« Mauvais départ, pas de réussite aux tirs et beaucoup de fautes sifflées contre nous »

A Oostkamp, les Comblinois se sont inclinés de justesse, 72-69.

Face à un adversaire d’un excellent calibre, les Comblinois mettaient du temps avant de trouver le bon tempo. « Nous n’avons pas trop mal joué dans l’ensemble même si nous avons à nouveau très mal commencé en encaissant un 16-30 » nous explique Rémy Collard. « Nous avons gagné les trois quarts suivant mais c’est difficile de revenir après avoir concédé un tel écart. »

Pourtant, les Comblinois y sont parvenus et la victoire n’est pas passée bien loin. « Nous avons tout de même réussi à revenir de vingt points. Charly Bernard a raté son dernier tir, un shoot difficile et nous ne lui en voulons pas » continue l’ancien Ninanais. « Nous n’avons pas mal joué même si nous avons manqué de réussite, ce qui nous vraisemblablement fait douter en première période. De plus, nous n’avons pas eu les arbitres avec nous. Comme la semaine dernière, nous fûmes durement touchés par les fautes. Mais ce n’est bien évidemment pas à cause de cela que nous avons perdu. »

Si cette défaite peut faire rager les Comblinois, elle s’avère heureusement sans trop de conséquences. « Au final, nous terminons vraisemblablement dans les meilleurs troisièmes et nous jouerons le prochain tour de la Coupe de Belgique en déplacement » conclut Rémy.

Le Mailleux a hérité de Guco Lier pour le prochain tour de la Coupe de Belgique. La rencontre devrait avoir lieu à Lierre ce vendredi.

« Apprendre à ne pas trop respecter nos adversaires »

Contre la TDM1 du Spirou, Nicolas Franck et les Spadois ont montré deux visages bien différents entre la première et la seconde période et sont passés à un fifrelin d’un bel exploit. Entretien.

Nicolas, comment s’est déroulé votre dernier match de Coupe de Belgique contre le Spirou ?

Nous avons vu un Spa à deux visages. En première mi-temps en réaction et subissant la pression défensive adverse. En deuxième mi-temps, conquérant et faisant preuve d’intensité. La victoire s’est jouée sur un coup de dé. La dernière possession fut bien gérée du côté carolo, moins bien du nôtre et finalement la pièce est tombée du côté visiteur. La dernière pénétration des nos adversaires est difficile mais elle rentre, il n’y a pas grand chose à dire si ce n’est accepter. Ce n’est de toute façon pas là-dessus que le match se joue mais plutôt en première mi-temps.

Que retenez-vous de cette courte défaite, 79-80 ?

L’essentiel et ce que nous devons retenir n’est pas la défaite mais plutôt les ressources mentales que nous avons eues pour rebondir après une mauvaise première mi-temps pour venir titiller une équipe d’une division supérieure. Cela doit nous apprendre à ne pas trop respecter nos adversaires et à montrer le caractère spadois dès les entames des matchs. Nous pouvons aussi mettre en exergue les prestations individuelles de certains joueurs qui nous ont permis de recoller au score et de faire douter l’adversaire. Il n’y a rien de négatif à retirer d’une défaite comme celle-ci en préparation.

Crédit photo: Charnikon Prod

Ellis Jr en Belgique

Le fiston aîné de Ron-le-Carolo défendra les couleurs de Woluwe en TDM2 tandis que l’ancien Mosan, Will Thomas, quitte le Zenit pour le rocher monégasque. Obligations européennes pour les Renards dès ce lundi avec d’emblée un match-couperet face à Leiden, champion batave. Ce sont les infos d’EMCE.

Le fils de Ron Ellis, Nashuan, rejoint les rangs d’United Woluwe (TDM2)

Hormis les plus jeunes, qui ne se souvient pas de Ron Ellis, l’attachant « nounours » de la raquette de Charleroi ? Aujourd’hui, il est policier à Rayville aux Etats-Unis. Il a quatre enfants dont Nashuan (22 a, 1,98 m, photo au milieu de sa famille) qui – un peu à la surprise générale – vient de rejoindre les rangs de Woluwe, en TDM2. En NCAA, il tournait à une moyenne de 7,5 points par match. Après son séjour au Spirou, Ron boucla son tour d’Europe au Country Hall. Il n’en garde pas un grand souvenir comme il le confiait à L’Avenir : « J’aurais aimé terminé au Dôme. Surtout quand je me rappelle la manière dont ça s’est fini pour moi à Liège. » Pour rappel, il y avait été jugé inapte à la pratique du basket.

Autre nounours, Will Thomas poursuit son incroyable carrière européenne

On reste sur les hauteurs d’Angleur où Will Thomas (35 a, 2,03 m) découvrit le basket européen de 2008 à 2010 avant de rejoindre notre littoral. Il loua ensuite ses services à plusieurs clubs continentaux huppés et brillait encore, la saison dernière, en Euroligue avec le Zenit (Rus). Alerte trentenaire, il n’est manifestement pas prêt à prendre sa retraite sportive. Pour preuve, il défendra désormais les intérêts de Monaco sous l’œil aussi expert que passionné du Prince Albert…

Ligue des Champions : Mons après Ostende pour le ZZ Leiden

Le tour préliminaire de la Ligue des Champions débute aujourd’hui à Trévise pour les Montois. Les équipes sont réparties en poules et, dans ce contexte, les Renards affronteront, à 17 h 30, le ZZ Leiden. Un rival qui ne parait pas insurmontable suite à sa très moyenne prestation du week-end face aux Ostendais. En cas de succès, les Hennuyers (avec Torres Cuevas et orphelins de Gilmore) en découdront, mercredi, avec Minsk, champion de Biélorussie.

Les « + » et les « – » du week-end…

Le « + » : afin de mieux faire connaitre leur association, les responsables des « Special Olympics » luxembourgeois ont eu une initiative sortant des sentiers battus. Jugez plutôt : plusieurs centaines de déficients mentaux du pays se sont relayés pour traverser l’entièreté du Grand-Duché en dribblant. Ils sont ainsi partis de Wiltz, vendredi, et sont arrivés à Hesperange, 24 heures plus tard.

Le « – » : les résultats conjugués des deux formations du Sart Tilman. Les troupes de Bosco (Robeyns 22) n’ont guère brillé défensivement (124-87) à Leverkusen (D2 all, Heinzmann 18) où évolue JJ Mann, passé par Alost et Mons. Quant à celles de Cornia, elles ont alterné le chaud et le froid au Grand-Duché. Si elles se payaient le scalp (72-53, Brittany 19) de Nordlingen (D1 all avec Dzinic, ex-Charleroi), elles s’écroulaient (61-74, Rotberg 14) devant Dudelange. C’était encore 57 partout à la 40e minute puis les championnes luxembourgeoises signaient un cinglant 17-4 dans la prolongation.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : PRCC Basketball

« Un bon match de préparation »

C’est sur une victoire que Gaëtan Hertay et Tongres terminent la Coupe de Belgique.

Après trois revers en Coupe de Belgique, les Limbourgeois ont enfin accroché une première victoire en venant à bout de Willebroek 64-54. « Nous étions menés de trois points à la mi-temps mais nous avons augmenté la pression défensive pour finalement nous imposer de dix unités. Ce fut un bon match de préparation » nous résume Gaëtan Hertay.

Un 0-10 fatal

Les Dames d’Alleur, combatives en diable, ne sont pas passées loin de l’exploit en Coupe de Belgique mais regretteront longtemps leurs 0-10 initial.

Pour le dernier match de Charlotte Overath, les Alleuroises recevaient Fleurus, candidat déclaré au titre en R1. Un adversaire a priori supérieur aux troupes de Kevin Reyserhove mais l’espoir et la motivation étaient présents dans les rangs locaux avec la perspective d’un potentiel duel contre la D1 des Panthers au tour suivant. Malheureusement, les All Blacks loupaient complètement leur début de rencontre et encaissait un – déjà ! – fatal 0-10. Les soeurs Henrard (19 points à elles deux dont 3 triples), Balthasart (8 unités) et leurs coéquipières n’abdiquaient pas et revenaient à 12-19 après dix minutes et à 32-37 à la pause. Hélas, au retour des vestiaires, l’adresse fuyaient les locales qui voyaient Fleurus repartir à 38-50 à la demi-heure. Overath (8 pions), les soeurs Minguet (9 unités en cumulés) et leurs partenaires jetaient leurs dernières forces dans la bataille mais tombaient un rien trop court, 55-63.

« Cela va être une bonne saison »

Alors que les grands débuts de la BNXT League approchent à grands pas, Romain Bruwier fait le point sur la préparation de RSW Liège Basket qui s’est très lourdement incliné (121-87) contre Leverkusen. Interview.

Romain, comment se déroule la préparation avec la D1 de RSW Liège Basket ?

La reprise se passe très bien. Tout le monde travaille dans le même sens pour commencer le championnat fin septembre. Cela va être une bonne saison.

Sens-tu que la saison dernière lors de laquelle tu fus responsabilisé t’a aidé à progresser ?

Oui, je me sens moi aussi très bien intégré et je me sens beaucoup plus en confiance que la saison passée. Il n’y a donc que du positif à venir.

Crédit photo: Philippe Collin

« C’était le go-to-guy »

Boris Diaw a-t-il une chance d’intégrer le Hall of Fame ?

Inutile de noyer le poisson: à Liège & Basketball, nous sommes fan de Boris Diaw. Fan du joueur atypique et collectif qu’il fut, fan du leader qu’il incarna – et incarne toujours en équipe de France – et fan de l’homme altruiste, généreux et iconoclaste dans l’univers aseptisé du basket mondial.

Même si Diaw a remporté un trophée de MIP et un titre NBA avec les Spurs tout en livrant quelques belles saisons – statistiques ou collectives – à Phoenix, Charlotte et San Antonio, peu de spécialistes évoquent pour lui une entrée au Hall of Fame. A l’inverse, Steve Nash, ancien coéquipier de Babac chez les Suns de la grande époque, revendique la nomination du « Président ». « On parle de Hall of Famers depuis tout à l’heure. Laisse-moi proposer un nom, comme ça : Boris Diaw. Dino Radja y est entré, quels étaient ses arguments ? Je suppose que c’est parce qu’il a fait un passage décent en NBA, mais surtout pour ses années brillantes en Europe » assure ainsi le Canadien dans le podcats de Bill Simmons. « Quand on regarde ces deux critères pour Boris, on voit qu’il a été un contributeur incroyable d’une équipe qui a gagné le titre. Il n’était pas l’un des trois meilleurs joueurs, mais il a été superbe dans ces Finales 2014. Il défendait sur plusieurs joueurs, parfois c’était le go-to-guy puisqu’il était capable de manier le ballon et qu’il savait jouer au poste… Et je crois qu’il a gagné des championnats d’Europe avec la France, à la fois chez les jeunes et en seniors. »

Avec un défenseur comme Nash, la candidature du Bordelais pourrait prendre de l’épaisseur.

Crédit photo: Boris Diaw

« Etre réalistement ambitieux »

C’est d’un groupe très costaud qu’ont hérité les Lions pour les qualifications à la prochaine Coupe du Monde.

La Belgique, 37e nation mondiale, devra croiser le fer avec la Serbie (6e), la Lettonie (27e) et la Slovaquie (56e) pour des qualifications orientées Europe de l’Est. Cela augure de matchs âpres, usants et passionnants. Les trois premiers du groupe passeront au stade suivant.

« C’est un groupe costaud, disons attrayant. Mais à mon humble avis, nous avons des possibilités. Sam Van Rossom et Ismael Bako ne disputeront pas l’Euroligue la saison prochaine et seront donc disponibles. Il va manquer au meilleur pays, la Serbie, ses joueurs de NBA et d’Euroligue. Nous devons être réalistement ambitieux et viser quatre succès. D’une part, vous serions alors certains du deuxième tour de qualification et de l’autre nous profiterions alors d’un précieux viatique (les points sont pris en compte) pour la phase suivante. Nous qualifier pour la première fois pour une Coupe du monde avec les Belgian Lions est une lourd défi, mais nous pouvons être plein d’espoir et rêver d’une place au prochain championnat du monde. En plus de réussir les éliminatoires de la Coupe du monde, nous sommes surtout en quête d’un bon résultat à l’Euro 2022. Ce ne sera jamais que notre cinquième EuroBasket consécutif » analysait Jacques Stas pour BasketballBelgium.

Crédit photo: FIBA

« Pas encore une équipe mais plutôt une somme d’individualités »

Bilzen, sans doute l’une des plus liégeoises des équipes flamandes, vit une préparation très moyenne.

A Bilzen comme à Tongres, les Liégeois sont comme des poissons dans l’eau. Pour diriger les Limbourgeois, on retrouve Nicolas Gerads qui a laissé un souvenir indélébile du côté de Waremme. L’ancien espoir de l’Ajax Team est un coach aussi passionné que sympathique, aussi exigeant que performant. « Notre préparation n’est pas exceptionnelle » reconnait l’ancien Wawa. « L’assiduité aux entrainements n’est pas top pour tout le monde, parfois pour de bonnes raisons – professionnelles ou autres – mais aussi souvent sans explications. Il n’est donc pas simple de nous préparer correctement. »

S’ajoute à cela une mentalité qui laisse parfois un peu à désirer, beaucoup ayant perdu les bonnes habitudes basket suite à la très longue interruption. « Certains viennent juste pour faire leur sport sans forcer » regrette Nico. « Nous ne formons pas encore une équipe mais plutôt une somme d’individualités. Cela commence petit à petit à changer mais pas aussi vite que je l’espérais. »

Si la patience de Nico est mise à rude épreuve, nul doute qu’à l’approche du championnat, les Limbourgeois devraient passer à la vitesse supérieure.

« Un gros boulot avec la Secrétaire du club »

En Coupe de la Province, la P4 des White Tigers a fait sensation en éliminant la P2 de Visé 59-47. Un nouveau succès pour Terence Gabriel, joueur de la P4 du matricule 2720 mais également coach de la P1 Dames et des U19 du même club tout en étant également l’entraineur de la R2 Dames de Belleflamme. Entretien.

Terence, belle victoire que celle conquise en Coupe contre la P2 de Visé.

L’équipe était concentrée dès l’échauffement. Nous sentions l’envie d’en découdre et d’aller au combat monter au fur et à mesure des minutes. Nous sommes restés soudés tant sur le terrain que sur le banc où tout les gars faisaient vivre ça !

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

C’est défensivement que nous avons fait la différence. Nous n’avons encaissé que quarante-sept points ! Cela prouve surtout que nous sommes capables de bien défendre quand nous le voulons. C’est indéniablement cela qui nous a offert la victoire car offensivement, la réussite habituelle ne fut pas au rendez-vous même si nous fûmes efficaces « in the paint ».

Comment évolue le groupe à quinze jours de la reprise du championnat ?

Il évolue bien. Nous bossons bien aux entrainements et l’ambiance est plus que bonne en dehors des terrains !

Tu es également le coach de la P1 Dames et des U19 des White Tigers ainsi qu’entraineur de la R2 Dames de Belleflamme. N’est-ce pas trop compliqué au niveau organisationnel ?

Honnêtement, cela fonctionne plutôt bien. Nous faisons un gros boulot avec la Secrétaire du club pour que tout soit calculé même si parfois c’est impossible.