d’un match au sommet, ces deux équipes pouvant encore prétendre à la deuxième place en P2B et à une éventuelle montée. Cette partie s’annonçait compliquée pour les Wawas qui devaient se passer de Lambion, Braun, Pivato et Fiacre pour diverses raisons alors que Parent était fortement diminué. La rencontre démarrait sur un mode mineur. « Nous nous cherchions un peu afin de trouver les hommes qui pourraient apporter davantage offensivement qu’a l’accoutumée mais nous savions également que c’est en défense que nous devions faire la différence face à l’une des meilleures attaques de la série » explique Nicolas Gerads. Sur un buzzer de Gueldre, Waremme passait devant, 16-14, au premier quart-temps. Les dix minutes suivantes étaient également équilibrées mais surtout « noires » pour les locaux qui perdaient successivement Bonjean et Gueldre pour blessure(s). Un nouveau buzzer, de Parent cette fois, permettait à Waremme d’accroitre son avance. C’était 30 à 25 à la pause.

La reprise était favorable à Blanchy (16 points) et ses partenaires qui jouaient juste devant et derrière pour passer un 3 à 17 à des locaux amorphes. Mais ceux-ci se réveillaient. « Nous avons su trouver les ressources nécessaires, retrouver nos valeurs pour remonter au score petit à petit afin de passer devant sur un nouveau buzzer, signé Lamy (23 points) cette fois » continue l’entraineur des Wawas. A la demi-heure, le marquoir affichait 50-47.

Dans le dernier quart, Waremme creusait son avance pour reléguer Awans a sept unités à une minute et trente secondes du terme. Husser (11 pions) et ses coéquipiers n’abdiquaient pas et venaient mourir à deux unités des locaux. 64-62, score final. « Il y a eu un peu de stress de notre part dans la dernière minute mais l’effort que devait fournir notre adversaire était trop grand et notre bon deuxième tour pouvait ainsi continuer » souligne Nico. « Nous allons devoir désormais encore plus nous serrer les coudes et montrer que nous sommes une vraie équipe pour compenser les nombreux blessés. »


ABC Waremme B – BC Awans A : 64-62

Score: 16-14 / 14-11 (30-25) / 20-22 (50-47) / 14-15

ABC Waremme B : Parent 3, Dierckx 12, Bareel 5, Schwall 2, Gueldre 5, Lamy 23, Bastin 0, Germay 9, Bonjean 0, Corvers 5.

RBC Awans A : Blanchy 16, Werll 8, Duchene 6, Leroy 0, Schoenaerts 14, Lorea 5, Robaye 2, Husser 11.

Liège gagne à Natoye et valide son maintien


Liège a fait le boulot en s’imposant 61 à 80 à Natoye, validant du même coup son maintien en première régionale.


Après la courte défaite à Waterloo, Jérôme Jacquemin se montrait confiant. « Nous avons toutes les cartes en main. Si nous empochons la victoire mercredi à Natoye, nous serons sauvés » avait posé l’entraineur de Liège Basket.


Ce mercredi, les Liégeois ont fait le job à Natoye en s’imposant 61 à 80. Une victoire, la neuvième en vingt-sept rencontres, qui valide le maintien des Principautaires en première régionale. Trois équipes vont se bagarrer pour éviter la descente. Dans ce triumvirat de la mort, LAAJ possède un avantage certain. Les gars de Tony Fernez comptent huit victoires en vingt-sept rencontres. Natoye pointe à six succès en vingt-huit matchs et Mons ferme la marche avec cinq résultats positifs mais encore quatre matchs à disputer (soit un de plus que LAAJ et deux de plus que Natoye).


Crédit photo: Philippe Collin

« Les entrainements de Mike sont excellents »


Le weekend passé, Waremme a souffert en première période contre Belleflamme avant de se remettre en ordre de marche et de dérouler en seconde mi-temps. Mehdi Aouini, qui ne devrait plus disputer les matchs l’an prochain, revient sur cette rencontre, la perspective d’être champion ce weekend et la prochaine saison.


Mehdi, que retiens-tu de votre victoire contre Belleflamme?

Une victoire à l’image de notre saison. Ce fut difficile au début. Comme chaque fois, notre adversaire était motivé et a bien joué le coup. La mi-temps nous a fait du bien, nous nous sommes faits remonter les bretelles et sommes remontés sur le terrain le couteau entre les dents. A partir de là, les shoots sont rentrés et nous avons pu dérouler.

Vous êtes impatients de pouvoir fêter ce titre qui vous est promis?

Oui, nous sommes tous impatients de pouvoir être officiellement champions. Nous ne sommes pas l’équipe la plus jeune de la série, le physique commence à tirer un peu. Vivement finir en beauté ce weekend contre Angleur afin de pouvoir vivre une fin de saison plus relax et de pouvoir savourer. Plusieurs joueurs tireront leur révérence à l’issue de cet exercice, nous pourrons dès lors vivre une fin de saison sereine, dans une spirale positive et agrémentée de quelques « team building ».

Seras-tu toujours le distributeur de Waremme la saison prochaine?

Non. J’avais directement prévenu que je ne resterai pas car il est vraiment difficile pour moi d’être présent chaque weekend. Je pars une dizaine de fois par an à l’étranger pour le boulot et les vacances. J’ai fait mon maximum pour être présent cette saison. L’année prochaine, je vais me marier en Italie et je souhaite un peu lever le pied. Je resterai par contre dans le groupe pour les entrainements. Ceux-ci, donnés par Mike De keyser, sont géniaux, variés, et avec une grosse intensité. Sauf si un club se présente avec un vrai beau projet qui me motive, ce dont je doute, je privilégierai la formule des entrainements avec Waremme.

« Faire du basket comme maman »


La première saison d’Alleur en R1 est une vraie réussite. A quelques semaines de la fin de ce championnat 2018-2019, il était temps de partir à la rencontre de Marine Minguet. Entretien.


Marine, comment en es-tu venue au basket?

Petite, j’ai toujours entendu parler des matchs de ma maman, Michelle Burhenne. J’ai donc voulu faire du basket « comme maman » (rires). J’ai commencé en baby à Aywaille, puis j’ai joué à Sprimont jusqu’à mes douze ans. Ensuite, j’ai évolué au Mosa Angleur pendant six ans. C’est là-bas que j’ai commencé à jouer en dames et ai notamment eu la chance de jouer aux côtés de ma maman. Je termine actuellement ma quatrième saison à Alleur.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le basketball?

L’esprit d’équipe, surtout. Cela implique de l’entraide sur le terrain, du soutien, mais aussi une belle ambiance en-dehors avec une troisième mi-temps et des sorties toutes aussi importantes.

Qu’affectionnes-tu dans ton club d’Alleur et dans ton équipe?

C’est un club familial avant tout. Notre équipe elle-même le démontre parfaitement avec les soeurs Henrard (Amandine et Aurélie) qui ont la chance d’évoluer ensemble, comme moi et ma petite soeur. Dans ce club, tout le monde se connait. Les hommes de P1 viennent d’ailleurs régulièrement nous encourager et nous essayons de leur rendre la pareille. Concernant notre équipe, je pense que notre réussite vient en grande partie du groupe que nous formons. Mes coéquipières sont de véritables amies et je crois que le basket n’aurait pas la même saveur si ce n’était pas le cas.

Que penses-tu du basket féminin? En quoi est-il différent du basket masculin?

C’est sans conteste différent mais cela reste tout aussi attrayant. Le basket féminin est sûrement moins physique, même si cet aspect a considérablement évolué ces dernières années. On y voit aussi moins d’efforts individuels. Il demeure cependant plus tactique, plus discipliné et le collectif y joue un grand rôle.


« Plongée dans le basket dès mon plus jeune âge »


Comment te définirais-tu en tant que joueuse?

Je ne suis pas une marqueuse, je me mets beaucoup au service de l’équipe et du collectif, notamment en prenant des rebonds et en essayant de contenir les pivots adverses. Je n’apporte pas suffisamment offensivement à mon goût et je souhaite développer cette partie là de mon jeu. Je marche aussi beaucoup au moral: quand ça ne va pas, j’ai du mal à me relancer.

Comment juges-tu votre première saison en R1?

Nous sommes une équipe très jeune et en pleine progression. La majorité des filles évoluent pour la première fois à ce niveau. J’estime que notre saison est une réussite. Nous avons battu les équipes qu’il fallait vaincre, nous avons accroché plusieurs équipes confirmées et battu quelques unes au second tour.

Quels seront vos objectifs l’an prochain?

Notre objectif à toutes sera de faire aussi bien, voire mieux, que cette saison. Nous posséderons une année d’expérience supplémentaire et réaliserons quelques adaptations. Il sera primordial de préserver l’esprit d’équipe et l’ambiance qui nous sont précieux.

As-tu d’autres passions que le basket dans la vie?

J’ai été plongée dans le basket dès mon plus jeune âge en suivant ma maman. Je n’ai donc connu que cela et ça n’a pas changé: le basket occupe une énorme place dans ma vie! A côté de ça, je termine ma dernière année d’études en kinésithérapie à l’Université de Liège. Et comme chaque étudiant, j’aime énormément faire la fête!


« Spa est sans conteste le club où j’ai le plus apprécié jouer »


Actif du côté de Turnhout ces deux dernières saisons, Axel Dejond reviendra à Spa au terme de cet exercice. Le Bobelin de coeur revient sur son aventure de l’autre côté de la frontière linguistique, les différences entre clubs flamands et Wallons, explique les raisons de son retour à Spa et évoque ses envies futures. Entretien.


Axel, les premiers contacts avec Spa remontent à fin février. Pourquoi désirais-tu revenir dans la Cité thermale?

Il y a plusieurs raisons qui expliquent mon retour à Spa mais la principale est professionnelle. J’ai décroché un second job qui va compléter mon mi-temps et ces emplois sont situés à Verviers. Vivant à Tessenderlo, en Flandres, c’était plus facile de me rendre à Spa car je suis juste à côté. Ensuite, même si l’équipe n’est plus la même qu’il y a deux ans, j’avais très envie de jouer pour Bruno Dagnely mais aussi de retrouver Valery Borgers sur le terrain.

Qu’affectionnes-tu plus particulièrement dans le club de Spa?

J’aime beaucoup ce club, je m’y sens très bien. C’est, sans hésiter, le club où j’ai le plus apprécié évoluer.

Quels souvenirs garderas-tu de ton expérience à Turnhout?

Ce fut une super expérience. Le club m’a vraiment bien accueilli et j’y ai passé d’excellents moments. Je ne manquerai pas d’y retourner à l’occasion pour encourager mes coéquipiers et boire une « pintje » avec eux (rires)!

As-tu pu constater des différences notables dans la manière dont sont gérés les clubs flamands et wallons?

Turnhout est un club très familial. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas noté de grandes différences si ce n’est que le jeu me semblait plus physique et moins construit à mon arrivée.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Prendre un maximum de plaisir et essayer d’apporter tout ce dont l’équipe a besoin pour décrocher le plus de victoire possibles.

Faillite offensive à Aubel, Haneffe pas loin de l’exploit


Ce weekend, Aubel a souffert offensivement en première mi-temps contre Neufchâteau tandis qu’Haneffe n’est pas passé bien loin de l’exploit contre Quaregnon.


Ce weekend, Haneffe s’est incliné contre Quaregnon, 86-91. Menés d’emblée, les Templiers pointaient à quatorze longueurs, 58-72, à la demi-heure avant d’offrir une belle réaction d’orgueil à leur public. Tassin (23 unités), Mika Berger (23 pions) et leurs coéquipiers signaient un 28-19 dans le dernier quart pour venir mourir à cinq longueurs de leur adversaire.

Première mi-temps catastrophique offensivement pour Aubel dimanche contre Neuchâteau. En vingt minutes, Hubert (9 points) et ses partenaires ne parvenaient qu’à inscrire 17 unités et se retrouvaient largués 17-37 à la pause. Le troisième quart voyait les Herbagers réduire l’écart à 39-52 à la demi-heure. Mais c’était toutefois insuffisant et les Chestrolais s’imposaient 56 à 70.

« L’amour du jeu et de son école »


En pleine March Madness et à l’aube du Sweet Sixteen, Philippe Briers, malgré l’élimination des Jayhawks, nous raconte son expérience du basket outre-Atlantique, sa passion pour Kansas University et le NCAA basketball.


Philippe, d’où te viens ta passion pour Kansas?

J’ai vécu aux USA pendant un an en 94-95. Mes parents d’accueil étant d’anciens étudiants de Kansas University, toute la famille était fan des Jayhawks. J’ai eu l’occasion de jouer en high school là-bas et d’expérimenter le folklore du sport américain.

Comment le décrirais-tu?

Là-bas, l’appartenance à une école, et la passion qui va avec, sont très fortes. Il y a un vrai esprit de groupe, le band, les cheerleaders, la rivalité avec les écoles voisines et la fierté des couleurs. C’est une attache très forte à son école que l’on garde toute sa vie. On ne retrouve pas cela en Belgique.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le basket universitaire US et avec la fac’ de Kansas?

Je retrouve ces attaches à une école dans le basket NCAA. De plus, les joueurs ne sont pas encore « salis » par le système. Ils jouent « vrai », pour l’amour du jeu et de leur école. Il faut aussi reconnaitre que l’Allen Fieldhouse, la salle des Jayhawks, est réputée pour son ambiance très chaude – 16300 places – et son histoire. James Naismith y a créé le basket, les premières règles du jeu y sont exposées. J’ai d’ailleurs aussi toujours préféré les joueurs qui font trois ou quatre années de Collège plutôt que les one-and-done. J’apprécie également beaucoup le côté tactique et collectif du basket universitaire qui semble se perdre dans le basket pro.

Qui vois-tu comme favoris pour le Final Four?

Je ne suis pas forcément beaucoup d’autres équipes que KU. Evidemment, Gonzagua et Duke sont favoris. Cependant, j’aime les underdogs. Du coup, je mise une petite pièce sur Michigan ainsi que sur Texas Tech de la Big 12 qui a détrôné Kansas après 14 titres de conférence consécutifs.

« Une belle ambiance dans les gradins »


Très belle victoire que celle conquise par la Vaillante ce weekend contre Dison-Andrimont en P3C devant des gradins bien remplis.


A domicile et devant des gradins bien garnis, la Vaillante Jupille a dominé Dison-Andrimont 90 à 77. « C’est vrai que cela fait plaisir » s’exclame Romain Thirionet. « Mention particulière à nos supporters qui étaient nombreux et ont donné de la voix. Nous avons eu droit à une belle ambiance dans les gradins. »

Un résultat logique au vu de l’évolution des Jupillois. « La mentalité et l’envie ont changé depuis maintenant deux mois » nous apprend Romain. « Nous vivons une saison extrêmement compliquée avec des absents, des blessés ou des suspendus. Contre Dison, nous étions presqu’au complet et avons retrouvé du plaisir à jouer ensemble. »

Et face à des Disonnais déforcés, la Vaillante a su appliquer son plan de jeu. « La clé de ce genre de match, c’est de courir » analyse notre interlocuteur. « Il fallait accélérer le jeu, mettre un maximum d’intensité et rester concentrés, ce qui nous avons su faire face à une équipe de Dison arrivée à six mais qui a offert une très belle résistance pendant un bon moment. »

« Rarement vu l’équipe se soutenir ainsi »


Superbe victoire de Spa ce mardi à Haut-Pré, 56-80. Quentin Desert analyse la prestation de sa formation.


En déplacement au Haut-Pré, Spa a livré une de ses prestations les plus consistantes de la saison pour l’emporter haut la main, 56-80. « Nous avons réussi à imposer notre rythme en seconde période et, quand nous jouons en rythme, les shoots rentrent également » analyse Quentin Desert. « Le travail défensif fourni fut énorme, j’ai rarement vu l’équipe se soutenir ainsi.« 

Les Bobelins sont désormais cinquièmes du classement en première provinciale. Une division où, sauf retournement de situation, des Playoffs ne devraient pas avoir lieu.

« Je continue à Tilff pour ma 28ème saison »


Ce weekend, Tilff a remporté une belle victoire contre Atlas, consolidant ainsi sa place de la Top 5 en P2A. Jonas Degée revient sur cette rencontre et la saison des Porais, sans oublier d’évoquer le futur.



Jonas, que retiens-tu de cette victoire contre Atlas?

Je ne retiens que du positif. Nous débuté ce match très sérieusement, ce qui nous a aidé à nous forger une avance de quinze points assez rapidement. Nous avons ensuite géré celle-ci en prenant beaucoup de plaisir sur le terrain.

Vous terminerez plus que probablement cinquièmes en P2A. Cette position vous satisfait-elle?

Nous sommes très contents de finir – du moins nous l’espérons – dans le Top 5 de cette série même si nous pouvons nourrir quelques regrets, notamment nos revers à Union Liège et Pepinster.

Véritable clubman, continueras-tu à Tilff l’an prochain?

Oui, je continuerai avec les Porais pour ce qui sera ma 28ème saison. Nous garderons la même équipe, avec juste le renfort de Basile Dispa qui devrait prendre la place de Maxime Elaerts.