Henri-Chapelle a un orteil en P1 !

Ce jeudi, grâce à une défense de fer, les Capellois ont vaincu Verviers et fait un pas de géant vers le titre en P2B et un retour au sein de l’élite provinciale.

Ce jeudi, Henri-Chapelle – leader invaincu de P2B – recevait Verviers – une défaite au compteur – pour le match au sommet de la plus verviétoise (Pepinster pointe à la troisième place) des séries provinciales. « Connaissant parfaitement notre adversaire – aussi bien les joueurs que le coach (ndlr: Fred Carton a fait monter cette équipe d’Henri-Chapelle en P2) – et ayant travaillé sur leurs forces et leurs faiblesses, nous étions prêts pour ce choc » nous précise Frédéric Ledain qui ne croyait pas si bien dire, les Capellois se détachant à 20-8 après cinq premières minutes « parfaites ». Mais, au lieu d’enfoncer le clou, les locaux se mettaient à déjouer et les Verviétois, qui avaient retrouvé du poil de la bête, grignotaient leur retard pour revenir à 20-17 à l’issue de premier quart. Les dix minutes suivantes étaient âprement disputée. Chaque panier valait son pesant de cacahuètes et les deux équipes faisaient jeu égal pour rentrer aux vestiaires sur le score de 36-34.

Restés longtemps dans l’intimité du « locker room », les Collégiens étaient cueillis à froid par des Capellois qui n’en demandaient pas tant et faisaient définitivement le break – 57-44 à la demi-heure – avant de conforter leur victoire dans la dernière ligne droite, 71-52. « Une fois de plus, notre défense, notre physique et notre intelligence ont fait la différence. Nous avons imposé le tempo et avons réalisé presque trois quarts intéressants. Sans avoir fait notre meilleur match, nous avons fait ce qu’il fallait face à cette jeune et belle équipe » analyse Fred Ledain dont la formation vient de faire un pas de géant pour le titre en P2B et, de facto, pour un probable retour au sein de l’élite provinciale.

RBC Henri-Chapelle – BC Verviers : 71-52

QT: 20-17 / 16-17 / 21-10 / 14-8

« Peut-être nous manque-t-il un joueur d’expérience ? »

C’est malheureusement sur une nouvelle défaite, 90-61 à Ensival, que les Sprimontois déforcés ont débuté leur second tour de championnat. Cédric Goffart fait le bilan des Carriers qui devaient se rendre dimanche à Belleflamme. Entretien.

Cédric, quel bilan fais-tu de votre premier tour conclu à la dernière place en P2B.

Un bilan à mi-parcours assez triste avec dix défaites en dix matchs. Les résultats sont sans appel et en-dessous de toutes les ésperances du club, du comité, du coach et du groupe dans son ensemble. Une grosse remise en question s’impose et la trêve fera du bien à ce niveau-là.

Quel fut le meilleur moment de cette première moitié de saison ?

Nous ne l’avons pas encore connu car nous ésperions une victoire. Nous avons tout pour gagner des matchs et j’ai l’impression que hormis face au Top 3, nous sommes toujours battus par nous-mêmes.

Et le pire ?

Le zéro sur dix est assez triste. Le match à Prayon où nous avons raté le coche en fin de match où contre Theux où nous avons laissé filé la victoire après avoir fait jeu égal.

Quel fut le fait marquant de ces derniers mois ?

Un changement de coach après quatre au cinq matchs est assez rare en P2 mais je crois que c’était un choix logique de notre ancien coach vu les soucis qu’il rencontrait au niveau privé suite aux inondations subies à Pepinster. Qui dit nouveau coach dit nouvelle philosophie et nouvelle manière de procéder. Nous avons eu cinq matchs pour appréhender cela et j’espère que cette philosophie sera mieux appliquée durant le second tour. C’est, en tout cas, ce que je nous souhaite.

Qui fut la révélation de votre équipe ?

Je suis assez pessimiste car les résultats ne sont pas là mais si je dois sortir un joueur, j’opte pour Martin Horris qui a su, au fil des matchs, transformer son énergie négative en énergie positive et qui fait partie de nos joueurs clés. Sa polyvalence nous aide beaucoup, notamment suite aux nombreuses blessures dont nous furent victimes.

Quels sont vos objectifs et vos envies pour le second tour ?

Une victoire, déjà. Une seule pour nous redonner le goût de celle-ci. Et puis le maintien, même si c’est décevant d’évoquer cela. Il va falloir aller chercher des résultats positifs. L’envie y est mais à chaque fois, nous perdons les pédales en fin de match. L’objectif est clair: nous maintenir, peu importe la manière. Ce serait vraiment dommage pour le club de voir notre équipe descendre. J’espère que nous allons pouvoir rencontrer une dynamique positive car si les entrainements sont assez concluants, nos prestations ne le sont pas. Peut-être nous manque-t-il un joueur d’expérience capable de mettre la balle dedans, calmer les esprits quand il faut ?

N.B. : cet entretien a été réalisé pendant la trêve hivernale

« Ca fait mal de perdre d’un si maigre écart et après prolongation »

En R2B, Ensival s’est incliné de peu à Linthout en prolongation tandis que Liège Basket subissait le même sort à Mont-sur-Marchienne. Ce vendredi, les Ensivalois iront à Courcelles tandis que les Principautaires attendront le lendemain pour se rendre à Ixelles.

Le week-end dernier, pour la reprise du championnat, les Principautaires, privés de Dorian Muller parti goûter à l’ivresse des cimes, se sont inclinés de peu, encore une fois, à Mont-sur-Marchienne, 82-79.

C’est aussi avec une courte défaite dans les valises, 87-84 à Linthout après prolongation, que les Ensivalois sont revenus de la Capitale. « Comme chaque défaite avec un si maigre écart et après prolongation, cela fait mal » soupire Sébastien Demez. « Le match fut serré tout du long. Les locaux ont inscrit un triple à quinze secondes de la fin du temps règlementaire pour revenir à notre hauteur et nous ne sommes pas parvenus à scorer ou à provoquer la faute sur la dernière possession. » Dans l’over-time, il n’y eut jamais plus d’une ou deux possessions d’écart. A moins un à quinze secondes de la fin de la prolongation, les Ensivalois faisaient la faute et ne parvenaient pas à scorer sur la dernière possession. « Nous avons manqué de lucidité à certains moments clés du match » reconnait le pivot shooteur.

Ce vendredi, les Ensivalois iront à Courcelles tandis que les Principautaires attendront le lendemain pour se rendre à Ixelles.

Le championnat annulé pour un week-end… Ou plus ?

Le CP Liège a pris la décision de reporter toutes les rencontres de seniors provinciaux prévues ce week-end au mois de mai. Décision exceptionnelle ou début prématuré de la fin de saison ?

Toute la semaine, basketteuses et basketteurs s’interrogeaient: que les membres du Comité Provincial décideront-ils ce jeudi ? En effet, dimanche soir, le CP Liège avait publié un communiqué laissant planer le doute. « Ça suffit ! », commençait le CP Liège sur son site internet. « Chaque semaine le CP est mis au courant de nombreuses incivilités dans certaines salles de basket : gradins bondés en matchs seniors, public et officiels sans masque, contrôle à la carte du CST, buvettes fermées aux petites heures. Alors que certains clubs respectent scrupuleusement les règles ou n’ont pas le choix de les suivre parfois en mettant leur club en difficulté financière d’autre n’en ont cure. » Et de poursuivre: « Le CP ne peut plus faire prendre des risques sanitaires (arbitres, joueurs, officiels,…) a fortiori quand les nombreux rappels n’ont pas trouvé d’échos. Si continuer le championnat coûte que coûte en faisant fi des difficultés financières des clubs dues aux mesures actuelles et de la santé des participants est une option, d’autres sont envisagées par le CP. Chaque club et chaque équipe sont importants et il ne faudrait pas en perdre en route. Certains n’osent pas arrêter le championnat car ils ont peur de ne pas savoir replacer leurs matchs. Ce jeudi, le comité provincial se réunira et prendra s’il le faut ses responsabilités. »

La réunion eut bien lieu jeudi soir et la décision, surprenante, tomba rapidement: tous les matchs seniors provinciaux de ce week-end sont annulés et reportés au mois de mai. « La situation n’est facile pour aucun de nous. Les mesures sanitaires affectent sérieusement tous les clubs de notre province » explique le CP dans un mail envoyé aux Secrétaires des clubs. « Alerté par plusieurs clubs d’une situation financière difficile due à l’absence de public, le comité provincial a décidé de reporter tous les matchs seniors du prochain week-end (14, 15 et 16 janvier) au week-end des 6,7 et 8 mai. De plus, le CP tient à souligner la grande injustice causée par le respect différent des mesures sanitaires d’un club à l’autre. Enfin, suite aux décisions du prochain CODECO le CP communiquera rapidement sur la suite du championnat. »

La mesure prise interroge. S’agit-il là d’une décision visant à « marquer le coup » pour mettre chacun face à ses responsabilités dans l’application des normes et règles en vigueur ? Ou bien sont-ce les prémices d’une nouvelle saison avortée ? Des spéculations qui risquent d’alimenter les débats dans les jours à venir.

« Manque de fighting spirit à certains moments clés »

Le revers de Ninane contre Geel en images.

Pour lancer le second tour de championnat, Ninane, troisième en TDM2B, recevait Geel, solide formation flamande. Malheureusement, ce fut une défaite, 59-65, qui solda la réception de nos voisins du Nord. « C’est notre première défaite où nous pouvons vraiment nous en vouloir » nous assure Nicolas André. « Nous avons laissé passer notre chance et avons eu, globalement, un manque de réussite et un manque de fighting spirit à certains moments clés du match. »

Bonus: le résumé vidéo de RTC est visible ici.

« Le manque de basket sous toutes ses formes »

Comme nous le pressentions, Marc Jérôme n’a pas tardé à retrouver de l’embauche: il rejoint la R1 de Cointe pour y devenir le T2 de Tony Fernez.

Marc, qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre les Grenouilles ?

Le manque de basket, tout simplement, et sous toutes ses formes: le côté sportif, l’adrénaline des matchs et les échanges humains. J’ai reçu l’opportunité d’être avec mon ami Tony Fernez pour réaliser de belles performances avec de bons gars.

Avec, toutefois, une petite « clause » dans le contrat.

C’est exact. Une chose est très claire entre nous: si une opportunité (ndlr: comme T1) s’offre à moi, je suis libre de prendre une autre direction. Je remercie donc Tony Fernez, Jean Levoz et tout le comité de Cointe pour leur confiance.

Pourras-tu déjà prendre place sur le petit banc ce samedi contre Ciney ?

J’espère en tout cas que tout sera en ordre administrativement pour que ce soit le cas.

« Les valeurs croates »

C’est une annonce qui a fait du bruit sur les réseaux sociaux et qui met déjà en ébullition le microcosme du basket liégeois: l’annonce de la création prochaine d’un club de basket croate à Liège. Un projet porté par la star de la télé-réalité Nikola Lozina qui voudrait reproduire sur les parquets ce qu’il a réussi sur les pelouses avec le Croatia Wandre.

« Il faut savoir qu’il y a déjà eu un club croate, le « Mladost Liège », créé en 85 en corpo avec, notamment, à la manoeuvre, le papa des fils Brajkovic et chapeauté par le curé de la communauté croate, et qui évoluait à l’époque à Saint-Servais » nous rappelle Mario Lozina, l’oncle de Nikola et le papa d’Adrien, pivot bien connu en région liégeoise et redouté par tous ses adversaires. « L’objectif serait de faire renaître cette expérience en créant un nouveau matricule ou en reprenant un matricule déjà existant. »

Avec une volonté affichée, celle de faire rejaillir l’identité croate et les valeurs qu’elle véhicule, sur le terrain et en dehors. « Une envie pour les immigrés croates qui ont trouvé en Belgique un terre d’accueil formidable pour s’y établir, s’y épanouir et prospérer » souligne le charmant quinquagénaire dont le rôle dans le futur organigramme – si le projet voit le jour – reste encore à définir. « Les objectifs sportifs seraient avant tout de prendre du plaisir sur le terrain, de proposer du show, du beau spectacle lors des matchs, d’avoir du monde dans les gradins et de pouvoir faire la fête comme la communauté croate sait si bien la faire. »

Une façon de reproduire ce que le Croatia Wandre est parvenu à faire en football où l’engouement autour du club est spectaculaire, les supporters nombreux et l’ambiance indescriptible. « Il y a même des Tifos » souligne Mario qui souhaite que son neveu Nikola – qui vit désormais à Dubaï – s’implique réellement dans le projet. « Sa notoriété serait un accélérateur évidemment et cela va bien au-delà du sportif, son image pouvant servir le club. » Et d’ajouter: « A l’époque, les footeux allaient voir les basketteurs et inversement et ce serait génial de revivre cela, de faire des ponts entre les deux disciplines. »

Sur le terrain, l’équipe alignée aurait fière allure avec quelques joueurs affichant un certain pedigree. « Il y a déjà un futur noyau de huit joueurs qui tient la route » nous informe l’ancien coach de Saint-Louis. Quant au lieu où ce futur club prendrait ses quartiers, rien n’est encore arrêté même si deux pistes sérieuses tiennent la route. « Si nous voulons concerner un maximum de personnes et susciter de l’engouement, il faut que cela soit à Liège » nous précise toutefois Mario.

Un superbe projet, à la fois sportif et social, permettant de renforcer les liens de l’importante communauté croate à Liège tout en véhiculant les valeurs chères à cette diaspora.

Crédit photo: PP Photography Amateur (Adrien et Mario Lozina et Martin Francoeur dont la science du shoot en fait presque un Croate)

Panthers après Fromagères !

C’est une grande première dans la jeune histoire du cercle des hauteurs du Sart Tilman. Pas vraiment fair-play le mentor de Boom au coup de sifflet final. Braine entre en piste (sans ses supporters) tandis que les Anversois s’apprêtent à la quitter sur la pointe des baskets. Ce sont les infos d’EMCE.

Coupe de Belgique : les Angleuroises se rapprochent du graal

« Vu la force offensive des Phantoms, c’est en défense que nous devons gagner le match », prévenait Pierre Cornia en préambule à la « demie » de Boom. Emmenées par cette compétitrice née qu’est Rotberg (27 pts, photo à gauche), les nôtres filaient à 34-48 (22e) avant qu’une exceptionnelle Joris (35 p, 15 r) ne rende espoir aux siennes à 69-72 (36e). Mais, les Angleuroises reprenaient définitivement leurs distances à 71-83. Place pour une finale programmée pour le 13 mars contre Braine ou Malines. On sera fixé le 26 janvier prochain. « Nous aurions pu revenir au score, mais j’observe que nous avons obtenu 9 lancers francs pour 34 à nos rivales. Disons que l’arbitrage était d’un niveau très discutable », se plaint Sven Van Camp, le mentor néerlandophone. Etonnant : connaissez-vous la dernière équipe principautaire à avoir disputé une finale de coupe de Belgique ? C’était… Herve/Battice en 2005 étrillé (40-101) par Namur à Louvain. Panthers après Fromagères, donc.

EuroCup : Braine face à de sérieux dilemmes sportifs et financiers

« Nous aurions aimé que ce match serve de test au niveau d’un nombre limité de spectateurs, mais cette proposition nous a été refusée », constate désabusé le président Platiau, « Sans public, nous estimons notre perte à 25.000 €. Nous avons même songé à déclarer forfait, mais nos joueuses et nos supporters ne le méritent pas. » Voilà pourquoi, les Brainoises se lanceront à l’assaut, ce jeudi (20 h 30), de Prometey. Soit, un champion d’Ukraine survolant sa compétition de la tête et des épaules : 17 sur 18. Quant à la seconde manche, elle se disputera là-bas dès la semaine prochaine. A noter dans les rangs brabançons la présence de l’… Ukrainienne Berezhina.

A travers l’Europe : Anvers battu comme Contern et Sparta Bertrange

Les semaines se suivent et se ressemblent pour les Giants en Ligue des Champions. Cette fois, les Anversois (Tiby 19) ont subi la loi (86-72) des Italiens de Reggio Emilia. « Nous devions mieux finir, mais nous avons raté trop d’occasions ouvertes », conclut Guy Muya. Il y avait championnat, hier soir, au Grand-Duché et ça n’a pas rigolé pour nos représentantes : Contern et Fuger s’inclinent « on the buzzer » (63-67) face aux modestes Wiltzoises. Revers aussi pour le Sparta (Henket 5) des œuvres de Dudelange (94-54). En revanche, le St-Vithois Sarlette (0) et Ettelbrück s’imposent (68-79) à Esch privé de sa paire US ( ?).

La télé crève l’écran

A 21 h, VOOsport World 1 retransmettra le duel entre Barcelone et Istanbul. Si la rencontre était reportée, la chaîne trouvera une autre confrontation selon les « disponibilités ».

Michel Christiane

Crédit photo : MC

« Formidable les soirées où tout rentre »

Contre Hasselt, Maxime Princen a flambé et collé 38 points aux Limbourgeois. Entretien.

Max, tu as planté 38 points contre Hasselt ! Est-ce ton record en seniors ?

En D3, oui, il s’agit de mon record mais, en seniors, celui-ci est de 42 points, inscrits avec Cointe la saison précédente.

Comment t’es-tu senti sur le terrain ?

Je ne sais pas vraiment expliquer ce sentiment. C’est juste formidable des soirèes comme celle-là où tout rentre. Je remercie mes coéquipiers d’avoir joué pour moi pendant un long moment.

Ce samedi, ce devait être le match contre Spa. Y aura-t-il eu une motivation supplémentaire après votre prestation mitigée à l’aller et l’opinion du pivot de Spa selon qui Neufchâteau vous est supérieur ?

Malheureusement, Ludo Humblet s’est fait opérer du dos mercredi et ne sera pas encore capable de nous coacher ce week-end, nous avons donc reporté ce match pour lequel nous aurions dû nous concentrer pour afficher un autre visage qu’au match aller où nous avions clairement manqué d’intensité.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Une réunion orientée business »

Nul doute, Dennis Rodman fut déterminant dans le second three-peat des Bulls. Mais le meilleur rebondeur de tout les temps a dû montrer patte blanche en arrivant dans la Windy City.

Après de belles années aux Pistons – avec deux titres à la clé – de l’époque « Bad Boys », Dennis Rodman avait été envoyé aux Spurs où il avait pu commencer sa moisson de titre de meilleur rebondeur de la ligue. Mais la personnalité atypique de The Worm ne collait pas beaucoup avec la philosophie de Gregg Popovich qui n’a pas hésité à l’envoyer aux Bulls contre des cacahuètes. « Quand je suis arrivé aux Chicago Bulls en 1995, les gens ne savaient pas à quoi s’attendre de ma part. Mais de mon côté, j’arrivais avec la rage.Car les San Antonio Spurs venaient juste de se débarrasser de moi contre… quasiment rien du tout. Will Perdue, et c’est tout ! Franchement, je me disais ‘mais c’est quoi cette connerie ?’ » a ainsi raconté Dennis Rodman pour ESPN.

Heureusement, ce transfert allait se révéler un coup de génie des Bulls et profitable tant à Rodman qu’à la franchise de Chicago. Mais avant d’aller aspirer les rebonds pour les Taureaux, Dennis la Malice a dû montrer patte blanche. « Quand j’ai été transféré de San Antonio à Chicago, j’ai été chez Jerry Krause et lui, Michael Jordan, Scottie Pippen, moi, sa femme, trois chiens, un chat et Phil Jackson étaient là. Nous étions tous là dans la maison de Jerry Krause, assis en triangle. On ne s’est pas parlé du tout, c’était une réunion orientée business. Et Phil est venu me voir et m’a dit : ‘Dennis, avant qu’on te mette dans l’équipe, tu pourrais me rendre un service ?’. Je lui demande quoi et il me dit : ‘Tu pourrais aller voir Scottie Pippen et lui dire que tu es désolé ?’. J’ai répondu : ‘Désolé pour quoi ?’. Il a dit : ‘Tu sais, pour ce qui s’est passé dans cette série en 91’. J’ai dit : ‘Tu veux que je m’excuse pour ça ?’. Il a dit : ‘Tu veux bien le faire s’il te plaît ?’. J’ai dit d’accord. Je suis allé voir Scottie et j’ai dit : ‘Scottie, je suis désolé pour ça man, tu sais, de t’avoir poussé en sortie’. Scottie a dit : ‘T’en fais pas, c’est bon, c’est bon, on veut juste gagner un titre’. Il m’a demandé : ‘Tu es avec nous ?’, j’ai dit : ‘Carrément oui, je suis avec vous !’. C’est comme ça que j’ai signé le contrat. Il fallait que je m’excuse d’abord auprès de Scottie (rires) » a raconté le tatoué le plus célèbre de la ligue.