Revers difficile à avaler pour Aubel

 

Mardi, au terme d’une rencontre palpitante – deux prolongations!- et disputée, la Vaillante Jupille a créé l’exploit en s’imposant à Aubel. Retour sur cette rencontre.

 

« Nous avons du mal à nous relever de la défaite de mardi contre la Vaillante Jupille » nous avoue Jonathan Hertay. « Perdre contre la lanterne rouge alors qu’elle est déjà condamnée n’est jamais bon signe. »

Si au regard du classement nous pouvons qualifier la victoire visiteuse d’exploit, au regard de la forme d’Aubel dans ce deuxième tour, il convient d’être plus pondéré. « Nous n’avions perdu qu’une fois, contre Waremme, au premier tour alors que nous en sommes déjà à huit défaites depuis le début de l’année 2018 » rappelle Xavier Hubert pour qui la défaite face aux Jupillois est difficile à avaler. « Je suis hyper déçu! Je me suis donné à fond et j’avais mal partout à la fin de la rencontre. »

Nous le serions à moins avec deux prolongations disputées par les deux clubs dont l’équipe fanion est en première provinciale. « Nous avons cruellement manqué de réussite aux shoots et nous avons forcé sur les prises à deux » continue Xavier. « Nous avons manqué de jeu collectif. C’était moins « tiens je te donne la balle pour que tu marques » que « j’essaie et comme je n’y arrive pas, je lâche mon ballon ou prends un tir forcé ». Je pense aussi que nos consignes ne sont pas assez concrètes sur le fond. Elles sont un peu trop vagues même si, ne nous leurrons pas, ce revers incombe aux joueurs. »

Si les Herbagers n’ont pas livré leur prestation la plus aboutie, le mérite en revient aussi à son adversaire. « Notre mauvais match n’enlève rien à la victoire de la Vaillante qui mérite ses trois points » reconnait l’ancien Aqualien, qui a aussi, d’ailleurs, porté le maillot jupillois au cours de sa riche carrière. « Nos opposants ont bien joué collectivement et se sont donnés sans compter. »

Si Aubel ne veut pas gâcher une saison qui démarrait idylliquement, il lui faut réagir. « Nous discutons après chaque défaite pour essayer de comprendre. En tout cas, cela nous révolte. Mais, fini les blablas. Nous devons passer des paroles aux actes » conclut Jonathan Hertay.