A Oklahoma City, Valentin Moniquet vit un rêve éveillé. La franchise NBA du Thunder pour laquelle travaille ce jeune Liégeois a bouclé la saison régulière à une historique première place de la Conférence Ouest et se positionne comme l’une des favorites pour le titre suprême.
Après avoir découvert le basket universitaire – et l’incroyable Caitlin Clark, phénomène mondial du basket féminin – à l’université d’Iowa, Valentin Moniquet a encore franchi un step en rejoignant le Thunder d’Oklahoma City, franchise de la meilleure ligue sportive au monde : la NBA. Une incroyable opportunité pour ce préparateur physique, passé par le Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas, qui a d’ailleurs récemment été prolongé par le Thunder !
Au cœur d’une ligue sportive dont le gigantisme, l’impact médiatico-économique et l’excellence sportive ne sont plus à démontrer, le jeune Liégeois en prend plein les mirettes et se positionne comme une référence dans son secteur d’activité : la préparation physique. Pour ne rien gâcher, les résultats des équipes du Thunder sont tout simplement exceptionnels ! L’équipe G-League est championne et l’équipe NBA vient de boucler la saison régulière à la première place de la Conférence Ouest – ce qui n’était plus arrivé depuis 2012 – en établissant au passage un record de précocité en étant la première franchise depuis 40 ans à réussir pareil exploit avec un effectif dont la moyenne d’âge est aussi jeune. Dans l’Etat des tornades, Shai Gilgeous-Alexander (en lice pour le trophée de MVP, soit le meilleur joueur du championnat), Chet Holmgren et leurs coéquipiers dévastent tout sur leur passage avec une fraîcheur particulièrement salvatrice. « L’ambiance est géniale, tout se passe mieux que ce que nous aurions pu imaginer en début de saison », sourit Valentin. « Personne ne nous attendait à ce niveau de régularité. Mais quand tu arrives à répéter des performances de manière régulière, cela facilite la création de liens de confiance entre membre du staff et joueurs. »
Les Playoffs ont débuté et le Thunder aura l’avantage du terrain jusqu’en finale de Conférence Ouest. « Le groupe est déterminé à obtenir le meilleur résultat possible et ne veut pas se cacher derrière sa moyenne d’âge de 22,9 ans », assure le Liégeois. « Tu ne finis pas premier de la Conférence Ouest par hasard. Cette équipe a du potentiel, tout le monde le sait. Toutefois, les Playoffs sont toujours totalement différents de la saison régulière. C’est l’inconnu pour la majorité du groupe mais cela fait partie de l’apprentissage. »
Toute la ville, tout l’Etat est derrière son équipe et se prend à rêver d’un parcours héroïque et d’un premier titre, après un premier tour réussi contre New Orléans. « OKC n’est pas surnommée « Loud City » par hasard. Toute la ville vit pour l’équipe NBA qui est la seule équipe professionnelle de la ville. Lors des derniers matchs de championnat, nous sentions que le public était comme une cocotte-minute », souligne Valentin. « Il y a des salles comme celles d’OKC, de Portland ou d’Utah où il n’y a pas énormément de touristes et donc une ambiance authentique dans laquelle les adversaires n’aiment pas venir jouer quand l’équipe locale est dans une bonne dynamique. »
Si les Playoffs sont diantrement compétitifs et que plusieurs équipes sont de sérieux candidats pour le titre, les chances du Thunder sont réelles. Voir un jeune Liégeois devenir champion NBA, ça aurait de la gueule, non ?
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