« Un entraineur qui se soucie vraiment des joueurs »

Maillon fort des Belgian Lions, Retin Obasohan analysait le parcours et les prochains défi des Lions et soulignait l’excellent boulot effectué par Dario Gjergja.

Dans un long entretien accordé à la FIBA, Retin Obasohan est revenu sur son aventure avec les Belgian Lions et sur les prochains défis qui attendent notre équipe nationale. « Nous avons gagné trois des quatre matchs et sommes premiers dans le groupe C des éliminatoires de l’EuroBasket tandis que le Danemark et la Lituanie sont juste derrière nous avec deux victoires chacun. Nous affronterons le Danemark et la République tchèque et si nous terminons parmi les deux premiers, la Belgique se dirigera vers le Championnat d’Europe. La République tchèque est quatrième mais en tant qu’un des hôtes de l’EuroBasket, ils se qualifient automatiquement » rappellait avant la dernière fenêtre internationale celui qui a tissé un lien fort avec la Belgique. « Quelqu’un a suggéré que si le Danemark n’avait pas gagné contre la Lituanie et les Tchèques dans la dernière fenêtre, nous pourrions déjà être dans l’EuroBasket et pourrait se détendre. Mais voilà le truc. Le travail reste le même quelle que soit la situation. Nous jouerons toujours dur, concentrés, déterminés et essayerons de nous amuser. Nous devons nous engager à atteindre les objectifs et le chemin que nous voulons accomplir en tant qu’équipe, ce qui signifie être complètement concentré et tout donner à chaque match. C’est l’état d’esprit de notre entraîneur, Dario Gjergja. »

Dario Gjergja dont les résultats à la tête de notre sélection nationale sont admirables et dont le travail est loué par les Lions. « Il se soucie vraiment de ses joueurs et de leur développement. Il veut aussi que les joueurs s’en sortent ensemble, qu’ils s’affrontent et qu’ils élèvent le niveau en Belgique, qu’ils s’en aillent avec des buts de plus en plus élevés » assurait Retin Obasohan qui s’éclate dans les système du coach d’Ostende. « Quand vous avez un entraîneur comme ça, celui qui vient avec toutes les trophées remporté avec Ostende, et plus que cela montre qu’il a confiance en vous et veut vous aider à améliorer individuellement, mais aussi collectivement, c’est le type de leader derrière qui vous pouvez vous ranger. »

Une atmosphère positive et de bons résultats qui laissent augurer d’un avenir radieux pour nos Lions qui disputeront l’Euro avec de vraies ambitions.

Un bon Bako et l’ASVEL s’inclinent à Kaunas

Malgré un bon Bako et une bonne première mi-temps, l’ASVEL s’est incliné au Zalgiris Kaunas.

Bako (10 points et 4 rebonds) et les Lyonnais faisaient la course en tête en première période. Menant 17-20 après dix minutes et 40-42 à la pause, les troupes de TJ Parker allaient se louper à la reprise et laisser ainsi filer la victoire aux locaux, 85-75.

« Je pense qu’ils ont fait un bon match, surtout au troisième quart. Dans l’ensemble, je pense qu’ils ont joué avec beaucoup plus d’énergie que nous. Ils nous ont vraiment mis sous pression sur tout le terrain, ils ont fait du bon travail en défense, et en attaque, nous n’avons pas trouvé les solutions pour imposer notre jeu en plus de nous imposer une défense assez dure » déclarait le coach lyonnais en conférence de presse dans des propos rapportés par Basket Europe.

Nico Baudouin renforce Belleflamme

Bon renfort pour Belleflamme et beau défi pour l’ex-Ansois.

« Je cherche donc une autre équipe de R1 à qui je pourrai apporter mon expérience afin de pouvoir terminer ma « carrière » en régionale comme il se doit et pas sur une saison blanche » nous confiait récemment Nico Baudouin.

Le combo-guard n’aura guère mis de temps à trouver un nouveau port d’attache et rejoint l’excellente équipe de Belleflamme. Un superbe défi en perspective pour l’ex-Ansois et un renfort de qualité pour David Beck et son groupe.

« A partir de la défense qu’on voit les bons joueurs »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la rencontre d’Arthur Authelet, étudiant en kiné et jeune pivot défensif de Belleflamme. Entretien.

Arthur, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé ce sport à l’âge de onze ans, avec des amis, à Marche-en-Famenne. Ensuite, Nicolas Dejardin m’a repéré et m’a fait jouer deux années à Hotton – qui a fusionné avec Saint-Hubert la deuxième année – où j’avais Jean-Pierre Fransquet comme coach. Je suis ensuite parti étudier à Liège Atlas et je me suis inscrit dans le clud de Jupille. Je n’y ai joué qu’une saison avant de prendre la direction de Belleflamme où je dispute ma deuxième saison.

Tu as très vite attiré les regards chez les Haricots.

Lors de ma première année à Belleflamme, je jouais avec la P1 de Jordan Bawin mais, en cours de route, Vincent Clavier m’a offert l’opportunité d’accompagner la D3 avec qui j’ai fait mes débuts. Malheureusement, cette équipe est descendue. Cette saison, j’évoluais avec la R1 et la R2 mais vu les circonstances, nous n’avons pas beaucoup joué.

Qu’est-ce qui te plait dans le basket-ball ?

Le basket me permet de me défouler et de me surpasser tout en m’amusant. C’est aussi un sport dans lequel on a toujours quelque chose à apprendre.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je suis du genre à vouloir absolument gagner, à me donner à fond et à aimer les défis.

Quels sont tes points forts et tes points faibles ?

Mes points forts sont ma vitesse et ma taille. Mon plus gros point faible reste ma technique mais grâce à l’expérience de Belleflamme, je ne peux que m’améliorer.

Qu’est-ce qui te plaît à Belleflamme ?

C’est un club à la fois accueillant – il y a toujours une bonne ambiance et on s’y sent bien – et compétitif.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket ?

C’est la première fois que je suis monté sur un parquet de D3 avec Belleflamme. C’était un moment intense.

As-tu des joueurs qui t’inspirent ?

Oui, Rudy Gobert car c’est un grand défenseur et c’est à partir de là, selon moi, que l’on voit les bons joueurs.

Comment vis-tu cette saison particulière ?

L’arrêt de la compétition m’a affecté, comme tout le monde je pense. Nous avions effectué une préparation physique d’un mois et demi sans toucher le ballon durant l’intersaison pour, au final, devoir nous arrêter après un mois de compétition. C’est dommage.

Quelles sont tes aspirations pour la suite ?

Depuis l’arrêt de la compétition, j’ai remarqué que mes études me prenaient énormément de temps et que j’en ai bien besoin – même si j’ai tout réussi. Selon moi, les études priment sur le reste et j’ai donc fait le choix de ne plus suivre la R1… Je reste tout de même en R2 et c’est là que Maxime Clavier m’a proposé de l’aider dans son projet pour ses jeunes en P2. Je pense que c’est une bonne chose pour eux un tel défi et c’est pour cela que j’ai accepté de faire partie de ce projet. J’évoluerai donc en R2 et P2 la saison prochaine.

Comment juges-tu le basket liégeois ?

C’est un basket de bon niveau. Il m’a permis de m’améliorer et me permettra encore de le faire dans le futur.

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB et le comité provincial annoncent qu’aucune compétition ne reprendra cette saison pour les plus de douze ans.

Les Renards victorieux des Okapis

Au caractère, Mons-Hainaut s’impose à Alost.

Deux cadors s’affrontaient ce mardi et cette rencontre a tenu toutes ses promesses. Menés 24-15 après dix minutes, les Renards serraient la vis derrière pour faire 32-34 à la pause.

En seconde période, le chassé-croisé allaient s’avérer palpitant entre deux formations talentueuses mais Durham (18 points et 7 passes), Spencer (18 points et 4 rebonds) et les Montois finissaient par s’imposer, 78-82.

De Remicourt à la Lituanie

Notre nouvelle série est dédiée aujourd’hui à un cercle hesbignon qui culmina en 1ère Provinciale. Pendant ce temps Manu Lecomte poursuit son tour d’Europe : cette fois, la Lituanie après l’Allemagne et la France. Découvrez encore comment le regretté Gaston Deckers avait appelé son nouveau chien. Ce sont les infos d’EMCE.

« Qui est Qui ? », aujourd’hui : le BC Remicourt

Après une première féminine, place maintenant à une première hesbignonne, via la photo-mystère du BC Remicourt de la (grande) époque. Une phalange qui possédait de sacrées gâchettes mais, aussi, de très solides arguments physiques. Il ne faisait pas bon aller s’aventurer, le dimanche après-midi, dans l’assez typique salle du cru. Cette même équipe signait son principal fait d’armes au début des années ’80 quand elle coiffait sur le fil les Fagnards de Francorchamps – je m’en souviens encore – et s’ouvrait les portes de l’élite provinciale. A vous maintenant de mettre un nom sur les ouailles de ce personnage attachant qu’était Jean Fontaine…

Manu Lecomte quitte déjà Pau pour mettre le cap sur la Lituanie

Arrivé à Pau en qualité de « pigiste médical », Manu Lecomte (26 a, 1,80 m) n’aura finalement disputé que deux rencontres avec la formation béarnaise. Afin d’assurer ses arrières, il rejoint désormais la Lituanie et plus précisément le BC Prienai, antépénultième de la compétition domestique. Et ce, jusqu’en fin de saison. Là-bas, il évoluera en compagnie du géant, Rokas Gadiziauskas (23 a, 2,11 m), trois matches avec Limburg United en 19/20. Pour rappel, notre compatriote avait préparé l’actuel exercice du côté de Francfort.

Anecdote : coach de Pepinster, Gaston Deckers appelle son chien « Pepin »

J’ai retrouvé cette anecdote dans mes archives de l’année 2000. Je consacrais un papier à Gaston Deckers. C’est son épouse, Monique, qui me confiait qu’à l’époque où il coachait sur les bords de Hoëgne, le Liégeois du Longdoz lui avait offert un chien qu’il s’était empressé d’appeler… « Pepin ». Pour être tout à fait précis, on se situait lors de la saison 1969/1970 et les « Bleu et Blanc » avaient rejoint la 4e Nationale au terme d’un test-match contre l’Avenir Jupille sur le terrain (extérieur) de Ninane. Parmi les promus, on retrouvait Michel Hayot, Luc Namèche, Alain Navaux, Léopold Barnich, Gérald Van Bladel, ou encore, Christian Marquet.

La télé crève l’écran

Grande semaine en Euroligue avec notamment au programme de ce mercredi l’explication opposant Milan à Fernerbahce (20 h 45, VOOsport World 2). A 1 h 30, Houston Rockets – Brooklyn Nets sur Eleven Sports 2.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : LBM

Les Celtics dominent les Clippers

Dans le choc de la soirée entre Boston et Los Angeles, la victoire est revenue aux Celtics.

Qui ont pu compter sur Walker (25 points) et leur collectif (sept joueurs à 9 points ou plus) pour venir à bout 117-112 de Paul George (32 points) et des Clippers.

https://www.youtube.com/watch?v=BSzYlFVjnu0

Le fameux choc psychologique

Le fameux choc psychologique a eu lieu pour les Hawks, intransigeants en défense à Miami pour la première victoire de Nate McMillan.

Ayant viré leur coach et confié les clés du camions à Nate McMillan, les Hawks ont montré un tout autre visage cette nuit à Miami pour s’imposer 80-94.

Ca coince encore pour les Lakers

Les Lakers sont retombés dans leurs travers contre les Suns tandis que les Spurs déforcés ont aisément disposé des Knicks et que Ja Morant a dominé le tandem Beal/Westbrook.

Les Lakers étaient encore privés d’Anthony Davis pour recevoir les Suns qui, eux, devaient se passer de Booker, éjecté en cours de match. Pourtant, malgré un LeBron James (38 points) puissant au scoring, les locaux furent dominés par une équipe de Phoenix qui continue de laisser entrevoir un superbe collectif. Score final: 104-114.

https://www.youtube.com/watch?v=wm8mPk3t8aw

Hyper déforcé, les Spurs n’en ont pas pour autant livré une bouillie de basket, bien au contraire. Collectifs et en réussite, les Texans ont dominé des Knicks dont la défense, pour une fois, était aux abonnés absents. Score final: 119-93.

Grâce à un super Ja Morant (35 points, 10 rebonds et 5 passes), les Grizzlies ont dominé Beal (23 points), Westbrook (23 points et 15 passes) et les Wizards, 111-125.

https://www.youtube.com/watch?v=8oxFmjfm4WE