« Le coaching, je me dis que c’est le destin »

Un coup d’essai et un coup de maitre. Contre Ganshoren, Lola Paulus a confirmé qu’elle excelle autant comme coach qu’elle brillait comme joueuse. Entretien avec une « winneuse » née et une véritable passionnée.

Lola, que représente cette Coupe AWBB pour toi ?

Cette première Coupe en tant que coach représente beaucoup pour moi. Mes blessures furent vraiment difficiles à gérer psychologiquement comme joueuse et j’avais beaucoup de regrets et de peine quand j’ai décidé d’arrêter de jouer. Mais le coaching, je me dis que c’est le destin. Je prends énormément de plaisir et gagner cette Coupe était important pour tout le club. Gagner la Coupe pour ma première année au coaching, c’est incroyable. Mais ce sont les circonstances qui m’ont amenée là…

Comment as-tu abordé ce match couperet ?

Mes collègues de travail en ont entendu parler toute la semaine (rires). Je n’étais pas stressée mais plutôt impatiente et la journée de vendredi m’a parue très longue. Pendant la rencontre, j’étais tellement concentrée qu’il m’est impossible d’expliquer ce que j’ai ressenti. Par contre, après le match, voir tous ces sourires sur le visage était tout ce que je souhaitais. Toutes les filles, le staff, le comité : tout le monde travaille dur toute l’année et je suis contente d’avoir été récompensée de la sorte !

Quelles sont tes impressions sur le match à proprement parler ?

Nous n’avons pas fait un match parfait mais nous avons fait le boulot. Les douze joueuses ont participé, ont toutes amené quelque chose de différent et j’en suis très satisfaite. Ganshoren a réussi une belle prestation. Nos adversaires n’ont jamais arrêté de jouer alors que c’était 8-18 après dix minutes. Elles se sont battues de la première à la dernière minute et je les félicite pour leur match.

Tu as aussi une pensée pour une de tes joueuses.

Oui, je veux faire une petite dédicace à Camille Genot qui était malade et n’a pas su venir jouer.