« Je veux que LeBron gagne le plus de titres possible »

 

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe: LeBron James rejoint Los Angeles et sera un Purple and Gold pendant quatre saisons. Un coup de tonnerre qu’analyse Jordan Maucourant, grand admirateur du bonhomme.

 

Jordan Maucourant est un aficionado du King d’Akron. Il souhaitait d’ailleurs que ce dernier reste dans l’Ohio. « J’aurais bien voulu qu’il reste à Cleveland mais je pense que cela trainait un peu en longueur et puis ce n’était plus l’équipe idéal pour remporter le titre » nous explique le meneur pépin. « Je ne suis pas spécialement fan des Lakers mais c’est clair que si Leonard rejoint l’équipe, cela va permettre à L.A. de retrouver les Playoffs et, pourquoi pas, retrouver un bon vieux Lakers/Celtics en Finals! »

Mais avant de songer à la finale, il faudra d’abord passer sur le corps des Warriors. « Je ne sais pas si l’on peut déjà parler de rivalité entre Golden State et Los Angeles car nous ne savons pas du tout ce que les transferts -déjà réalisés ou non- vont donner. Il faut attendre de voir comment la saison va se dérouler » tempère Jordan.

Il n’empêche, difficile de ne pas se prêter au jeu des pronostics. « J’aimerais que Cleveland réalise une belle saison mais ça risque d’être compliqué » rigole le vainqueur du dernier Skills Challenge au Game Time All Star Game. « Etant un pur fan de LeBron, j’aimerais quand même qu’il gagne le plus de titres possible. Mais les Warriors sont tellement forts que, malheureusement, je les vois -tant qu’à présent- champions à nouveau. »

A noter que les Lakers viennent de signer Rajon Rondo pour un an et 9 millions de dollars.

 

« On starifie trop les joueurs et pas assez les équipes »

 

Ayant jeté l’éponge à mi-saison avec Dison-Andrimont, Yves Perugini a passé quelques mois plus éloigné des terrains qu’à l’accoutumée. Liège & Basketball est allé prendre des nouvelles du coach et, en passant, lui demander son opinion sur l’arrivée de LeBron aux Lakers et sur la NBA actuelle.

 

Yves, as-tu retrouvé une équipe pour la saison qui arrive?

Non, je suis dans une période où je me pose d’abord au niveau du travail, ce qui devrait être bon dans quelques semaines. Je me garde ensuite une certaine disponibilité pour reprendre, mais pas dans n’importe quelle structure. Je garde l’envie de travailler dans une structure provinciale de P1 ou P2.

Que penses-tu de l’arrivée de LeBron James aux Lakers?

Je ne pense pas que cela va aider les Lakers à gagner le titre l’an prochain! Même entouré de stars, LBJ n’a jamais réussi à fédérer des colonels derrière lui.

Quelle est ton opinion sur la NBA?

Je ne suis pas un grand fan de la NBA et des icônes actuelles car on starifie un joueur et pas une équipe. Pour moi, la NBA devrait recentrer les duels sur les équipes et pas sur les stars. Je souhaite revoir des leaders et des coachs capables de fédérer un système. Je ne suis donc pas un assidu de cette ligue mais je la suivrai un peu plus la saison prochaine grâce à l’arrivée de Doncic.

 

« Je ne vois pas les Lakers remporter le titre »

 

Grand fan des Lakers, Julien Legrand, qui évolue à La Spéciale Aywaille, décortique l’arrivée de LeBron James dans la Cité des Anges.

 

Julien, que penses-tu du départ de LBJ pour les Lakers ?

Pour moi il y a plusieurs réponses. La bonne, c’est, peut-être, un point positif pour la Conférence Est qui va pouvoir envoyer une autre équipe que Cleveland en Finals. C’est Toronto qui va être heureux de ne plus se faire sortir par Lebron chaque année ! Ensuite, la compétitivité de la Conférence n’en sera que plus renforcée. Les Sixers vont pouvoir encore grandir après leur première expérience en Playoffs et Boston, avec son armada, possède la voie toute tracée pour retrouver les Finals. La mauvaise, c’est qu’en tant que fan des Lakers, je pense que ce n’est pas une bonne chose pour les jeunes qui composent l’effectif. James n’a jamais été réputé pour être un bon formateur. Je le vois mal le devenir maintenant avec sa volonté de gagner tout de suite. Par contre pour la popularité de la franchise, il est une vitrine incroyable. Tous les fans vont s’arracher le maillot du King ! Mais pas moi (rires).

Cela fait-il des Lakers le rival direct des Warriors ?

Je ne pense pas non. Les Warriors ont un collectif bien huilé depuis de nombreuses années maintenant et la densité de qualités au sein de la conférence Ouest est tellement énorme que je ne vois pas LosAngeles gagner le titre dans les 2 ans, même si c’est mon plus grand souhait en tant que fan. Houston, Utah, New Orleans, OKC sont encore un cran au-dessus pour déjà espérer quelque chose. Cependant, la fin de cette Free Agency réserve peut-être encore quelques surprises avec Cousins et Léonard…

Quels sont tes pronostics pour la prochaine saison ?

Je pense sans aucun doute que Houston -si Capela reste, ce qui n’est pas encore fait- est un concurrent sérieux avec les Warriors pour le titre à l’Ouest. Derrière, la bagarre sera rude pour les Playoffs mais je me réjouis de voir Dallas avec Doncic que j’adore et la récente arrivée de DeAndre Jordan. À l’Est, je pense que Boston à presque son ticket pour les Finals avec Irving et Hayward qui seront enfin là. Attention bien sûr à Philadelphie avec Simmons et Embiid, tout comme à Toronto et Milwaukee que je vois bien en embuscade pour ennuyer pas mal d’équipes. Bien sûr comme tous les fans des Lakers, une finale LA versus Boston me ferait très plaisir mais je pense que ce ne sera pas pour tout de suite !

« LeBron est toujours un rival sérieux pour les Warriors »

 

C’est LA nouvelle qui a fait trembler la planète basket: LeBron James rejoint, pour quatre ans, les Los Angeles Lakers. Chris Francot, observateur avisé du basket outre-Atlantique, revient sur cette signature et évoque la saison NBA à venir. 

 

Chris, que penses-tu du départ de LBJ pour la Cité des Anges?

Ce n’est qu’à moitié surprenant en fait, on en parle depuis un moment. Je pense que c’est une excellente décision pour les Lakers et leur jeune garde mais les « haters » ne vont guère apprécier.

Cela fait-il des Lakers le rival direct des Warriors?

LeBron EST un rival sérieux chaque année pour les Warriors, peu importe où il joue…. Cependant, les Lakers vont devoir faire un ou deux gros transferts de plus s’ils veulent performer immédiatement. Cousins et Leonard seraient des premier choix.

Quels sont tes pronostics pour la prochaine saison?

Difficile à dire aussi tôt dans la free agency mais j’estime que Boston et Philly vont dominer à l’Est. Ces deux formations ont de la jeunesse qui a acquis de l’expérience en accédant aux Playoffs, cela devrait faire mal. A l’Ouest, c’est plus compliqué… Les Rockets, s’ils ne perdent pas Capela en route, restent très compliqués à jouer. Golden State reste favori, évidemment, même si on en a marre d’eux (rires). Et puis les Lakers, avec leBron et les jeunes talents, seront à suivre. Personnellement, je kifferais voir un Boston-La en Finals. Kyrie versus LeBron, ce serait énorme!

Amare Stoudemire rechausse ses baskets

 

L’ancien All Star a décide de reprendre le chemin des terrains et c’est, une nouvelle fois, à l’Hapoel Jerusalem qu’Amare Stoudemire a signé.

 

L’Hapoel Jerusalem n’est pas une inconnue pour Amare Stoudemire. L’ancien intérieur des Knicks et des Suns, converti au judaïsme, y avait investi des billes et évolué au sein de l’équipe lors de la saison 2016/2017. Il avait été élu  dans la All-Eurocup second team et avait contribué à la victoire de son équipe dans le championnat israélien.

Agé de 35 ans, Stoudemire présente un CV rutilant mais a souvent été freiné par des blessures, ce qui l’avait contraint à prendre très jeune une première retraite sportive.

« Quelques belles petites cylindrées »

 

Champion invaincu en P4 cette année, Aubel débarque en P3 au son du tambour. L’envie de stabiliser le club à cet échelon, avant d’ensuite viser une éventuelle montée, est présente dans les -joyeux- rangs herbagers, comme nous l’explique Pierre Collin.

 

Auteur d’un exercice 2017-2018 de toute beauté, Aubel évoluera cette saison en troisième provinciale. Une nouvelle saison que les Herbagers abordent avec des ambitions mesurées. « Cela s’annonce compliqué pour nous de jouer la tête » nous précise d’emblée Pierre Collin. « Nous avons perdu Pierre Lelotte (ndlr: qui part en P4 à Herve-Battice, vous pourrez retrouver son interview complète sur notre site ce mercredi) et, bien que nous ayons fait nos emplettes dans les rangs de la P4 de l’Etoile, nous ne visons pas la montée. Toutefois, nous jouerons chaque match pour le gagner afin de préparer au mieux une éventuelle montée dans deux ans. »

Le club devenu royal accueille en son sein quelques nouveaux arrivants à même de renforcer le noyau. « Nous sommes super heureux du retour de Paul Renard, un cousin et ami ainsi que des arrivées de Simon Remacle, Damien Gillis et Scott Zadar » continue l’imposant pivot.

Les futurs adversaires des Verts sont  désormais connus, de quoi se projeter quelque peu. « Notre série, la A, comporte quelques belles petites cylindrées comme Dison, La Villersoise et Saint Louis, qui propose une équipe jeune qui ne tardera pas à gravir les échelons » contextualise Pierre. « Mais, à vrai dire, je ne me préoccupe pas réellement des autres. Nous espérons juste nous amuser, comme nous l’avons fait l’an dernier, en prenant un match après l’autre. »

« Retrouver le plaisir de jouer ensemble »

 

Après une saison moins réussie qu’à l’accoutumée en troisième provinciale, la Vaillante Jupille repart avec un effectif presque similaire et un nouvel entraineur, mais surtout, l’envie de retrouver du plaisir et son basket. Romain Thirionet revient sur l’année écoulée et la saison à venir. Entretien.

 

Romain, quel bilan tires-tu de votre saison?

Je pense pouvoir dire sans crainte qu’il est assez mauvais. Nous sommes totalement passés à côté de notre saison… Après quatre années de très bons résultats, c’est un peu la dégringolade. Pour moi, il peut y avoir plusieurs explications à cela: un manque d’envie et d’attitude de la part des joueurs, un manque de constance, une ambiance dans le groupe qui n’était pas au beau fixe, des absences répétées aux entrainements, le message du coach qui ne passait plus, deux ou trois défaites d’affilée ou encore la privation de certains joueurs durant la saison. Tout cela nous a plongé dans une spirale négative dont nous ne sommes pas parvenus à sortir. Lors de certaines rencontres, je ne nous reconnaissais plus. Ce qui fut le cas de pas mal de monde, d’ailleurs. Beaucoup de personnes nous interrogaientt sur nos mauvais résultats et le manque d’ambiance propre à notre groupe.

Vous repartez pourtant avec une équipe presque similaire. Que penses-tu de votre futur effectif?

En effet, le groupe reste presque le même. Nous ne comptons que deux départs qui seront remplacés par Kevin Alerm et Adrien Demarteau ainsi que par Florent Drossart, qui faisaient partie de notre noyau P4. Au-delà du fait qu’ils vont indéniablement apporter un vrai plus à l’équipe, ils ne sont pas inconnus au reste du groupe. Ce sont des amis, avec qui certains ont déjà eu l’occasion de jouer. Adrien Demarteau a d’ailleurs fini la dernière saison avec nous. Sans compter que nous nous entrainons quasiment chaque semaine avec eux depuis un moment. Leur intégration au reste de l’équipe devrait se faire assez facilement et rapidement.

 

 

« Merci à Olivier Henry pour le travail accompli »

 

Par contre, vous changez d’entraineur puisqu’Olivier Henry reprend la P2. Qui sera votre nouveau coach?

En effet, après cinq années à la tête de notre équipe, Olivier Henry passe la main. J’en profite d’ailleurs pour le remercier et saluer le travail accompli avec nous. A titre personnel, bien qu’il nous arrivait de ne pas toujours être d’accord, j’ai vraiment apprécié évoluer sous ses directives. Je lui souhaite bonne route avec un nouveau challenge en vue. Pour la prochaine saison, ce ne sera pas une tête inconnue non plus car ce n’est autre que Michaël Xhaard, coach de notre P4, qui reprend les rênes. Il semble avoir une vision du basket qui n’est pas trop différente de celle que je partage. Il aura néanmoins pas mal de boulot avec ce groupe qui peut ne pas être des plus faciles à gérer.

Les séries sont connues, vous tombez dans la P3 C. Que penses-tu de celle-ci?

J’avoue ne pas encore l’avoir regardée avec grand intérêt. Apparemment, elle serait plutôt ouverte avec néanmoins quelques très bonnes équipes. L’année passée, nous avions eu une poule avec un niveau assez élevé et deux ou trois équipes très costaudes mais où tout le monde pouvait battre tout le monde. Si nous pouvions retomber sur la même configuration, ce ne serait pas plus mal.

 

 

« Si l’envie est là, les résultats suivront »

 

Quels seront vos objectifs?

Notre premier objectif ne doit pas concerner le côté compétitif. Selon moi, il est primordial de d’abord retrouver un noyau soudé et le plaisir de jouer ensemble. C’est ce qui nous a manqué la saison passée. Notre esprit d’équipe est notre plus grand atout. Quand nous jouons les uns pour les autres, nous développons notre meilleur basket et nous pouvons rivaliser avec bon nombre d’équipes – notre parcours en Coupe l’année passée en atteste. Une fois l’envie revenue, il n’y a pas de raison que les résultats ne suivent pas.

Qui vois-tu comme favoris pour le titre et la montée?

Difficile à prédire, je ne connais pas toutes les équipes. Il semblerait que l’US Awans ne devrait pas faire de la figuration. D’autres seront surement très solides, nous les découvrirons durant la saison.

Et qui places-tu comme outsiders?

Si nous retrouvons notre qualité de jeu, pourquoi pas nous (rires).

 

« Les Japonais donnent la Belgique gagnante »

 

Ce soir, les Red Devils affronteront le Japon pour une place en quart de finale. Sur place, Pascal Maquinay évoque l’atmosphère qui règne à quelques heures de coup d’envoi.

 

Pascal, tu es au Japon. Le pays vit-il au rythme de la Coupe du Monde?

Le foot reste, ici, un sport secondaire. Impossible de dire, durant la journée, que nous sommes en période de Coupe de Monde. Toutefois, les soirs de matchs, cela s’anime assez bien.

Les supporters japonais pensent-il que leur sélection puisse battre la Belgique?

Les Japonais donnent la Belgique gagnante et, globalement, ils aiment les Diables.

Et toi, où as-tu prévu d’aller voir le match?

Je regarde les matchs dans les environs de Kiyamachi, qui est le quartier animé touristique de Kyoto. Il y a une grosse ambiance, même si la rencontre est à trois heures du mat’.

La préparation d’Antoine Horrion

 

La saison prochaine, Antoine Horrion retrouvera son frère sous le maillot de La Spéciale Aywaille. Ambitieux pour sa future équipe, l’ancien ailier de Theux profite de l’inter-saison pour bosser sa condition physique.

 

Auteur d’une belle saison avec Theux, Antoine Horrion évoluera la saison prochaine à La Spéciale Aywaille. En vue d’un prochain exercice qu’il souhaite réussi, le bondissant ailier profite de l’inter-saison pour entretenir sa condition. « Je fais de la course à pied, du gainage et, quand le beau temps est de la partie, je vais faire des longueurs » nous explique-t-il. « Je prends également un brûleur de graisses pour éliminer un max. »

Une préparation physique conséquente afin d’entamer la future saison de la meilleure des manières. « L’objectif est d’arriver à 80% de mes capacités physiques lors de la reprise, le 25 juillet » continue le futur papa de jumeaux. « J’ai aussi envie de garder quelques sensations avec le ballon, c’est pour cela que j’irai faire quelques paniers à Aywaille. »

Une préparation sérieuse pour un des renforts de choc de La Spéciale.

« Du beau basket »

 

Défaits par la Russie, les Belgian Lions voient s’envoler leurs espoirs de qualification pour le Championnat du Monde 2019. Julien Van Roy, auteur du doublé avec l’Etoile Jupille, était sur place pour assister à la rencontre. Il nous livre ses impressions.

 

Julien, qu’as-tu pensé de l’ambiance lors de ce Belgique-Russie?

Il régnait une excellente ambiance lors de cette rencontre. Il y avait notamment des pom-pom girls et un lancer de t-shirts sponsorisé par Orange, ce qui m’a fait rire (ndlr: Julien travaille pour cette marque de téléphonie). C’était du beau basket et un très chouette moment avec mon père.

Et concernant le match en lui-même, qu’en as-tu pensé?

La première mi-temps fut vraiment serrée et le jeu intérieur des Belges dominait celui des Russes. Le jeune Bako m’a vraiment impressionné et Gillet, même s’il n’a pas beaucoup marqué, était partout sur le terrain. Pour les Lions, Van Rossom et Libert ont joué les chefs d’orchestre. En deuxième mi-temps, les Russes ont posé leur jeu et des joueurs comme Kurbnov, Khvostov et Fridzon n’ont rien raté.

Comment expliques-tu cette défaite belge?

Sans les blessures de nombreux Lions, cela aurait été un autre match mais Shved, le meilleur marqueur de l’Euroleague, n’était pas là non plus pour les Russes. Je pense que Boukichou et Bako auraient dû plus se retrouver ensemble sur le terrain, mais ils ont vite été en problème de fautes, contrairement aux Russes. C’est dommage pour nos petits Belges.