« Pas encore discuté d’une prolongation de contrat »

Souffrant d’une fracture de fatigue au pied droit, Francis Torreborre espère tout de même pouvoir apporter son aide à ses coéquipiers ce dimanche contre Brno pour offrir la médaille de bronze à Kolin. Entretien.

Francis, vous avez bien négocié votre déplacement à Brno avec une victoire 85-92 à la clé.

C’est une bonne victoire. Il fallait aller la chercher en déplacement, ce qui n’était pas facile.

Tu n’as malheureusement pas pu apporter ton aide à tes coéquipiers.

En effet, je n’ai pas joué car le coach ne voulait prendre aucun risque. Je souffre d’une fracture de fatigue au pied droit, par contre ma cheville gauche va mieux.

Qu’est-ce qui a fait, selon toi, la différence en votre faveur ?

C’est l’expérience car, dans mon équipe, nous avons un mix de jeunes et de joueurs d’expérience alors que le noyau de Brno est extrêmement jeune. Cela nous a permis de mieux négocier certains moments importants du match.

Que devrez-vous mettre en place ce dimanche pour valider votre médaille de bronze ?

Il faudra directement prendre nos adversaires à la gorge et creuser immédiatement un écart. Nous n’avons que sept points d’avance, ce qui n’est rien. Nous devrons démontrer immédiatement à nos opposants que nous sommes chez nous et qu’ils ne réussiront pas à nous vaincre dans nos installations.

Joueras-tu ?

Je ferai l’échauffement et je verrai comment mon pied réagit. Si je vois que l’équipe est bien, je ne jouerais pas car il ne faut pas forcer et tout de même prendre en compte le futur.

La saison arrive à son terme, as-tu déjà eu des discussion avec les dirigeants de Kolin concernant une prolongation de contrat ?

Non, nous n’avons pas encore eu une discussion à ce propos. Les dirigeants se concentrent davantage sur le gain de la troisième place avant de se pencher sur le budget pour la prochaine saison. Je sais qu’ils m’aiment bien ici mais je ne sais pas quelles sont leurs intentions à mon encontre. Ce sera en tout cas intéressant de voir l’évolution de tout cela.

Crédit photo: Kolin

« Je pense qu’on va faire quelques week-ends sympas à la mer ! »

Après l’annonce des séries de TDM2, ce sont désormais les poules de la Coupe de Belgique qui sont connues.

En milieu de semaine, les poules de TDM2 étaient annoncées. Sans surprise, les sept équipes liégeoises se retrouvaient avec les équipes limbourgeoises, Louvain et Neufchâteau. Ce jeudi, le tirage au sort des poules de la Coupe de Belgique a eu lieu. « Les 41 équipes ont été réparties pour le 1er tour dans 9 poules et les rencontres de ce 1er tour doivent être jouées au plus tard pour le 12 septembre 2021. Les 2 premiers de chaque série ainsi que les 4 meilleurs 3e des poules seront qualifiés (22 équipes) pour les 1/16 de finales, ils seront rejoints par les 10 clubs de Euromillions League
Les 9 vainqueurs de poules et les 7 meilleurs 2eme auront l’avantage de jouer à domicile le weekend du 19 septembre 2021 dans le cadre des 1/16e de finales »
précise l’AWBB dans sa newsletter.

De solides adversaires pour tous nos représentants disséminés dans les poules A (Ninane et Tongres), B (Pepinster et Neufchâteau), C (Sprimont avec aussi le Gand de Boris Penninck), E (Comblain), F (Esneux), G (Spa) et H (Liège). « Je pense qu’on va faire quelques week-ends sympas à la mer ! », s’exclame Louis Titeca qui, avec Sprimont, défiera Falco Gent et Gent Hawks, Ypres et Gistel, l’équipe B du grand Ostende. Il sera intéressant de voir les anciens espoirs D1 de Liège – Meunier, Titeca, Nzisabira, Skrelja – face à ces quelques excellentes phalanges. Le spectacle devrait être au rendez-vous !

Crédit photo: Philippe Collin

« On touche du doigt les limites physiques et matérielles de la Principauté »

C’est rien de moins que le Prince Albert qui s’enthousiasme de la victoire de la « Rocca Team » en Eurocup et évoque le futur de la formation monégasque.

Comme de nombreux résidents monégasques, le Prince Albert s’est mué en supporter de la « Roca Team » lors de la finale d’Eurocup remportée contre Unics Kazan. « Quel suspense et quelle émotion ! C’était extraordinaireLes enfants n’étaient pas loin et j’ai poussé un cri tout simplement. Après j’ai eu plusieurs amis au téléphone pour partager ça et exprimer notre joie » confiait-il à Monaco Matin avant d’évoquer le futur de la formation principautaire en Euroleague avec, comme grande interrogation, la capacité de la salle Gaston-Médecin. “C’est la grande question. On sait, après avoir rencontré un représentant de l’Euroleague, que la capacité de la salle Gaston-Médecin pose un petit problème. On pourrait toujours envisager une dérogation mais on a bien compris que l’Euroleague ne veut pas trop faire d’exception pour que d’autres en demandent à leur tour (…) Ou alors de voir si les matches peuvent se jouer en dehors de la Principauté, c’est théoriquement possible. Est-ce que c’est souhaitable à long terme ? Je ne pense pas (…) Oui, il y avait l’idée du chapiteau de Fontvieille mais ça voudrait dire de le condamner et ne pas y faire d’autres manifestations. Ce sont de vraies questions et il faudra quelques réunions pour cogiter ensemble et imaginer les meilleures solutions. Ce n’est pas simple, on touche du doigt les limites physiques et matérielles de la Principauté.”

Enfin un pivot nommé MVP ?

Depuis 2000 et Shaquille O’Neal, aucun pivot ne fut élu MVP. Cela pourrait enfin changer cette année !

La NBA a livré les noms des prétendants aux différentes récompenses de fin de saison. Pour le trophée le plus prestigieux, celui de MVP, Steph Curry, meilleur marqueur de la ligue, est en lice face au roi du triple-double Nikola Jokic et au leader de la première équipe à l’Est, Joel Embiid. Aucun pivot n’a remporté le trophée de MVP depuis 2000, ce pourrait donc être enfin l’année des big men !

Mais, contrairement au « Big Cactus », Embiid et encore plus Jokic sont des pivots modernes, en phase avec l’évolution du jeu. Si le Camerounais reste plus traditionnel avec une domination physique et un jeu au poste, son adresse longue distance et sa technique balle en main le rendent très difficile à défendre. De l’autre côté du terrain, Embiid en impose aussi et aurait pu être nommé pour le DPoY.

La défense n’est pas le point fort de Nikola Jokic dont les qualités athlétiques ne sautent pas aux yeux même si le Serbe possède une sacré endurance (il a disputé tous les matchs des Nuggets cette année). Par contre, Jokic est sans nul doute le meilleur pivot passeur de la NBA et l’un des tous meilleurs, tous postes confondus. Véritable machine à triple-double, Jokic est le leader des Nuggets, prétendants au titre NBA et notre favori pour le MVP.

Wen « Boss » Mukubu reste le… Boss !

Si les Limbourgeois sont parvenus à vaincre Alost vendredi et à s’offrir une belle, ils le doivent en grande partie à Wen Mukubu auteur d’une prestation trois étoiles. L’ancien de Liège demeure un sacré client malgré les années qui passent et devra à nouveau briller si Limburg veut créer la surprise ce dimanche au Forum.

Comme pour François Lhoest, les années qui passent ne semble avoir aucun impact sur Wen Mukubu. Celui qui tournait à 16,5 points lors de la saison disputée avec Liège en 2012-2013 pèse encore 10 points, 6 rebonds et 2 passes avec Limburg cette année après près de quinze ans au plus haut niveau. Toujours très impactant physiquement, Mukubu se montre actif à chaque match avec une capacité rare à noircir la feuille de stats.

Ce vendredi, Mukubu a de nouveau prouvé qui était le « boss » ! Avec 25 points, 8 rebonds, 2 passes et 3 steals pour une évaluation de 32, l’ailier limbourgeois – qui devrait évoluer à Malines la saison prochaine – a brillé. Mieux encore, Mukubu fut décisif dans le money time pour permettre aux locaux d’éviter le retour des Okapis et offrir la victoire à sa formation.

Ce dimanche, Sacha Massot aura bien besoin de l’expérience, du scoring et de l’énergie de l’ancien Pepin pour tenter de créer l’exploit à Alost.

Crédit photo: Limburg United

Les Bears avaient rentré leurs griffes

Pas de miracle pour les Bears complètement dominés par les Giants.

Rien à dire, sur ce match, Anvers était au-dessus de Louvain. Les Giants ont directement pris le contrôle de la rencontre pour mener 16-20 après dix minutes et 31-41 à la pause. Maladroits de loin (4 sur 19) et en difficulté face à l’adresse des visiteurs (72% à deux points et 39% derrière l’arc), les Bears, dominés au rebond, voyaient l’écart enfler considérablement à la reprise malgré l’apport de Kriener (22 points et 4 rebonds), Delalieux (11 points et 7 rebonds) et Heath (13 points, 4 rebonds, 5 assists et 5 steals). A la demi-heure, le viatique des Anversois avait doublé, 46-66 et après dix dernières minutes en faveur du jeune Niels Van Den Eynde (14 points et meilleure évaluation côté visiteur) et de ses partenaires, Anvers s’imposait 62-92, rejoignant Mons en demi-finale des Playoffs.

Crédit photo: Philippe Collin

« Tous motivés pour accrocher la médaille de bronze et une place en Coupe d’Europe »

A Brno, Francis Torreborre – épargné à cause d’une fracture de fatigue – et Kolin se sont imposés 85-92, faisant ainsi un grand pas vers un ticket européen.

« C’est vrai que l’équipe a été un peu down car nous rêvions de cette finale. Mais nous allons nous donner à fond et nous battre pour cette troisième place car le club réalise une saison historique et veut cette médaille de bronze pour accrocher une place en Coupe d’Europe. Toute l’équipe est donc motivée pour ce challenge » nous confiait Francis Torreborre après l’élimination de Kolin en demi-finale des Playoffs et avant de se rendre à Brno pour disputer une série – à l’avérage – permettant de déterminer qui sera troisième du championnat. « Nous devrons nous donner à fond pendant quatre-vingt minutes en défense, ne pas laisser à notre adversaire l’impression qu’il peut nous battre et rapidement creuser l’écart – car cela se jouera au goal average. C’est ainsi que nous pourrons ramener la médaille de bronze à Kolin. »

Joignant le geste à la parole, les visiteurs effaçaient les six unités de retard concédées dans le premier quart-temps pour virer en tête à la pause, 44-47. En seconde période, l’explosif liégeois – sur le banc en raison d’une fracture de fatigue au pied – et ses partenaires parvenaient à accroître légèrement leur avance pour s’imposer 85-92. Dimanche, Torreborre et ses coéquipiers disputeront, à domicile, la manche retour. Une victoire ou une défaite de moins de sept points permettrait à Kolin de décrocher la médaille de bronze et un ticket européen.

Crédit photo: Kolin

« Pour moi, être champion, ce sont les playoffs. C’est ça le basket »

Tony Parker n’a que très peu goûté à la fronde des dix-huit capitaines de Jeep Elite qui ont demandé l’annulation du Final Eight et l’arrêt du championnat à l’issue de la saison régulière.

En France, dix-huit capitaines de Jeep Elite ont adressé une lettre à la LNB dans laquelle il demande l’abandon du Final Eight et l’arrêt de la compétition à l’issue de la phase classique pour cause de fatigue excessive à l’issue d’une saison éreintante. Une initiative qui n’a que très peu goûté à Tony Parker, Président de l’ASVEL. « En tant que joueur NBA, qui a enchaîné les matches de saison régulière NBA quatre fois par semaine, plus les playoffs, plus l’équipe de France tous les étés, ce n’est pas moi qui vais dire on joue trop. J’ai du mal avec ça. L’année dernière, pas un seul de mes joueurs n’a voulu faire un effort (financier). Ils ont tous dit : ”Je veux 100% de mon salaire !” Bah si tu veux toucher ton salaire, tu joues. (…) En plus, on parle d’une saison régulière qui finit le 15 juin et le top 8, c’est dix jours après. (…) A un moment donné, il y a des limites au système et il ne faudrait pas trop les dépasser » a déclaré la légende des Spurs à L’Equipe. « J’ai même poussé (au Final 8) pour les filles et vous avez vu comment ça s’est terminé (NDLR : l’ASVEL a été battue en demi-finales par Basket Landes tandis que Julie Allemand et BLMA s’inclinaient en finale face aux Landaises). Si on avait arrêté la saison au terme de la phase régulière, on était deuxièmes et on avait l’Euroleague. Là, c’est le scénario catastrophe pour nous. Mais je ne regrette pas. Pour moi, être champion, ce sont les playoffs. C’est ça le basket. »

La razzia des Knicks ?

Auteur d’une excellente saison et de retour en Playoffs avec l’avantage du terrain au premier tour, les Knicks pourraient aussi faire main basse sur la majorité des trophées décernés par la ligue.

La saison des Knicks est déjà réussie. Avec une surprenante quatrième place, New York retrouve les Playoffs et a retrouvé un collectif compétitif. Individuellement, aussi, les New Yorkais ont brillé. Devenu All Star, Julius Randle est le favori pour le trophée de MIP. Pour celui de Coach of the Year, Thibodeau semble tout à fait légitime contre Monty Williams et Quin Snyder. Pour le 6th man award, Derrick Rose ne part pas avec les faveurs des pronostics face aux deux « super subs » du Jazz mais l’histoire serait belle si l’ancien MVP venait à être récompensé.

Au bout de l’overtime, les Grizzlies se qualifient pour les Playoffs !

Quel suspens ! Malgré un Curry à 39 points et un Draymond Green en triple-double, les Warriors se sont inclinés en prolongation contre Memphis et rateront les Playoffs.

Quel suspens cette nuit à Golden State ! En première période, Ja Morant (35 points, 6 rebonds et 6 passes) et les Grizzlies menaient la vie dure aux locaux et le marquoir affichait 62-49 à la pause. En deuxième mi-temps, Memphis peinait à scorer tandis que Curry (39 points et 5 passes), Wiggins (22 points et 10 rebonds) et Green (11 points, 16 rebonds et 10 assists) ramenaient les Warriors à 99 partout. Green héritait du shoot de la gagne mais le ballon ne touchait même pas le cercle.

Dans la prolongation, Ja Morant se montrait impérial et Memphis s’imposait finalement 112-117, remportant de haute lutte le droit d’affronter Utah au premier tour des Playoffs. Quant à Curry, peut-être pourra-t-il se consoler prochainement avec le trophée de MVP ?

https://www.youtube.com/watch?v=pmSfJ7OgOdI