« C’est pour cela qu’on joue au basket »

 

Alors que les séries de TDM2 ont officiellement été dévoilées, Rémy Collard est enthousiaste à l’idée de rencontrer tous les Liégeois la saison prochaine.

 

Rémy, satisfait de la série qui vous attend la saison prochaine?

Je me réjouis déjà de recommencer la saison prochaine! C’est magnifique d’avoir autant de derbies sur un an. Il y en aura dix en vingt-six rencontre. Cela va me permettre d’affronter des gars avec qui j’ai joué pendant des années comme Quentin Thielen qui va à Sprimont, Romain Nicaise qui va à Spa, Jipé Darmont, avec qui j’ai joué deux ans à Comblain, qui retourne à Ninane et même MacFly, qui m’a coaché et qui sera à la tête de Tongres.

Ca promet une année de feu?

On risque de voir du monde dans les salles et l’ambiance risque d’être très très chaude! C’est pour ça qu’on joue au basket!

 

Les Liégeois à la fête en TDM2

 

C’est désormais « officiel », les équipes liégeoises seront regroupées au sein de la même série en TDM2 la saison prochaine. Du beau spectacle en perspective.

 

La saison prochaine, nos six représentants de TDM2 seront versés dans la même série. L’information parue hier est désormais confirmée, les clubs flamands qui complètent le tableau devraient être les mêmes, sous réserve d’acceptation de leur part. Ainsi, Spa, Comblain, Esneux, Sprimont, Belleflamme et Ninane seraient rassemblés dans la même série. Tongres, qui sera drivé par Olivier MacFly et qu’a rejoint Yoann Hertay, et Neufchâteau -où Renaud Marganne évoluera- seraient également versés dans cette série. L’équipe B des Leuven Bears, Hasselt, Falco Gent, Vilvorde, De Pinte et Aarschot complèteraient le championnat.

Une décision logique et qui devrait ravir les principaux concernés ainsi que tous les amateurs de basket de la Province.

Mes « amis » David Stern et Magic Johnson…

Les Carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier »…

 

La récente phase finale (et pas terminale) de l’Euroligue m’offre l’occasion de revenir sur le tout premier Final Four de l’histoire. D’emblée, cette précision : je n’ai jamais été un grand fan de la NBA. En revanche, je suis un adepte inconditionnel de notre compétition continentale majeure.

On est les 5 et 7 avril 1988 et on a aménagé – tant bien que mal – des tribunes occasionnelles dans l’immense vaisseau des Flanders Expo de Gand. C’est là que ce visionnaire qu’est Léon Wandel s’est mis en tête d’organiser la version initiale du Final Four. Pour y parvenir, il a tout de même dû boucler un budget d’1.250.000 euros. Le résultat est à la mesure de ses espérances : 20.000 spectateurs, 400 journalistes accrédités, victoire du Tracer Milan (Bob Mc Addo, Mike D’Antoni) devant le Maccabi Tel-Aviv, le Partizan Belgrade et l’Aris Salonique. Je suis sur place pour La Libre Belgique quand Wandel m’introduit auprès d’un de ses invités à qui il s’adresse en anglais : « Mon cher David permettez-moi de vous présenter Mr Christiane, journaliste-basket en Belgique. » Et le petit bonhomme aux lunettes de se confondre en formules de politesse pendant que je lui serre une main (assez) indifférente. Ce n’est que bien plus tard que j’apprendrais que je venais de faire connaissance avec David Stern, l’immense big boss de la NBA…

Grâce au Bruxellois, via ce Final Four 1er du nom, les passerelles étaient jetées avec le championnat pro US. D’où la création en 91 du Mc Donald’s Open qui, pendant une dizaine d’années, mettra aux prises les meilleures formations du Vieux Continent (voire d’ailleurs) et une franchise NBA. Je suis également présent à Bercy où, dès le mercredi, est prévue une présentation à la presse des Los Angeles Lakers. Je ne perds pas une miette de leur entrainement en toute décontraction lorsque je me retrouve nez à nez avec Magic Johnson en personne. Je suis d’autant plus fier de cette interview que j’étais l’unique « plumitif » belge à pouvoir discuter avec cette légende vivante du basket mondial (photo ci-dessus). Autres équipes : Badalone, Limoges et Split.

Deux ans plus tard, on remet le couvert au… Mc Donald’s mais, cette fois, à Berlin sur le site du stade olympique (de triste mémoire). Les « guests » américains ne sont autres que les Phoenix Suns (avec Charles Barkley) à ce moment au sommet de leur gloire. Autres équipes : Bologne, Real Madrid et Perth, champion d’Australie et d’Océanie. Le samedi matin, la NBA invite la presse à un petit déjeuner afin de présenter la saison qui s’annonce. J’arrive le tout dernier juste avant la fermeture des portes et l’on me glisse, en catastrophe, une espèce de ticket de tombola. C’est qu’à l’issue du repas, on tire au sort un seul n° dont le possesseur remporte l’équipement complet (sans les baskets mais avec la veste officielle) des Suns. A tout hasard, je jette un coup d’œil sur mon bout de papier. Je vous laisse imaginer la suite… Illustration de l’adage selon lequel, les derniers seront les premiers.

Ce clin d’œil pour terminer : dimanche, le Fenerbahce était à nouveau finaliste du Final Four de Belgrade. Pourtant, cette même formation turque aux moyens financiers incommensurables était éliminée, en septembre 90, de la scène européenne (83-77 à Istanbul et 78-59 au retour) par un modeste, mais valeureux adversaire des… bords de Hoëgne.

 

Michel CHRISTIANE

« Joseph De Sutter est un très bon coach »

 

Actif en P1 et en R2 avec Saint Louis, Dorian Muller a livré une saison pleine couronnée par un titre et une montée en première régionale. Entretien.

 

Dorian, comment as-tu vécu le match retour de votre finale contre Erpent?

Je suis passé par différentes émotions. Ce ne fut pas facile, surtout sans David Kalut, mais nous nous sommes battus tous ensemble pour y arriver.

C’était ta première expérience en Playoffs?

Oui, avant je n’évoluais qu’en équipes de jeunes. Ce fut une expérience extraordinaire.

Qu’est ce qui t’a marqué durant ces Playoffs?

La tension qui régnait entre les équipes ainsi que la superbe ambiance et les supporters de part et d’autre. A ce stade de la compétition, chaque ballon vaut de l’or et chaque erreur est sanctionnée par l’adversaire.

Cela a-t-il modifié ta façon de jouer?

Non, pas vraiment. Je savais peut-être juste un peu plus, avant de prendre les écrans, si j’allais shooter ensuite ou pas. Mais j’ai tâché de jouer libéré.

 

 

« Progresser en défense »

 

Comment juges-tu votre saison?

Tant en P1 qu’en R2, elle fut superbe. A la base, nous souhaitions simplement nous maintenir dans ces deux divisions et, à l’arrivée, nous nous sommes montrés bien plus compétitifs que prévu.

Quelles différences notes-tu entre la la P1 et la R2?

Ce n’est pas forcément plus fort en deuxième régionale car il y a quelques belles équipes en première provinciale. La principale différence se trouve dans le physique et l’intensité. En R2, c’est plus physique, ça court plus.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Difficile à dire pour la P1 car nous allons perdre quelques joueurs comme Lozina et Matisse (ndlr: qui jouera avec la R1 de Saint Louis et la D3 d’Esneux). En R1, a priori, nous jouerons pour nous maintenir.

Et à titre personnel?

Je souhaite surtout progresser en défense. En attaque, je travaille déjà très dur avec mon entraineur.

Justement, que penses-tu de ton entraineur?

Joseph De Sutter est un bon coach. Il est toujours derrière nous. Il est strict, mais nous pouvons aussi rigoler avec lui. Il sait faire la part des choses et nous apporte beaucoup de confiance et de conseils.

 

Une super série « liégeoise » en TDM2?

 

Les réseaux sociaux bruissent depuis quelques heures concernant les futures séries de TDM2. 

 

Depuis quelques heures, une publication partagée sur les réseaux sociaux fait parler des deux côtés de la frontière linguistique. Celle-ci concerne les futures séries de TDM2. Et l’on y constate que, pour les Liégeois, la logique y serait respectée. Ainsi, Spa, Comblain, Esneux, Sprimont, Belleflamme et Ninane seraient rassemblés dans la même série. Tongres, qui sera drivé par Olivier MacFly et qu’a rejoint Yoann Hertay, et Neufchâteau -où Renaud Marganne évoluera- seraient également versés dans cette série. L’équipe B des Leuven Bears, Hasselt, Falco Gent, Vilvorde, De Pinte et Aarschot complèteraient le tableau

Attention toutefois, à cette heure-ci, cette information n’a encore rien d’officiel. Ayant tenté d’en savoir davantage, les compositions des futures séries sont, selon une de nos sources, « manifestement encore top secret. » Prudence donc mais si ce projet de série se voyait prochainement confirmé, cela promettrait une saison absolument passionnante pour les clubs liégeois avec de vraies rivalités, des déplacements limités, une augmentation probable des spectateurs et des recettes des buvettes et, surtout, du sacré spectacle!

Pepinster recrute

 

Le RBC Pepinster cherche encore quelques joueurs pour compléter ses équipes.

 

Le RBC Pepinster recrute 1 à 2 joueurs nés en 2003 pour compléter l’effectif U16 Provinciaux garçons.

Si intéressé, veuillez prendre contact par mail avec Bernard SCHOONBROODT: bernard.schoonbroodt@skynet.be

Alleur en R1, Huy au test-match

 

Ce samedi, au terme d’une « belle » d’anthologie et devant un public ardent, Alleur s’est imposé et décroche la montée en R1. Une montée que pourrait également obtenir Huy qui devra disputer un test-match ce dimanche.

 

L’AWBB se faisait l’écho, sur son site, de la très belle soirée basket de ce samedi.

Sûr que les très nombreux spectateurs présents en bord de Meuse ne sont pas prêts d’oublier ce match de barrage. Les Hutoises (Fontaine 26) tiraient les premières, mais encaissaient un 0-16 des œuvres d’Alleuroises (Paulus 17) déchaînées. A l’image de leurs supporters… A 5 minutes du terme, les Unionistes pensaient avoir fait le plus dur (57-52), mais c’était sans compter sur l’incroyable « grinta » des All Blacks qui, via un 2-13 final, clôturaient les débats à 63-65 et accèdent, donc, à la 1ère Régionale.

« J’estime que le score n’est pas mérité même si nous loupons trop de coups francs et que notre banc n’a pas assez apporté », regrette Marie Bastin. En face, Emilie Hertay jubile : « C’est presque inespéré pour nous car les deux équipes se valaient. Il est, aussi, exceptionnel de disputer de tel match devant une salle comble. »

Tout n’est pas perdu pour autant pour les protégées de Michel Borremans qui se verront proposer un test-match face au CEP Fleurus, dimanche à 17h à Loyers.

 

Michel CHRISTIANE

« J’étais aux anges! »

 

Jeudi dernier, au bout du suspens, Aubel a vaincu Haut-Pré et décroché son billet pour la R2. Une réelle satisfaction pour Martin Lambot et tous les Herbagers. Entretien.

 

Martin, qu’as-tu ressenti au coup de sifflet final jeudi?

J’étais aux anges! Comme un gamin. Nous l’avons fait, nous allons en R2. Ce sera la première fois dans l’histoire du club et cela arrive l’année des cinquante ans du matricule. J’ai ensuite eu une grosse pensée pour Bertrand Beckers qui nous quitte, ainsi que pour Isa et Christian, nos délégués depuis toujours.

Qu’as-tu pensé de votre finale?

Nous avons livré une superbe prestation lors du game 1. Tout le monde a répondu présent et nous gagnons de vingt points à l’extérieur, après avoir mené toute la rencontre. Le match retour fut plus compliqué mais nous sommes parvenus à aller chercher la victoire, en prolongation, avec nos tripes. Un match à l’image de notre capitaine, Jérémy Demarteau, qui a sorti un prolongation de feu. Il faut féliciter nos adversaires dont Stéphane Grandry qui a sorti un match stratosphérique. Et j’ai une pensée pour David Bernard qui n’a malheureusement pas pu participer à cette finale.

Qu’as-tu pensé de l’ambiance lors ce game 2?

Comme à chaque fois, le public a répondu présent. Nous devons remercier nos supporters car ils ont encore mis le feu. Nous avons pu voir l’unité qui règne au RBC Aubel.

 

 

« Une réelle osmose »

 

Que retiendras-tu de cette saison?

Notre dix sur dix initial mais aussi la force du groupe qui a su se relever pour les Playoffs alors que nous avons touché le fond quelques fois. J’ai aussi une pensée pour Christophe Hougardy que nous remercions pour le travail accompli.

Un moment fort à retenir de cette saison?

Le game 2 de la finale, avec une salle comble et une réelle communion de tout le club et des supporters. Et, bien évidemment, la victoire dans ces Playoffs.

Quelles sont les qualités qui vont ont permis d’accrocher cette montée?

Nous avons un noyau de qualité et nous avons su remonter la pente après les défaites même si nous avons eu besoin d’un électrochoc -la démission de Chris. Notre hargne défensive -je pense que nous sommes une des meilleures défenses de la série- fut également prépondérante. Merci aussi à Geoffrey Jennart pour ce qu’il a apporté à l’équipe.

Vous voilà en R2, quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Progresser, tout simplement. La deuxième régionale est bien plus exigeante concernant l’intensité et le respect des consignes. Nous allons devoir énormément travailler pour parvenir à réaliser un beau championnat.

 

Renaud Geller élu meilleur arbitre belge

 

Le Liégeois Renaud Geller a été élu meilleur arbitre de l’EuroMillions Basketball League ce mardi.

 

Tout le gratin du basketball belge s’était donné rendez-vous mardi soir près d’Anvers pour remettre les différents trophées de l’EuroMillions Basketball League. Un seul Liégeois était nommé, Renaud Geller, dans la catégorie arbitre. Et celui-ci l’a emporté, récoltant 119 points.

Les autres récompensés sont Jean Salumu pour le « MVP » et le trophée du « Meilleur joueur belge », Dario Gjerga comme « Coach de l’année » et Akyazili comme « Espoir de l’année ».

Ans boucle son effectif

 

Ayant validé son maintien en deuxième provinciale lors de l’ultime journée de championnat, Ans a désormais consolidé son effectif pour la saison à venir. Passage en revue des troupes.

 

La série B de deuxième provinciale aura offert un suspens incroyable, tant à ses acteurs qu’à ses spectateurs. Il aura fallu attendre l’ultime journée pour connaitre le nom du dernier descendant. Et Ans, grâce à une excellente fin de saison, a réussi à sauver sa peau.

Matthias Scholze confirmé dans ses fonctions, le club ansois s’est attelé à finaliser son effectif pour la saison prochaine. « J’évoluerai à huit, avec des jeunes de P4 qui viendront compléter le banc et jouer crânement leur chance en P2 » nous informe l’entraineur des Verts.

Le noyau sera composé de:  Van Caekenberghe Victor, Lahaye Maxime, Clemente Dominique, Moran Julien, Collard Régnauld, Soyeur Quentin, Borremans Cadwal, Purnelle Renaud, Dreuse Dorian.  « Et peut être Sébastien Streel mais cela dépendra de s’il part, ou non, étudier un an en France » nous précise Matthias.  « Les jeunes du club seront sur le banc pour avoir l’occasion, comme Dorian Dreuse, d’intégrer le groupe P2.«