« Pas un mais dix leaders dans l’équipe »

C’est par une probante victoire contre Verlaine qu’Alleur a bouclé son formidable premier tour de championnat en P2A.

Ce week-end, une dernière affiche était programmée au menu des Alleurois qui recevaient Verlaine et son All-Star Sacha Massot. « J’avais demandé une présence défensive constante sur lui… Mais entre vouloir et pouvoir, il y a évidemment un monde de différence. Je ne peux que féliciter mes joueurs qui ont réalisé un super boulot en limitant Sacha Massot à très peu de paniers de plein jeu » nous confie Vincent Aldenhoff. « Et il ne faut pas imaginer que Verlaine ne base son jeu que sur un joueur. Au contraire, le danger peut venir de partout avec de vraies qualités derrières l’arc. Je suis persuadé qu’il faudra compter sur les Verlainois au second tour. »

Néanmoins, malgré les capacités de l’adversaire, les All Blacks se sont imposés 80-64. « Le groupe a débuté cette rencontre très sérieusement et avec application. J’avais insisté pour que nous imposions un tempo élevé tout au long de la rencontre et que cela finirait par payer. Malgré un groupe réduit par les blessures, j’ai insisté sur l’agressivité défensive à tenir le plus longtemps possible » nous précise le coach local qui voit sa formation terminer à la seconde place de la série à l’issue de ce premier tour. « Finir cette année 2021 avec une seule défaite est incroyable. Chacun sait désormais ce que j’attends de lui et le groupe continue à progresser chaque semaine. La force de ce groupe est que nous pouvons avoir des marqueurs différents à chaque match. Il n’y a pas un mais dix leaders dans l’équipe. »

« Notre zone a considérablement gêné les Namuroises »

Après avoir vaincu Alleur pour le dernier derby du premier tour du championnat de R1, Aline Gonze et ses coéquipières du MOSA sont allées remporter une magnifique victoire à Namur Capitale pour décrocher leur ticket pour les quarts de finale de la Coupe AWBB qu’elles disputeront jeudi contre Neufchâteau. Entretien.

Aline, ce samedi, après avoir battu Alleur en championnat jeudi, vous alliez à Namur pour y disputer votre huitième de finale de Coupe AWBB.

Je dois bien avouer qu’à la base, nous ne partions pas gagnantes. En effet, nous avions perdu chez nous contre cette équipe et on nous annonçait qu’une fille qui joue également en D1 serait alignée.

Le début de rencontre ne fut pas à votre avantage.

Exact, nous avons connu un début de match assez difficile. Les Namuroises ont vite pris de l’avance alors que nous rations quelques petites choses faciles. Néanmoins, à quelques minutes de la mi-temps, nous parvînment à revenir à égalité. Malheureusement, les locales héritaient de deux ou trois coups de sifflet favorables et reprenaient huit point d’avance à la pause.

Toutefois, vous êtes parvenues à inverses la tendance pour vous imposer 54-61.

C’était dur, mais nous nous sommes battues. Nous n’avons rien lâché en deuxième mi-temps et c’est cette envie de tout donner qui a fait la différence. Nous avons opté pour une zone en seconde période et cela a beaucoup gêné les Namuroises. Sans oublier que l’expérience était aussi de notre côté avec quelques « mamys » (rires).

Que devrez-vous faire pour enchainer jeudi pour le quart de finale contre Neufchâteau ?

Nous étions extrêmement fatiguées avec le derby de jeudi contre Alleur. Pour vaincre les Chestrolaises, il va déjà falloir récupérer physiquement… Nous ne seront que sept, malheureusement. Il faudra encore nous donner à 200%, ne rien lâcher et sortir un gros match pour espérer l’emporter.

Julie Allemand au four et au moulin mais Bourges remporte le topper

Dans le choc entre Lyon et Bourges, Julie Allemand a brillé mais ce sont les visiteuses qui l’ont emporté, 67-76.

Pourtant, à la pause, les Lyonnaises faisaient jeu égale avec leurs invitées, 37 partout. Mais en seconde période, malgré l’activité de Julie Allemand (11 points, 7 rebonds et 5 passes), les locales craquaient et s’inclinaient finalement 67-76, laissant Bourges seul en tête au classement général.

Crédit photo: Indiana Fever

« Aborder Loyers de façon cool »

Premier volet du diptyque Loyers pour les Porais ce dimanche.

« Gagner fait un bien fou. Ce résultat positif nous permet de continuer à avancer dans notre progression collective et de pouvoir aborder Loyers de façon cool » nous confiait Quentin Pincemail après la victoire de Tilff contre le CFWB.

Petite particularité du calendrier, les Porais affronteront deux fois Loyers en trois jours. D’abord ce dimanche en Coupe AWBB et puis mardi en championnat.

« Légitime déception de nombreuses personnes »

Finalement, LE choc de P3C entre Grâce-Hollogne et Flémalle est remis à une date ultérieure.

Ce samedi, tous les regards devaient être tournés vers le choc entre Grâce-Hollogne, deux armadas invaincues en P3C. Mais, finalement, les Buffalos ont décidé de repousser cette rencontre. « Après mûre réflexion et au regard de la légitime déception de nombreuses personnes, supporters, jeunes et parents, de n’avoir pu assister à la belle victoire en coupe le week-end dernier, nous avons pris la décision de reporter le match P3 contre Flémalle de ce samedi. Nous espérons que la nouvelle date à laquelle ce match se jouera (nous vous tiendrons informé dès que possible) permettra de faire profiter de cette fête sportive l’ensemble des membres des deux clubs » communique le matricule 2701.

Alexandre Koch au four et au moulin contre Dison-Andrimont

Face à des Disonnais en effectif réduit, Alexandre Koch et les Aqualiens se sont imposés 76-43, remportant une huitième victoire pour boucler ce premier tour de championnat à la deuxième place – ex-aequo avec Spa – en P3A.

Pour le dernier match de ce premier tour, La Spéciale Aywaille affichait presque complet, seul Jordan Lizein, retenu par le travail manquait à l’appel. C’était tout l’inverse pour Dison qui n’alignait que six joueurs, Thomas Villanucci devant enfiler le bleu de chauffe pour offrir une rotation supplémentaire à sa formation. Le début de rencontre était poussif des deux côtés. Willot (5 points) faisait admirer son adresse et les visiteurs faisaient jeu égal avec Dechêne (6 points), Lhote (17 unités) et les locaux avant que ceux-ci ne creusent un premier écart. Après dix minutes, c’était 15-9. Dans le second quart-temps, Koch (20 points) était partout: au rebond, en défense, au scoring. Grâce à l’apport offensif de Vandersanden (6 points d’affilée) et à la combativité de Raquet au rebond et en défense, les Aqualiens creusaient davantage leur avance. Sur un panier de Vanlaar (4 points), Aywaille faisait 36-25 à la pause.

A la reprise, les deux équipes faisaient jeu égal mais, sans briller outre-mesure, Wey (10 points) et ses coéquipiers profitaient de bonnes lectures et de transitions efficaces pour augmenter d’un chouïa leur viatique et mener 51-38 à la demi-heure face à un Biemar (17 points) particulièrement adroit. Dans le dernier quart, la fatigue se faisait logiquement considérablement ressentir chez les Andrimontois qui ne parvenaient plus à conclure ni à empêcher les contre-attaques de Van Roy (4 points) et des Aqualiens qui alourdissaient l’addition pour remporter une huitième victoire, 76-43 et clore ce premier tour de championnat à une probante deuxième place, ex-aequo avec Spa.

« Ce championnat de P3A est vraiment équilibré »

Dernier devoir pour Welkenraedt ce dimanche contre Spa.

A Welkenraedt, l’ambiance est au beau fixe. « Nous voulions boucler le premier tour avec un ratio victoires/défaites en équilibre, ce qui est déjà certain vu que nous en sommes à six victoires en onze matchs » sourit Steve Collin, encore auteur de 23 points contre Saint-Vith le week-end passé. « Nous n’avons jamais perdu de plus de huit points, ce qui démontre bien à quel point ce championnat de P3A est équilibré. »

Ce dimanche à 16 heures, les « Noirs » devront rendre un dernier devoir avant de profiter des agapes de Noël et de la Saint-Sylvestre: la réception d’une équipe de Spa qui pointe – ex-aequo avec La Spéciale Aywaille – à la deuxième place au général. « Dernier match de l’année et un gros morceau » rigole le scoreur local. « Ce match, comme tous les autres, sera abordé le couteau entre les dents même si nous aurons plusieurs absents dont moi. Mais je suis persuadé que mes coéquipiers vont s’arracher pour finir l’année en beauté. »

« Regarder dans notre assiette avant de critiquer celle du coéquipier »

Après des prestations encourageantes pour leurs débuts au sein de l’élite provinciale, Quentin Remy et les Porais marquent le pas et enchainent les défaites. Ce dimanche, le pivot de Tilff et ses coéquipiers iront à Welkenraedt pour un match qui pourrait bien être déterminant pour le maintien. Interview.

Quentin, comment expliques-tu vos résultats mitigés pour votre première saison au sein de l’élite provinciale ?

Après des débuts plus que satisfaisants, nous sommes désormais dans une période où nous déjouons. Nous pourrions utiliser énormément d’excuses… Je ne le ferai pas et nous ne le ferons pas car c’est contre notre nature. Notre intensité à l’entrainement n’est plus la même qu’en début de saison. Nous n’avons plus notre influx qui nous permettait de tuer un match dans le quatrième quart-temps. D’ailleurs, lors de nos dernières défaites, nous avons complètement craqué en fin de match. Contrairement à avant, nous remettons en doute les choix du coach à des moments inopportuns. Nous devons retrouver nos valeurs. Si je vois un coéquipier ne pas lever les bras en sortant sur un shoot, avant de râler, je dois d’abord m’interroger pour savoir si, moi, je l’ai fait. Nous devons regarder dans notre assiette avant de critiquer celle du coéquipier. Personnellement, je dois élever mon niveau de jeu. Mon équipe a besoin que je sois le leader offensif que je suis.

Avant de profiter d’une trêve vraisemblablement salutaire, un dernier gros match vous attend à Welkenraedt. Comment allez-vous aborder cette rencontre capitale dans l’optique du maintien.

Ce sera un match important en effet et nous l’aborderons comme ceux d’avant: avec l’envie de bien faire, de nous faire plaisir en équipe en jouant dans notre système. Je ne connais pas notre adversaire mais je sais que nous devons, collectivement, élever notre niveau de jeu. C’est notre style de jeu: « next man up », toujours un pour reprendre le flambeau de l’autre, l’aider à se surpasser. Je sais que si je vois quelqu’un dans mon équipe donner ses tripes sur le terrain, je le ferais à mon tour. C’est notre identité, l’identité de Tilff. A nous de la montrer et de démontrer que nous avons notre place dans cette division.

Freddy et Vesa Petrovic

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

A Ostende, il y a la plage, le Kursaal, l’hippodrome et Freddy Eyland. Voici maintenant près de 40 ans (38) que notre septuagénaire squatte le banc des basketteurs du bord de mer. Du coup, le club lui a demandé d’établir sa dream team de tous les temps. « C’était un sacré défi car, pendant cette période, j’ai quand même fréquenté aux environs de 400 joueurs », observe-t-il la mine dubitative.

Il est néanmoins parvenu à établir une liste de douze noms. Dont certains sont bien connus en Principauté. On y retrouve ainsi Pierre-Antoine Gillet : « Un très gros caractère mais, surtout, une fort belle personne » , dixit le team manager côtier. Il cite également Ralph Biggs passé par le Country Hall et le Paire : « Un chouette gars toujours de bonne humeur. Ici, on le surnommait « de slang » (le serpent). » Au niveau des coaches, il y va de cette anecdotes : « Il m’est déjà arrivé de me relever à 3 heures du matin à la demande des entraîneurs pour aller constater si le moteur des voitures de certains joueurs était encore chaud. Si c’était le cas, c’est qu’ils étaient encore sortis toute la nuit. » Sur la 1ère marche du podium, il s’empresse de hisser Dario Gjergja : « Ultra exigeant sur le terrain, mais un cœur en or en dehors. »

En attendant, il ne peut masquer sa profonde admiration pour un Serbe ayant transité par Wegnez : « Vesa Petrovic nous en a fait voir de toutes les couleurs en coupe de Belgique avec Pepinster la saison précédent son arrivée chez nous. A ce moment, le président a dit que, si nous ne parvenions pas à le battre sur le parquet, il n’y avait qu’une solution pour être tranquille : s’attacher ses services. Il est resté une grosse dizaine d’années ici. Au BCO, c’était un dieu. » Il se fait que, pas plus tard que cette semaine, j’ai découvert une récente interview de ce même Petrovic (assistant au OKK Beograd) dans un journal de Belgrade où il déclarait : « Si un club belge me fait une proposition, j’y retourne en courant. » D’où question : quand l’ami Freddy prendra sa retraite, la phalange du littoral n’aura-t-elle pas besoin d’un team manager pour le remplacer ?

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Filou Ostende

« J’ai vécu des moments plus stressants en Playoffs »

En affichant un sang-froid remarquable, Mika Berger a offert la victoire à Haneffe dans le derby contre Belleflamme. Ce dimanche, les Templiers iront au Fresh Air avec l’ambition de continuer leur remontée au classement et de clore l’année en beauté.

C’est grâce à trois lancers-francs convertis par Mika Berger qu’Haneffe a raflé le dernier derby contre Belleflamme. « Je me suis senti calme en me dirigeant vers la ligne de réparation, ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans cette situation-là » rappelle le scoreur hesbignon. « En plus, sans public, je n’avais aucune raison d’arriver sur ma ligne avec du stress (rires). En Playoffs, j’ai vécu des moments plus stressants que de devoir faire un sur trois aux lancers (rires). »

Avec cette septième victoire, les Templiers continuent de grimper au classement et iront ce dimanche à Jette pour le dernier match de l’année 2021. « Un déplacement chez une équipe du Fresh Air qui a l’air en forme. Ce serait top de revenir avec une victoire mais nous irons sans pression, ce sont les locaux qui sont devant au classement » glisse malicieusement Mika. « Il faudra confirmer notre retour en forme. Nous verrons bien ce que cela va donner. »