« Faire du basket comme maman »


La première saison d’Alleur en R1 est une vraie réussite. A quelques semaines de la fin de ce championnat 2018-2019, il était temps de partir à la rencontre de Marine Minguet. Entretien.


Marine, comment en es-tu venue au basket?

Petite, j’ai toujours entendu parler des matchs de ma maman, Michelle Burhenne. J’ai donc voulu faire du basket « comme maman » (rires). J’ai commencé en baby à Aywaille, puis j’ai joué à Sprimont jusqu’à mes douze ans. Ensuite, j’ai évolué au Mosa Angleur pendant six ans. C’est là-bas que j’ai commencé à jouer en dames et ai notamment eu la chance de jouer aux côtés de ma maman. Je termine actuellement ma quatrième saison à Alleur.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le basketball?

L’esprit d’équipe, surtout. Cela implique de l’entraide sur le terrain, du soutien, mais aussi une belle ambiance en-dehors avec une troisième mi-temps et des sorties toutes aussi importantes.

Qu’affectionnes-tu dans ton club d’Alleur et dans ton équipe?

C’est un club familial avant tout. Notre équipe elle-même le démontre parfaitement avec les soeurs Henrard (Amandine et Aurélie) qui ont la chance d’évoluer ensemble, comme moi et ma petite soeur. Dans ce club, tout le monde se connait. Les hommes de P1 viennent d’ailleurs régulièrement nous encourager et nous essayons de leur rendre la pareille. Concernant notre équipe, je pense que notre réussite vient en grande partie du groupe que nous formons. Mes coéquipières sont de véritables amies et je crois que le basket n’aurait pas la même saveur si ce n’était pas le cas.

Que penses-tu du basket féminin? En quoi est-il différent du basket masculin?

C’est sans conteste différent mais cela reste tout aussi attrayant. Le basket féminin est sûrement moins physique, même si cet aspect a considérablement évolué ces dernières années. On y voit aussi moins d’efforts individuels. Il demeure cependant plus tactique, plus discipliné et le collectif y joue un grand rôle.


« Plongée dans le basket dès mon plus jeune âge »


Comment te définirais-tu en tant que joueuse?

Je ne suis pas une marqueuse, je me mets beaucoup au service de l’équipe et du collectif, notamment en prenant des rebonds et en essayant de contenir les pivots adverses. Je n’apporte pas suffisamment offensivement à mon goût et je souhaite développer cette partie là de mon jeu. Je marche aussi beaucoup au moral: quand ça ne va pas, j’ai du mal à me relancer.

Comment juges-tu votre première saison en R1?

Nous sommes une équipe très jeune et en pleine progression. La majorité des filles évoluent pour la première fois à ce niveau. J’estime que notre saison est une réussite. Nous avons battu les équipes qu’il fallait vaincre, nous avons accroché plusieurs équipes confirmées et battu quelques unes au second tour.

Quels seront vos objectifs l’an prochain?

Notre objectif à toutes sera de faire aussi bien, voire mieux, que cette saison. Nous posséderons une année d’expérience supplémentaire et réaliserons quelques adaptations. Il sera primordial de préserver l’esprit d’équipe et l’ambiance qui nous sont précieux.

As-tu d’autres passions que le basket dans la vie?

J’ai été plongée dans le basket dès mon plus jeune âge en suivant ma maman. Je n’ai donc connu que cela et ça n’a pas changé: le basket occupe une énorme place dans ma vie! A côté de ça, je termine ma dernière année d’études en kinésithérapie à l’Université de Liège. Et comme chaque étudiant, j’aime énormément faire la fête!