« Envie de tout arracher pour arriver à la victoire »

Ce vendredi, cinq affiches sont au programme avec la réception des Bears par Liège, le duel des extrêmes entre Ostende et le Brussels, le choc entre Mons et Anvers, un match offensif en perspective entre Okapis et Carolos et la confrontation entre Limburg et Malines.

Mardi, contre Malines, Liège n’est pas passé bien loin de la victoire. « C’est un tout qui fait que nous ne sommes pas repassés devant au marquoir. L’énergie dépensée pour revenir au score implique inévitablement des fins de matchs difficiles – avec un manque de concentration par moments. Le roster des équipes adverses leur permet parfois de faire la différence sur une action individuelle. Et le manque de rotations que nous connaissons pour le moment avec autant de joueurs blessés que valides explique sans doute aussi ce résultat » analysait Christian Camus. Il conviendra donc de bien démarrer la rencontre face à des Bears très solides mais qui réussissent plutôt bien aux Principautaires (déjà deux victoires contre les Louvanistes). « Nous devrons jouer de la même manière que contre les Kangourous, avec notre envie qui est de tout arracher pour arriver à la victoire » assure Edouard Duperroy, très performant et clutch mardi contre les Malinois.

Duel des extrêmes à la Côtes avec la réception du Brussels, lanterne rouge, par Ostende, leader du championnat. Si les Bruxellois n’ont plus rien à jouer cette saison et s’attèlent déjà à préparer la suivante, les locaux se doivent de l’emporter après leur revers en sous-effectif contre Alost sous peine de voir les Montois revenir à égalité en tête du classement.

C’est justement une affiche qui attend les Renards qui accueilleront des Anversois qui semblent retrouver des couleurs. Si Mons voudra afficher sa suprématie à domicile, les Giants se doivent de l’emporter pour éviter d’être rejoints par les Okapis.

En effet, en recevant le Spirou, les troupes d’Yves Defraigne ont un beau coup à jouer pour remonter à la troisième place du classement général. Une troisième place qui présente actuellement l’avantage d’éviter Ostende jusqu’en finale des Playoffs.

Les Playoffs, Limburg est certain de les disputer et semble bien accroché à sa cinquième place au général. Après leur courte victoire au Country Hall mardi, les Kangourous, eux, s’en rapprochent et voudront rapidement valider leur ticket. Le duel entre Mitchell et Loubry devrait valoir le détour.

« Je me crée une sorte de petite bulle »

Ces derniers matchs, Edouard Duperroy est davantage responsabilisé dans la raquette liégeoise et saisit pleinement sa chance. Entretien.

Edouard, comment analyses-tu votre court revers contre Malines ?

Nous avons fait une superbe et complète prestation après nos cinq première minutes difficiles. Le résultat est frustrant car nous avons tout donné.

Que devrez-vous faire pour décrocher la victoire contre Louvain ce vendredi ?

Nous devrons jouer de la même manière, avec notre envie qui est de tout arracher pour arriver à la victoire.

Avec le départ d’Amaury Gorgemans et la blessure de Ioann Iarochevitch, tu reçois davantage ta chance. Comment abordes-tu ces matchs où tu sais que tu vas affronter de sacrés clients et devoir répondre présent pour ta team ?

Je me crée une sorte de petite bulle pour être concentré et pouvoir tout donner dès que je rentre sur le terrain.

Avec ton mètre 93 et tes 90 kilos, tu es plutôt sous-dimensionné pour un poste 4. Comment compenses-tu ce déficit de taille et de kilos ?

En me donnant à fond à chaque moment sans jamais rien lâcher.

La saison n’est certes pas encore finie mais quels enseignements peux-tu déjà tirer de ta découverte du monde pro ?

Je ne peux en tirer que du positif car pouvoir déjà prendre du temps de jeu et de l’expérience avec mes coéquipiers et face à des adversaires talentueux et expérimentés est un vrai plus pour la suite.

Les highlights d’Edouard contre les Kangourous sont à (re)voir ici.

Crédit photo: Philippe Collin

Le Spirou est « à vendre »

En proie à de sérieux soucis financiers, le Spirou Charleroi est désormais en « transfert d’entreprise sous autorité judiciaire ».

Déjà mises à mal par la gestion des précédentes saisons, le Spirou Charleroi a vu ses recettes drastiquement diminuer – pour ne pas dire devenir inexistantes – suite à la pandémie généralisée et à ses conséquences. De quoi plonger encore davantage les finances du mythique club carolo dans le rouge au point d’en arriver à un point de non-retour.

« Eu égard à l’impact des effets de la crise sanitaire sur leurs situations financières, la SA SPIROU BASKET et l’ASBL SPIROU BASKET avaient sollicité la protection du Tribunal de l’Entreprise du Hainaut-Division Charleroi et obtenu, par jugement du 4 décembre 2020, l’ouverture de procédures de réorganisation judiciaire et un sursis de 6 mois. L’objectif de ces procédures était de formuler une proposition de remboursement aux créanciers par le biais d’un accord collectif.  Malheureusement, les mesures gouvernementales affectant directement les activités du groupe se sont poursuivies sans aucun assouplissement, interdisant toute reprise des activités nécessaires à la rentabilité de la SA SPIROU BASKET et l’ASBL SPIROU BASKET » explique le Spirou dans un communiqué officiel « Face à ce constat, les conseils d’administration ont pris la décision, en transparence avec Monsieur le Juge délégué chargé du suivi des procédures, de demander le changement de l’objectif des procédures afin de viser dorénavant le transfert de leurs activités sous autorité de justice. Le 29 avril dernier, le Tribunal a fait droit à cette demande et a désigné en qualité de mandataire de justice Me Karl DE RIDDER avec qui nous collaborons afin de garantir le succès de ces procédures. Les équipes dirigeantes ont décidé de soumettre au mandataire de justice une offre permettant de sauvegarder la continuité des activités sur le site du Dôme par le maintien de l’ensemble des emplois, sportifs et autres, des contrats conclus avec les partenaires, ainsi que les abonnements souscrits par les supporters. »

Crédit photo: Philippe Collin

Iaro le grand oublié !

Malgré une saison absolument remarquable, Ioann Iarochevitch n’est pas nommé pour le trophée du Belgian Player of the Year.

S’il est actuellement blessé au dos, Ioann Iarochevitch réalisait une saison exceptionnelle. Avec plus de 15 points (à 50% à deux points et 34% à trois points), 7 rebonds et 2 passes décisives de moyenne pour 19 d’évaluation, le polyvalent intérieur a aussi contribué à aider Liège à décrocher cinq victoires tout en n’étant pas lanterne rouge du championnat malgré le plus petit budget.

A plusieurs reprises, ce fils de diplomate a réalisé des cartons (28 points contre Louvain, 11 rebonds plusieurs fois, un presque triple-double contre le Brussels) pour porter sa formation à bout de bras. Mieux, « Iaro » a progressé sur ses deux principales faiblesses: les balles perdues et la régularité. Ainsi, le Liégeois perdait un ballon de moins par rencontre que la saison précédente (2,3 cette année) et, en dix-neuf matchs, il a dépassé la barre des dix points à dix-sept reprises !

Certes, Gillet, Schwartz et Lambrecht réalisent une excellente saison et les résultats collectifs de ces deux formations sont supérieurs à ceux de Liège mais après une telle saison, Iaro aurait mérité d’être aussi nommé pour le Belgian Player of the Year. « Je pense qu’il faut avoir des objectifs pour pouvoir bien avancer. La saison est encore longue, ce n’est donc pas quelque chose à quoi je pense non-stop mais c’est dans un coin de ma tête. Toutefois, je sais qu’il faut gagner des matchs avant tout, c’est le plus important. Si je peux aider à faire gagner l’équipe en performant régulièrement, alors nous pourrons en reparler en mai » nous avait d’ailleurs confié Ioann mi-février au sujet du trophée de Joueur belge de l’année. Même ses adversaires savent lui rendre hommage. « On voit vraiment que Iaro a repris confiance en son jeu après des années difficiles à Charleroi et Malines et joue à 100% de son potentiel. C’est vraiment un atout pour Liège, il est impressionnant dans sa manière de jouer et de développer son jeu » nous avait ainsi affirmé Olivier Troisfontaines lorsque nous lui avions demandé quels joueurs l’avaient impressionné depuis le début de saison. Et si l’intérieur aux mains d’argent ne figure pas dans le trio choisi par la ligue, nul doute que ses coéquipiers, son staff et les fans savent que c’est bien lui le MVP de la saison des Principautaires.

Crédit photo: Philippe Collin

Euroligue sous chapiteau ?

Les protégés du Prince Albert peuvent désormais évoluer en Euroligue. Mais, où ? Trois joueuses viennent de prolonger leur séjour à Namur. Dont la prometteuse Hesbignonne, Sarah Matthys. Amusant : ce soir, De Zeeuw opposé à un ancien Montois et à un ex-Bruxellois. Ce sont les infos d’EMCE.

Vainqueur de l’EuroCup, Monaco a son ticket pour la C1 mais quel… cirque !

A l’évidence, le club du Rocher ne s’attendait pas à remporter l’EuroCup. Conséquence de cette consécration, les Monégasques ont gagné leur ticket pour l’Euroligue. Une compétition qui engendre d’importantes obligations. Comme celle d’évoluer dans une salle comportant plusieurs milliers de places. Or, le repère de la Roca Team peut juste accueillir 3000 spectateurs à tout casser. Et, vu l’exiguïté de la Principauté, il est impossible de l’agrandir. Grand supporter du club, le Prince Albert est intervenu dans « Monaco Matin » : « Nous allons faire le maximum pour ne pas devoir aller jouer à l’étranger (ndlr : lisez en France). Pour l’heure, il n’y a qu’une solution. A savoir, le chapiteau de Fontvieille (photo), mais il est occupé tout au long de l’année par d’importantes manifestations de prestige. D’où un réel manque à gagner en vue pour ses gestionnaires car le club y serait quasi en permanence tout au long de la saison de basket. » Parmi les évènements évoqués par le Prince : le fameux Festival International du Cirque.

Namur sur son nuage : les Mosanes toujours avec Range, Viana et Matthys

« Never change a winning team ! » Raison pour laquelle, les nouvelles championnes de Belgique se sont empressées de prolonger le séjour à St-Servais de trois de leurs éléments. Au rayon étranger, on retrouve l’Américaine, Courtney Range (souvent décisive) et la Portugaise, Inès Viana (plus motivée que jamais après sa grave blessure). A un niveau plus régional, la Huccorgnoise, Sarah Matthys, rempile également et devrait ainsi franchir un palier supplémentaire. Pour rappel, la fille d’Isabelle Lenoir a déjà transité par l’Alliance Flémalle, le Mosa, Alleur et Braine.

Deux anciens « Belgicains », ce soir, sur la route de Maxime De Zeeuw

Faut-il rappeler que c’est à 19 heures que l’Hapoel Holon se frottera à San Pablo Burgos ? Pour l’occasion, Maxime De Zeeuw (interview à lire ici) se trouvera confronté à deux joueurs ayant déjà foulé nos parquets. Dont Dejan Kravic (31 a, 2,11 m) qui ne s’éternisa guère dans la capitale. Et pour cause puisqu’il porta le maillot du Brussels l’espace de trois matches (deux amicaux et un en championnat). « Nous ne pouvons le garder car il n’a manifestement pas le niveau », concluait à l’époque le staff de Neder. Depuis, le gaillard est quand même devenu champion d’Italie avec Bologne, a remporté l’an passé la Ligue des Champions et se retrouve dans l’actuel « Final 8 » de cette même compétition avec les Espagnols. Moralité : tout le monde peut se tromper. Quant à la manœuvre ibérique, elle est dirigée par Omar Cook (39 a, 1,87 m). Un Etatsunien qui entama son périple européen avec Mons et dont le tout premier match sur le Vieux Continent se situait au Paire. Je le vois encore débouler sur le parquet. C’était le samedi 29 octobre 2005, il avait enfilé 16 points pour des Renards l’emportant 76-78. Depuis, le garçon est devenu monténégrin. Par on ne sait quel miracle…

La télé crève l’écran

Dès 19 heures, Eleven Sports 2 vous proposera le rendez-vous importantissime des Israéliens chers à l’Hesbignon d’adoption face à Burgos.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : AS Monaco

Fournier brille pour son retour à Orlando, le chassé-croisé continue entre Suns et Jazz

Les Celtics se sont imposés 96-132 en Floride.

Fournier (18 points, 5 rebonds et 4 passes) a réussi son retour en Floride. Tatum (27 points et 7 rebonds) et Walker (32 pions) aussi étaient en forme et le Magic n’a pas su inquiéter les Celtics.

Bagley (31 points et 12 rebonds) fut capital dans le succès des Kings à Indiana, 93-104.

Le chassé-croisé entre Phoenix et Utah continue. Les Mormons se sont imposés 126-94 contre les Spurs tandis que Booker (30 pions) et les Suns s’inclinaient à Atlanta, 135-103.

Jokic, Embiid et Lillard hyper productifs

Sur un temps de jeu relativement « faible », Nikola Jokic, Joel Embiid et Damian Lillard ont noirci la feuille de stats et Portland, Philly et Denver ont gagné.

32 points, 12 rebonds et 6 passes en seulement 29 minutes pour Jokic. Avec le soutien de Campazzo (16 points, 9 rebonds et 4 passes), le Serbe et les Nuggets ont dominé New York 113-97.

32 points et 9 passes en 31 minutes pour Lillard à Cleveland et victoire des Blazers 105-141.

34 points et 12 rebonds en 25 minutes pour Embiid à Houston et large victoire des Sixers malgré un Olynyk (27 points, 11 rebonds et 8 passes en presque triple-double.

Westbrook et Beal, le duo presque gagnant des Magiciens

Avec Bradley Beal au scoring et Russell Westbrook en triple-double, les Wizards ont failli créer l’exploit à Milwaukee.

Avec un nouveau triple-double (29 points, 12 rebonds et 17 passes), Russell Westbrook s’est encore rapproché du record d’Oscar Roberton. Bradley Beal a, lui, fait parler la poudre avec 42 pions. Les deux Magiciens ont tout tenté mais Washington est tombé un rien trop court, 135-134, face à la force collective des Bucks.

Anthony Edwards, Rookie of the Year ?

La pépite des Wolves a claqué 42 points cette nuit avec des pourcentages hallucinants lors de la réception de Memphis.

Chris Finch peut compter sur une sacrée pépite. En lice pour le ROY, Anthony Edwards a signé une perf’ de ouf: 42 points à 17 sur 22 dont 8 sur 9 de loin, 6 rebonds et 7 passes. Mais, en face, Morant (37 points et 10 passes) aussi était bouillant et les Grizzlies l’ont emporté de justesse, 135-139.

Clap de fin pour Darius Washington au Brussels

Le Brussels, lanterne rouge de D1 belge, perd son meneur US.

Comme Liège, le Brussels est frappé par la guigne. Pas épargnés par les blessures et le Covid cette saison, les Bruxellois devront se passer des services de leur meneur américain pour les dernières rencontres. « Fin de saison pour Darius Washington. Notre meneur DWash souffre d’une fracture du pouce droit et il sera écarté des parquets jusqu’à la fin de la saison.Cela fait déjà quelques semaines qu’il souffre de cette fracture mais il avait décidé de forcer dessus afin de pouvoir continuer à aider l’équipe au maximum. Bon courage Darius et bonne guérison. Nous tenons à te remercier pour ton fighting spirit sur le terrain à l’entraînement comme en match » communique le club bruxellois sur les réseaux sociaux.

Crédit photo: Philippe Collin