« Faire mieux que la saison passée »

 

Pour sa première saison à la tête des Buffalos, Hervé Odeurs a réalisé un exercice de fort bonne facture. Pour Liège & Basketball, il revient sur la saison écoulée et celle à venir.

 

Hervé, quel bilan tires-tu de votre dernière saison?

Je suis évidemment satisfait. L’objectif était de se maintenir, ce que nous avons réussi avec brio il me semble. Toutefois, il me reste quelques déceptions. Perdre autant de matchs serrés, avec l’expérience que nous avons, ce n’est pas facile à accepter.

Que penses-tu des transferts réalisés par le club?

A ce niveau là aussi je suis satisfait, j’ai pu avoir les joueurs qui me semblaient idéaux pour compléter notre effectif.

Que penses-tu de votre future série et quels seront vos objectifs au sein de celle-ci?

La série me semble aussi équilibrée que l’an dernier. Nous n’avons pas d’objectif bien précis, nous prendrons match après match avec l’envie de les gagner tous. Faire mieux que la saison passée serait déjà une bonne chose.

Qui vois-tu champion?

Haneffe. Si les Templiers sont au complet toute la saison, c’est quand même très costaud.

Et qui peut endosser le rôle d’outsider?

Sprimont et Oupeye et, dans une moindre mesure, Verviers et Saint Louis, mais ça dépendra de quels jeunes seront alignés.

« Les Lakers redeviennent compétitifs »

 

Avec ses comparses, Julien Simons anime l’émission « Les Haters » sur 48.FM. Passionné de NBA et des Lakers, il nous livre son opinion sur l’arrivée du King dans la mégalopole californienne.

 

Julien, que penses-tu de départ de LBJ pour les Lakers?

Je suis un fan des Lakers, cette signature de LeBron aux Lakers me ravit donc au plus haut point. Après, d’un point de vue purement journalistique et sportif, LeBron a, selon moi, privilégié l’aspect familial et financier en assurant un un cadre de vie agréable et une stabilité à sa famille tout en préparant doucement son après-carrière.

Cela fait-il des Lakers le rival direct des Warriors?

Côté sportif, les Lakers ont enfin réalisé un gros coup et ils vont très vite redevenir compétitifs! Cette signature va probablement aussi entraîner d’autres arrivées (ndlr: cette interview a été réalisée avant la signature de Cousins à Golden State) qui permettront réellement aux Lakers de venir concurrencer les Warriors à l’ouest. Les Lakers seront à coup sûr en Playoffs. Une demi-finale de conf’ serait déjà pas mal pour une première saison quand on connait le niveau de la concurrence à l’Ouest.

 

Ils l’ont fait, bordel!

 

Magnifique, historique! Les Diables Rouges se sont offert le scalp du grand Brésil et décrochent un ticket pour la demi-finale du Mondial Russe. Une réussite collective impressionnante qui conduit un pays tout entier à une joie indescriptible. Edito. 

 

C’est une page d’histoire qu’ont écrit les Diables Rouges ce vendredi 6 juillet 2018. Vingt-deux ans après l’épopée fantastique des Pfaff, Gerets, Scifo, Ceulemans et compagnie au Mexique, nos compatriotes ont remis le couvert en se qualifiant pour la demi-finale de cette Coupe du Monde russe, provoquant des scènes de liesse dans tout le pays.

Pour ce « match du siècle », nos compatriotes étaient opposés au grand Brésil, favori de la compétition. Pour l’occasion, Roberto Martinez avait décidé de changer sa « compo » et son système. Chadli remplaçait un Carrasco trop friable défensivement, Fellaini remplaçait numériquement Mertens. De Bruyne avançait d’une ligne et ainsi, Marouane, Meunier, Witsel et Chadli formaient, pour la première fois, un losange en milieu de terrain. Choix payants, choix gagnants! Inutile de revenir sur le déroulement d’une rencontre que chaque Belge -ou presque- a suivi avec attention et émotion(s). Au terme d’une exceptionnelle première mi-temps et de cinquante minutes à faire admirablement le dos rond, la Belgique l’emportait 1-2.

Dans le pays tout entier, la joie était immense, l’émotion au summum, la communion au zénith. De Knokke, où ce billet est rédigé, Flamands, Bruxellois et Wallons se mélangeaient, faisant fi des différences linguistiques, pour savourer et fêter ensemble -au son des klaxons- l’exploit retentissant accompli par Hazard et ses gars.

Car s’il est bien une chose -en sus de forger des résultats exceptionnels- que parviennent à faire les Diables, c’est de transcender les clivages communautaires pour faire vibrer à l’unisson une Belgique qui n’attendait que ça. Certes, cet esprit de corps et cette unité nationale s’estomperont sans doute quelque peu lorsque ce Mondial sera terminé. Mais quel bonheur de voir une nation se souder ainsi autour d’une passion et d’espérances communes pour soutenir une équipe qui, au regard de sa composition, est le parfait reflet de notre plat pays: multiculturel, multilingue, multiethnique, magnifique.

Avec cette victoire face au Brésil, ce ticket pour les demi-finales et cette ferveur populaire poussée à son paroxysme, les Red Devils ont déjà réussi leur tournoi. Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin? Avec un prochain match face à la France, notre équipe nationale a l ‘occasion de faire d’une pierre quatre coups. Renvoyer nos chers amis d’outre-Quievrain dans leurs pénates, leur faisant ainsi ravaler leur morgue et leur suffisance habituelles à l’égard de ce pays -le nôtre- qu’ils ont tant de mal à comprendre et respecter, se qualifier pour une finale historique, engrangeant de facto le meilleur résultat de l’histoire de la Belgique, s’offrir une réelle opportunité de faire vibrer encore un peu plus nos compatriotes et de ramener le trophée sur le sol belge.

Come on Belgium!

 

Thiebaut COLOT

Les Belges brillent en 3×3

 

Nos deux équipes nationales -masculine et féminine- ont brillé en 3×3 et se qualifient pour le Championnat d’Europe de la discipline.

 

C’est l’AWBB qui revient sur le beau parcours des équipes nationales belges de 3×3. Pour nos phalanges seniores de 3×3, c’est sans conteste un week-end à marquer d’une double pierre blanche. Imaginez qu’aussi bien notre équipe masculine que notre formation féminine se sont ouvertes les portes des prochains championnats d’Europe. Un Euro 2018 qui aura lieu, en septembre, à Bucarest.

En Roumanie, justement, restons-y car c’est à Constata que les Cats tentaient de se qualifier. Outre Heleen Adams et Jeleesa Maes, on retrouvait Harriet Bende, une Congolaise d’origine passée par Monceau, ou encore, Romina Ciappina (ex-Namur) venant de transiter par l’Allemagne. Les nôtres soufflaient le chaud (Belgique-Russie 13-9) et le froid (Belgique-Autriche 11-14, Belgique-Roumanie 12-17) avant de « climatiser » les Israéliennes à 18-14. Avec, au final, une 5e place synonyme de sésame continental.

Les Lions du 3×3, eux, étaient présents sous le chaud soleil de Poitiers. Pas un problème pour ces habitués de notre D1 que sont Stéphane Moris, Brandy Oveneke et Wen Mokubu. Sans oublier cette réelle promesse qu’est Ayoub Nouhi ayant bouclé le championnat avec la Régionale du Fresh Air. « Même si mon rêve demeure la NBA », aime-t-il répéter. Après s’être pris les baskets dans le parquet face aux Russes (14-22), nos compatriotes signaient deux victoires de rang : 16-13 contre la Biélorussie et 18-17 face à l’Estonie. Un succès d’extrême justesse, mais suffisant pour finir en 4e position et, surtout, pour rejoindre la capitale roumaine d’ici quelques semaines. Cerise sur le gâteau, Wen Mukubu terminait 3e marqueur de la compétition.

Bref, le président Delchef a cent fois raison quand il affirme : « Le 3×3 est devenu une discipline à part entière et non plus un pis-aller pour joueurs en fin de carrière. »

 

Michel CHRISTIANE

« Haneffe est ultra-favori »

 

Après un intérim en tant qu’entraineur de la P3 de Saint Louis, Jérémy Mathieu range sa plaque et rechausse ses sneakers. C’est donc en qualité de joueur que le Collégien évoque la future saison.

 

Jérémy, à qui laisses-tu ta place de coach?

Je redeviens joueur, c’est Fabian Meeus qui reprend l’équipe. J’estime que c’est loin d’être idéal d’être joueur-coach et le terrain me manquait trop.

Que penses-tu de votre future série?

Nous sommes dans la série B de P3 en compagnie, notamment, du BC Belleflamme de Fred Matisse et Olivier Servais. Nous étions ensemble dans la même équipe il y a trois ans, cela va être chouette de se retrouver. Plus globalement, nous avons une série passionnante, surtout qu’il y a peu d’équipes que nous avons rencontré la saison dernière.

Qui pointes-tu comme favoris?

En premier lieu, je mise sur Haneffe avec ses renforts des divisions supérieures. Derrière les Templiers, cela risque de se bousculer pour une place dans les tours finaux. Difficile d’émettre un pronostic si tôt pour leurs poursuivants mais pourquoi pas nous? Comme pour la descente, tout va dépendre des premières rencontres. On verra rapidement qui va se retrouver en fond de classement.

Vous êtes-vous fixés des objectifs précis?

Nous sauver le plus vite possible. Ainsi, nous pourrons terminer la saison en roue libre et créer la surprise dans certains matchs. Nous devons pour cela mieux débuter le championnat que lors du précédent exercice.

 

« Avec l’âge, les douleurs se font plus vite ressentir »

 

Transfuge d’Harimalia, Julien Halleux portera les couleurs de La Spéciale Aywaille pour la saison qui arrive. Pour Liège & Basket-ball, l’intérieur polyvalent nous parle de sa préparation, de la joie de retrouver son ancien club dans le futur championnat et de sa préparation.

 

Julie, tu es content de retrouver Harimalia dans ta série l’an prochain?

En effet, Harimalia sera dans notre série mais il s’agit de l’autre P3, pas celle dans laquelle j’évoluais. Quoi qu’il arrive, ce sera une grosse fête pour les retrouvailles.

Quels sont tes objectifs pour la saison à venir?

Je souhaite apporter un maximum à l’équipe et prendre de plaisir en obtenant d’excellents résultats.

Comment gères-tu ton intersaison?

Pour l’instant, je me repose mais j’essaierai d’aller courir un peu afin d’être en forme pour la reprise. De toute façon, mon jeu est agressif et je ne sais pas jouer pour perdre. Je dois toutefois reconnaitre que j’ai plus facile de m’y remettre lorsque la reprise est effective.

Avec « l’âge », y-a-t-il des aspects sur lesquels il faut être plus attentif?

Ce qui change le plus, c’est la récupération. Avec les années, les douleurs se font plus vite ressentir.

« Pourquoi pas un titre? »

 

Champion de quatrième provinciale avec Aubel, Pierre Lelotte a décidé de déménager de quelques kilomètres et de rejoindre Herve-Battice pour aider le club fromager à rejoindre la troisième provinciale. Pour Liège & Basketball, il revient sur son aventure aubeloise et le nouveau défi qui l’attend. Entretien.

 

Pierre, quel bilan tires-tu de ton aventure en terres aubeloises?

J’ai passé une incroyable saison à Aubel! Quand Pierre Collin m’a parlé du projet de cette nouvelle P4, je n’ai pas hésité une seconde à dire oui. Cette équipe allait être composée d’amis de toujours, était ambitieuse et le contexte sportif/festif était savoureux. Tout ce que j’aime… L’objectif fixé a été atteint: la montée, le titre et l’invincibilité. Tout cela dans une ambiance festive délicieuse. Mais même les meilleures choses ont une fin.

Justement, pourquoi avoir décidé de rejoindre Herve-Battice?

Ce ne fut pas un choix facile à faire et c’est avec un réel pincement au coeur que je quitte cette incroyable équipe -mais aussi ce fantastique club- dans laquelle, je dois bien le reconnaitre, la concurrence était rude à mon poste avec des mastodontes tels que Pierre Collin, Ludovic Snoek, Nicolas Collins et, d’une façon plus littéraire, Régis Demoulin ,qui a depuis officialisé son départ pour Oupeye, pour un nouveau projet tout aussi ambitieux à Herve.

 

 

« Un esprit revanchard au sein de cette équipe »

 

Herve-Battice a raté de peu la montée, passant à côté de son sujet lors du tour final. Quels seront les objectifs pour cette nouvelle saison?

Ceux-ci sont clairs et identiques à ceux de l’année passée, à savoir la montée. Les Jaune et Bleu ont réalisé une super saison, seul Belleflamme était intouchable -malgré un match aller où les Fromagers comptaient plus de vingt points d’avance à la mi-temps. Malheureusement, en fin de saison, l’équipe est passée totalement au travers de son tour final, à l’instar de mes amis de Blegny. Cela a engendré énormément de déception chez les gars de l’équipe et l’esprit revanchard sera l’étendard de cette nouvelle saison qui approche. Les joueurs ne veulent plus connaitre un tel camouflet et se donneront les moyens de leurs ambitions.

L’effectif est-il profondément modifié?

Non. notre coach, Jérémy Zegels, a su réaliser quelques transferts judicieux -et je ne dis pas ça pour moi (rires)- mais est parvenu a conserver l’effectif pratiquement intacts. Les joueurs n’ont pas succombé aux chants des sirènes d’autres clubs car ils veulent vraiment offrir une montée, et pourquoi pas un titre, au matricule 1741.

C’est aussi pour cela que tu débarques à Herve?

Mon désir est de contribuer du mieux que je peux à cet ambitieux projet et ma première mission sera d’instaurer, si besoin est, une cohésion sans faille dans cette équipe, tant sur le terrain qu’en dehors. A partir de là, nous serons tous prêts à bosser dur pour atteindre l’échelon supérieur.

« Un peu déçu de la décision de LeBron »

 

Fan de LeBron James, Gael Colson revient sur la signature du « King » aux Los Angeles Lakers.

 

Gael, que penses-tu du  départ de LBJ pour les Lakers?

Je suis un peu déçu de la décision de LeBron car je pense qu’il sera toujours dans l’ombre de Kobe (ndlr: et Magic? Et Shaq? Et KAJ?) à LA. Je le voyais à fond sur Philly pour faire un trio de fou avec Simmons et Embiid, pour les faire grandir et essayer de gagner quelque chose, ce qui aurait été possible. Je suis aussi déçu qu’il ne soit pas parti à NYC car il change tous mes plans. Je m’étais déjà programmé un petit saut là-bas à Carnaval (rires). Ca aurait été géant de pouvoir le voir jouer.

Cela fait-il de Los Angeles le rival direct des Warriors?

C’est le côté positif. Los Angeles va tout faire pour concurrencer Golden State. Le front office va tenter de ramener d’autres All Stars dans la Cité des Anges pour reconquérir ce titre que ce grand club mérite. En effet, il faut bien avouer que les Lakers reste et resteront une grande franchise NBA.

Quel est ton pronostic pour la saison à venir?

Si les Los Angeles parvient acquérir un ou deux grands joueurs, Golden State peut avoir du soucis à se faire car ça sera costaud à l’Ouest.

« Quelle atmosphère! »

 

Au Japon depuis plusieurs mois, Pascal Maquinay a eu l’occasion de vivre la qualification des Red Devils au pays du vaincu.

 

Pour vivre intensément ce huitième de finale, Pascal Maquinay était de sortie. « Nous étions six belges dans un bar avec une bonne centaine de personnes » nous raconte le Porais. « Il y avait une grosse ambiance et des cris à chaque demi-occasion nippone. »

Au terme d’une deuxième mi-temps incroyable, la Belgique finissait par renverser la vapeur et à décrocher son ticket pour affronter le Brésil. « C’est resté très bon enfant, même après la victoire des Diables. Nous n’avons reçu que des félicitations » poursuit l’intérieur de Tilff. « Ce fut en tout cas un des meilleurs matchs de ma vie au niveau de l’atmosphère. »

« Je retâte déjà du ballon »

 

Les vacances viennent de débuter. L’occasion de prendre du repos après une longue saison mais, aussi, de bosser certains aspects de son jeu. Rémy Collard nous parle de sa préparation.

 

« Je ne coupe pas complètement » nous dit le scoreur de Mailleux Comblain. « J’ai fait un break au mois d’avril mais, dès le mois de mai, j’ai retâté un peu du ballon. »

Durant l’inter-saison, la plupart des joueurs s’astreignent à un programme afin de garder la forme. « J’ai commencé un programme d’inter-saison depuis une semaine et la fin de mes examens et je compte bien m’y tenir. Au menu: basket, d’autres sports comme le tennis, la natation ainsi que de la course » nous explique Remy.

La off-season est aussi l’occasion de bosser certains aspects de son jeu. « Ce que je vais bosser spécifiquement, ça reste secret » sourit le Comblinois. « Nous verrons bien la saison prochaine s’il y aura certaines améliorations. »