Cats pour le top « cat » !

Après une énorme frayeur d’entrée de jeu, les Belges ont remis le panneau au milieu de la raquette et lorgnent avec insistance en direction de Valence. Reste une ultime étape à franchir au Rhénus strasbourgeois. Et maintenant, Tony Parker commence à monter sur ses grands chevaux… Ce sont les infos d’EMCE.

Face aux Russes, les Belges à 40 minutes d’une demi-finale continentale

C’est donc contre les Russes que nos Cats croiseront le fer, mercredi (20 h 45), afin de décrocher leur sésame pour une demi-finale européenne. L’occasion d’en savoir davantage sur nos futures rivales… En « barrage », la Russie (Komarova 20 p) n’a éprouvé aucune peine à écarter (93-75) la Slovénie. Au sein d’une formation en pleine reconstruction, il conviendra notamment de se méfier de Raisa Musina, prochaine protégée de Thibaut Petit à Koursk. Autre petite touche liégeoise : si cette autre internationale russe qu’est Kamilla Ogun évolue à Namur, c’est au couple… grivegnéen Lejeune-Garanina qu’elle le doit. Bien que privé de Fedorenkova, le coach Kovalev veut y croire : « Il n’y a plus de match facile à ce niveau. Et, en dépit de tout le respect que j’ai pour les Belges, mes joueuses veulent poursuivre l’aventure. D’autant qu’elles ne cessent de monter en puissance. » Il y a près de deux ans maintenant (le 27 juin 2019), les antagonistes s’affrontaient pour la dernière fois (photo) et les nôtres (Meesseman 29 p) l’emportaient 67-54. En cas de succès, ce soir, les ouailles du duo Mestdagh-Cornia en découdraient, samedi, avec le vainqueur de Serbie – Espagne. Voire plus si affinités…

Savez-vous que le frère d’une Belgian Cat a joué 2 ans à Liège Basket ?

A part quelques vieux rats de salles (dont je fais partie), pas grand-monde ne se souvient que le frangin de Kiara Linskens a presté deux saisons à Liège Basket. C’est à son retour des States que le frère de la « Cat » ostendaise a jeté son dévolu sur le Country Hall. On était de 2009 à 2011 et il eut comme coach Dario Gjergja. Force est cependant de constater que Mikhail n’a pas laissé des souvenirs impérissables aux fidèles du cru le jugeant particulièrement « mollasson ». Encore moins à Jean-Pierre Darding, le manager de l’époque, et ne lui parlez surtout pas de Jerry, leur très revendicatif paternel…

Non, Tony Parker ne gagne pas que sur les parquets de basket !

Mardi 13 h 50, les participants au Grand Prix Synergie s’élancent sur l’hippodrome de Nantes. La course réservée aux pouliches constitue le quinté du jour et est remportée par Best Win monté par Dany Boche. En réalité, il s’agit du tout premier canasson acquis par Tony Parker (photo). Il fait partie de l’écurie « Infinity Nine Horses » qui a été inaugurée, en Normandie, le 19 mars dernier par le patron de l’ASVEL. Comme quoi, en faisant confiance au natif de Bruges, on est certain de miser sur le bon cheval…

Des « Belgicains » au sein de plusieurs présélections en vue des Jeux

Les fédérations sont occupées à dévoiler leurs présélections respectives en vue des prochains Jeux Olympiques à Tokyo. Et l’on y recense une poignée de joueurs ayant déjà connu les us et coutumes de notre championnat « noir-jaune-rouge ». Dans ce contexte, les Canadiens – dont l’assistant est Michael Meeks, Bree de 07 à 09 – pourront s’appuyer sur Owen Klassen (29 a, 2,08 m, Boulazac) vu à Anvers lors de l’exercice 19/20. Chez les Slovènes, place à Luka Rupnik (28 a, 1,85, Ljubljana) lui aussi dans la cité portuaire au même moment. Un des autres équipiers de Doncic ne sera autre que Jacob Cebasek (30 a, 2,00 m, Dinamo Bucarest) ayant gravi la route du Condroz en 17/18 avant de filer aux Kangoeroes.

La télé crève l’écran

Malgré l’énorme concurrence de l’Euro de foot, la VRT, elle, retransmettra le duel de nos Cats sur une de ses trois chaînes nationales. Soit, dès 20 h 35, sur Canvas. Dans la maison d’en face, on préfère les Vincent, Swann et Cie… A chacun son truc ! A 2 h 30, Milwaukee – Atlanta sur Eleven Sports 2.

Michel CHRISTIANE

Crédits photos : FIBA et Twitter

« Le sacrifice, ça demande un état d’esprit différent au quotidien »

Pour Marc Gasol, le succès des Lakers passera par le sens du sacrifice des joueurs qui entourent LeBron James et Anthony Davis.

« Si on regarde l’effectif, avec ou sans Davis, on voit les possibilités et les capacités de cette équipe » confie Marc Gasol pour Silver Screen And Roll« Maintenant, la question, c’est : à quel point veut-on se sacrifier pour l’équipe ? Ou s’investir mentalement, en se sacrifiant défensivement pour protéger nos coéquipiers et communiquer ? Quand on a des joueurs comme Davis et LeBron, c’est ce qu’il faut faire. Même si ce n’est pas flashy, ni facile, car on n’obtient pas des lauriers quand on se sacrifie. Le reste du groupe doit aider à construire, à donner cette régularité au groupe. Tout le monde ne peut pas briller. »

Et de développer la notion de sacrifice. « « Le sacrifice, ça demande un état d’esprit différent au quotidien. Cette équipe, en voyant l’effectif pour la saison prochaine, a beaucoup de talents. Aucun doute, le talent est là. C’est simplement le sacrifice qui manque. Surtout quand on sort d’un titre et que la culture est déjà installée. Chacun doit y adhérer et comprendre ce qu’il doit faire pour la rendre encore meilleure » ajoute le pivot espagnol.

Crédit photo: Julien Simons

« Ils ne défendent pas en NBA »

Les superstars NBA seraient-elles aussi performantes en Europe ?

C’est un débat qui anime les passionnés depuis de nombreuses années: les superstars NBA pourraient-elles être aussi dominantes en Europe. Dino Radja, véritable légende du basket européen et ayant évolué plusieurs (belles) années outre-Atlantique a sa propre opinion qu’il livre – en taclant au passage Giannis et Westbrook – dans une interview accordée à Nuggets Srbija. « Ils ne défendent pas en NBA, alors qu’en Europe, vous avez cinq joueurs qui savent ce qu’ils font. Ils bloquent vos pénétrations, ne vous laissent pas prendre de rebonds offensifs… » explique-t-il avant d’évoquer Giannis Antetokounmpo. « Par chance, on a joué contre la Grèce dans le cadre des qualifications pour les Jeux olympiques, et c’est la tactique qu’on a adoptée. À l’époque, Giannis était déjà un bon joueur. Il n’avait pas encore été élu MVP, mais il était déjà au top de la hiérarchie NBA. Les consignes, c’était : « Ne le laissez pas pénétrer, bloquez-le, et ne le laissez pas recevoir le ballon en contre-attaque. Tout le reste de son jeu, laissez-lui. » Il nous a planté 4 points.« 

Outre le double MVP des Bucks, le meneur des Wizards en prend aussi pour son grade. « Pour moi, ce gars-là, Westbrook… Faites le jouer à Barcelone ou au CSKA, et demandez-lui d’être champion d’Europe. Ça n’a aucune chance d’arriver » assure l’ancien pivot des Celtics.

Crédit photo: Philippe Collin

« Quand tu reçois une extra-passe, tu te dois de prendre tes responsabilités »

Le sympathique Pierre Lejeune de Saint-Louis se prête à l’exercice du Thé ou Café. 

Pierre, tu es plutôt passe ou panier ?

Une extra-passe à un coéquipier dans une meilleure situation est toujours gratifiant. Mais quand un coéquipier te fait cette extra-passe, tu te dois de prendre tes responsabilités.

Plutôt Netflix ou cinéma ?

Netflix ! Avec ma copine, nous nous faisons toutes les séries possibles et imaginables. En cette période de confinement, je pense que la plate-forme américaine a été le repaire de beaucoup de personnes !

Pizza ou burger ?

Clairement, je pars vers plusieurs gros cheeseburgers (rires) !

City-trip ou vacances à la plage ?

Je préfère davantage des voyages où je découvre la nature, et où il fait chaud de préférence (rires).

Plutôt LeBron ou Curry ?

Carmelo Anthony, sans aucun doute. C’était une machine et c’est toujours un régal de le voir rejouer dans cette équipe de Portland.

Anderlecht ou Standard ?

Je ne suis pas trop le foot belge mais étant de la Province de Liège, je préfère le Standard.

Et enfin, plutôt tu es plutôt thé ou café ?

Je ne suis pas fan de café… Alors, en ce moment, je bois beaucoup de thé et j’aime bien en découvrir de nouveaux !

« Mettre en place nos nouveaux schémas offensifs et défensifs »

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Martin Gillotay évoque les prochains défis d’Esneux. Interview.

Martin, comment as-tu vécu cette année où tous vous furent éloignés des parquets ?

Cette année sans basket fut très compliquée. Ne plus pouvoir pratiquer mon sport et être en contact permanent avec mes coéquipier n’était pas agréable.

Tu as dû voir le tirage au sort de la Coupe de Belgique. Que penses-tu de votre série composée de Kontich, Leuven B, Woluwé et Waregem ?

Je suis content de pouvoir à nouveau jouer cette compétition. Nous avons hérité d’une poule très relevée avec deux grosses équipes de TDM1 mais je pense que nous serons tous hyper motivés pour disputer ces matchs.

Avec quels objectifs aborderez-vous cette compétition ?

La Coupe reste pour nous un bon moyen de préparer la saison et de mettre en place nos nouveaux schémas offensifs et défensifs. Dire que cette compétition est un objectif serait exagéré mais nous espérons toutefois prendre un maximum de victoires et l’idée d’accrocher une qualification pour le tour suivant est une motivation supplémentaire pour le groupe.

En championnat, toutes les équipes liégeoises sont rassemblées dans la même série.

Les séries de TDM2 sont simplement parfaites ! Comme chaque année, toutes les rencontres vont être compliquées et nous ne serons pas à l’abri de surprises. Il y aura énormément de derbies et, j’espère, un maximum de public pour nous supporter. On ne va pas se mentir: cela nous manque à tous !

« Pour l’éternité »

C’est une saison historique qu’ont réalisé Hans Vawijn et la JDA Dijon.

Grâce à sa dernière victoire sur Le Portel, Hans Vanwijn et Dijon terminent en tête du classement de la Jeep Elite avec un superbe bilan de vingt-sept victoires et sept revers. Un formidable accomplissement pour la JDA que ne manque pas de saluer Laurent Legname, actuel coach de Dijon et futur coach de la JL Bourg. « Je pense qu’il n’y a plus de de superlatifs pour décrire ce qu’ils ont fait, Depuis le 5-6 août, on n’a pas eu de break, ça fait presque 11 mois, et ce match de Novgorod pour se qualifier pour le Final 8 de la BCL où on décroche un bronze historique. Il y a aussi une finale de Coupe de France, et ces 27 victoires. On ne pensait pas que c’était possible, dans cette  année compliquée pour tout le monde, avec les huis clos, mais on a  puisé dans les ressources physiques et mentales, pour enchaîner depuis deux mois et demi, et se remobiliser après les défaites. je tire un énorme coup de chapeau aux joueurs, je suis très fier d’eux et très content, je remercie Fred (Wiscart-Goetz), Vincent (Dumestre), Eric (Chavance), Patrick (Haessig)… Et puis ce groupe de 12 mecs super, avec toujours l’envie de se dépasser, de donner plus. C’est incroyable, on a confirmé les saisons précédentes, et le 1er de la saison régulière de la saison 2020-2021, pour l’éternité ce sera la JDA Dijon » déclare Legname dans des propos rapportés par Le Bien Public.

Crédit photo: JDA Dijon

Les Cats ont eu chaud !

Les Cats ont eu chaud contre la Turquie mais terminent première du groupe.

A la pause, les Belges menaient 41-31 et comptèrent même 14 point d’avance dans le troisième quart avant de voir les Turques pousser pour revenir. Heureusement, les Cats s’imposaient 63-61 et terminaient premières de leur poule.

Stéphane Moris, la valeur sûre du 3X3

Aussi à l’aise sur les parquets de D1 que sur le bitume des tournois de 3×3, Stéphane Moris est un joueur complet, capable de scorer de loin et « in the paint ».

Cette saison, la blessure de Stéphane Moris a coïncidé avec la chute vertigineuse du Brussels qui se retrouvait incapable de gagner. Véritable « stretch four » de la Capitale, l’ancien Pepin est aussi précieux sur le terrain que dans les vestiaires où il permet à un collectif de gagner en cohésion. Et si le 5×5 lui permet de bosser comme joueur pro depuis de nombreuses années, Moris excelle aussi dans le 3×3. Le Brusseler est 33e belge dans l’exercice et a déjà défendu les couleurs de l’équipe nationale. « Joueur professionnel au Phoenix Brussels cette saison et membre de l’équipe nationale belge de 3X3, Stéphane sera sans aucun doute sur les terrains 3X3 cet été. A l’heure actuelle, son programme est encore inconnu mais on se souvient qu’il s’était qualifié pour la finale du Crelan 3X3 Masters en 2019″ peut-on ainsi lire sur le site de l’AWBB. Débarrassé de ses soucis de santé, l’intérieur-shooteur devrait pouvoir reprendre du rythme sur le bitume cet été.

Crédit photo: Cédric Warlop

« Pincemail est toujours à la recherche du détail qui peut faire une différence »

Finalement, Peter Delrez a décidé de troquer son costume de head coach de la P2 Tilff pour celui d’assistant de la R1 du même club.

Finalement, Peter Delrez a décidé de troquer son costume de head coach de la P2 Tilff pour celui d’assistant de la R1 du même club. « Mon but premier en reprenant une équipe sans avoir d’expérience dans le coaching était d’apprendre petit à petit » rappelle-t-il. « Du coup, la proposition de Quentin (ndlr: Pincemail) de rejoindre la R1 colle parfaitement à ce que je cherche, dans un premier temps. »

Néanmoins, trancher ne fut guère aisé pour celui qui devrait à nouveau aligner les bombes en P2 avec la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. « La décision fut, effectivement, très compliquée à prendre tant les affinités commençaient à se créer et le travail à se mettre en place avec un groupe de qualité » reconnait Peter. « J’ai bien songé à remplir les deux rôles mais ce n’était pas réaliste. »

Aux côtés du génial Pincemail, Peter sera à bonne école. « Je souhaite apprendre et échanger. Je sais que « Pin » est toujours à la recherche du détail qui peut faire une différence et j’aime cela. J’essaierai de l’aider dans ce sens » conclut-il.

LeBron se proclame (encore) le GOAT…

Un mensonge répété plusieurs fois devient-il une vérité ?

Sur twitter, Sneaker News dévoile les nouvelles LeBron. Celles-ci font plusieurs fois références à la formulation GOAT (dans plusieurs langues) avec même un logo d’une chèvre dans un ballon. Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir… Rappelons simplement que Michael Jordan n’a jamais dû affirmer être « The Greatest of all times » pour être considéré comme tel par la majeure partie des véritables connaisseurs de « ce jeu qu’est le basketball » comme il aimait à le décrire. Il n’a pas non plus dû changer plusieurs fois de franchise pour remporter quelques bagues. Qu’il n’a jamais perdu une seule série de « Finals » Et qu’il aurait sans doute une collection encore plus importante de bagues s’il n’avait pas voulu faire du base-ball alors qu’il était au zénith en NBA.

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Crédit photo: Sneaker News