« Les Playoffs et la montée à la clé »

 

L’an prochain, SFX-Saint Michel jouera très certainement les premiers rôles en R1. Alors que la saison est désormais terminée, Liège & Basketball est allé à la rencontre de Mayron Wilkin. Entretien fleuve avec le Collégien.

 

Mayron, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé dans le club d’Aubel, en pré-poussin. Après six ans là-bas, je suis allé à Verviers-Pepinster où je suis resté sept ans et où j’ai fait de très belles rencontres. J’ai ensuite quitté le hall Jean Simon pour aller en R1 avec Henri-Chapelle mais le club a décidé d’arrêter à ce niveau. J’ai donc pris la direction de SFX-Saint Michel où je suis arrivé, avec une grosse partie de l’équipe de Kapel, pour évoluer en première régionale. Je viens de terminer ma seconde saison avec les Collégiens et j’ai hâte d’entamer la troisième.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre SFX à l’époque?

Mon choix s’était porté sur ce club car il y a une culture de formation qui y règne, ce que je n’avais pas connu à Henri-Chapelle et que j’avais perdu en quittant Pepinster. C’est aussi un club familial, et avoir intégré une partie de la R1 d’Henri-Chapelle dans le noyau renforçait ce sentiment. D’autant plus que nous parvenons à associer formation et troisième mi-temps.

Comment évalues-tu la première régionale actuelle?

Je trouve que le niveau de celle-ci a augmenté. Nous avons pu voir pas mal de clubs créer une équipe pour passer le cap et monter en D3. De plus, il y aura pas mal de formations liégeoises la saison prochaine, ce qui prouve que le basket liégeois est bien présent. Cela fera moins de longs déplacements, d’ailleurs, même si mon équipe adore les longs déplacements avec des arrêts pompes (rires).

 

 

« Les Playoffs et la montée l’an prochain »

 

Comment juges-tu votre saison?

Dans l’ensemble, je suis satisfait. Nous avons, collectivement, fourni un travail énorme. Beaucoup d’observateurs pensaient que nous allions jouer le maintien. Nous avons prouvé le contraire, nous nous sommes battus, avons gagné des matchs sur le fil, en avons perdu, mais le groupe est resté soudé et nous avons avancé tous ensemble. C’est ce qui a fait notre force tout au long de la saison. A titre personnel, j’ai tout de même un goût de trop peu et je reste  déçu de ne pas avoir disputé les Playoffs. Mais ce n’est que partie remise.

Assist?

Justement, que vous a-t-il manqué pour vous qualifier pour les Playoffs?

Deux victoires, tout simplement. Le revers contre Beez, à domicile, nous coûte cher et ils nous aura manqué une victoire contre une équipe du Top 4. Malheureusement, nous perdons de deux points à Nivelles. Un succès là-bas nous aurait fait du bien.

La paire Delsaute-Hertay arrive pour la saison prochaine. Avec ces deux renforts considérables, quels seront vos ambitions?

Dans la question précédente, il était fait mention de ce qu’il nous manquait pour les Playoffs. Fred Delsaute et Gaetan Hertay sont deux joueurs qui, justement, vont nous aider l’an prochain à gagner ce type de matchs. Avec ces deux transferts, l’objectif est clair: les Playoffs au minimum et la montée à la clé.

 

 

« La P1 de SFX devrait se maintenir »

 

Et à titre personnel, quels seront tes objectifs?

Ceux-ci seront ardus. Cette saison, je m’étais fixé comme défi de jouer à l’aile. Défi relevé. Mais, la saison prochaine, il y aura énormément de concurrence avec Fred Delsaute, Raph Perin et Adri Gerarts, qui sont de très bons joueurs, avec beaucoup d’expérience. Mon souhait est de me faire ma place parmi ces noms. Mon second objectif sera de prouver aux dirigeants de SFX que je peux faire partie de l’équipe l’année prochaine. De manière générale, je souhaite monter en D3. J’ai eu la chance, avec Pepinster, de pouvoir jouer dans cette catégorie. Il était très certainement trop tôt et j’étais encore jeune. Désormais, avec quelques années de plus, j’aimerais essayer à nouveau à ce niveau.

Qu’as-tu pensé de l’équipe de P2 du Collège qui a été sacrée championne?

Mon frère y évolue et j’ai quand même suivi l »équipe car elle est constitué de jeunes de mon âge qui sont, pour la plupart, des amis. Ils ont réalisé une très belle saison. Julien Denoz à mené son groupe là où il le voulait, félicitations à lui et aux joueurs.

Tu iras donner un coup de main en P1 la saison prochaine?

Non, mon rôle avec cette équipe devrait être nul. Je ne jouerais pas avec la P1, sauf en cas de blessure, de manque de temps de jeu ou si le groupe a « besoin d’aide » pour se maintenir. Mais je ne pense vraiment pas que cela sera le cas.

 

 

« Je consacre beaucoup de temps au basket »

 

Tu pratiques ce sport depuis ta plus tendre enfance, quel est ton meilleur souvenir lié au basketball?

Mon meilleur souvenir lié au basket n’est pas un moment précis de ma très jeunes carrière mais plutôt l’équipe juniors avec laquelle j’ai évolué à Verviers-Pepinster. Nous étions une bande d’amis. Nous avons joué en junior, en espoirs en D3 aussi ensemble et franchement mon meilleur souvenir basket c’est cette période là.

Et le pire?

Mayron en action.

C’est en même temps le meilleur. Nous étions des juniors et le club de Pepinster misait sur une équipe D3 mais beaucoup de joueurs se sont désistés. Pepinster s’est retrouvé avec une équipe D3 composée de juniors et de quelques gars comme Lloyd Tshomba ou Ludovic Lambermont. Nous allions à chaque match en sachant que nous allions prendre une gifle, la pire restant certainement notre défaite 154 à 42. C’était, selon les chiffres, un record négatif.

Qu’apprécies-tu tout particulièrement dans le basketball?

J’adore ce sport! Je n’étais pas encore né que, déjà, j’entendais les ballons rebondir sur les parquets. Mon père a pratiqué le basketball et, quand je suis né, le premier cadeau que j’ai reçu, pour ainsi dire, c’est un ballon de basket. Depuis, j’apprécie ce sport pour l’ambiance que l’on y retrouve, l’esprit d’équipe. Et puis, le top, c’est qu’il se pratique à l’intérieur. Peu importe la météo, on peut toujours y jouer.

Quel est ton principal trait de caractère?

Je suis un bosseur. J’aime « me faire mal », toujours aller au-delà de mes limites et ne jamais rien lâcher.

En-dehors du basket, as-tu d’autres hobbies?

Ceux-ci sont très rares. Quand je ne joues pas au basket, je vais courir ou je fais de la préparation physique pour…le basket! S’il me reste du temps libre, je le consacre à ma copine.