Avec Valentin Moniquet et Ajay Mitchell, le titre NBA pourrait avoir un petit goût de peket et de boulet. Le préparateur physique liégeois du Thunder dévoile l’atmosphère de ces Finals alors que la série déménage à Indianapolis pour deux matchs sous haute tension.
Pour la première fois depuis 2012, le Thunder d’Oklahoma City est de retour au stade ultime de la compétition NBA : les Finals. « L’atmosphère qui règne est identique à celle qui a régné tout au long de la saison », assure Valentin Moniquet. « Dans ce genre de situation, tu ne peux pas t’affoler, t’exciter. Tu dois garder les pieds sur terre et conserver la ligne de conduite, celle qui t’a amené jusque là, et suivre le processus. Au sein de notre structure, l’atmosphère est donc tout a fait normale. »
Par contre, ce Liégeois qui vit sa deuxième saison avec le Thunder ne peut que se réjouir de l’engouement qui règne downtown, toute la ville, tout l’état étant en ébullition. « Nous avons le soutien de tout le monde, chaque habitant arbore les couleurs du club via différents goodies et est super excité », sourit-il. « Lors des deux premiers matchs, l’ambiance dans la salle était incroyable. A vrai dire, c’est presque indescriptible. »
Après avoir perdu le match inaugural sur le fil, le Thunder a remporté assez nettement la seconde manche, confirmant ainsi le statut de favori acquis tout au long d’une saison conclue à la première place au classement général. Une recherche constante d’excellence qui se poursuit lors de ces inédites Finals. « Hormis le fait de partir plus tôt à la salle que pour un match de saison régulière, rien ne change dans la préparation », explique celui qui officie comme préparateur physique. « Nous savons que ce nous avons à faire et ne devons pas faire. »
Après une saison marathon et deux premières rencontres disputées à Oklahoma City, les joueurs et tout le staff du Thunder se sont envolés pour Indianapolis afin d’y disputer les troisième et quatrième manches. « Nous sommes très tard dans la saison : les gars ont joué 100 matchs en plus de ceux organisés lors de la préparation », rappelle Valentin. « Il faut donc veiller à garder les joueurs les plus frais possible car nous savons qu’à ce stade de la saison, la fraîcheur des joueurs a une importance capitale. »
Avec Ajay Mitchell sur le parquet et Valentin Moniquet dans les vestiaires et les salles d’entrainement, la province de Liège est remarquablement représentée dans ces Finals qui constituent chaque année l’un des événements sportifs les plus suivis au monde. Et notre petit doigt nous dit que le titre NBA aura un petit goût de peket et de boulet.
Crédits photos : Valentin Moniquet et OKC Thunder
