Sacré duo à Brindisi !

Pendant que le Braivois est attendu à l’infirmerie du club, il devrait former en Italie un binôme de choc avec Gentile « grâce » à un ancien technicien montois. Quelque chose nous dit que les Brainoises risquent de se souvenir longtemps de leur 95e duel européen en Ukraine. Ce sont les infos d’EMCE.

De Zeeuw vers Brindisi et rejoint par Gentile viré par Roijakkers (ex-Mons)

Un collègue italien évoque l’arrivée imminente de notre compatriote dans la Botte : « Les deux parties sont tombées d’accord. Il est attendu ici afin de passer les examens médicaux. Comme il n’a plus joué depuis un certain temps, il sera d’abord pris en charge par Marco Sist, le préparateur physique du club. » A noter que Max connait bien la salle des Pouilles pour y avoir joué l’an passé avec l’Hapoel Holon (85-87, 9 pts, photo). Et il ne sera pas l’unique renfort du cru : depuis son prise de pouvoir à Varèse, le coach Roijakkers (ex-Bree et Mons) multiplie les altercations avec Alessandro Gentile. Du coup, le bouillant international italien a décidé de quitter la Lombardie sur le champ. Direction, semble-t-il, Brindisi où sa signature s’effectuerait sur base d’un échange avec Riccardo Visconti.

EuroCup : les grandes manœuvres des Brainoises en Ukraine

« Alors que notre Ministère des Affaires Etrangères déconseille à nos compatriotes de se rendre là-bas, tandis que le Canada et les Etats-Unis invitent leurs ressortissants à rentrer au pays, la FIBA maintient malgré tout notre match en Ukraine », s’étonne, voire s’offusque, la direction brainoise. En attendant, sa délégation a d’abord rallié Schipol (3 heures suite aux embouteillages) afin de rejoindre Kiev avant un second vol vers Dnipro (ndlr : où une fusillade faisait cinq morts le jour-même) puis un autre trajet en bus en direction de Kamianske. Là-bas, l’équipe belge sera sur « pied de guerre » au moment de croiser le fer, sur le coup de 18 heures, avec Prometey, vainqueur 92-93 à l’aller. Pour les amateurs de statistiques, il s’agira du 95e match européen des Brabançonnes. Et quel match !

La télé crève l’écran

C’est à 17 h 45 que VOOsport World 2 entamera la retransmission de l’explication d’Euroligue opposant le Zenit St-Petersbourg à l’Efes Istanbul.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Le dernier ‘run’ des vieux fossiles de mon équipe »

Ce samedi, Manu Bouchoms et Dison-Andrimont tenteront de créer la surprise à Spa, équipe du haut de tableau en P3A. Interview.

Manu, es-tu impatient de retrouver le chemin des terrains ce week-end ?

Oui, je le suis. De manière générale, je suis impatient de pouvoir retrouver une forme de normalité globale sur le terrain comme en dehors.

Comment allez-vous aborder ce déplacement à Spa ?

Nous avons vraiment l’ambition de réaliser un bien meilleur second tour que le premier. Nous voulons prendre un maximum de plaisir et performer pour le dernier « run » des vieux fossiles de mon équipe.

Quelles seront les clés de ce match chez des Bobelins qui jouent les premiers rôles en P3A ?

Nous ne connaissons pas notre adversaire mais une des clés de la partie, comme très souvent, sera de pouvoir gérer cette condition physique qui nous fait tant défaut depuis la reprise du championnat. Et puis, même si je me répète, il est crucial de surtout prendre du plaisir et nous amuser. C’est la base, peut importe l’âge ou la catégorie dans laquelle on évolue.

« Un très bon passage offensif de Tom Pitz, deux shoots pour arracher la prolongation »

A domicile, les Ensivalois ont bien failli arracher la prolongation contre Schaerbeek mais durent se contenter d’un revers frustrant, 57-62. Reportage.

« Ce fut un match compliqué offensivement en première mi-temps. Nous arrivions à bien limiter l’adversaire défensivement sans pouvoir concrétiser devant », commence François Genet. A la pause, le marquoir affichait un petit 24 partout. Les Ensivalois reprennaient parfaitement la seconde période, profitant d’un très bon passage offensif de Tom Pitz pour prendre une dizaine de points d’avance. « Mais le passage en zone des Bruxellois nous a compliqué la tâche. Nous avons donné trop de paniers faciles à nos invités suite à des balles perdues et des erreurs défensives », ajoute l’emblématique leader du RABC.

Bien que menés, les protégés de Christophe Hougardy parvenaient à revenir à trois longueurs du Canter à quatre secondes du coup de sifflet final. Mieux, les locaux avaient deux shoots derrière l’arc pour tenter d’arracher la prolongation. « Malheureusement, nous n’avons pas réussi à concrétiser ces options », soupire François.

Et voilà Ensival avec une nouvelle défaite sur le fil, 57-62. « Notre manque de lucidité et de solutions sur la zone furent les clés de ce match. Cela ne s’est pas joué à grand chose mais, encore une fois, la pièce n’est pas tombée de notre côté », déplore l’arrière verviétois.

Au rayon bonne nouvelle, par contre, le retour du public qui fut acté lors du dernier Codeco. « C’est super pour tous les basketteurs. L’ambiance froide d’une salle vide n’est pas vraiment agréable. J’espère juste que cette décision ne soit pas éphémère », conclut François.

Crédit photo : DR

Le derby aux Panthers

C’est privées de leur meneuse US que les Pepines se sont inclinées contre les Panthers ce mardi au Hall du Paire.

Sans leur meneuse US, qui serait partie vers d’autres cieux plus rémunérateurs, les Pepines ont tenté de tenir le choc contre les Panthers. Malheureusement, le suspens quittait vite ce derby alors que le marquoir affichait 7-24 après dix minutes. Les locales ne baissaient pas les bras pour autant et tentaient de résister aux assauts de Brewer et Rotberg. A la pause, c’était 19-41. A la reprise, malgré la bonne volonté de Vanaubel et de ses coéquipières, l’écart augmentait encore en faveur des visiteuses qui s’imposaient finalement 40-76.

« A nous de nous bouger le c** ! »

La poisse a collé aux baskets des Aubelois durant tout le premier tour. Obligés de se battre désormais pour le maintien malgré une effectif encore considérablement déforcés, les Herbagers de Cédric Lemoine voudront tenter d’arracher trois précieux points ce dimanche lors de la venue d’Angleur.

Ced, comment s’est passée la reprise avec Aubel ?

Les entrainements ont repris de la même manière qu’ils se sont terminés, c’est-à-dire avec un effectif toujours réduit. Cependant, j’ai constaté une certaine motivation pour aborder ce deuxième tour. La frustration des derniers matchs à nous entendre dire que nous n’avons rien à foutre dans le fond du classement y est sûrement pour beaucoup. Il me tarde en tout cas d’être en février pour – je l’espère ! – avoir mon groupe au complet.

Sens-tu un sentiment d’urgence dans ton équipe suite à votre dernière place au classement ?

Oui mais surtout de revanche car nous n’avons pas toujours été récompensés comme nous l’aurions mérité à diverses reprises. A part vraiment deux matchs où nous n’avions rien eu à revendiquer, le reste était jouable. A nous de maintenant nous bouger le c**. Qu’est-ce donc qu’un mal de jambes à côté d’une bonne victoire ?

Comment allez-vous aborder la réception d’Angleur ?

Si notre match a lieu, nous l’aborderons comme à chaque fois avec l’envie de gagner. Nous ne serons toujours pas au complet mais, à domicile, nous tâcherons d’aller chercher ces trois points qui nous feraient du bien.

« Pepinster et Tongres étaient pointés parmis les favoris en début de saison »

Gros week-end pour des Carriers touchés par le Covid avec la réception vendredi d’une équipe de Pepinster revigorée et un déplacement dimanche chez une équipe de Tongres qui s’affirme pour la troisième place de la série de TDM2B.

Le Codeco a autorisé le retour du public dans les salles. « Cela fait clairement plaisir ! » s’exclame Jérôme Jacquemin dont l’équipe a dû faire face à une vague de contaminations. « Nous avons eu cinq cas positifs la semaine dernière, en plus des examens – la majorité du groupe est toujours aux études – et de l’entorse de Charles Kempeners. Nous avons donc dû nous entrainer à quatre et nous n’avons récupéré le groupe au complet que jeudi, la veille du derby contre Pepinster. Dans ces conditions, il semble évident que nous n’allons pas nous focaliser sur nos adversaires. J’espère juste que les gars n’auront pas trop été impactés par le virus et qu’ils seront en état de jouer. »

Des difficultés dont se serait bien passé le coach sprimontois à l’aube de deux gros matchs: vendredi à domicile contre Pepinster et dimanche à Tongres. Un derby et un presque derby face à des équipes qui sortent d’excellentes prestations contre Neufchâteau et Liège. « Pepinster et Tongres étaient deux formations pointées parmi les favoris en début de saison », rappelle-t-il. « Les blessures en ont décidé autrement mais force est de constater que malgré l’absence de Nyssen, Pepinster a accroché tous ses adversaire. Leur victoire du week-end n’est donc qu’une demi-surprise. Quant aux Limbourgeois, ils reviennent en force depuis qu’ils ont récupéré leurs blessés. »

Le retour de Milos Bojovic au Country Hall

Ce mercredi, dernier match sans public pour les Principautaires qui reçoivent Limburg pour le retour de Milos Bojovic au Country Hall.

« Pour moi, chacun peut arriver à ce niveau en travaillant mais je pense que ce qui me permet de bien jouer est le réel amour que je porte au jeu. J’adore faire partie d’une équipe et m’entraîner. Selon moi, si tu te sens comme à la maison quelque part, tu seras vraiment heureux et cela aura un impact sur tes performances »nous confiait Milos Bojovic en mai dernier. Le scoreur venu de l’Est est parti du côté de Limburg après plusieurs belles saisons sous le maillot de Liège.

Ce mercredi, Milos Bojovic retrouvera plusieurs de ses anciens coéquipiers pour une rencontre que les Principautaires aborderont avec la ferme envie de renouer avec la victoire.

Crédit photo : Philippe Collin

« Très déçu du résultat mais pas des filles »

A domicile, les All Blacks ne sont pas passées loin de remporter le derby contre Herve-Battice mais les visiteuses se sont montrées davantages réalistes dans le money time. Les Fromagères empochent une seconde victoire de rang avant leur demi-finale de Coupe AWBB contre Ganshoren.

Ce mardi, Alleur recevait Herve-Battice pour un beau derby de première régionale. La rencontre allait être serrée du début à la fin, les locales parvenant à faire 50-43 à cinq minutes du coup de sifflet final. « Malheureusement, quand nous fûmes devant, au lieu de tuer le match, nous avons donné quelques ballons aux Herviennes qui n’en demandaient pas tant », constate Kevin Reyserhove qui voyaient les visiteuses l’emporter 52-57. « Cela s’est joué à peu de chose. Je suis très déçu du résultat mais pas des filles qui ont respecté les consignes et tout donné. »

Saison noire pour Spa

Très mauvaise surprise pour les joueurs et les supporters du cercle de la cité thermale : il n’alignera plus d’équipe en D3 à l’entame de la saison à venir. Après 8 années de présence ininterrompue. Pas loin de là, le derby principautaire de D1 dames a tourné court en faveur de Liège. Ce sont les infos d’EMCE.

Le club de la Fraineuse ne comptera plus de TDM2 la saison prochaine

En automne, c’était Daniel Coheur, son inestimable délégué d’équipe, qui décédait inopinément. Pendant les Fêtes ( ?), c’était Bruno Dagnely qui devait faire un pas de côté pour raisons de santé et, cette fois, c’est le comité qui se voit contraint de scratcher sa D3 dès la saison prochaine (lire le communiqué disponible ici). Une décision que rien ne laissait prévoir et qui a laissé sans voix, hier soir, l’ensemble des joueurs (lire ici le témoignage de Pierrick Van Den Brule). Et dire que le vénérable cercle de la cité thermale commémore cette année son 80e anniversaire d’existence…

D1 dames : une derby principautaine sans suspense, ni Keri Jewett-Giles

Dès la 6e minute, on était déjà fixé sur l’issue d’un derby principautaire à sens unique, via un marquoir clignotant à 1-18. Par la suite, les Panthers (Brewer 12) faisaient monter les enchères à 27-57 (30e) avant que les (courageuses) Pepines (Vanaubel 11) ne voient leur calvaire s’achever à 40-76. Une absence de marque pour ce duel en la personne de Keri Jewett-Giles (24 a, 1,68 m), l’éphémère Américaine du Paire. Après l’Egypte et la Belgique cette saison, elle s’est envolée vers des cieux plus rémunérateurs. Qui, selon nos informations, pourraient se trouver en Slovaquie.

Le Sporting remporte une coupe de la ligue portugaise à l’accent belge

En finale de la coupe de la ligue portugaise, on avait droit à un prometteur derby lisboète entre le Sporting et Benfica. On crut longtemps que celui-ci allait rafler le saladier en s’isolant à 59-64 avant que son éternel rival local ne donne le coup de rein victorieux à 66-64. Ce qui permettait à Micah Downs (35 a, 2,03 m, Louvain en 2010 et ex-Benfica) de brandir la coupe. Dans les rangs adverses, on retrouve Khalid Spicer (27 a, 2,06 m, Brussels en 19/20) ainsi qu’Arnette Hallman (34 a, 2,06 m) dont le spectaculaire paternel fit le show sous la bulle de Gérarchamps pour le compte du BC Verviers, en D1.

Michel Christiane

Crédit photo : Spa Basket

« Nous gardons espoir en des temps meilleurs et plus cléments »

C’est avec regret et tristesse que les dirigeants des Bobelins ont décidé de ne pas inscrire d’équipe en TDM2 la saison prochaine pour ne pas mettre en péril tout l’équilibre de l’édifice spadois.

Comme L&B vous l’annonçait ce mercredi dès potron-minet au travers d’une grande interview de Pierrick Van den Brule, le comité spadois a pris la douloureuse décision de jeter l’éponge pour la TDM2 l’an prochain. Pour plusieurs raisons, les dirigeants des Bobelins ont constaté l’impossibilité de reconduire leur bail en D3 la saison prochaine. Une décision expliquée en détails dans un long communiqué que nous reproduisons ici in extenso.

« Le retrait imprévu et inopiné de notre coach, Bruno Dagnely, a conduit le comité du Casino de Spa BC à mener prématurément la réflexion sur la saison future. À ce niveau de compétition, pour un club comme Spa, à la fin de chaque saison, se pose la question de la suivante, à la fois sur le plan sportif et sur le plan financier.

Sur le plan sportif de la fin de saison, l’avenir de l’équipe TDM2 est le maintien ou la relégation. Le comité a choisi de confier la direction de l’équipe à un ancien de la maison, Valery Borgers. Il bénéficie de toute la confiance du comité pour terminer la saison, qui s’annonce compliquée en raison, d’une part des blessures qui accablent plusieurs membres de l’équipe et, d’autre part, des nombreuses remises de rencontres en semaine et cela , dans un contexte sanitaire confus.

Sur le plan sportif de la saison suivante, la recherche d’un coach induit également des répercussions sur la composition de l’équipe. Le comité a envisagé divers scénarii pour le futur mais toujours avec pour objectif de conserver au sein de l’équipe fanion une base suffisante de joueurs issus du club.

Cela étant, la réflexion s’est doublée de l’aspect financier des choses.

Le Casino de Spa BC évolue depuis près de 10 années au niveau de la Top Division Men 2 avec plus ou moins de bonheur. Mais ces deux dernières saisons, la crise du Covid n’a pas été sans impact pour le club. Le club de Spa ne disposant pas d’une cafetaria, le budget repose essentiellement sur les cotisations de ses membres, les revenus des organisations extra-sportives et pour ce qui concerne l’équipe TDM2 de la participation financière des partenaires commerciaux qui ont noué des liens de soutien et de solidarité avec le club. Nous leur sommes énormément reconnaissants de ce qu’ils font pour le club. Ces deux années ont malheureusement été impitoyables pour beaucoup de nos partenaires. Les aides financières reçues de la ville de Spa, de la province de Liège, de la Fédération Wallonie Bruxelles et de la Région wallonne ont été exclusivement consacrées à maintenir les activités sportives de nos équipes jeunes et provinciales seniors. Par ailleurs, pendant deux ans, le club n’a plus pu bénéficier des ressources extra-sportives liées aux Francofolies, aux repas du club , au marché de Noël et aux tournois jeunes et 3×3.

Le budget consacré à l’équipe TDM 2 est probablement un des moindre de la division ; chaque saison relève de la performance pour le boucler sans impacter la formation des jeunes et les autres niveaux de compétitions. Cette modalité a toujours été la condition sine qua non de la présence du club en division nationale.

Les moyens financiers fixés pour la prochaine saison se sont révélés trop faibles pour supporter les dépenses liées aux activités de l’équipe inscrite en division TDM 2 sans recourir aux moyens alloués aux autres composantes du club. Pour tous les membres des deux comités, Royal Spa BC et Casino de Spa BC, cette solution ne pouvait être envisagée.

En conséquence, les comités du Royal Spa BC et du Casino de Spa BC ont pris la décision de ne pas inscrire d’équipe en division Top Division Men 2 la saison prochaine. C’est avec regret et tristesse que nous prenons cette décision mais nous gardons espoir en des temps meilleurs et plus cléments ainsi que sur des jeunes prometteurs pour conserver au basket spadois la place qui est la sienne. »