Doncic se transforme en sniper !

En shootant à 8 sur 9 from downtown pour aligner 37 points, Luka Doncic n’a laissé aucune chance aux Blazers.

Cette nuit, Luka Doncic était opposé à Damian Lillard, le joueur le plus chaud de la ligue et l’un de ceux capable de livrer de vrais récitals derrière l’arc. Pourtant, c’est bien le Slovène (37 points à 13 sur 19, 7 rebonds et 4 passes) qui se transformait en sniper en réussissant ses huit premières tentatives à longue distance ! Comme en plus la défense était au rendez-vous, les Mavs ne faisait qu’une bouchée de Lillard (19 points) et des Blazers.

Il est à souligner qu’après un début de saison laborieux au niveau de l’adresse à distance, Luka Doncic commence à retrouver ses standards en matière de « longue balle ».

Crédit photo: Luka Doncic

Deux renforts à Pepinster

L’effectif pepin de TDW1 prend forme et enregistre l’arrivée de deux renforts.

Le mythique club verviétois annonce l’arrivée de deux renforts pour sa TDW1: Nina Epis et Valentine Gautier. Arrière formée au CFWB et passée par Braine, Nina Epis découvrira la région. A l’inverse, Valentine Gautier fut de la première campagne pepine en TDW1 en 2017 et devrait apporter son expérience au groupe de Giovanni Bozzi.

Crédit photo: RBC Pepinster

Vanwijn et la JDA en demi-finale de la Coupe de France !

Grâce à une excellente seconde période remportée 49-27 contre Strasbourg, les Dijonnais rejoignent le dernier carré de la Coupe de France.

« C’était un match couperet face à une très belle équipe, on a été impactants. Cela fait très longtemps que la JDA n’a pas été en demi-finale, c’est la première fois pour moi. Je suis très fier de la prestation et de l’attitude de mes joueurs » souriait pour France Bleue Laurent Legname, le coach de la JDA, après la victoire 83-63 de ses troupes sur la SIG.

« Dans la vie, rien n’est impossible »

Pour renforcer sa R1, Saint-Louis a rapatrié Manu Lodonou, jeune espoir qui évoluait au Spirou Charleroi ces deux dernières saisons.

« J’ai commencé le basket en Outremeuse, à l’Union Liège avant de rejoindre Alleur puis Saint-Louis pour deux saisons » commence Manu Lodonou. « Ensuite, je suis parti au Spirou pour deux ans. Là-bas, en internat, j’évoluais en U18. »

Un choix qui s’explique par la réputation de formateur du mythique club carolo. « La formation y est excellente » nous confirme celui qui a fêté ses dix-huit ans dimanche mais qui a dû composer, comme tous les basketteurs, avec le Covid. « Comme je vais entamer des études supérieuers – même si je ne sais pas encore lesquelles, la situation actuelle ne facilitant pas l’obtention d’informations pour faire son choix -, je souhaitais revenir à Liège. »

Et c’est tout naturellement que ce poste 4-3, fort en pénétration et avec un vrai flair au rebond, a décidé d’opter pour Saint-Louis. « J’y connais déjà le cadre, les joueurs et le Président avec qui je m’entends bien » sourit Manu. « De plus, avoir un groupe jeune est un avantage tant pour la cohésion que pour tout donner à chaque match pour revendiquer la victoire. »

La victoire, un concept cher à celui qui doit encore perfectionner son shoot. « Quand on est jeune, on veut tout gagner » nous assure Manu. « Et c’est mon objectif avec les Collégiens: tout gagner et aller le plus loin possible tout en m’épanouissant dans mon jeu. Il ne faut pas se fixer une limite, dans la vie rien n’est impossible. »

Un discours qui a de quoi séduire et auquel ses nouveaux coéquipiers ne pourront que souscrire.

Crédit photos: Spirou et PP Photography Amateur

Rudy Gobert, le faux vrai bon défenseur ?

Face aux pivots techniques, Rudy Gobert boit le bouillon. Idem face aux intérieurs shooteurs, aux pivots mobiles et mêm face à Ben SImmons, pourtant pas habitué à scorer à foison.

Contre Jokic, Embiid ou encore Vucevic, Rudiy Gobert se fait démonter. Un constat un peu alarmant pour celui qui assure pourtant être le meilleur défenseur de la ligue. Mais il apparait que lors d’autres match-ups, le pivot tricolore est aussi à la ramasse. Ainsi, au lendemain de la Saint Valentin, les Sixers, privés d’Embiid, avaient décidé de placer Ben Simmons en pivot. « J’ai adoré voir que Rudy allait défendre sur moi. J’ai trouvé que c’était un peu irrespectueux de le mettre sur moi, mais c’est comme ça » avait déclaré l’Australien qui en a fait voir de toutes les couleurs au pivot le moins technique de toute la NBA. Au totale, Ben Simmons avait réalisé son meilleur match en carrière avec 42 points, 12 passes et 9 rebonds. Les images se passent d’ailleurs de commentaires…

Crédit photo: NBA

Bourhis tue les espoirs de Crevecoeur et Boukichou

Difficile de gagner un match quand ton meneur force des tirs dans le money-time et envoie des briques.

A Beaublanc, les Nordistes ont montré des choses très positives au cours d’une rencontre plaisante et pleine de suspens. Mais Lucas Bourhis, meneur du BCM, avait décidé d’offrir la victoire à ses adversaires en étant absolument catastrophique dans les deux dernières minutes. Gravelines-Dunkerke devait donc s’avouer vaincu, 72-65.

Braine s’impose à SKW et confirme son statut de favori pour le titre

A SKW, Braine a confirmé son statut de favori à sa propre succession.

Après dix minutes (19-18) de mise en route, les Brainoises confirmaient leur supériorité. Dans le second quart, les multiples championnes en titre prenaient l’avance pour faire 30-35 à la pause. En seconde période, sans totalement écraser les locales, les Brainoises confortaient considérablement leur avance en s’appuyant sur une défense efficace. Braine s’imposait 59-80 et confirmait – ce qui n’était qu’un secret de polichinelle – son statut de favori à sa propre succession.

Crédit photo: Castors Braine

Stabilité chez les Panthers

Hormis Laura Henket qui prend la direction du Grand Duché et Natacha Doppée qui a demandé un délai de réflexion supplémentaire, les Panthers reconduisent l’intégralité de leur effectif.

Remplacer Laura Henket sera difficile pour les Panthers qui devront vraisemblablement se tourner vers l’étranger pour compenser la perte de l’intérieure aux cinquante points. Cependant, Pierre Cornia pourra bénéficier des acquis de cette saison et des précédentes puisque l’intégralité de l’effectif – hormis Natacha Doppée qui a demandé un délai de réflexion supplémentaire – est reconduit pour la prochaine saison.

Charlotte Borlée, Alice Bremer, Marie Peeters, Julia Frankin, Emmeline Leblon, Manon Descamps, Jaleesa Maes, Suzy Tremblez et Margaux Osselaere seront donc toujours fidèles au poste et seront renforcée par la Suissesse Lin Schwarz. « Nous nous concentrons sur cette fin de saison très importante avant de nous positionner sur la ou les renfort(s) en provenance de l’étranger » précise Christophe Grandry, le manager des Panthers.

Mais quelle finale !

Au bout du suspens et d’une finale âprement disputée, un Gillet trois étoiles et Ostende remportent la Coupe de Belgique.

Dans le superbe écrin du Palais 12 malheureusement interdit au public, les deux formations démarraient avec une grosse intensité mais peu de réussite. Sur un superbe floater à la Tony Parker – ou à la Gilles Vrancken -, Loubry (5 points et 3 passes) faisait 2-4 après quatre minutes de jeu. Alors qu’Ostende pesait au rebond offensif, Sylla égalisait mais le « distri » malinois répondait derrière l’arc en transition. Pierre-Antoine Gillet (16 points et 5 rebonds) rentrait alors au jeu, à la sixième minute, suivi d’Olivier Troisfontaines (8 points et 3 rebonds) une minute plus tard, et les deux Liégeois se signalaient rapidement. « PAG » plantait un long trois points pour faire 7-10 et « Oli 3F » inscrivait deux paniers afin de tenir tête à Thompson (12 points et 3 rebonds) et Clark (9 points et 8 rebonds). Après dix minutes, les Kangourous étaient devant, 13-16.

C’est Mwema (4 points et 7 rebonds), dans le corner, qui remettait les deux équipes à égalité, 16 partout. Mais, derrière, les champions en titre voyaient Thompson claquer un gros dunk. Van der Vuurst (4 points, 5 rebonds et 3 passes) alignait quatre lancers et réussissait deux superbes passes – dont une pour Gillet – mais Kok (9 points et 8 rebonds) faisait le taf pour permettre aux Malinois – où Loubry était en proie à des fautes et Deroover (3 points et 6 passes) peu en réussite – de rester au contact. Alors que la moutarde montait au nez de Dario Gjergja après une balle perdue ostendaise, Gillet rattrapait le coup en pénétration. Djordjevic offrait ensuite un caviar à Welsh (6 points et 2 rebonds) et le marquoir indiquait 30-27 puis 32-27 sur un panier acrobatique d’Olivier Troisfontaines. Néanmoins, les Kangourous ne lâchaient rien et Foerts (10 pions) ramenait Malines à 32-29. La deuxième quart s’achevait, grâce à un rebond offensif converti par Welsh, sur le score de 34-29.

Au retour des vestiaires, Dario Gjergja semblait avoir trouvé les mots pour motiver encore davantage ses troupes et notamment Djordjevic (8 points et 8 assists) qui faisait 39-32 derrière l’arc. A 41-32, après un panier de Schwartz (11 points et 4 rebonds), Paul Vervaeck craquait déjà un temps-mort. Clark enchainait deux triples dans les corners mais Gillet veillait au grain. Ostende semblait supérieur mais Malines ne craquait pas tout à fait et refaisait petit à petit son retard. Sur un très long triple on the buzzer, Foerts plaçait même les Kangourous aux commandes à la demi-heure, 47-48.

Malines débutait le dernier quart comme le troisième s’était conclu et faisait rapidement 49-53. « Oli 3F », en pénétration, ramenait Ostende à 51-53 mais Kherrazi (12 points, 8 rebonds et 4 passes) et Foerts forçaient Dario Gjergja à prendre temps-mort alors que le marquoir affichait 51-57. De retour sur le terrain, Deroover et Kok combinaient parfaitement mais Gillet – l’homme du money time avec Schwartz – scorait de loin et depuis la ligne de réparation. Kherrazi inside puis sur un gros contre limitait les dégâts pour les Malinois mais Schwartz allumait de loin pour faire 58-61. Lors de son temps-mort, Paul Vervaeck assénait à ses joueurs: « Have fun, work hard ». Sur un nouveau triple lointain de Gillet, le banc ostendais exultait et les favoris passaient devant, 62-61. La fin de match était à couper au couteau ! Schwartz -MVP de la rencontre – obtenait le panier et la faute en pénétration. A 4, 5 secondes du coup de sifflet final, le « play » des Kangourous permettait à Thompson d’obtenir deux lancers alors que le score était de 65-63. Le pivot inscrivait son premier lancer mais manquait le second. Alors que le désarroi se lisait dans les yeux du talentueux Américain, la balle était rendue aux Ostendais qui s’imposaient 65-64 pour la plus grande joie de leur banc qui leur aura apporté un vrai influx positif dans les dernières minutes.

Crédit photo: BC Ostende

« Une super belle expérience et déjà des opportunités pour la prochaine saison »

Pour Liège & Basketball, Francis Torreborre revient sur son aventure autrichienne qui l’aura vu briller et aligner les performances de choix. Interview.

Francis, que retiens-tu de ton aventure en Autriche ?

Ce fut une super belle expérience. Je suis tombé dans un club vraiment sympa, ma famille et moi fûmes très bien accueillis. J’ai trouvé la ligue très intéressante et je garderai de bons souvenirs, notamment des beaux paysages – lacs, montagnes. C’était vraiment top.

Quelles sont tes aspirations pour la suite ?

J’ai déjà des opportunités pour la saison prochaine mais je ne me prends pas encore la tête. J’ai envie de d’abord profiter en famille et puis je verrai pour la suite.

Crédit photo: Walter Zaponig