« Un match très musclé »

Au four et au moulin, Francis Torreborre a aidé Kolin à s’extirper du piège tendu par Pardubice et à mener deux à zéro dans ce premier tour des Playoffs.

Dimanche, Francis Torreborre et Kolin débutaient leurs Playoffs par une victoire 92-87 contre Pardubice. Lundi, rebelote, Francis (6 points, 5 rebonds et 6 passes), au four et au moulin, et Kolin remportaient une seconde victoire, 103-95, au terme d’une partie âprement disputée. « Ce fut un match assez musclé, avec beaucoup de contacts. Deux joueurs furent même exclus – un de nos adversaires et notre capitaine – suite à une échauffourée. Nous avons su prendre l’avantage en deuxième mi-temps pour remporter une très belle victoire collective » analyse le Liégeois. « Nous sommes très contents de mener deux à zéro et nous irons jeudi à Pardubice pour conclure et réaliser le sweep. »

Une rencontre très physique !

Crédit photo: Kolin

« Encore beaucoup à apprendre des plus anciens »

Comme ses partenaires, Maxime Pluys n’a guère hésité à poursuivre l’aventure aux Argilières. Entretien.

Maxime, comment vis-tu ce second confinement ?

Cela devient vraiment long sans basket, cela devient insupportable. Vivement la reprise !

Tu as décidé de prolonger à l’Etoile Jupille. Une décision facile à prendre pour toi ?

Oui, je ne me suis pas posé trop de questions, ce choix me semblait logique. Nous avons un bon groupe soudé, un coach ambitieux qui me fait confiance et des supporters en feu chaque semaine: cela me semblait évident de continuer avec Jupille. De plus, nous avions bien débuté lors de nos matchs de amicaux et de Coupe AWBB, nous avions vécu une bonne préparation et nous avions ensuite été stoppés dans notre élan.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine ?

Nos motivations et nos objectifs seront les mêmes que ceux que nous avions avant d’entamer cette saison.

Avoir bénéficié d’une plus longue préparation peut-il être un sérieux avantage pour vous la saison prochaine ?

Certes, le fait d’avoir eu une préparation plus longue était un avantage pour nous, nous avions pu retrouver doucement la condition physique et le chemin vers le filet. Mais avec l’arrêt de cette saison, nous allons devoir récupérer la condition que nous avions lors de la fin de notre préparation. Nous attendons juste le feu vert pour nous entrainer.

Votre effectif demeure identique ou presque. Cette stabilité peut-elle aussi vous servir ?

Que le noyau reste le même est en tout cas vraiment une très bonne chose.

Penses-tu qu’il sera plus facile pour les jeunes joueurs que pour les plus anciens de retrouver le rythme après une si longue trêve forcée ?

Pas nécessairement, tout dépend de la préparation et du niveau de condition physique qu’auront les anciens. A ce niveau-ci, nous les jeunes débordons d’énergie mais par rapport à l’expérience, nous avons encore beaucoup à apprendre des plus anciens.

« Intensité, envie et culture basket »

La P1 Dames de Spa a été honorée lors de la remise des mérites sportifs de la « Perle des Ardennes ».

Grâce à leur victoire en Coupe de la Province dans un Hall du Paire en ébullition, la P1 bobeline a été honorée par Cité thermale. Un reportage de Védia est à découvrir ici.

Sous la houlette de Quentin Desert, les Spadoises ont réussi une saison brillante conclue en apothéose dans la mythique salle pepine avant que le Covid ne vienne tout stopper, au grand dam des passionnés. « Avec les Dames de Spa, j’ai vécu une saison géniale et je leur dois énormément » soulignait Quentin Desert. « Elle m’ont permis d’évoluer dans mon coaching et de vivre des moments géniaux. »

Désormais coach de la R1 du BC Verviers, celui qui avait également gagné la Coupe comme joueur avec Stavelot a savouré son expérience avec les Bobelines. « Contrairement à ce que certains disent, il y a de l’intensité et de l’envie dans le basket féminin, de la culture basket aussi » souriait-il.

« Clair, net et sans bavure ! »

Deux ans plus tard, Terence Gabriel se prête à nouveau à l’exercice du Thé ou Café. Ses préférences ont-elles changé ?

Terence, tu es plutôt passe ou panier ?

Je suis plutôt passe que panier. J’aime effectuer la dernière passe ou la passe décisive qui amène un panier facile. Et si je peux soigner le geste, c’est encore mieux.

Et attaque ou défense ?

Depuis que je coache, je suis bien plus défense qu’attaque ! Une bonne défense te fait gagner des matchs et des titres ! Si tu marques 30 points et que ton vis-à-vis en tape 32, ça n’aura servi à rien. L’effort collectif est primordial. Si tout le monde défend de la même manière, on peut parler de l’ADN de l’équipe. Mais s’il n’y a que deux ou trois joueuses sur cinq qui font le boulot, on parlera alors plutôt d’une équipe agressive, méchante.

Plutôt Netflix ou cinéma ?

En ce moment, je suis clairement plus Netflix que cinéma ! J’aimais bien à l’époque me rendre au cinéma de temps en temps, quand il y avait un bon film à l’affiche. Mais « Netflix and chill » reste une valeur plus sûre.

Pizza ou burger ?

Difficile de départager la pizza du burger mais je penche tout de même pour ce dernier car il y a eu beaucoup plus « d’innovations » qui sortent de l’ordinaire ces derniers temps pour les burgers.

City-trip ou vacances à la plage ?

J’aime encore bien partir en city-trip quelques jours pour découvrir une ville ou un pays ou pour un déplacement européen dans le cadre du foot mais j’opte quand même pour les « vacances à la plage » au soleil – ou au ski ! – durant une semaine ou plus !

Plutôt LeBron ou Curry ?

Avec les années, j’apprends à apprécier Curry car je le trouve moins arrogant qu’avant mais je reste clairement dans la « Team LeBron ». Sa longévité, son éthique de travail, son exemple sur et en dehors du terrain, sa domination… Tout cela m’impressionne toujours autant.

Anderlecht ou Standard ?

Standard ! C’est clair, net et sans bavure, depuis toujours et pour toujours ! J’ai vécu des moments mémorables grâce à cette passion footballistique et j’espère en vivre encore beaucoup.

Et enfin, plutôt tu es plutôt thé ou café ?

Je suis plutôt thé que café, je crois n’avoir bu qu’un seul café dans ma vie, le lendemain d’une sacrée cuite (rires).

Un dernier mot ?

Vivement le retour sur les terrains et autour, ça devient long. Courage à toutes et tous !

N.B. : La premier « Thé ou Café » du coach des White Tigers et de la régionale Dames de Belleflamme est à (re)découvrir ici.

Loubry brille et les Kangourous dominent le Spirou au Winketkaai

Malines se reprend en dominant le Spirou, 86-69.

Après s’être inclinés de justesse à Anvers, les Kangourous avaient à coeur de se reprendre et de rester correctement positionnés pour les Playoffs. Face à un concurrent direct, Loubry (18 points et 6 passes), Thompson (18 points et 13 rebonds) et les locaux ont fait le job en prenant un bon départ pour compter sept unités d’avance après dix minutes, 9 à la pause, 13 à la demi-heure et 17 au coup de sifflet final.

Jamais Lambrecht (21 points et 6 rebonds), Fogang (13 points), Libert (14 points, 5 rebonds et 4 passes) et les Carolos n’ont semblé en mesure de rivaliser avec leurs hôtes pour la victoire. Cette défaite du Spirou 86-69 au Winketkaai permet à Limburg, malgré son revers à Alost, d’assurer provisoirement sa cinquième place alors que Louvain, victorieux d’Anvers, revient à parfaite égalité des Carolos tandis que Malines compte un succès de moins mais avec trois matchs de moins au compteur. La dernière ligne droite s’annonce particulièrement excitante !

Crédit photo: Philippe Collin

Mayombo, reine d’Allemagne

Par où commencer après ce week-end d’exception émaillé successivement par le gain de la coupe de France par le duo Petit-Allemand et le titre allemand décroché par Emmanuella Mayombo ? Quant à Torreborre, il ne chôme pas en Tchéquie tout comme Gorgemans à Denain. Ce sont les infos d’EMCE.

Stars Keltern, champion d’outre-Rhin avec son inattendu trio belge

Keltern attendait un nouveau sacre depuis 2018. C’est chose acquise depuis hier en début de soirée quand la formation locale infligeait un troisième revers consécutif (95-69) aux surprenantes « Panthers » d’Osnabrück. L’affaire était dans le sac dès la mi-temps avec un marquoir affichant un réconfortant 53-32. Et ce, après le triomphe récent en coupe d’Allemagne. On l’ignore souvent, mais Emmanuella Mayombo (photo), l’exemplaire capitaine locale, n’est pas l’unique belge du cru. La meneuse liégeoise a ainsi à ses côtés la prometteuse, Hatty Nawezhi, ainsi que Romina Ciappina, l’assistant coach. Bref, le basket francophone est très bien représenté dans ce joli coin de la Forêt Noire.

Montpellier : Julie Allemand aux anges et Thibaut Petit à l’étranger

Après l’insoutenable suspense menant au succès de Lattes/Montpellier en coupe de France. Voici les réactions de nos acteurs principautaires. D’abord celle de Julie Allemand, sur France Bleue Hérault : « Je suis carrément KO. Il est clair que l’on n’a pas livré notre meilleur match de la saison, mais on s’est fait plaisir en arrachant ce trophée. » Sur Védia, Thibaut Petit se laissait aller à certaines confidences : « Après la coupe, comment ne pas rêver à un doublé ? D’autant que nous ne cessons de monter en puissance. Quant à mon avenir, il se situera à nouveau à l’étranger mais dans un pays où je n’ai pas encore travaillé jusqu’ici. » Reste à savoir si ce sera en basket féminin ou masculin et où ? On devrait être vite fixé…

Amaury Gorgemans (ex-Liège Basket), d’emblée titularisé à Denain Voltaire

Tout comme son transfert, la mise en action n’aura pas tardé pour Amaury Gorgemans. En effet, l’ancienne « tour de contrôle » liégeoise était d’emblée titularisée, ce week-end, au sein du cinq majeur de Denain Voltaire (Pro B). Amaury obtenait un temps de jeu de 17 minutes, enfilait 6 points et gobait 4 rebonds. Suffisant pour permettre à sa phalange d’adoption de prendre le meilleur (90-81) sur Vichy/Clermont. Une équipe de l’Allier où évolue James Washington passé par Pepinster en 2013/2014.

Les Principautaires hors frontières font l’affaire

Week-end d’exception car, à une exception près, tous les Principautaires de l’étranger l’ont emporté. En hommes, l’Hapoel Holon (De Zeeuw 13 p, 7 r) domine (90-85) Bnei Herzliya. Idem pour Valladolid (Kohadja 2 p) qui écarte (78-91) Almansa. Retour aux affaires pour Van Ounsem (2 p) avec Bordeaux, vainqueur (84-75) de Rueil. Kolin (Torreborre 0 p) se paye (92-87) Pardubice et ces mêmes antagonistes se revoient dès ce soir (20 h 15) en quarts de finale des playoffs tchèques. Au rayon féminin, faut-il préciser que Montpellier (Allemand 22 p et MVP) ont gagné (75-74) la coupe de France aux dépens de Charleville-Mézières ? Pas mal non plus le titre de championne d’Allemagne décroché par Emmanuella Mayombo (7 p) avec Keltern au détriment d’Osnabrück. Quant à l’exception confirmant la règle, elle concerne les Conternoises de Fabienne Fuger, logiquement évincées (50-87) par Dudelange.

La télé crève l’écran

Pour une fois, cette rubrique ne sera pas consacrée à un match mais à un film ayant le basket pour « acteur » principal. Il s’agit de « La Finale » (avec Thiery Lhermitte) diffusé à 20 h 40 sur la Une.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Stars Keltern

Véritable « off day » des Limbourgeois au Forum

Alost a sous doute pris une option définitive sur la quatrième place au général en giflant Limburg, 83-50.

Un véritable « off day » comme chaque équipe en connait une fois dans sa saison, c’est en quelque sorte le résumé que nous pourrions faire du déplacement de Limburg à Alost. Cueillis à froid dans un Forum résonnant vide, les visiteurs, dominés dans tous les secteurs de jeu (44 rebonds à 31 pour Alost, 51% d’adresse aux tirs contre 24% pour Limburg), subissaient totalement les dix premières minutes et se retrouvaient déjà menés 23-9. Dans le second quart, Mihailovic (13 points et 7 passes), McGriff (21 points) et Maras (7 points et 11 rebonds) en remettaient une couche pour tuer définitivement tout suspens. A la pause, le marquoir indiquait 47-24.

La seconde période était un peu plus équilibrée mais toujours en faveur des Okapis alors qu’Yves Defraigne optait résolument pour reposer ses cadres et faire tourner son effectif (douze Alostois ont foulé le parquet). Si Mitchell (2 rebonds, 1 passe et 1 interception) restait muet – ce qui peut aussi expliquer les difficultés offensives des Limbourgeois -, Mukubu (8 points, 3 rebonds, 2 passes et 4 steals) compensait sa maladresse par une certaine activité. Avec 8, Niels Marnegrave (7 points, 3 rebonds, 2 passes et 1 interception) récoltait la meilleure évaluation limbourgeoise alors que pas moins de trois visiteurs bouclaient la partie avec une éval’ négative. Sur le terrain, l’écart continuait de grimper et le score se fixait définitivement à 83-50.

Avec cette victoire, les Okapis s’assurent pratiquement de finir la saison régulière dans le Top 4 et de bénéficier d’un premier tout de Playoffs plus abordable. Le revers d’Anvers a Louvain peut même inciter les Alostois à aller arracher une place sur le podium.

Crédit photo: Philippe Collin

« On croit tous en lui »

Thibodeau sera-t-il élu Coach of the Year ?

En ramenant les Knicks, actuellement quatrièmes à l’Est, sur le devant de la scène, « Thibs » entre de facto, ou presque, dans la course au trophée de Coach of the Year. Son jeune poulain RJ Barrett est en tout cas son premier supporter. « Il a intérêt à être dans la course pour le trophée de Coach Of The Year. On croit tous en lui. Il a fait un travail exceptionnel pour redresser l’équipe. La manière dont il nous fait gagner et jouer dur… tout le monde pousse. Tout est génial aux Knicks » a déclaré le Canadien à la presse US.

Idris Lasisi, stop ou encore ?

Peu à la fête cette saison avec Malines, Idris Lasisi s’interroge sur la suite à donner à sa carrière.

Avec seulement 13,7 minutes de jeu (pour 1 point et 1 rebond), Idris Lasisi n’est guère à la fête cette année avec Malines. De quoi légitimement s’interroger sur la suite à donner à sa carrière. Ainsi, dans un entretien accordé à Het Laatste Nieuws, le Louvaniste affirme ne pas vouloir jouer en D1 jusqu’à 37 ans comme Domien Loubry mais que s’il se sent bien physiquement et mentalement, il pourrait continuer une année supplémentaire. Dans le cas contraire, le frère d’Elias – qui cartonne en Allemagne et est déjà assuré de participer aux Playoffs – envisagerait de se tourner vers l’enseignement.

Crédit photo: PP Photography Amateur.

« J’aime lire le jeu et prédire où la balle va arriver »

Intronisé dans le starting five pour suppléer Lovre Basic blessé, James Potier a livré une excellente prestation à Limburg. Interview.

James, en l’absence de Lovre Basic à Limburg, tu savais que tu allais devoir augmenter ton apport offensif ?

Je savais surtout que j’allais recevoir davantage de responsabilités de manière générale et donc, d’office, je me devais d’apporter plus offensivement.

Du coup, as-tu abordé ce match différemment ?

J’aborde tous les matchs de la même façon mais étant donné que j’ai commencé dans le « starting five », j’étais beaucoup plus concentré et j’ai pu rentrer plus facilement dans le match, c’est sûr.

Tu as livré une très belle prestation avec en point d’orgue tes sept (!) interceptions. Est-ce un domaine dans lequel tu as toujours eu des facilités ?

Oui, les interceptions ont toujours été l’un de mes points forts. J’aime lire le jeu et prédire où la balle va arriver.

Que vous a-t-il manqué – outre Gorgemans et Basic – pour l’emporter à Limburg ?

Ce qu’il nous a manqué, c’était de la rigueur en défense. Car dès que nous parvenions à faire quelques « stops » en défense, les paniers suivaient derrière avec notre jeu collectif.

Que devrez-vous améliorer pour votre prochain déplacement à Alost, le trente avril prochain ?

Nous devrons jouer de la même façon qu’à Limburg en effaçant les moments de flottement que nous avons connu. Parce que le score final chez les Limbourgeois ne reflète pas la rencontre, il a suffi de quelques minutes sur le match lors desquelles nous nous sommes relâchés pour que cela se paie cash.

Crédit photos: Philippe Collin