« Un nouveau défi sportif est toujours alléchant mais quitter un club reste un risque »

Pour Liège & Basketball, Gauthier Liégeois revient sur les problèmes au démarrage des Dragons, le déplacement ardu de ce samedi à Willebroek et évoque l’avenir.

« Nous devons nous relancer suite à notre contre-performance du week-end dernier contre Mechelen. En cas de victoire, nous aurions pu être seuls troisièmes mais bon, il y a des matchs sans, cela arrive et nous sommes en plus déforcés avec Romain Peremans et Martin Gillotay sur la touche » contextualise Gauthier Liégeois.

Ce déplacement à Willebroek s’annonce ardu pour les Dragons. « Willebroek est en forme et l’a prouvé en infligeant à Kontich sa première défaite de la saison (ndlr: le leader en compte désormais deux). De notre côté, nous devons absolument commencer nos matchs comme des morts de faim défensivement en démontrant que nous sommes la meilleure défense de la série » enchaine l’ailier. « Notre problème reste le même pour la plupart de nos défaites: nous commençons à 70% et nous courrons après le score. Au match aller, Willebroek avait planté cinq triples dans le premier quart à cause de mauvaises rotations sur « ball screen ». Désormais, nous savons que nous sommes capables de mieux défensivement et qu’avec un peu d’application sur les systèmes offensifs, nous pouvons ramener les trois points. Il faut que nous apprenions à contrôler un match pendant quarante minutes et non par vagues car, en D3, les sautes de concentrations se paient cash.« 

La période, que l’on puisse le regretter ou non, est déjà aux grandes manoeuvres et à la construction des effectifs pour la prochaine saison. « Je n’ai pas encore pris de décision définitive. C’est ma troisième saison à Esneux, je suis capitaine et j’ai plus de vingt minutes de temps de jeu par match. Il règne une bonne ambiance dans l’équipe et je joue avec mon meilleur pote, Robin Lhoest. C’est délicat » continue Gauthier. « Un nouveau défi sportif est toujours alléchant mais quitter un club est aussi un risque. Tu n’es finalement qu’un « transfert ». Le plus gros frein concernant une prolongation à Esneux, ce sont les déplacements de 45 minutes car j’habite et travaille à temps plein à Dison. C’est parfois difficile de me motiver pour aller m’entrainer mais la soif de basket a toujours le dessus. »