« A voir s’il y aura des complications avec le CST »

Avant de recevoir Geel ce vendredi, Mirza Skrelja se penche sur le début de championnat des Carriers en TDM2B. Interview.

Mirza, ce week-end libre vous a-t-il fait du bien ?

Oui, cela nous a permis de souffler. Cela fait du bien de temps en temps car nous avons chacun nos obligations et autres activités.

Comment analyses-tu ce début de saison ?

Je crois que cela va être un bon championnat. Il va y avoir des surprises et de gros derbies. Nous sommes dans une série avec tous nos voisins liégeois, ça vaudra le coup d’oeil.

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris depuis la reprise ?

Rien ne m’a surpris en particulier, c’est juste un réel plaisir de retrouver le parquet, la compétition et de pouvoir revenir dans une saison « normale » de basket. A voir s’il y a aura des complications avec le CST.

Que devrez-vous faire pour dominer Geel ce vendredi ?

Il va falloir jouer dur, défendre fort, dominer le rebond et faire preuve de constance pendant quarante minutes.

« Pourquoi ne pas réaliser quelque chose de beau ? »

Le jeu des chaises musicales continue au Haut-Pré où certains joueurs quittent l’infirmerie tandis que d’autres la rejoignent.

Ce début de saison est vraiment pourri pour le Haut-Pré dont l’infirmerie ne désemplit pas. Si un ou deux joueurs vont la quitter, Stephane Grandry, métronome d’Ougrée, va la rejoindre suite à une blessure aux côtes contractée lors de la victoire conquise contre Saint-Louis. « J’ai joué avec tout le match avec mais depuis que ça a refroidi, la douleur ne fait qu’empirer » soupire le Sérésien. « Je ne tiendrai sûrement pas ma place à Bellaire car j’ai envie que ça guérisse rapido et pas que ça traîne. »

Pour ce déplacement chez les Blue Rabbits, le Haut-Pré part dans l’inconnu. « Je ne sais pas trop à quoi m’attendre, je n’ai jamais vu cette équipe jouer mais ses résultats démontrent qu’elle fait partie du top provincial » ajoute Steph. « Tout risque de se jouer en défense, nous devrons être aussi collectifs dans ce secteur que face aux Collégiens. Les Blue Rabbits sont aussi dans le doute pour le moment alors pourquoi ne pas réaliser quelque chose de beau ? »

« C’était incroyable »

Dans un entretien accordé à l’excellent Pierre Robert pour la RTBF, Julie Allemand a évoqué son expérience olympique avec les Cats.

Une première participatation historique sur laquelle est revenue la Liégeoise dans un entretien accordé à l’excellent Pierre Robert pour la RTBF. « Pour moi, c’est un échec. Quand j’en parle avec mes coéquipières ou avec d’autres personnes, elles ne comprennent pas mais pour moi, c’est évident. Nous sommes des sportives de haut niveau, on est des athlètes professionnels. On veut gagner, on ne vient pas pour faire de la figuration. On veut avoir des médailles. En fait, je reste persuadée que notre défaite contre le Japon, c’est tout juste pas possible. Sachant que tu as déjà perdu de la même manière en demi de l’Euro contre la Serbie, tu te dis que tu rates pratiquement deux finales. C’est horrible. Oui bien sûr, la Belgique a fait quelque chose. C’était incroyable d’aller à Tokyo mais je connais mon équipe, je suis certaine que l’on pouvait faire mieux » a confié la meneuse de l’ASVEL à la RTBF dans un entretien dont l »intégralité est à découvrir ici.

Crédit photo: Basketball Belgium/AWBB

« L’envie sera capitale »

Bien difficile de dire qui sortira vainqueur de duel entre les Unionistes et les Thermalistes.

Ce samedi, les Spadois prendront la route pour aller défier les promus de l’Union Liège. « Je pense que nous devrons jouer simplement et collectivement, et serrer notre défense pour éviter d’encaisser des paniers faciles. L’envie sera capitale dans cette rencontre. Nous voulons décrocher notre troisième victoire et nous allons devoir tout donner. Le basket restant un sport d’adresse, nous verrons si notre réussite aux tirs nous permettra d’y arriver » assure Audric Muller.

« L’entente dans le groupe est parfaite »

Après un week-end de repos, Ludo Lambermont et les Liégeois sont prêts à en découdre avec les Okapis d’Alost. Interview.

Ludo, un week-end sans match, ça fait du bien ?

Oui, nous avons vraiment pu recharger les batteries, profiter de la famille et des amis avant de reprendre du collier lundi.

Comment cela se passe-t-il en ce début de saison avec Liège ?

Tout va très bien. Nous bossons dur pour nous améliorer de semaine en semaine. L’entente est parfaite dans le groupe, tout roule.

Que devrez-vous faire ce vendredi pour engranger une deuxième victoire contre Alost.

Ce ne sera pas un match facile. Alost possède chaque saison un très bon groupe mais ce sera un peu une revanche à prendre pour nous nous car nous avions été battus de six points là-bas alors que nous nous menions de deux unités à une minutes et vingt secondes du coup de sifflet final. Nous voulons absolument prendre ce match.

Crédit photo: Philippe Collin / Montage photo: Guillaume Reynders Production

« Le respect et le fair-play sont plus présents que les saisons précédentes »

Pour Liège & Basketball, Nicolas Danze se penche sur la reprise du basket et le début de championnat de Braives en P3B ainsi que sur le gros match des Giants ce samedi contre la Renaissance Montegnée.

Nico, ce week-end de repos fut-il salvateur ?

Il aura permis, je l’espère, à l’ensemble des gars de souffler un coup et de ne plus trop penser aux défaites du début de saison, notamment la dernière en date à Wanze qui tenait à coeur à l’ensemble de la team. En effet, plusieurs joueurs de notre équipe – Pirlet, Laruelle, Renard, les frères Lambotte, Curinckx et j’en oublie peut-être – étaient déjà passés par le matricule 550 et il s’agissait de notre plus gros derby. Personnellement, j’y entraine les U16 et l’envie de gagner était plus que présente car il y a là aussi une cafèt où nous nous retrouvons assez régulièrement.

Quel mini bilan peux-tu déjà faire de ce début de championnat ?

Il est, selon moi, assez négatif. Avec une victoire en quatre matchs, il serait difficile de prétendre le contraire. Cependant, la mentalité reste positive car nous avons trouvé que tous les matchs disputés étaient prenables. Nous ne perdons jamais de beaucoup et cela se joue sur des détails d’inattention ou par manque d’expérience, ce qui est logique vu la moyenne d’âge assez basse de notre équipe.

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris depuis la reprise du basket ?

J’ai l’impressions que les clubs et les joueurs que nous rencontrons font preuve d’une mentalité différente des saisons précédentes. Le respect et le fair-play sont bien plus présents, sans doute parce que tout le monde évolue dans une atmosphère positive suite à l’opportunité de pouvoir enfin refouler les terrains et taquiner la balle orange.

Ce sera un tout gros match pour vous samedi contre la Renaissance Montegnée.

Il est clair que cela n’apparait pas comme un match évident. Selon moi, la clé de ce match résidera dans notre capacité à être focus pendant quarante minutes sur l’aspect défensif et ce que nous avons mis en place. Il y a toujours un membre de l’équipe – moi y compris – qui passe par un moment d’inattention et, derrière, cela ne pardonne pas. Je crois que si nous limitons bien nos adversaires au scoring en étant tous concentrés sur ce que nous devons appliquer défensivement, nous aurons nos chances. A condition, bien sûr, d’alimenter aussi le marquoir et cela passera par le collectif et notre faculté à trouver les options faciles. Actuellement, notre plus grand défaut est d’essayer à tour de rôle de prendre le match à notre compte. Nous devrons impérativement éviter cela.

Le match de l’explosion pour Romain Boxus ?

Auteur de débuts discrets avec les Bears, Romain Boxus ne devrait pas tarder à exploser. Déjà ce samedi contre Malines ?

Avec 2,8 points par match, Romain Boxus est assez timide en ce début de saison avec sa nouvelle équipe. Un changement d’environnement avec, notamment, un coach exigeant en la personne d’Eddy Casteels que le Hesbignon doit digérer pour devenir plus performant et impactant au fil des matchs et des semaines à venir. Ce samedi, les Bears accueillent les Kangourous et l’occasion est belle pour le neo-Louvaniste de sortir une prestation trois étoiles en profitant notamment de son adresse derrière l’arc et de ses qualités défensives.

Crédit photo: Leuven Bears

Panthers au bout du rouleau

Sûr qu’un peu de répit fera le plus grand bien aux étudiantes angleuroises alors que Brainoises et Namuroises s’en sortent avec tous les honneurs. On n’en dira pas de même pour les Russes de Thibaut Petit. Amusant : jetez un coup d’œil sur les D2 de l’exercice 1999/2000. Ce sont les infos d’EMCE.

EuroCup (1) : le match de trop pour Liège face à Ruzomberok ?

On n’est pas loin de penser que les Mosanes (photo) ont livré en quelque sorte le match de trop face à Ruzomberok. A l’instar d’une Brewer (6) peu à son affaire. Dans ces conditions, les troupes de Cornia étaient déjà reléguées à 25-41, au repos. En dépit d’une Rotberg (19) faisant front, les Panthers subissaient une dernière accélération slovaque orchestrée par Prazenicova (20). L’issue de la rencontre ne faisait évidemment plus un pli et le buzzer retentissait à 55-80. Comme une délivrance pour nos Principautaires…

EuroCup (2) : chouette réaction brainoise et belle résistance namuroise

Les Brainoises ne pouvaient se permettre une seconde défaite de rang. En attendant, elles rongeaient longtemps leur frein face à Brno (57-53, 30e) avant que Konig (30) ne fasse la différence à 81-65. Pendant ce temps, les Lyonnaises (Allemand 5) signaient un 24-6 au 3e quarter aux dépens d’un Estudiantes Madrid renvoyé à ses chères études à 72-51. C’est avec tous les honneurs que les Namuroises (Zempare 30) se sont inclinées sur le parquet de Lugo. Pour preuve, les St-Servaitoises y allaient d’un 16-24 significatif dans l’ultime ligne droite pour stabiliser la marque à 67-62. En Euroligue, méchant faux-pas de Koursk à Sopron où Petit ne pouvait constater l’étendue des dégâts : 23-2, dès la 6e minute. Enfin, méchant retour de manivelle (77-53) pour Anvers au Sporting Lisbonne.

Découvrez l’étonnante D2 du changement de millénaire

Par le plus grand des hasards, j’ai mis la main sur la composition des équipes masculines de D2 de la saison 1999/2000. Elle comportait deux phalanges principautaires : Huy (Bosco, Bully, Collin, Gueldre, Lejeune, Schoonbroodt, Seny, Trinon ; coach : Jeannot Dethier) et Fléron (Moss, Firquet, Hawley, Roba, Vilbergsen, Offerman, Eskens, Kurtzweg, Delrée, Fanchamps, Petit, Dufrasne ; coach : Yvan Fassotte). Il y avait aussi une formation à Baasrode (quartier de Termonde), Damme (Butch Wade), Estaimpuis (avec trois renforts US), Gilly (Ema Mampuya ; coach : Fulvio Bastianini), ou encore, Mariembourg avec Michel Franic. Quant à Lummen, il était drivé par… Jean-Jacques Bloemers.

La télé crève l’écran

Ce jeudi, zappez dès 20 h 30 sur VOOsport World 3 où vous aurez le loisir d’assister à Milan – Barcelone.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Une séquence complexe à appréhender avec les grosses écuries coup sur coup »

Après un premier revers concédé contre les jeunes Pepins, les tout aussi jeunes Haricots se sont admirablement repris contre des Brasseurs déforcés. Maxime Clavier fait le point sur l’excellent début de saison de sa P2 de Belleflamme avant de recevoir le 4A Aywaille ce dimanche. Entretien.

Maxime, comment s’est déroulé votre match à Atlas ?

Nous ne l’avons pas très bien démarré. Ensuite, nous avons eu bon passage qui nous a aidés à prendre quinze ou vingt points d’avance et puis nous avons contrôlé les échanges.

Selon toi, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

La différence s’est faite dans la raquette où Atlas avait beaucoup d’absent et n’a aligné qu’un seul pivot. Nous n’avons pas trop mal défendu de façon à nous donner de bonnes options devant. Je pense que les Brasseurs ont fait ce qu’ils ont pu avec très peu de rotations vu leur effectif réduit.

Est-ce la réaction que tu attendais après votre première défaite en championnat ?

Nous nous devions en effet de réagir après la panne offensive de la semaine dernière. Panne qui est survenue car la défense de Pepinster fut très bonne.

T’attendais-tu à un début de saison aussi réussi ?

Nous nous attendions à un bon début de saison vu la longue préparation effectuée mais peut-être pas à pointer à quatre sur cinq en ayant eu l’opportunité de même faire cinq sur cinq. Cependant, il nous reste les grosses écuries – SFX, Ensival, Henri-Chapelle – à jouer et à récupérer notre faux-pas à domicile. Nous allons avoir un passage compliqué avec la réception d’Aywaille et puis les trois favoris coup sur coup. Il faudra faire un deux sur quatre au minimum pour continuer notre progression. Il nous reste encore beaucoup de boulot car nous pouvons mieux faire et j’ai encore quelques joueurs en méforme qui doivent retrouver leur niveau.

« Le Mailleux switche beaucoup et shoote très vite en première intention »

Deux superbes affiches en TDM2B ce week-end avec le déplacement de Comblain à Tongres et le derby entre Esneux et Ninane.

Sept jours après avoir offert une belle résistance aux Côtiers, les Comblinois iront à Tongres pour le choc du week-end en TDM2B. « Un tout gros déplacement » constate Chris Henri. « En cas de résultat positif chez les Limbourgeois, nous prendrions peut-être déjà une option sur le Top 3. »

Du côté des Limbourgeois, on sait que la tâche sera tout sauf aisée. « Les Comblinois shootent très vite en première intention et avec un jeu up-tempo. Leurs « plays », c’est une ou deux entrées maximum et puis ça joue. Le danger vient de partout » analyse Olivier Macfly. « Il faudra faire attention au repli défensif, jouer agressif en défense et profiter des missmatchs car le Mailleux switche beaucoup. »

Dimanche, les Dragons d’Esneux recevront Ninane. « Nous en sommes à deux sur quatre pour l’instant. Ce n’est pas excellent mais pas mauvais non plus. Nous aurions pu faire mieux mais pas le temps pour les regrets ! Comme certains de mes coéquipiers l’ont déjà expliqué à Liège & Basketball, nous sommes trois nouveaux à avoir intégré l’équipe. Il faut donc un minimum de temps pour trouver nos automatismes » constate Ircylle Makengo. « Pour gagner contre les Calidifontains, il faudra rester soudés et imposer notre rythme. »

Crédit photo: PP Photography Amateur