« Désormais, je vois le basket différemment »

 

Evoluant cette saison à Ensival en P1, Arnaud Delhaes a décidé de rejoindre Theux pour aller y renforcer une équipe P2 qui gardera fière allure. Interview.

 

Arnaud, tout d’abord, quel bilan tires-tu de la saison vécue par Ensival?

En nous qualifiant pour les Playoffs, nous avons atteint les objectifs du club. Certes, nous nous sommes fait éliminer au premier tour mais, de toute façon, je pense qu’Ensival ne voulait pas spécialement monter. C’est donc un moindre mal.

Tu as décidé de rejoindre Theux pour la prochaine saison. Qu’est ce qui a motivé ce choix?

C’est avant tout pour me faciliter un peu plus la vie au niveau personnel car je suis toujours assez fatigué par les traitements (radiothérapie) que j’ai subi avec mon cancer. De plus, Jonathan Poulin, le nouvel entraineur, m’a directement contacté pour m’expliquer qu’il aimerait vraiment que je revienne au club. Les infrastructures theutoises sont superbes et à deux minutes de chez moi.

Quels seront tes objectifs pour la prochaine saison?

Désormais, après ce que j’ai traversé, je vois le basket différemment et je veux rejouer en priorité pour m’amuser. A Theux, je vais retrouver Raphael Schimanski, Xavier Emonts et Nico Bousmanne avec qui je m’entends très très bien. C’est juste dommage le départ d’Antoine Horrion pour La Spéciale Aywaille. Le basket me permet de pratiquer mon sport de façon régulière et de me dépenser sans trop me prendre la tête tout un buvant un bon verre après les matchs. Pour ce qui est des ambitions de l’équipe, notre volonté est de faire le même parcours que cette année, voir mieux si cela s’avère possible. J’espère en tout cas vivre une belle saison avec une bonne ambiance.

« La totale »

 

Suite d’une série d’interviews décalées, intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Cette fois, c’est Terence Gabriel, coach de la P3 dames championne de Pepinster, qui se prête au jeu.

 

Terence, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

Je choisis « Chronique d’une victoire annoncée » et, bien entendu, sans aucune prétention! On ne s’est jamais caché par rapport à l’objectif de la montée et de jouer les premiers rôles cette saison, c’est donc chose faite et, en plus, sur la plus haute marche du podium! Je félicite encore les filles pour cela!

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011).

J’opte pour « Les douze salopards » parce que mes joueuses ont toutes des caractères bien différents mais des caractères attachants! Elles ne sont pas du genre à se laisser faire sur le terrain et le groupe fait très souvent bloc lorsque les adversaires jouent dans un style « bar fight ».

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

« La rage au ventre » car quand les filles jouent avec le couteau entre les dents, cela se traduit généralement par une excellente prestation, autant sur le plan défensif qu’offensif. Lorsque la mentalité ne fait pas défaut, le jeu proposé est de qualité et beau à voir. C’est pareil pour les entrainements: ceux-ci sont de meilleure qualité lorsque que mes joueuses sont impliquées et ont la rage, l’envie! En général, je préfère une joueuse moins douée techniquement mais avec la rage au ventre et l’envie de progresser plutôt qu’une fille douée mais qui ne bosse pas et dont la mentalité fait trop souvent défaut.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

Je prends « La totale » car l’objectif de la montée a été rempli, nous terminons premiers avec la meilleure attaque et la meilleure défense de la série. J’ai réussi à intégrer deux jeunes venant des équipes U16 et U19 et deux de mes joueuses ont intégré le noyau R2 cette saison. J’ai également remarqué une progression chez certaines joueuses sur différents aspects et nous ne passons pas loin de finir invaincus (une seule défaite sur toute la saison en championnat). Pour conclure, ma situation personnelle en tant que coach colle bien au titre choisi avec mon intégration dans un staff D1, T2 en R2 et une belle promotion pour la saison prochaine.

 

Tour de table des Liégeois de TDM2

 

L’annonce de la série « liégeoise » n’a pas manqué de faire réagir. Petit tour de table des principaux intéressés.

 

Luc Dubois, Président du BC Ninane:

« Je suis très satisfait. La série va devoir compter avec le BC Ninane. Cela va être une belle saison. »

 

Pierrick Van Den Brule, nouveau pivot de Spa:

« Nous sommes donc six équipes Liégeoises, ce qui nous assure cinq matchs dans la Province. C’est vraiment top, d’autant qu’Hasselt et Tongres ne sont pas loin non plus. Parmi les Liégeois, nous nous connaissons tous très bien et je me réjouis déjà de pouvoir disputer ces matchs. Il y a pas mal de transferts entre ces équipes comme Waonry, Doneux, Darmont et, chez nous à Spa, Romain et Julien. Certains matchs risquent d’être électriques. Ce sont donc de gros derbies en perspective. Pour ce qui est des autres formations, je ne les connais guère mais, apparemment, c’est du costaud. Nous verrons mais je suis persuadé que nous pouvons réussir quelque chose de très positif. »

 

Jean-Pierre Darmont, nouvel arrivé au BC Ninane:

« Je pense que depuis que j’évolue en D3, c’est la plus belle série. Nous allons avoir de super derbies et des matchs toujours agréables comme Neufchâteau et Tongres. Il risque d’y avoir pas mal d’affluence pour la plupart des rencontres, ce qui est toujours agréable. Je me réjouis déjà d’y être. »

 

Sébastien Peremans, ailier du BC Belleflamme:

« Nous sommes contents d’être avec les Liégeois. Cela promet de beaux derbies, beaucoup de spectateurs, de belles recettes pour le club mais également de gros adversaires. De plus, nous évitons quelques longs déplacements, et c’est tant mieux. Nous connaissons les équipes liégeoises et les joueurs dont il faudra se méfier. Quant aux autres formations, nous sommes un peu dans l’inconnu. Nous sortons désormais de notre zone de confort car cela faisait quelques années que nous connaissions tous nos adversaires et les salles adverses, notamment. Tout sera nouveau pour nous la saison prochaine et il faudra rapidement s’acclimater si nous voulons avoir une chance de nous en sortir. »

 

Steve Lenglois, joueur du Point Chaud Sprimont:

« C’est toujours plaisant de jouer des derbies, l’ambiance y est toujours particulière. Avec autant d’équipes liégeoises, de surcroît dans la même série, cela prouve aussi que le niveau du basket liégeois est plutôt bon. »

 

Rémy Collard, shooteur au BC Mailleux Comblain:

« Je me réjouis déjà de recommencer la saison prochaine! C’est magnifique d’avoir autant de derbies sur un an. Il y en aura dix en vingt-six rencontre. Cela va me permettre d’affronter des gars avec qui j’ai joué pendant des années comme Quentin Thielen qui va à Sprimont, Romain Nicaise qui va à Spa, Jipé Darmont, avec qui j’ai joué deux ans à Comblain, qui retourne à Ninane et même MacFly, qui m’a coaché et qui sera à la tête de Tongres. On risque de voir du monde dans les salles et l’ambiance risque d’être très très chaude! C’est pour ça qu’on joue au basket! »

 

Gauthier Liégeois, Dragon du BC Esneux:

« Personnellement, je me réjouis car il y a beaucoup d’équipes liégeoises mais, surtout, des équipes flamandes que nous n’avons pas rencontrées l’année passée. Nous aurons intérêt à gérer les derbies, pas comme cette saison. »

 

« Les Playoffs et la montée à la clé »

 

L’an prochain, SFX-Saint Michel jouera très certainement les premiers rôles en R1. Alors que la saison est désormais terminée, Liège & Basketball est allé à la rencontre de Mayron Wilkin. Entretien fleuve avec le Collégien.

 

Mayron, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé dans le club d’Aubel, en pré-poussin. Après six ans là-bas, je suis allé à Verviers-Pepinster où je suis resté sept ans et où j’ai fait de très belles rencontres. J’ai ensuite quitté le hall Jean Simon pour aller en R1 avec Henri-Chapelle mais le club a décidé d’arrêter à ce niveau. J’ai donc pris la direction de SFX-Saint Michel où je suis arrivé, avec une grosse partie de l’équipe de Kapel, pour évoluer en première régionale. Je viens de terminer ma seconde saison avec les Collégiens et j’ai hâte d’entamer la troisième.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre SFX à l’époque?

Mon choix s’était porté sur ce club car il y a une culture de formation qui y règne, ce que je n’avais pas connu à Henri-Chapelle et que j’avais perdu en quittant Pepinster. C’est aussi un club familial, et avoir intégré une partie de la R1 d’Henri-Chapelle dans le noyau renforçait ce sentiment. D’autant plus que nous parvenons à associer formation et troisième mi-temps.

Comment évalues-tu la première régionale actuelle?

Je trouve que le niveau de celle-ci a augmenté. Nous avons pu voir pas mal de clubs créer une équipe pour passer le cap et monter en D3. De plus, il y aura pas mal de formations liégeoises la saison prochaine, ce qui prouve que le basket liégeois est bien présent. Cela fera moins de longs déplacements, d’ailleurs, même si mon équipe adore les longs déplacements avec des arrêts pompes (rires).

 

 

« Les Playoffs et la montée l’an prochain »

 

Comment juges-tu votre saison?

Dans l’ensemble, je suis satisfait. Nous avons, collectivement, fourni un travail énorme. Beaucoup d’observateurs pensaient que nous allions jouer le maintien. Nous avons prouvé le contraire, nous nous sommes battus, avons gagné des matchs sur le fil, en avons perdu, mais le groupe est resté soudé et nous avons avancé tous ensemble. C’est ce qui a fait notre force tout au long de la saison. A titre personnel, j’ai tout de même un goût de trop peu et je reste  déçu de ne pas avoir disputé les Playoffs. Mais ce n’est que partie remise.

Assist?

Justement, que vous a-t-il manqué pour vous qualifier pour les Playoffs?

Deux victoires, tout simplement. Le revers contre Beez, à domicile, nous coûte cher et ils nous aura manqué une victoire contre une équipe du Top 4. Malheureusement, nous perdons de deux points à Nivelles. Un succès là-bas nous aurait fait du bien.

La paire Delsaute-Hertay arrive pour la saison prochaine. Avec ces deux renforts considérables, quels seront vos ambitions?

Dans la question précédente, il était fait mention de ce qu’il nous manquait pour les Playoffs. Fred Delsaute et Gaetan Hertay sont deux joueurs qui, justement, vont nous aider l’an prochain à gagner ce type de matchs. Avec ces deux transferts, l’objectif est clair: les Playoffs au minimum et la montée à la clé.

 

 

« La P1 de SFX devrait se maintenir »

 

Et à titre personnel, quels seront tes objectifs?

Ceux-ci seront ardus. Cette saison, je m’étais fixé comme défi de jouer à l’aile. Défi relevé. Mais, la saison prochaine, il y aura énormément de concurrence avec Fred Delsaute, Raph Perin et Adri Gerarts, qui sont de très bons joueurs, avec beaucoup d’expérience. Mon souhait est de me faire ma place parmi ces noms. Mon second objectif sera de prouver aux dirigeants de SFX que je peux faire partie de l’équipe l’année prochaine. De manière générale, je souhaite monter en D3. J’ai eu la chance, avec Pepinster, de pouvoir jouer dans cette catégorie. Il était très certainement trop tôt et j’étais encore jeune. Désormais, avec quelques années de plus, j’aimerais essayer à nouveau à ce niveau.

Qu’as-tu pensé de l’équipe de P2 du Collège qui a été sacrée championne?

Mon frère y évolue et j’ai quand même suivi l »équipe car elle est constitué de jeunes de mon âge qui sont, pour la plupart, des amis. Ils ont réalisé une très belle saison. Julien Denoz à mené son groupe là où il le voulait, félicitations à lui et aux joueurs.

Tu iras donner un coup de main en P1 la saison prochaine?

Non, mon rôle avec cette équipe devrait être nul. Je ne jouerais pas avec la P1, sauf en cas de blessure, de manque de temps de jeu ou si le groupe a « besoin d’aide » pour se maintenir. Mais je ne pense vraiment pas que cela sera le cas.

 

 

« Je consacre beaucoup de temps au basket »

 

Tu pratiques ce sport depuis ta plus tendre enfance, quel est ton meilleur souvenir lié au basketball?

Mon meilleur souvenir lié au basket n’est pas un moment précis de ma très jeunes carrière mais plutôt l’équipe juniors avec laquelle j’ai évolué à Verviers-Pepinster. Nous étions une bande d’amis. Nous avons joué en junior, en espoirs en D3 aussi ensemble et franchement mon meilleur souvenir basket c’est cette période là.

Et le pire?

Mayron en action.

C’est en même temps le meilleur. Nous étions des juniors et le club de Pepinster misait sur une équipe D3 mais beaucoup de joueurs se sont désistés. Pepinster s’est retrouvé avec une équipe D3 composée de juniors et de quelques gars comme Lloyd Tshomba ou Ludovic Lambermont. Nous allions à chaque match en sachant que nous allions prendre une gifle, la pire restant certainement notre défaite 154 à 42. C’était, selon les chiffres, un record négatif.

Qu’apprécies-tu tout particulièrement dans le basketball?

J’adore ce sport! Je n’étais pas encore né que, déjà, j’entendais les ballons rebondir sur les parquets. Mon père a pratiqué le basketball et, quand je suis né, le premier cadeau que j’ai reçu, pour ainsi dire, c’est un ballon de basket. Depuis, j’apprécie ce sport pour l’ambiance que l’on y retrouve, l’esprit d’équipe. Et puis, le top, c’est qu’il se pratique à l’intérieur. Peu importe la météo, on peut toujours y jouer.

Quel est ton principal trait de caractère?

Je suis un bosseur. J’aime « me faire mal », toujours aller au-delà de mes limites et ne jamais rien lâcher.

En-dehors du basket, as-tu d’autres hobbies?

Ceux-ci sont très rares. Quand je ne joues pas au basket, je vais courir ou je fais de la préparation physique pour…le basket! S’il me reste du temps libre, je le consacre à ma copine.

 

Neufchâteau-Belleflamme en ouverture?

 

La TDM2 aura une saveur toute liégeoise la saison prochaine. Mais, a priori, il faudra attendre la seconde journée de championnat pour assister à un premier derby.

 

Avec six équipes liégeoises dans la même série de TDM2, ainsi que deux équipes -Tongres et Neufchâteau- dont les liens avec notre belle Province ne sont plus à démontrer, la prochaine saison de TDM2 s’annonce particulièrement excitante. Il faudra toutefois probablement attendre la deuxième semaine de championnat pour assister à un premier duel liégeois avec un explosif Belleflamme-Comblain.

Selon un vent favorable, il nous revient aux oreilles le projet de calendrier où la première journée verrait ces confrontations: Sprimont-De Pinte, Ninane-Louvain B, Spa-Falco Gand, Comblain-Vilvorde, Neufchateau-Belleflamme et Esneux-Hasselt.

La rencontre entre Neufchateau, descendant, et Belleflamme, montant, devrait avoir une saveur toute particulière avec une belle intensité sur le terrain et une troisième mi-temps qui pourrait s’avérer tout aussi épique. En affrontant la solide équipe chestrolaise, renforcée par Renaud Marganne, les gars de Vincent Clavier seront directement plongé dans le grand bain de la compétition.

Entretien avec Eric Herben

 

Figure bien connue du basket liégeois, Eric Herben est le coach de la P3 hommes et de la P2 dames de l’US Awans, ainsi qu’un membre actif du comité. La saison étant désormais terminée, il était temps d’aller à sa rencontre. Entretien.

 

Eric, depuis combien de temps es-tu à l’US Awans?

Cela fait trois ans que je suis arrivé à Awans en tant que coach pour la P3 hommes et la P2 dames. Et cela fait désormais un peu plus d’un an que je fais partie du comité.

Quelles y sont tes fonctions?

Suite aux problèmes de santé de Madeleine De Mol, qui était incontournable dans ce club qu’elle a créé il y a quarante-sept ans, j’ai intégré le comité l’année dernière, sans titre particulier, simplement comme membre actif. Je voudrais d’ailleurs lui rendre un vibrant hommage au-travers de cette interview.

Comment juges-tu votre saison?

En ce qui concerne les dames, nous avons eu de bonnes périodes et de moins bonnes. Nous avions néanmoins une ambiance de feu qui nous a d’ailleurs permis de remporter notre championnat en troisième mi-temps. Pour ce qui est de l’équipe masculine, mes joueurs ont mal vécu leur première défaite  après un quatorze sur quatorze. Nous n’avons pas su redresser la tête et nous avons « flippé » contre Harimalia lors du match retour, chez nous. Notre troisième place est justifiée au vu de notre saison.

 

 

« Nous gardons la ferme intention de monter »

 

Que vous aura-t-il manqué pour monter avec la P3 hommes?

Je pense qu’Atlas est resté en embuscade et nous avons dû batailler avec Harimalia pour la première place. Finalement, seul Atlas accède à la p2. C’est un peu une roulette russe mais, pour moi, les trois équipes de tête méritent de jouer à l’échelon supérieur.

Qu’as-tu pensé de votre tour final?

Nous avons joué à notre niveau et nous avons gagné nos deux matchs avec une prolongation contre Alleur qui avait une équipe très solide.

Votre équipe reste-t-elle inchangée pour la saison prochaine?

Nous gardons dix joueurs de l’équipe actuelle et nous enregistrons l’arrivée de deux nouveaux pivots.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Nous gardons la ferme intention de monter mais tous les matchs seront à gagner car, dans nos divisions, c’est très difficile. Beaucoup de formations se sont renforcées. Avec, par exemple, mes amis qui  arrivent à Haneffe.

Que penses-tu du niveau du championnat de troisième provinciale cette année?

J’estime que la P3 se divise souvent en deux avec des équipes de tête et des formations qui se valent à partir de la cinquième-sixième place. Cependant, ce sont ces équipes là les plus dangereuses pour celles qui veulent monter. Nous en avons fait, tout comme Harimalia, l’amère expérience.

 

 

« Le basket liégeois est une grande famille »

 

Quel bilan tires-tu de ta saison avec les dames?

Notre saison fut en demi-teinte à cause des blessures et des off-days, ce qui explique que nous terminons dans le ventre mou. Ce n’était pourtant pas notre place. J’ai coaché cette équipe pendant trois saisons mais je n’en serai plus l’entraineur l’année prochaine. Je tiens à remercier toutes mes joueuses pour les bons moments partagés.

Qu’est ce qui continue toujours à tant te plaire dans le basketball?

Il est évident que je connais beaucoup de monde dans ce milieu et j’y ai beaucoup d’amis depuis très longtemps. C’est un sport complet et collectif, ce sont les qualités que j’aime dans ce sport. Le coaching m’apporte aussi beaucoup de satisfactions quand je vois évoluer mes joueurs et le niveau de l’équipe.

Toi qui connais bien le basket liégeois, comment le définirais-tu?

C’est une grande famille. Nous passons de beaux moments sur et en dehors des terrains. J’aime le basket et j’aime mes amis de toute la Province de Liège!

Magnifique aventure pépine en terre champenoise

 

Les jeunes équipes féminines de Pepinster se sont illustrées au tournoi international de Betheny, près de Reims. Retour sur la superbe aventure des Pépines.

 

Du beau monde et de grosses affluences au tournoi international de Betheny, à quelques encablures de Reims. Dans la région des petites bulles, les Pépines ont livré un basket champagne et se sont offertes de superbes résultats. Pepinster y avait envoyé ses deux équipes régionales U14. Celle coachée par Laurent Herten termine première en U13 tandis que celle drivée par Fred Carton s’empare de la seconde place en U15. Les deux coachs nous relatent cette belle aventure.

 

 

Laurent Herten, coach des U14 première année de Pepinster.

 

« Ayant gagné septs matchs sur les huit disputés, notre équipe a récolté la première place synonyme de finale. Celle-ci s’est déroulée devant une très belle assistance, cinq cent personnes au bas mot.

Grosse affluence et ambiance de folie.

Bien qu’un peu stressés avant la rencontre, les filles ont su afficher leur combativité, leurs qualités et, surtout, leur esprit et jeu d’équipe pour rapidement faire la différence et remporter cette finale de douze points dans une ambiance de folie.

Cette victoire est le fruit d’un travail acharné au terme d’une saison difficile .
J’adresse toutes mes félicitations aux filles qui me rendent fier de semaine en semaine. Un grand merci également aux parents et accompagnants (U 14 de Fred de Pepinster et U18 de Theux). »

 

 

Fred Carton, coach des U14 deuxième année de Pepinster.

 

« Je suis fier de mes filles qui, après avoir remporté six matchs sur sept en classement dans la catégorie U15, ont eu la chance de défier, devant pas moins de cinq cents supporters également, l’équipe de Brie, championne Elite Région.

Les Pépines terminent deuxièmes en U15.

Nos Pépines ont regardé leurs adversaires droit dans les yeux. Nous avons eu droit à une vraie finale où, à deux minutes du terme, nous n’étions menés que de trois points avant de craquer physiquement et de nous incliner de dix unités.

De beaux souvenirs pour Pepinster.

Je suis particulièrement fier du parcours de cette équipe dans une catégorie supérieure et de la manière dont mes filles ont su élever leur niveau de jeu. Cependant, le plus important à mes yeux, c’est le formidable esprit d’équipe, sur le terrain et en dehors, dont ont fait preuve mes joueuses. Bravo à vous, les filles! Je n’oublie pas non plus vos exceptionnels parents-supporters qui  vous ont permis de soulever des montagnes. Merci à tous et bonnes vacances.« 

« Je préfère les titres collectifs »

 

Tongres, la future série de TDM2, l’élection du meilleur coach de R2, la prochaine saison. Liège & Basketball a taillé une bavette avec Olivier MacFly.

 

Mac, que penses-tu de votre future série de TDM2 où, avec Tongres, vous serez avec tous les Liégeois?

J’espère que ma série ne bougera pas. Nous aurons beaucoup de derbies avec, à coup sûr, du monde dans les salles. Cela risque d’être assez mémorable. Ce sera un championnat très relevé, avec Ninane comme favori, Neufchâteau en back-up et De Pinte et Falco risquent aussi d’être redoutables. Ensuite, il y aura les facteurs X, les blessés, les équipes surprises. Tout le monde sera à respecter, les détails feront la différence.

Tu connais plusieurs des formations que tu vas affronter l’an prochain, cela sera un avantage?

Je connais Ninane, Belleflamme et Esneux par coeur. J’ai coaché ou joué avec de nombreux joueurs de la série mais les autres équipes ont aussi de très bons entraineurs. J’ai hâte de débuter cette compétition qui s’annonce pleine de rebondissements et du suspens.

Tu as été nommé comme entraineur de l’année en R2. Une satisfaction?

En effet, j’ai été nommé mais c’est le coach de Woluwé qui a été honoré. Je suis toutefois déjà très heureux d’avoir été nommé, pour moi, c’est une belle victoire. Maintenant, cela reste un mérite individuel, je préfère les titres collectifs. Je ne suis encore nulle part. Je sais d’où je viens et où je veux aller.

 

« Nous avons toujours droit à un petit débriefing »

 

Evoluant à Esneux, en deuxième provinciale, cette saison, Audric Forthomme a décidé de migrer de quelques kilomètres pour tenter sa chance à Tilff, en deuxième régionale. Interview en toute décontraction.

 

Audric, que retiendras-tu de tes saisons à Esneux?

Outre la mauvaise humeur de Robin Lhoest (rires), je garderai en mémoire la très belle saison que nous avons réalisée en R1, le bon groupe que nous formions et l’excellente ambiance qui régnait entre-nous, tant sur le terrain qu’en dehors.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre Tilff?

Malgré les bons moments passés avec Maxime Horevoets, j’avais envie de retenter ma chance en régionale. J’ai envisagé plusieurs possibilités mais c’est le projet et le groupe de Tilff qui m’intéressaient. Nous avons déjà eu l’occasion de tous nous rencontrer et nous formerons une bonne équipe, avec certaines ambitions. Polska (ndlr: Jérôme Niedziolka) nous a même affirmé que, cette fois-ci, il privilégiera l’aspect collectif plutôt que de jouer sa carte personnelle (rires).

Quels sont tes objectifs pour la prochaine saison?

Dans un premier temps, je souhaite m’intégrer rapidement dans l’équipe. La plupart des membres de celle-ci ont déjà joué ensemble, il faudra donc que je me fasse ma place. Au niveau collectif, j’espère que notre saison sera à la hauteur de nos ambitions et que nous atteindrons, au minimum, les Playoffs.

Ta maman, France Huveners, est également une -excellente- joueuse de basket. Avoir une maman qui s’y connait, c’est un plus?

Bien entendu. Nous avons toujours passé tous nos weekends dans les salles de basket. Elle vient voir une grande partie de nos matchs (ndlr: le frère d’Audric, Florian, évolue à Sprimont) et nous avons toujours droit à un petit débriefing après la rencontre.

 

 

« Nous aurons intérêt à gérer les derbies »

 

Tous les Liégeois seront dans la même série l’an prochain en TDM2. Cela promet des derbies endiablés et des soirées fiévreuses.

 

« Personnellement, je me réjouis car il y a beaucoup d’équipes liégeoises mais, surtout, des équipes flamandes que nous n’avons pas rencontrées l’année passée » nous précise Gauthier Liégeois.

Ayant obtenu son maintien en toute fin de championnat, les matchs face aux autres équipe de la Province seront déterminants la saison prochaine. « Nous aurons intérêt à gérer les derbies, pas comme cette saison » nous confirme l’Esneutois.