Widart, pro en France

Il devient assistant-coach full time d’une N2 bretonne pendant qu’Angillis revient en Principauté. Vous aurez aussi des nouvelles de Nathan Hervelle et de Yannick Moray alors que les Pepines remportent le tournoi de Contern. Quant au Tour de France, il est « vertement » mis en cause par certains bobos à deux roues. Ce sont les infos d’EMCE.

A Jupille, le jeune Fléronnais cède le témoin à Pascal Angillis

Trégueux, vous connaissez ? Il s’agit d’une commune de 8500 habitants située en Bretagne juste à côté de St-Brieuc. Elle possède une équipe en Nationale 2 dames (3e niveau) et était en quête d’un adjoint. « J’ai fait connaissance de leur manager à un stage de Thibaut Petit et il m’a contacté la semaine passée », explique Maël Widart, « J’y serai pro comme assistant-coach de la formation majeure et responsable des équipes d’âge. C’était une opportunité que je ne pouvais pas laisser passer. » En ce qui concerne la R2 de l’Atlas Jupille, le Fléronnais cède le témoin à cette vieille connaissance de Pascal Angillis qui travaille désormais chez… Mr Bricolage.

Dames : fortunes diverses pour les Panthers et les Pepines

Le starter est assez hésitant du côté des Liégeoises. Samedi, les émules de Pierre Cornia s’inclinaient (63-51) face au T71 Dudelange (D1 lux) et, le lendemain, elles en faisaient de même (54-62) à domicile contre des Namuroises toujours privées de trois étrangères. Quant aux Hoëgnardes, elles ont survolé le tournoi de Contern. En éliminatoire, elles se défaisaient (76-62) de Furdenheim (N1 fra) et récidivaient en finale (89-46) aux dépens de Gruneberg (D2 all). Quant aux filles de Fabienne Fuger (ayant perdu leur renfort allemand), elles devaient se contenter de la 4e place.

Nouveau club pour N. Hervelle et énième rechute pour Y. Moray

Depuis qu’il s’est établi dans la capitale, le frère cadet d’Axel a entamé une véritable tournée des clubs bruxellois : son 5e en quelques années. Cette fois, Nathan (35 a, 1,91 m) s’est engagé avec le Canter (R2). Soit, une phalange schaerbeekoise ne cachant pas ses hautes ambitions. Cet habitué de l’infirmerie qu’est Yannick Moray (29 a, 1,96 m) a rejoint, cet été, Gembloux, promu en TDM2. Samedi soir, les « Couteliers » battaient (92-86) Neufchâteau, mais perdaient aussi l’originaire de Spa, touché au tendon d’Achille. Un vrai chemin de croix pour l’Ardennais.

La pépite (verte) du week-end

S’il avait voulu faire l’unanimité (ou presque) contre lui, le maire de Lyon ne s’y serait pas pris autrement. Il est même parvenu à s’attirer les foudres de certaines figures emblématiques de son propre parti. Bref, un vrai champion dans sa catégorie que ce Gregory Doucet qui s’en est pris vertement (of course) au Tour de France. Il le traite ainsi de machiste alors qu’une épreuve féminine a déjà eu lieu et qu’une autre s’élancera dès l’an prochain tout en s’offusquant de son coût. Il se garde bien de préciser que chaque euro investi rapporte jusqu’à quatre fois sa mise. Faut-il s’en étonner d’un personnage qui a notamment refusé le survol de sa ville, le 14 juillet, par la Patrouille de France ? Dans la foulée, ses autres collègues écolos renonçaient au Grand Départ de 2021 (Rennes) tandis que les arbres de Noël seront interdits, cet hiver, à Bordeaux. Et pourtant, ces khmers, pardon, ces maires adorent se montrer sur leur sacro-sainte bicyclette. Mais le petit peuple – celui qui est plus souvent au bord des routes que dans l’isoloir – a vite compris que ces bobos à deux roues pédalent, surtout, dans la choucroute*.

A qui le Tour ? Montbrison, ses monts, son tournoi et le Standard

Il y a peu, Jean-Michel Monin, un des bras droits de Christian Prudhomme (ASO), me confiait : « En fait, la région française qui ressemble le plus à la tienne est celle des monts du Forez entre St-Etienne et Montbrison. » Ca tombe bien, le Tour passait ce week-end par Montbrison, réputé pour son fameux tournoi international de Pâques. En seniors, il a eu lieu de 1946 à 1996 avec des invités prestigieux comme le Real Madrid, le CSAK Moscou, Milan, Pau, ou encore, l’ASVEL. Sur le plan belge, on note la présence du Racing Malines, de « notre » Standard (vainqueur en 69) et du Royal IV qui a gagné quatre des cinq premières éditions. Donc celle de ’46 qui se joua sur les terrains extérieurs de… tennis de la localité. Un des joueurs du cru fut l’international polonais Lopatka qui allait devenir le coach du Standard. Il avait la particularité d’être bègue. Vous imaginez les temps-morts… A Montbrison, la tradition s’y poursuit avec des tournois de jeunes auxquels bon nombre de Liégeois ont participé avec les sélections provinciales ou francophones.

Michel CHRISTIANE

*Au départ, on disait « pédaler dans la semoule ». L’expression s’est muée en « pédaler dans la choucroute » car, au cours des premières éditions du Tour, le fameux camion balai « vampirisant » les derniers du peloton véhiculait une énorme publicité pour un fabricant de choucroute. Bref, la Boucle est bouclée…

Crédit photo: Mael Widart