« Difficile pour les finances du clubs sans les revenus du bar et des entrées »

Pour Liège & Basketball, Mayron Wilkin revient sur les derniers mois compliqués de Verviers en R1, entre inondations et Covid. Interview.

Mayron, quel bilan fais-tu de ce premier tour de championnat ?

Un bilan mitigé. Nous pouvons faire beaucoup mieux.

Quels furent les meilleurs et les pires moments vécus jusqu’ici ?

La victoire contre le Centre de formation fut l’un des meilleurs moments mais, les meilleurs restent les après-matchs ! Le pire, c’était la défaite contre Flénu qui a fait mal au moral.

Quel fut le fait marquant de ces derniers mois ?

Le retour dans notre salle qui fait plaisir malgré les défaites… Malheureusement, nous ne jouons déjà plus dans notre salle à cause du Covid. Difficile pour les finances du club quand il n’y a plus de revenus cafétaria et entrées depuis le début de saison.

Quel joueur mérite un coup de projecteur ?

Benjamin Mahiat est, pour moi, LA révélation de ce début de saison dans notre équipe.

Quels sont tes voeux et objectifs pour 2022 ?

Un sans-faute à domicile, nous éloigner le plus possible de la zone rouge et pouvoir jouer libérés.

« Nicolas Sumkay: un shooteur capable de s’enflammer et de défendre le plomb »

Pour Liège & Basketball, Jason Troisfontaine analyse les grands débuts de Tilff en première régionale.

« Avec six victoires et cinq défaites, notre bilan est positif » sourit Jason Troisfontaine. « Nous prouvons jusqu’à présent que nous avons tout à fait notre place dans la division. Le groupe est nouveau et le travail des joueurs et du staff technique fut énorme. Même si nous possédons encore une grosse marge de progression, nous pouvons déjà être très contents des résultats obtenus. »

Les Porais ont conclu l’année civile par un exploit. « Ce déplacement à Loyers, alors invaincu, restera le meilleur moment de notre premier tour à l’inverse de celui à UBCF Quaregnon avec une rencontre retardée et commencée à vingt-deux heures et dans laquelle, jamais dedans, nous avons reçu une belle correction » rappelle l’ancien Calidifontain. « 

Si les arrêts de coach assez tôt dans la saison ont marqué le forward de Tilff, un de ses coéquipiers lui a également tapé dans l’oeil. « Je ne connaissais que très peu Nicolas Sumkay mais j’ai appris à le découvrir au fil des semaines et j’ai pu constater à quel point il était un véritable shooteur capable de s’enflammer – comme à Loyers – mais aussi de défendre le plomb » salue Jason. « J’espère récupérer tout le monde en pleine forme après la trêve et continuer d’avancer dans cette division. » Et de conclure: « Comme nous sommes les promus, notre objectif premier reste le maintien ainsi que, bien évidemment, prendre un maximum de plaisir sur le terrain comme en dehors. »

« L’incertitude qui pèse constamment sur notre championnat »

Pour Liège & Basketball, Romain Bruwier revient sur les derniers mois vécus avec Liège et évoque la seconde moitié de saison. Entretien.

Romain, comment analyses-tu cette première moitiée de saison avec RSW Liège Basket ?

Avec la D3, nous sommes tous un peu frustrés de notre début de saison. Nous avons laissé filer trop de victoires importantes dans le money time. Je pense que nous avons prouvé que nous avons notre place en D3 mais il reste à confirmer notre progression et à enchaîner un maximum de victoires.

Et en D1 ?

C’est un peu le même bilan, malheureusement, avec deux petites victoires et un goût de trop peu. Mais le groupe est vraiment bien dans les deux équipes et nous n’aurons plus rien à perdre et tout à prouver à partir de janvier.

Quel fut le meilleur moment que tu as vécu ces derniers mois ?

Ce fut sûrement la victoire contre Alost en championnat et lors de laquelle tout le monde avait fait un bon match. Je retiens aussi les matchs de préparation en début de saison.

Et le pire ?

Ce furent probablement les blessures à répétition ainsi que l’incertitude qui pèse constamment sur notre championnat et la reprise de celui-ci. Mais, aussi, d’avoir été sortis de la Coupe U21 par forfait alors que nous avions gagné de trente points.

Lequel de tes coéquipiers sort du lot ?

Impossible de n’en citer qu’un seul. Le groupe est bien rôdé et tout le monde se met au service de l’équipe. C’est pour cela que l’un d’entre-nous peut sortir une grosse prestation un week-end et puis laisser sa place le week-end suivant et travailler pour l’homme en forme. Je vais tout de même pointer du doigt la prestation de James Potier en début de saison, de Justin Kohajda et Will Robeyns contre Alost, de Bazoumana contre le Brussels et le retour de blessure de Brieuc Lemaire.

Quels sont tes envies et objectifs pour cette seconde moitié de saison ?

Le moins de blessures possible pour l’ensemble de l’effectif et une grosse deuxième partie de saison et des victoires, surtout en BNXT League car je pense que nous avons vraiment de quoi obtenir de bons résultats. Et pourquoi ne pas créer la surprise en nous qualifiant pour les Playoffs ?

Crédit photo: Philippe Collin

« Nous étions annoncés bons derniers »

Marvin Gabriel et les Disonnais ont vécu un premier tour en deux-temps mais sont solidement installés dans le ventre mou du classement, faisant ainsi mentir les pronostics alarmistes d’avant-saison.

Le bilan de Dison-Andrimont en P1:

« Nous restons sur notre faim à l’issue de ce premier tour. Plusieurs défaites ont révélé les lacunes défensives que nous devions travailler mais nous n’avons pas retenu les leçons. Cependant, nous sommes là où nous voulions être pour la trêve vu que nous étions annoncés bons derniers et que nous avons joué correctement notre rôle d’outsider, empochant quelques précieuses et méritées victoires en début de saison. »

Le meilleur moment de 2021:

« Nos quatre victoires inaugurales. Nous fûmes poussés dans nos retranchements mais notre travail collectif, aussi bien devant que derrière, avait porté ses fruits ! »

Le pire moment de 2021:

« La défaite à Alleur. Nous y avions montré une super mentalité en deuxième mi-temps et ce revers conserve un goût amer qui a quelque peu impacté notre moral. »

Le fait marquant du premier tour:

« De voir que les les promus et les outsiders sont dans le bon en ce début de saison. Le niveau de la série est vraiment élévé et nous pouvons constater que tout le monde peut battre tout le monde. Même les All Blacks ont trébuché (rires). »

Le MVP de Dison-Andrimont:

« Nous sommes dans un sport collectif et nous avons gagné nos matchs en groupe. Certes, deux noms – Kpako et Cédric Petit – viennent rapidement à l’esprit mais d’autres comme, par exemple, François Beauve et Jérémy Closset, ont fait aussi du super boulot. Je reste sur l’idée que le vrai MVP, c’est l’équipe. »

Ses voeux pour 2022:

« Le retour du public et de ces divers moments que nous pourrions passer à boire un verre après les matchs sans devoir nous préoccuper de la crise sanitaire. Et, surtout, que la saison continue ! »

Les objectifs des Disonnais pour le second tour:

« Retrouver notre hargne du début de saison, remporter quelques victoires avec la mentalité affichée lors des quatre premières rencontres et éviter de rester dans la mauvaise passe que nous traversons actuellement. Nous allons nous relever au caractère pour aller au bout. »

« Les joueurs veulent être coachés et mis en position de réussir »

Si Chris Finch, ancien coach de Bree et Mons-Hainaut semble bien installés chez les Wolves, Nick Nurse, éphémère coach d’Ostende a lui su remporter un titre avec les Raptors.

Dans un questions/réponses, Nick Nurse a partagé quelques uns de ses petits secrets. « Gagner un titre NBA est évidemment le meilleur moment de ma carrière. C’était vraiment un sentiment à part de le faire pour la première fois au Canada avec Toronto. Mais c’était notre objectif depuis le premier jour et c’était bien de pouvoir l’accomplir. On était concentré sur notre jeu et notre préparation afin de produire le meilleur basket possible. On savait qu’il y aurait bien assez de temps pour célébrer une fois le travail terminé. Quand tout le monde a explosé, j’ai fait se rasseoir Nate [Bjorkgren], comme on le faisait avec l’Iowa Energy. On s’est assis et on a profité du moment ! Et j’imagine même ce que ça ferait d’en gagner un autre maintenant… » a déclaré l’éphémère entraineur d’Ostende.

En NBA, tous les coachs ne sont pas toujours très souples durant les matchs, limitants leurs ajustements. Ce n’est pas le cas de l’entraineur des Raptors. « Il y a toujours des ajustements à faire et c’est ma priorité. Il n’y en a pas cent, mais deux ou trois. Quelles couvertures défensives pourrait-on changer ? Est-ce qu’il y a un duel sur lequel on veut ajuster un détail ? On montre des clips en attaque et en défense. Ça va vite. Mais c’est une question que j’entends souvent : est-ce difficile de gérer ces gars-là, avec leur ego ? Mais ils veulent juste être coachés. Ils veulent un bon plan, et ils veulent qu’on les mette en position de réussir » a-t-il expliqué. « En fin de compte, il faut essayer de perturber leur rythme. Les gars intelligents sont bons pour jouer en rythme et quand tu les prives d’un truc, ils trouvent en général un autre rythme rapidement. Il faut les forcer à faire ces changements rapidement. Perturber le rythme de l’adversaire est une des clés de notre stratégie défensive. » 

Crédit photo: NBA

« Cette faculté de rendre les autres meilleurs »

A Pepinster, LeBron James a un fan dont le prénom rappelle plutôt celui que « The Choosen One » a rebaptisé « le fantôme de Chicago ».

A Pepinster, LeBron James serait ravi d’apprendre qu’il a un fan en la personne de Jordan Maucourant. « C’est tout simplement le meilleur. Il a fait de chaque équipe dans laquelle il a joué un prétendant au titre en atteignant les Finals ou en remportant une bague » nous assure le déroutant meneur de jeu. « Bien sûr, il n’a pas gagné seul mais il a cette faculté de rendre les autres meilleurs. Et puis, il sait absolument tout faire à tous les postes. C’est incroyable. Sa longévité est également remarquable. Il va avoir trente-sept ans et aligne encore des stats extraordinaires. Sa seule tâche noire, c’est son bilan en Finals. Mais qui d’autre va réaliser l’exploit d’emmener son équipe au dernier stade des Playoffs autant de fois d’affilée ? »

Crédit photo: DR

« Julien Mathy ‘Rookie de l’Année’ et une course au maintien disputée »

Pour Liège & Basketball, Sacha De Liamchine fait le bilan du premier tour des Haricots en R2A.

Sacha, quel bilan fais-tu à l’issue du premier tour ?

Notre bilan à mi-saison n’est pas top du tout. Avec seulement trois victoires en neuf rencontres, nous nous retrouvons dans le bas du classement.

Quel est ton meilleur souvenir de ces quelques derniers mois ?

Notre victoire contre Mons. Nous avions réussi un match plein et toute l’équipe était concernée.

Et le pire ?

La défaite à Castors Braine. Nous nous étions complètement faits marcher dessus et n’avons jamais su relever la tête.

Qu’est-ce qui t’a marqué durant cette première moitié de saison ?

L’homogénéité du championnat. Tout le monde peut battre tout le monde, si ce n’est Loyers qui est en-dessous de tout.

Qui est la révélation de ce premier tour ?

Très naturellement, Julien Mathy. Il est clairement le Rookie de l’Année ! Il a un vraie facilité à trouver l’anneau et il prend en maturité à chaque match.

Quelles sont tes aspirations pour la deuxième partie de championnat ?

Nous devrons redoubler d’efforts aux entrainements pour enfin arriver le week-end en rythme et imposer notre jeu. Nous avons malheureusement perdu trop de matchs par manque d’intensité. Il faudra parvenir à décrocher régulièrement des victoires car la course au maintien s’annonce disputée.

« La domination au scoring de Malpas et la Coupe comme objectif prioritaire »

Pour Liège & Basketball, Antoine Froidmont dresse l’état des lieux des Blue Rabbits en P1.

Le bilan de Bellaire en P1:

« Un bilan mitigé car, sur papier, nous devrions être plus haut dans le classement. Mais vu nos mauvaises prestations, nous ne pouvons qu’assumer notre place même si, au final, nous sommes en positif. »

L’absence d’une prestation phare:

« Malheureusement, nous n’avons pas encore vraiment eu un match référence comme nous pourrions en sortir. Notre remontée contre Hannut ou notre envie de bien jouer contre Henri-Chapelle en Coupe et Dison-Andrimont en championnat doivent cependant nous inspirer pour la suite. »

La cagade contre Spa:

« La branlée que nous nous sommes prises contre Spa fut vraiment une claque pour tout le monde. Elle aurait pu poser des problèmes dans l’éqiupe mais, finalement, cela nous a permis de nous recadrer et de reprendre un meilleur chemin. »

Le phénomène Robin Malpas:

« Cela me fait mal de le dire mais la domination au scoring du gros Malpas est assez marquante. Ceci dit, contre, moi, il n’était nulle part (rires). »

Ses espoirs pour 2022:

« J’espère qu’en deuxième partie de saison, nous continuerons de retrouver le goût du basket, du jeu en équipe et de vouloir nous défoncer sur le terrain. A partir de ce moment-là, nous retrouverons tous le plaisir de jouer et nous pourrons nous créer de beaux souvenirs. Je souhaite également que nos nouveaux coéquipiers explosent la baraque et allument cet anneau. »

Les objectifs des Blue Rabbits:

« Plus que jamais, notre objectif est la Coupe provinciale. Cela ne sera pas facile avec une équipe comme Grâce-Hollogne qui disposera, en plus, de dix points d’avance. Nous devrons jouer dur en défense dès le début face à Thiry et compagnie. »

« Nicolas Franck est notre moteur et notre ouvre-boîte »

Pour bien débuter 2022, Liège & Basketball s’est entretenu avec Pierrick Van Den Brule, l’excellentissime pivot de Spa en TDM2B.

Pierrick, quel bilan fais-tu à mi-parcours ?

Il n’est pas bon, malheureusement. En tout cas, je ne m’en satisfait pas. Nous aurions pu et surtout dû prendre d’autres victoires mais, malheureusement, la pièce n’est pas tombée de notre côté à plusieurs reprises. Notre bilan peut s’expliquer par le fait que nous avions choisi de travailler en effectif réduit et que dans celui-ci, nous avons du composer avec quatre longues blessures: celles de Nicolas Rossinfosse, Olivier Léonard, Romain Nicause et François Lodomez. Cela a obligé certains à parfois jouer quarante minutes lors de certains matchs. Mais nous ne devons pas nous chercher des excuses et nous devrons réagir pour le second tour en empochant davantage de victoires pour pouvoir ainsi regarder plutôt de l’autre côté du tableau.

Quel fut le meilleur moment de ce premier tour ?

La victoire après prolongation à Pepinster. Nous étions pourtant menés de sept unités dans l’overtime ! J’ai joué dix ans à Pepinster, je connaissais vraiment beaucoup de personnes là-bas et ma copine avait invité son équipe U10 à assister au derby. Il y avait une belle petite ambiance et nous avons remporté la victoire au bout du suspens.

Et le pire ?

Je me dois d’évoquer la perte de notre délégué Daniel Coheur, une personne que nous côtoyions chaque week-end depuis plusieurs années. Sa bonne humeur et son humour manqueront à beaucoup… Parler du point de vue strictement sportif à côté de cette tragédie est compliqué mais s’il faut en isoler un, j’opte pour le match contre Sprimont. Ce dernier match de l’année devait être une fête du basket avec nos amis sprimontois mais, malheureusement, ils étaient bien seuls pour offrir un spectacle de qualité. Nous sommes complètement passés à côté de notre sujet. Nous fûmes ridicules dans tous les secteurs de jeu et ce que nous avions proposé était indigne de la TDM2 et j’en suis le premier concerné et attristé.

Quel fut le fait marquant de ce premier tour ?

La domination de Comblain et Neufchâteau. Qui va pouvoir faire tomber une de ces deux équipes ? Cette confrontation entre les leaders sera un super match et j’espère pouvoir y assister. Cela vaut ce que ça vaut mais, au vu de nos confrontations et des vidéos des deux équipes, je mise une pièce sur les Chestrolais. Mais un match n’est pas l’autre comme dirait Ludo Humblet et je suis persuadé qu’il essaiera de me faire mentir (rires).

Quel est le MVP des Bobelins ?

Sans aucune contestation possible, c’est Nicolas Franck. C’est le moteur chez nous et l’un des meilleurs marqueurs. Il sait tout faire sur le terrain, défendre du poste 1 au poste 4 et aucune équipe n’a su le limiter dans son rendement. Tantôt il est efficace à longue distance, tantôt il attaque l’anneau et va finir inside quand la défense s’adapte. C’est notre ouvre-boîte lorsque les défenses se resserrent et il est ultra important des deux côtés du terrain, ce qui est une qualité rare !

Quels voeux formules-tu pour cette nouvelle année ?

De pouvoir jouer avec du public et d’activer le mode ‘sans blessure’ (rires). Nous avons donné pour cette saison ! Nous ne sommes parfois même pas assez que pour travailler du cinq contre zéro (rires).

Quels sont vos objectifs pour ce second tour ?

De faire mieux qu’au premier. Nous en sommes capables. Il va falloir travailler plus que les autres pour compenser nos soucis d’effectif et ainsi pouvoir retrouver la place qui nous est dûe dans le milieu de tableau. Cette série est vraiment agréable et je me demande qui va descendre car pour l’instant, je ne vois pas une équipe réellement trop courte. La bataille en queue de peloton risque d’être passionnante.

« Pas le sentiment que nous avons forcé »

Comme dans un match corpo de dimanche matin contre une vieille zone, les Celtics ont enchainé les briques.

Il arrive lors de certains matchs dans les séries provinciales que, face à une zone à l’ancienne, l’équipe adverse s’évertue à shooter encore et encore malgré une réussite totalement absente. C’est typiquement le genre de rencontre hors rythme du dimanche matin et ça pique aux yeux. Néanmoins, difficile de faire pire que les Celtics à Los Angeles. Dans la défaite enregistrée 82-91 chez les Clippers, les gars de Beantown ont arrosé sans succès: 4 sur 42 derrière l’arc ! Dont un « magnifique » 1 sur 18 dans le dernier quart et leurs quinze dernières tentatives ratées. « Nous avons eu plein de tirs ouverts… Je n’ai pas le sentiment que nous avons forcé » assure Jaylen Brown qui pointe à 1 sur 13 from downtown.