« Nos bénévoles se donnent sans compter »

La saison de Grivegnée fut chaotique mais les Sang et Or n’ont pas démérité et terminent dans le ventre mou du classement malgré un effectif réduit à peau de chagrin. Nathan Stevens dresse le bilan de la RJS et évoque avec optimisme le futur championnat.

La saison de Grivegnée fut compliquée mais les Sang et Or ne furent jamais réellement concernés par le maintien. « Je suis super fier que nous ayons pu engranger onze victoires malgré les conditions difficiles que nous avons connues entre les arrêts de joueur, celui du coach ou les blessures » commence Nathan Stevens. « Et je suis aussi super fier de jouer dans un club où les bénévoles se donnent autant et sans compter, à l’instar de Sabine Genot et Antoinette, pour ne citer qu’elles.« 

Une saison qui oscille entre moments forts et regrets. « J’ai trois regrets: d’avoir été éliminés en seizième de finale de la Coupe provinciale par Saint Louis alors que nous avions tout en main pour l’emporter, que nous n’ayons pas réussi à mettre un peu de baume au coeur à mon papa en tant que coach et qu’il en soit venu à nous quitter et que mon meilleur pote Rémy Milewski arrête sa carrière » nous précise l’ailier de la RJS. « Mais je retiendrai notre toute première victoire lors du match d’ouverture à l’Athénée de Jupille. Nous avions perdu nos quatre matchs de préparation et étions allés là-bas avec le pressentiment de prendre une casquette. Au panache, nous étions finalement allés chercher une belle victoire qui nous a permis de lancer idéalement notre saison.« 

Pour le prochain exercice, Grivegnée a voulu reconstruire. « Notre objectif restera le maintien. Nous redémarrerons avec huit ou neuf nouveaux joueurs et un nouvel entraineur (ndlr: Didier Fransesci, ex-coach la P2 de Saint Vith qui a terminé dernière avec une seule victoire en P2A). Le groupe sera beaucoup plus jeune et a faim de basket. Cela fait longtemps que je ne m’étais plus réjoui dès le mois de juin de retrouver mes coéquipiers pour entamer une nouvelle saison » conclut Nathan.