Boukichou et le BCM n’ont pas voix aux chapitre à Le Portel, retour victorieux pour Vanwijn

Les Nordistes n’ont pas vraiment eu la voix au chapitre à Le Portel et se sont inclinés 89-65. En revanche, Dijon s’est imposé contre Boulazac pour le grand retour d’Hans Vanwijn.

Boukichou (2 points) et ses coéquipiers se retrouvaient déjà menés 28-20 après dix minutes et 55-38 à la pause. La seconde péridode était plus équilibrée mais cela ne changeait rien et le BCM s’inclinait 89-65.

En revanche, Dijon l’a emporté 86-77 contre Boulazac. Un succès forgé à cheval sur le deuxième quart-temps et sur le troisième quart et auquel a participé Hans Vanwijn (2 points en 4 minutes) pour son grand retour.

30 rebonds pour Enes Kanter, 44 points pour Gary Trent Jr, Kyrie Irving explusé !

L’actuel pivot des Blazers et l’ancien sixième homme de Portland se sont illustrés cette nuit ! Kyrie Irving aussi, mais d’une manière moins positive. Mitchell et Curry ont allumé et gagné tandis que Russell Westbrook réalisait un nouveau triple-double inutile.

Le pivot turc a compilé 24 points et 30 (!) rebonds pour offrir la victoire à Portland contre Detroit 118-103. Son ex-coéquipier Gary Trent Jr s’est lui aussi illustré avec 44 points à 17 sur 19 dont 7 triples ! Bien évidemment, Toronto s’est imposé à Cleveland, 115-135.

Bien que toujours privés de James et Davis, les Lakers sont revenus victorieux de Brooklyn, 101-126. Les Nets, privés de James Harden, ont vu Kyrie Irving se faire éjecter après un échange houleux avec Schröder (lui aussi exclu).

Mitchell (42 points) était « on fire » pour compenser le non-match de Gobert (6 points et 11 rebonds) et le Jazz a dominé Sacramento 128-112. Victoire aussi pour Steph Curry (38 points dont 8 triples) et Golden Stat contre Houston 125-109. Enfin, le classique « triple-double et défaite » pour Russell Westbrook (17 points, 14 passes et 11 rebonds) et Washington à Phoenix, 134-106.

Et Malines marque contre son camp…

Les Carnets du basketteur saison 4 ! C’est parti pour une histoire belge, une fois.

Nous sommes le jeudi 1er février 1968 et le Racing Malines (voir mardi passé) reçoit le Maccabi Tel-Aviv en coupe d’Europe. Une semaine auparavant, les Israéliens l’ont emporté 78-62. Bref, les riverains de la Dyle doivent résorber un retard de 16 unités. A une poignée de secondes du terme, les Anversois mènent 74-72 et s’acheminent vers une inexorable élimination. Après un temps mort, stupéfaction générale à la « Groentehal » (sur laquelle je reviendrai) quand un Racingman s’en va marquer volontairement dans son propre panier. Explication : les « Vert et Blanc » espéraient ainsi porter la marque à 74 partout tout en misant sur un incroyable retournement de situation dans la prolongation. On s’en doute, le Maccabi proteste avant de porter plainte à la FIBA qui lui donne raison et inflige un score de forfait (0-20) aux troupes de Charlie Van Heester qui n’est pas le dernier des finauds…

Il faut préciser qu’il dispose d’une bande de joyeux roublards avec les Steveniers, Loridon, Dierckx, Hillen et autre Van Kerrsschaever. Quant à la paire UB, elle est composée de Bustion et de Clark (photo) qui décèdera prématurément après avoir tenu plusieurs boutiques à… Paris. Sur le cliché ci-dessus, vous le voyez en action, le 22 février 68, face à un Spartak Brno s’inclinant 88-79. Pour info, les Tchécoslovaques – comme on disait à l’époque – s’appuyaient principalement sur Pistelak (futur Malinois de 69 à 71) ainsi que sur Konvicka signant à l’été ’69 au… Standard de Liège.

Comme promis, retour à la « Groentehal » du cru qui était un immense édifice accueillant en priorité le plus grand marché couvert aux légumes de Belgique. Et ce, grâce à sa parfaite localisation entre des métropoles comme Anvers et Bruxelles. Mais, ce n’est pas tout car l’imposant bâtiment abritait encore un terrain de hockey, un autre de handball (pour le club du Welta) et deux de basket. En cause, la rivalité exacerbée entre le Racing et Pitzemburg refusant d’évoluer sur une aire de jeu commune. C’est d’ailleurs à la fin de cette même saison 67/68 que les basketteurs quittaient la « Groentehal » d’un autre temps pour le « Winketkaai » piquant neuf où les deux cercles ennemis acceptaient enfin de se partager l’unique parquet. Mais, avec des buvettes… séparées. Faut pas exagérer !

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Racing Mechelen

« Avec Phil Gilbert, rien n’est impossible ! »

Pas d’Enfer du Nord ce dimanche. Un report qui fait les affaires de Philippe Gilbert ?

Ce dimanche, les passionnés de la Petite Reine ne vibreront pas devant ces forçats des temps moderne plongés dans l’Enfer du Nord. En effet, la mythique course s’achevant dans le célèbre vélodrome de Roubaix a été reportée au mois d’octobre. « Cela me semblait inévitable d’assister à ce report tant la France est encore plus durement touchée que la Belgique par le Covid » assure Nicolas Gustin.

Un report qui pourrait faire les affaires de Philippe Gilbert, pas au mieux actuellement. « En octobre, les pics de forme seront différents et bien malins ceux qui peuvent déjà prédire les futurs favoris. Cela peut être bien pour Philippe même si je pense que ce sera très compliqué de revenir au top du peloton. Mais avec Phil, rien n’est impossible ! », conclut le Hutois.

Le match des pivots et la perf’ hallucinante de Pallas Kunaiyi-Akpanah

La rencontre entre Namur Capitale et Liège Panthers fut le théâtre d’un magnifique duel entre Pallas Kunaiyi-Akpanah et Laura Henket. C’est la Nigériane qui l’a emporté grâce à une performance tout bonnement exceptionnel. Pour Julie Allemand, pas de match à cause d’une suspicion Covid dans l’équipe adverse.

A Namur, Laura Henket a livré une une excellente partie avec 19 points, 10 rebonds et 4 passes pour 25 d’évaluation. Mais en face, Pallas Kunaiyi-Akpanah était tout simplement survoltée. La Nigériane a compilé 29 points et 25 (!) rebonds pour 49 d’évaluation ! Comme, en plus, Hanne Mestdagh (13 points à 5 sur 6 aux tirs) ne ratait presque rien et que Kamilla Ogun (13 points, 9 rebonds et 7 passes) frôlait le triple-double, les Namuroises, outrageusement dominatrices au rebond (60 à 29), à la passe (22 assists à 11) ainsi qu’au niveau de l’adresse (45% contre 30%), s’imposaient 75-57. Pourtant, la rencontre fut plus équilibrée que ne laisse entendre ces chiffres. Les Liégeoises se sont admirablement battues et ne comptaient que quatre points de retard à la pause et cinq à la demi-heure avant de craquer dans le dernier quart.

Pour Julie Allemand, ce fut finalement un samedi de repos, la rencontre contre Landerneau ayant été annulée au dernier moment, ou presque. « Ce Samedi 10 Avril 2021, le BASKET LATTES MONTPELLIER ASSOCIATION devait disputer sa 20ème journée de Championnat LFB face à l’équipe de LANDERNEAU. La rencontre prévue au Palais des Sports de Lattes dans des conditions à huis clos était programmée pour un coup d’envoi à 18H30. La Direction du BLMA a été avisée que les joueuses de LANDERNEAU avaient été exposées à un cas COVID-19 positif lors de leur opposition face à TARBES (Mercredi 07/04). Dès lors, le protocole sanitaire d’urgence a été activé pour établir deux tests successifs (PCR / Antigénique). Les résultats révèlent à ce jour un cas positif dans l’effectif de LANDERNEAU. Aussi, le Président du BLMA a aussitôt informé les Élus territoriaux. Au regard du contexte et des risques exposés ci-dessus, le Maire de Lattes a publié un arrêt municipal annonçant la fermeture administrative du Palais des Sports de Lattes jusqu’à dimanche soir inclus. Par conséquent, la rencontre opposant le BLMA à LANDERNEAU est reportée à une date ultérieure. La FFBB devrait communiquer dans les plus brefs délais sur ce report. Les Présidents des clubs, les joueuses et entraineurs déplorent de ne pas pouvoir vous offrir ce match à distance, mais la santé de nos équipes demeure primordiale et prioritaire au jeu » peut-on lire dans le communiqué officiel de BLMA.

Crédit photo: Philippe Collin

« Cela va finir par payer »

Pour Liège & Basketball, Justin Kohajda revient sur le court revers concédé contre Grenade et préface le déplacement de ce week-end aux Baléares.

Justin, vous avez perdu de justesse contre Grenade. Est-ce votre faillite aux lancers qui a causé votre perte ?

Oui, c’est certain. Avec un 15 sur 29 aux lancers-francs, tu ne peux pas gagner dans un match crucial comme celui-là. Mais je pense que nous avons montré un bien meilleur visage que contre Alicante. Il faut continuer dans cette voie et cela va finir par payer.

Vous vous déplacez aux Baléares ce week-end. Encore un gros match en perspective ?

Oui, cela va se jouer au caractère, surtout, et au collectif.

Crédit photo: Real Valladolid

« Possible de performer sans être encore à maturité physiquement et athlétiquement »

Deux jeunes joueuses crèvent l’écran en Italie et en France: Matilda Villa et Juste Jocyte. Analyse de deux phénomènes en compagnie de Lola Paulus.

Nous vous en parlions récemment, en D1 Italienne, la jeune (16 ans) Matilda Villa cartonne et figure déjà parmi les meilleures joueuses de la compétition. « C’est clairement le type de joueuse que tout coach veut. Une petite guerrière qui score, c’est rare » souligne Lola Paulus qui sera à la tête de la R1 des Panthers la saison prochaine.

A Lyon, c’est la jeune (15 ans) Juste Jocyte qui engendre les plus folles espérances. « Quand elle rentre avec l’ASVEL, elle score à chaque fois. Elle est vraiment grande pour son poste » remarque Lola à propos de celle qui fut la plus jeune joueuse de l’histoire à disputer un match international à 13 ans (!) avec la sélection lituanienne. « Si elle progresse athlétiquement, elle peut vraiment devenir très, très forte. »

Outre un talent (très) rare, ces deux joueuses se démarquent par une incroyable précocité. Mais, de manière plus générale, les joueuses éclosent plus tôt à haut niveau que leurs homologues masculins. Une particularité qui n’échappe pas à Lola. « Certainement parce que, bien que ça évolue très vite, le côté athlétique est un peu moins important en dames. Il est possible de performer sans être encore à maturité physiquement et athlétiquement alors qu’en hommes c’est plus compliqué » analyse l’ancienne meneuse d’Alleur.

Avec pléthore de jeunes talents chez les Panthers, Lola est à « the right place » pour contribuer au développement des futures vedettes de la TDW1 belge.

« J’ai cavalé après Andrew Bogut »

Nico Paulus est sans doute l’un des joueurs les plus loquaces de la région et nous offre un savoureux « Thé ou Café ».

Nico, tu es plutôt passe ou panier ?

C’est compliqué de choisir. Si c’est comme j’ai envie d’être (bien) vu, c’est les deux. Mais, raisonnablement, je dois dire panier. Mes anciens coéquipiers rigoleraient trop fort si je disais passe (rires).

Attaque ou défense ?

Attaque car avec ma défense légendaire sur les « backdoor cuts », je ne peux pas prétendre répondre défense (rires).

Plutôt Netflix ou cinéma ?

Mon canapé est trop important pour répondre cinéma (ndlr: à noter qu’à Malmédy on trouve une salle de ciné remplie de canapés). Mais bon, Netflix, désormais, j’ai fait trois fois le tour…

Burger ou pizza ?

C’est du cinquante-cinquante. Mais j’ai récemment tenté la pizza quatre fromages avec des épinards, c’était top !

Tu préfères les city-trips ou les vacances à la plage ?

J’ai passé de bons moments lors de city-trips mais cela ne colle plus trop à ma philosophie. C’est un peu la version consumériste du tourisme: expérience de dépaysement rapide, facile, à deux clics sur internet. Désormais, je suis partisan de prendre le temps, partir plus longtemps, et aussi réfléchir davantage en amont. Si nous avons tant besoin de dépaysement et d’éloignement de notre quotidien, c’est que nous avons peut-être des choses à changer dans notre vie de tous les jours pour y être mieux.

Plutôt LeBron ou Curry ?

J’ai grandi en idolâtrant Carter et surtout Iverson (ndlr: on en revient aux paniers). Mais à l’heure actuelle, ouais, c’est plutôt Curry. En 2013, avant qu’il ne devienne celui qu’il est maintenant, j’ai été le voir à Oakland, tout seul dans mon gradin avec les supporters des Warriors, à quinze mètres du terrain avec une place que j’avais obtenue pour douze euros: quel kiff ! J’étais là à pleurer comme un c** et à frissonner pendant la présentation des équipes ! Déjà à l’époque, c’était le messie.

Tu as d’ailleurs une autre anecdote à nous partager ?

Oui. J’étais en voyage universitaire dans la Silicon Valley et pendant que j’étais dans un magasin pour acheter une casquette des Warriors, mes potes de l’unif – des non-basketteurs – qui m’attendaient ont vu Bogut passer à deux mètres d’eux. En sortant du magasin, ils me l’ont dit. J’ai couru mais je ne l’ai jamais retrouvé. A ce jour, je ne sais toujours pas si mes potes me charriaient pour me voir courir comme une biesse où s’ils étaient sincères. Toujours est-il que cela les a marqués et qu’ils m’offrent parfois des posters d’Andrew Bogut à mon anniversaire pour se foutre de ma g***** et se rappeler de ce bon moment qu’ils ont vécu en m’observant cavaler (rires) !

Plutôt Standard ou Anderlecht ?

Standard par affiliation territoriale mais le foot, en particulier la D1 belge, m’intéresse autant que le championnat moldave de Molki, ça ne veut donc pas dire grand chose.

Et enfin, thé ou café ?

Plutôt café depuis que j’ai fait un super voyage en Colombie il y a deux ans. Avant, je n’en buvais jamais.

Belinelli cartonne mais Kazan arrache la belle !

Malgré une performance époustouflante de Marco Belinelli, la Virtus Bologne s’est inclinée de justesse, 85-81 contre Kazan. Une belle devra départager les deux formations qui visent la finale.

Qui de Bologne ou de Kazan rejoindra Monaco en finale de l’EuroCup ? Difficile de s’avancer tant les deux équipes semblent proches. Après avoir remporté la première manche de quatre unités, c’est par le même écart que les Bolonais se sont inclinés ce vendredi, 85-81. Pourtant, Belinelli avait endossé son costume de gala (33 points) mais Teodosic était lui moins fringuant que lors de la game 1. Au bout du suspens, Kazan arrachait ainsi la victoire et une belle de tous les dangers.

« Ils étaient vraiment agressifs, ils ont eu 10 lancers francs de plus que nous, évidemment en raison de leur agressivité ici à la maison. Je n’ai pas aimé les balles perdues de la première mi-temps. Ce que nous avons préparé, nous ne l’avons pas bien fait. Nous avons réalisé 9 balles perdues et cela a donné confiance à l’UNICS. Ils savent jouer et ont de nombreux porteurs de balle talentueux. Ils contrôlaient le match mais à la fin nous avons eu une chance de le gagner. Nous avons péché. Nous verrons mercredi, nous continuerons à nous battre. C’est bien de jouer devant les fans, c’est la première fois pour nous cette année, et ça a vraiment été une aide pour Kazan. Si nous avions nos fans dans notre arèna, nous serions très, très heureux, mais malheureusement nous ne pouvons pas les avoir » a déclaré Sasha Djordjevic après la rencontre.

https://www.youtube.com/watch?v=IIsIkFsx4Ok

Crédit photo: Virtus Bologne

Mukubu en double-double, Mihailovic toujours aussi intenable

Malgré la bonne prestation de Wen Mukubu en double-double et le presque « triple-simple » de Niels Marnegrave, Limburg s’incline contre les Okapis d’un très bon Mihailovic.

Vladimir Mihailovic (26 points à 65% aux tirs, 3 rebonds et 4 passes pour 29 d’évaluation) continue de dominer le basket belge et, dans son sillage, Alost s’impose à Limburg, 79-87.

Marnegrave (4 points, autant de rebonds et de passes décisives) et Wen Mukubu (14 points et 10 rebonds) ont fait le taf mais les locaux, en l’absence d’Ajay Mitchell, ont dû reconnaitre la supériorité de leurs invités. Après un bon début de saison, les Limbourgeois marquent le pas et voient – virtuellement tant le classement est difficilement lisible – Malines et Charleroi leur passer devant au général.